&
HISTOI
NATURELLE,
GÉNÉRALE ET PARTICULIERE,
AVEC LA DESCRIPTION
}U CABINET DU ROL
Tome Dix- huitième.
AD/
RIST
NATURELLE
DES OISEAUX.
Tome Sixième.
A PARIS,
E L'IMPRIMERIE ROYALE.
M. D C C L X x y.
ADAMS15£/
fc ■• 1 » i -ii) - " ■■ i . ■ ■ »
TABLE
De ce qui eft contenu dans
ce Volume.
JLiE Gros- bec. . t . . . page 165
Le Bec-croifé 172
Oifeaux. étrangers qui ont rapport au
Gros -bec ............ 182
I. Le Gros-bec de CoromandeL Tbid.
II. Le Gros -bec bleu d' Amérique.
■183
III. Le Dur-bec. . 1S4
IV. Le Cardinal, huppé '. .... 185
V. Le Rofe - gorge . ...... 1 8 8
VI. Le Grivèlin ". 1 8<?
VII. Le Rouge- noir icpo
VIII. Le Flavert v ipi
IX. La Queue en éventail. . . Ibhh
X. Le Padda ou VOifeau de Ri^
* ii)
vj Table.
XI. Le Toucnam - Courvi . . . ip J
XII. L'Orchef. 196
XIII. Le Gros -bec nonette . . . 197
XIV. Le Grifalbin Ibid.
XV. Le Quadricolor 198
XVI. Le Jacobin & le Domino. 1 9^
XVII. Le Baglafecht ...... . 201
XVIII. Z* Gros-bec d'A by (finie . 202
XIX. Le Guifso balito 204
XX. Le Gros-bec tacheté, . . 206
XXI. Le Grive lin a cravate* . 207
Le Moineau. ...208
O if eaux e't rangers qui ont rapport au
Moineau 222
I. Le Moineau du Sénégal., Ibid,
II. Le Moineau a bec rouge dit
Sénégal 223
III. Le Père noir Ibid,
IV. Le Dattier ou Moineau de
datte. . . % . . 2.2.J
Le Friquet . ..... ... ..... 229
Table. vij
'Oifeaux étrangers qui ont rapport au
Frïquet 235
I. Le Pajfe-vert 236
II. Le Pajfe-bleu. ...... Ibid.
III. Les Fondis 237
IV. Le Frïquet huppé 238
V. Le Beau marquet 23 9
La Soulcie 240
Oifeaux étrangers qui ont rapport à la
Soulcie 243
I. Le Soulciet < , . • Ibid,
II. Le Paroare 244
III. Le Croiffant. . . , 245
Par M. de Buffon.
L<? Merle . . page ij
Variétés du Merle. , 1 3
L<? Merle à plaflron blanc .... 15
Variétés du Aie rie à plaflron blanc. 2 2
I. Z^r Merles blancs ou tachetés de
blanc , • liïid*
Vit) T A Ê L £.
IL Le grand Merle de Montagne. 26
Le Merle couleur de rofe 27
Le Merle de roche 31
Le A'ierle bleu 3 6
Le Merle foliiaire , 40
Oijeaux étrangers qui ont rapport au
Merle folitaire 48
I. Le Merle folitaire de Manille»
' Ibiâ:
IL Le Merle folitaire des Phi-
lippines 50:
Oi féaux étrangers qui ont rapport aux\
Merles d'Europe. 5 21
I. Le Jaunoir du cap de Bonne- ■
efbérance . Jbid
II. Le Merle huppé de la Chine. 5 3
III. Le Podobé du Sénégal. ... 55
IV. Le Merle de la Chine. . .Ibim
V. Le Vert doré ou Merle à longue*,
queue du Sénégal 57
VI. Le Fer- à- cheval ou Merle t
collier d'Amérique jj
Table. /V
VII. Le Merle vert d'Angola . . 6 1
VIII. Le Alerle violet du Royaume
de Juïda 63
IX. Le Plajlron noir de Ceilan, 64
X. L'Oranvert ou Merle h ventre
orangé du Sénégal* ... 68
Variété de VOranvett. . . • 69
XL Le merle brun du cap de
Bonne- efpérance . ..... 70
XII. Zé Baniahbou de Bengale. Ibïd.
XIII. L'Ourovang ou Merle cendré
de Madagafcar 72
XIV. Le Merle des Colombiers . ji
XV. Le Alerle olive du cap de
Bonne- efpérance 75
XVI. Le Merle a gorge noire de
Saint-Domingue y 6
XVII. Le Alerle de Canada. . . y y
XVIII. Le Alerle olive des Indes. 78
XIX. Le Alerle cendré des Indes. 79
XX. Zf Merle brun du Sénégal. 80
XXL Le Tanaombé ou Alerle de
Madagafcar 81
p Table.
XXII. Le Merle de Mindanaô. % 3
XXIII. Le Merle vert de Vijle de
•France. , . . 84
XXI V. Le Cafque noir ou Aie r le a
tête noire du cap de Bonne"
efpérance '. . 85
XXV. Le Brunet du cap de Bonne-
efpérance* ... s ... . 87
Variété du Brunet du cap, 8 8
XXVI. Le Merle brun de la Ja-
maïque. ......... Sj>
XXVII. Le Merle à cravate de
Cayenne y o
XXVIII. Le Merle huppé du cap de
Bonne- efpérance .... 5) 1
XXIX. Le Merle d'Amboine. . 03
XXX. Le Merle de l'ife de Bourbon» ]
5>4
XXXI. Le Merle Dominiquain des\
Philippines 9 5 \
XXXII. Le Merle vert de la Caroline.
96 I
XXXIII. Le Terat-boulan ou le Merle
des Indes ....... 08
T A B L XE. XJ
XXXIV. Le Saui-Jala ou le Merle
doré de Madagafcar. 99
XXXV. Le Merle de Surinam. 1 o 1
XXXVI. Le Palmifte 102
XXXVII. Le Merle violet à ventre
blanc de Juida, . 104.
XXXVIII. Le Merle roux de Cayenne.
105
XXXIX. Le petit Merle brun a gorge
roujje de Cayenne . 106
XL. Le Merle olive de Saint-
Domingue 107
X L I. Le Merle, olivâtre de bar-
barie ♦ 108
X L 1 1. Le Moloxita ou la Reli~
gieufe d'AbyJjlnie . 1 1 o
XL III. Le Merle noir à* blanc
d'AbyJjlnie . .... nj
X L I V. Le Merle brun d'AbyJjlnie,
1 12
Le Grifin de Cayenne ..:... ii^,
he Verdin de la Cochinchine , . 1 \ <£
xli Table.
L'Aiwin I ï 8
''Les Brèves 120
Le Mainate des Indes Orientales.
125
Variétés du Mainate ~ 128
I. Le Mainate de Briffbn. . . • Ibid.
II. Le Mainate de Bout lus., . Ibid.
1 1 1 . L e petit Alainate d'Edwards. 1 2 9
IV. Le grand. Mainate d'Edwards.
Ibid.
Le Gouïïn . ' . 131
Le Martin . 135
Le Jafeur 144
Variété' du Jafeur I 62
Par M. GUINEAU DE MONTBEILLARD.
*3iS"®&
HISTOIRE
HISTOIRE
NATURELLE.
* L E MERLE (a).
LE mâle adulte dans cette efpèce efl
encore pïus noir que le corbeau ; il
eft d'un noir plus décidé, pïus pur,
moins altéré par des reflets: excepté ïe
* Vqye^ les Planches enlumine'es , n.° 2.
(a) En Grec , Koayvtpoç , KG-flvtpoç , Ko\[uw ;
en Grec moderne, KoÇnpoç ; d'où fe font formés les
noms corrompus, Cajfifos , Cejefos, Kepfos , fre*
En Latin, Merula, Aierulus , Nlgretiim; en Italien,
Merlo ; en Efpagnol, Mierla; en Portugais, Alelroa;
en bas Allemand, M&rl; en Flamand, Aderlaer,
Meerel : dans certaines provinces de France la
femelle s'appelle A4erlejfe , Merlette , & même
Merluche; le mâle fe nomme Mejle, Meylat, AJierle
ou Norme/le; & le jeune, Merlot ou Merkau,
Suivant M. Salerne, page 176 ', tous ces noms
Oifeaux, Tome VI* A
l Hijîolre Naturelle
bec, îe tour des yeux, le talon & la
plante du pied qu'il a plus ou moins
jaune, ii efi noir par- tout & dans tous
les afpecls ; auffi {es Anglois l'appellent-ils
l'oifeau noir par excellence. La femelle
au contraire n'a point de noir décidé dans
tout Ton plumage ; mais différentes nuances
de brun mêlées de roux & de gris, fon
bec ne jaunit que rarement, elle ne chante
pas non plus comme le mâle , & tout cela
a donné lieu de la prendre pour un oifeau
d'une autre efpèce (b)t
Les merles ne s'éloignent pas feulement
du genre des grives par la couleur du
plumage, & par" la différente livrée du
dérivent afîêz vifiblement de Merula, lequel fuivani
les Étymologiftes vient lui-même de Mera, qui
fvmïfie Jeuîe , Jolitake , & cette dénomination
convient aflèz au Merle qu'on ne voit jamais
voler en troupes : en Allemand , Amfeî, que Frifch
tire auflï de Merula; en HoIIandois, Lyfler; en
Suédois, Trafi, Kohl-troft ; en Anglois, Black-oid,
Black-bird: en Gallois, Yr aderyndu, Ceiliog mwyaïch;
en IHyrien, Kos ; en Turc, Felvek, & félon d'autres,
Eelvek. C'eft la dixième Grive de M. Briflbn , tme 11,
page 227.
(b) Frifch, planche 2 y, Je foupçonne que c'eft
à cette femelle qu'on donne en certains pays le nom
de merle- grive»
Au Merle. 5
mile & de la femelle , mais encore par
leur cri que tout le monde connoît , Ôc
! par quelques-unes de leurs habitudes : ils
: ne voyagent , ni ne vont en troupes
comme les grives, & néanmoins quoique
plus fauvages entre eux , ils le font moins
à l'égard de l'homme; car nous les appri-
voilons plus aifément que les grives, &
ils ne fe tiennent pas fi loin des lieux
habités: au refte, ils pafTent communé-
ment pour être très-fins , parce qu'ayant
la "Vue perçante ils découvrent les Chaf-
feurs de fort loin , & fe ïaiffent approcher
difficilement ; mais en les étudiant de plus
près , on reconnoît qu'ils font plus inquiets
que rufés, plus peureux que défians^puif-
qu'iîs fe ïaifTènt prendre aux gluaux , aux
lacets , ôc à toutes fortes de pièges , pourvu
que la main qui les a tendus, lâche ^è
rendre invifibïe.
Lorfqu'ils font renfermés avec d'autres
DÎfeaux plus foibïes, leur inquiétude natu-
relle fe change en pétulance; ils pour-
suivent, ils tourmentent continuellement
eurs compagnons d'efcïavage , & par
iScette raifon on ne doit pas les admettre
A ij
4. Hiflolre Naturelle
dans les volières où l'on veut raiTembïer
& conferver plufieurs efpèces de petits
oifeaux.
On peut , û l'on veut , en élever à part
à caufe de leur chant ; non pas de leur
chant naturel qui n'eft guère fupportabfe
qu'en pleine campagne , mais à cauie de
la facilité qu'ils ont de le perfectionner,
de retenir les airs qu'on leur apprend,
d'imiter difterens bruits , difrérens fons
d'inilrumens (c) , & même de contrefaire
la voix humaine (d).
Comme les merles entrent de bonne
heure en amour , & prefque aufîi-tôt que
les grives , ils commencent auiîi à chanter
de bonne heure; & comme ils ne font
pas pour une feule ponte, ils continuent
de chanter bien avant dans la belle faifon ,
ils chantent donc lorfque la plupart des
autres chantres des bois fe taifent &
éprouvent la maladie périodique de la
mue, ce qui a pu faire croire à plufieurs
: 1
(c) Olina. Uccelliera, page 29.
( d) Oiina. Ibidem. — Philoftrat. Vita Apolbnii, \
iib. VII. — Gefner , de Avifas, page 606,
du Merle. 5
que îe merïe n'étoit point fujet à cette
maladie (e); mais cela n'eft ni vrai , ni
même vraifembïable : pour peu qu'on
fréquente les bois on voit ces oifeaux en
mue fur la fin de l'été , on en trouve même
quelquefois qui ont ïa tête entièrement
chauve: aufîi Oiina & ies Auteurs de la
Zoologie Britannique, difent-ils que le merle
fe tait comme les autres oiieaux dans le
temps de la mue (f) , & les Zoologues
I ajoutent qu'il recommence quelquefois à
chanter au commencement de l'hiver;
mais le plus iouvent dans cette faifon il
n'a qu'un cri enroué & délagréable.
Les Anciens prétendoient que pendant
cette même faifon (on plumage changeoit
de couleur & prenoit du roux (g) , &
Oiina , l'un des modernes qui a le mieux
connu les oiieaux dont il a parlé , dit que
ceh arrive en automne ; (bit que ce chan-
gement de-couleur foit un effet de la mue,
(e) Merulœ., Turd'ique & fiurmplumamnon amittunt,
Pline, lîb. X, cap. XXIV.
(f) Oiina. ibidem. — British Zoobgy, page 92.
(g) Merula ex nigrâ rufefcit, Pline, M, X,
cap, XXIX,
A ii)
6 Hifloire Naturelle
foit que ïçs femelles & les jeunes merles
qui font en effet plus roux que noirs >
foient en plus grand nombre , & fc
montrent alors pkis fréquemment que les
mâles adultes.
Ces oifeaux font leur première ponte
fur îa un de l'hiver, elle eft de cinq ou
fix œufs d'un vert bleuâtre avec des
taches couleur de rouille fréquentes & peu
diflincles. Il eft rare que cette première
ponte réuflifTe, à caufe de l'intempérie
de la fàifôsi ; mais la féconde va mieux »
& n'eit que de quatre ou cinq œufs. Le
nid des merles eft conftruit à peu -près
comme celui des grives, excepté qu'iï
eft mateîafïe en-dedans : ils le font ordi-
nairement dans les buiifîbns, ou fur des
arbres de hauteur médiocre ; il femble
même qu'ils foient portés naturellement
à le placer près de terre , & que ce.j
n'eft que par l'expérience des inconvé-
niens qu'ils apprennent à le mettre plus
haut /h). On m'en a rapporté un, une
nodi. ... in cefpiîibus JpinofisM
diîigenter confidevavi, Gefner.
m'i.in rfiaf inî avnîf mmicré (Vw.
(h) Nidutn hujufce vwdi,
yrope terram revertum
-— Un mçrle voyant qu'un chat lui avoir mangé Tes-
rJu Merle. y
feule fois , qui avoit été pris dans le tronc
d'un pommier creux.
De la mouife , qui ne manque fa mais
fur ie tronc des arbres; du limon,- qu'ils
trouvent au pied ou dans les environs ,
font les matériaux dont ifs font le corps
du nid ; des brins d'herbe & de petites
racines font la matière d'un tiiïu plus
mollet dont ils le revêtent intérieurement ,
& ils travaillent avec une telle affiduhé
qu'il ne leur faut que huit jours pour finir
l'ouvrage. Le nid achevé, ïa femelle ie
met à pondre, & enfuite à couver les
oeufs ; elle les couve feule , & le mâle ne
prend part à cette opération , qu'en pour*
voyant à ïa fubfiftance de la couveufe (i).
deux premières couvées dans Je nid, fait au pied
d'une haie , en fit une troifïème fur un pommier ,
à huit pieds de hauteur. Hiji. Nat. des O if eaux de
M. Saîeine, page 176,
(i) M. Salerne entre fur tout cela dans des détails
qui lui ont été fournis par un curieux Obfervateur ,
mais dont quelques-uns lui font fufpe&s à lui-même,
& qui pour la plupart me paroiiïent fans vraiiem-
bfance. Suivant ce curieux Obfervateur, un mâle 6c
fa femelle ayant été renfermés au temps de la ponte
dans une grande volière, commencèrent par pofer
de la moufle pour bafe du nid , enfuite ils répan-
dirent fur cette moufle de la pouffière dont ils
A iiij
8 Hijïoire Naturelle
L'Auteur du Traité du RoJJîgnol, afîure
avoir vu un jeune merle de l'année , mais
déjà fort , fe charger volontiers de nourrir
des petits de fon efpèce nouvellement
dénichés , mais cet Auteur ne dit point de
quel fexe étoit ce jeune merle.
J'ai obfervé que les petits éprouvoient
plus d'une mue dans la première année ,
& qu'à chaque mue le plumage des mâles
devient plus noir, & le bec plus jaune,
à commencer par la bafe. A l'égard des
avoient rempli leur gofier , & piétinant dans l'eau
pour fe mouiller les pieds , ils détrempèrent cette
poufïière & continuèrent ainfi couche par couche.».
Les petits éclos, ils ies nourrilîbient de vers de terre
coupés par morceaux, & fe nourriiïbient eux-mêmes
en partie de la fiente que rendoient leurs petits après
avoir, reçu îa béquée .... Enfin de quatre couvées
qu'ils firent de fuite dans cette volière, ils mangèrent
les deux dernières; ce qui explique, dit-on, pour-
quoi les merles qui font fi féconds font néanmoins
û peu multipliés en çomparaifon des grives & des
alouettes. Voyez YHijloire Naturelle des Oifeaux de
M. Salerne, page iy6. Mais avant de tirer des
conféquences de pareils faits il faut attendre que de
nouvelles obfèrvations ies aient confirmés, & fufTent-
ils confirmés en effet, il faudroit encore diftinguer
foigneufement les faits généraux qui appartiennent à
fhiftoire de l'efpèce, des aclions particulières &
propres à quelques individus.
du Merle. 9
femelles , eïfes confervent , comme j'ai
dit , les couleurs du premier âge , comme
elles en confervent auffi la plupart des
attributs : elles ont cependant le dedans
de la bouche & du gofïer du même jaune
que les mâles , & l'on peut auffi remarquer
dans les uns & les autres un mouvement
affez fréquent de la queue de haut en
bas, qu'ils accompagnent d'un léger tré-
mouiTement d'ailes , & d'un petit cri bref
& coupé.
Ces oifeaux ne changent point de
contrée pendant l'hiver (h), mais ils
(k) Bien des gens prétendent qu'ils quittent la
Corfe vers ie 1 5 février , & qu'ils n'y reviennent
que fur la fin d'oétobre; mais M. Artier, ProfefTeur
Koyal de Philofophie à Bafïia , doute du fait & il
fe fonde fur ce qu'en toute fai'on ifs peuvent trouver
dans cette ifle la température qui leur convient;
pendant les froids qui font toujours très- modérés,
dans les plaines, & pendant les chaleurs, fur les
moitagnes; M. \rtier ajoute qu'ils y trouvent
auffi une abondante nourriture en tout temps ,
des .fruits fauvages de toute efpèce, des raifms,
<& fur- tout des olives qui dans l'ifîe de Corfe ne
font cueillies totalement que fur la fin d'avril,
M, Lottinger croit que les mâles paiTent l'hiver en
Lorraine, mais que .les femelles s'en, éloignent U-a
peu dans les temps les plus rudes.
A V
ÎO Hifiolre Naturelle
choifiiTent dans la contrée qu'ils habitent
î'afiie qui leur convient Je mieux pendant
cette faifon rigoureufe; ce font ordinaire-
inent les bois fes plus épais , fur- tout ceux,
où il y a des fontaines chaudes & qui font
peuplés d'arbres toujours verds , tels que
piceas, fapins, lauriers, myrtes, cyprès À
genévriers fur iefquels ils trouvent plus.
de reflources , foit pour fe mettre à,
l'abri des frimats, foit pour vivre; aufîî<.
viennent - ifs quelquefois îes chercher
jufque dans nos jardins, & l'on pourroit
foupçonner que les pays où on ne voit
point de merles en hiver, font ceux où
il ne fe trouve point de ces fortes d'arbres ?,
k i de fontaines chaudes.
Les merles fauvages fe nourrifîent outre
cela de toute forte de baies . de fruits &
d'infectes , & comme il n'efl point de pays
û dépourvu qui ne prélente quelqu'une
de ces nourritures, & que d'ailleurs le
merle eft un oifeau qui s'accommode à
tous ies climats , iï n'efl non plus guère
de pays où cet oifeau ne fe trouve , au
nord & au midi, dans le vieux & dans
ie nouveau continent , mais plus ou moins
différent de lui-même , félon qu'il a reçu
du Merle. I r
plus ou moins fortement l'empreinte du
climat où iï s'eft fixé.
Ceux que l'on tient en cage mangent
au(ïï de la viande cuite ou hachée, du
pain, &c. mais on prétend que les pépins
de pommes de grenade font un poifcn
pour eux comme pour les grives ; quoi
qu'il en (bit , ils aiment beaucoup à le
baigner , & il ne faut pas ieur épargner
Feau dans les volières. Leur chair eiî: un
fort bon manger, & ne le cède point à
celle de la draine ou de la litorne ; iï
paroît même qu'elle e(l préférée à celle
de la grive & du mauvïs dans les pays
où ils fe nourrifTent d'olives qui la rendent
fucculente & de baies de myrthe qui la par-
fument. Les oifeaux de proie en lontaufii
avides que les hommes, & leur font une
guerre prefque auili dellruclive ; fans cela
ils fe multiplieroient à l'excès. Olina fixe
la durée de ieur vie à fept ou huit ans.
J'ai diiïequé une femelle qui avoit été
prife fur fes œufs vers le i 5 de mai, &
qui pefoit deux onces deux gros : elle
avoit la grappe de l'ovaire garnie d'un1,
grand nombre d'ceufs de groffeurs iné-
gales ; les plus gros avoient près de deux
A' VJ;
1 2 Hîfîoire Naturelle, &c.
lignes de diamètre & étoient de couleur
orangée ; les plus petits étoient d'une cou-
leur plus claire , d'une fubftance moins
opaque , & n'av oient guère qu'un tiers
de .ligne de diamètre. Eiie avoit le bec
abfolument jaune , ainfi que la langue &
tout ïe dedans de la bouche , le tube
inteftinai long de dix - fept à dix - huit
pouces ,1e géfier très-mufcuïeux , précédé
d'une poche formée par la dilatation de
Fœfophage , la véiicule du fiel oblongue,
ôl point de cœcum»
Vnv. 7T.
Jrl-jE. pa&. 22 .
LE MEULE .
F??-
212.
l3
VA R JETÉS DU MERLE.
L
es Merles blancs et
TACHETÉS DE BLANC. Quoique
ïe merïe ordinaire Toit i'oiieau noir par
excellence, & plus noir que le corbeau,
cependant on ne peut nier que Ion plu-
mage ne prenne quelquefois du blanc , &
que même ii ne change en entier du noir
au blanc , comme il arrive dans l'efpèce
du corbeau, & dans celles des corneilles,
des choucas & de prefque tous les autres
©ileaux , tantôt par l'influence du climat ,
tantôt par d'autres caufes plus particulières
& moins connues. En effet, la couleur
blanche femble être dans la plupart des
animaux , comme dans les fleurs d'un
grand nombre de plantes, la couleur dans
laquelle dégénèrent toutes les autres, y
compris le noir, & cela brufquement &
fans palier par les nuances intermédiaires :
rien cependant de fi oppofé en apparence
que le noir & le blanc ; celui-là rélulte
de la privation ou de l'abforption totale
des rayons colorés, & le blanc au contraire ?
F 4 Hi flaire Naturelle , &c.
de leur réunion ïa plus complète; mais*
en Phyfique on trouve à chaque pas que
les extrêmes (e rapprochent, & que les
chofes qui dans Tordre de nos idées, &
même de nos fenfations , paroifTent les
plus contraires, ont dans l'ordre de la
Nature des analogies fecrettes qui fe dé—
clarent iouvent par des effets inattendus.
Entre tous des merles blancs ou tachetés -
de blanc qui ont été décrits, ies feuls qui
me paroiffent devoir fe rapporter à i'efpèce
du merle ordinaire, font i .° le merle
blanc , qui avoit été envoyé de Rome à
AIdrovande , & 2.0 celui à tête blanche
du même Auteur, lefquels ayant tous
deux le bec & les pieds jaunes (a), comme
le merle ordinaire , font cenfés appartenir
à cette efpèce. Il \\zi\ eft pas de même
de quelques autres en plus grand nombre
& plus généralement connus , dont je ferai
mention dans l'article fuivant*
(a) Voyez Aldrovandi Ornithoîogia , tome II,
pages 606 & 609.
JEdm: JiA-aJ-.Jg&ffU»- AVMk'JgJm
* Z£ MERLE
À PLASTRON BLANC (a) a.
J'ai changé la dénomination de merïë
à collier que plufieurs a voient jugé à
propos d'appliquer à cet oifeau, & je lui
ai fubftitué ceiie de merle à piaftron blanc t
comme ayant plus de jufteiTe, & même
comme étant nécefFaîre pour diflinguer
* V°yrï. lfS Planches enluminées, n.° 5 î 6. Je dois
dire par exaditude que dan> deux individus que j'ai
eu occafion d'obferver, le bec étoit moins rougeâtre
qu'il ne le paroît ici, que les pieds étoieni pius^
bruns , les taches blanches de l'aile moins marquées,
& qu'au contraire celles du ventre & de la poitrine,
ietoient davantage.
(a) Ce merle fe nomme tn- îfafieny. ffleruf&*
a/peflro ; en Allemand, Ring-amjel, Rof^-amjel ,-
parce qu'il fe nourrit quelquefois des vers qu'iJ
îrouve dans la. fiente de cheval , &o WaWarnJel,
Stein-amjel , Rirg-amjel , Kurer-amfel , Schnee-arnjel,
A'ieer-amfel, Krameti^merle ; en Angîois , Ring, ou^èl;
en Gallois, Mwyalcheny graig ; en quelques provinces
de France, félon M. Saierne, Merle terrier ou buij-
Jor.n'mr ; dans l'OHéanois , Aferk gris , Merle d' EJ-
pagne ou de Savoie , & encore Torcol noir , à calife
de fon prétendu collier»
I 6 Hiftoire Naturelle
cette race de celle du véritable merle à
collier dont je parlerai plus bas.
Dans l'efpèce dont il s'agit ici , ïe mâle
a en effet au - defîus de la poitrine une
forte de plailron blanc très-remarquable;
je dis le mâle , car le plailron de la femelle
eil d'un blanc plus terne, plus mêlé de
roux; & comme d'ailleurs le plumage de
cette femelle eft d'un brun roux , fon
plailron tranche beaucoup moins fur ce
fond preique de même couleur , & celle
quelquefois tout-à-fait d'être apparent (b);
c'ell fans doute ce qui a donné lieu à
quelques Nomenciateurs de faire de cette
femelle une efpèce particulière fous le
nom de merle de montagne ; efpèce pure-
ment nominale, qui a les mêmes mœurs
que le merle à piaftron blanc, & qui en
diffère moins , (bit en groiïeur , foit en
couleur, que les femelles ne diffèrent de
ïeurs mâles dans la plupart des efpèces.
Ge merle a beaucoup de rapports avec
ïe merle ordinaire; il a comme lui le fond
du plumage noir , les coins & l'intérieur
du bec jaune & à peu- près la même taiile,
(b) Voyez Wiilughby, Ornithologia, page 144.»
I .
du Merle à plaflron blanc, 1 7
lie même port; mais il s'en diftingue par
I fon plaflron , par le blanc dont Ton plumage
I efl émaillé , principalement fur la poitrine,
; \ fe ventre & les ailes (c); par Ton bec plus
| court & moins jaune ; par la forme des
pennes moyennes des ailes qui font carrées
par le bout avec une petite pointe Taillante
au milieu, formée par l'extrémité de la
côte; enfin, il en diffère par Ton cri (d)
ainfi que par Tes habitudes & par Tes
mœurs. C'eft un véritable oifeau de
pajfîàge , mais qui parcourt chaque année
la circonférence d'un cercle dont tous les
points ne font pas encore bien connus.
On fait feulement qu'en général il fuit les
chaînes des montagnes , fans néanmoins
tenir de route bien certaine (e ). On
(c) M. Wiilughby a vu à Rome un de ces
oifeaux qui avoit le plaflron gris, & toutes les
plumes bordées de cette même couleur, il ji'gea
que c'étoit un jeune oifeau ou une femelle. Crnii/ïO" i
logia, page 143.
(d) Ce cri eft en automne, crr , en, en,- mars
un homme digne de foi avoit afiuré à* Gefner qu'il
avoit entendu chanter ce merle au printemps, &
d'une manière fort agréable. De Avibus, page 607.
( e) H ne fe montre pas tous les ans en Siléfie,
félon Sch\yenckield , (Aviar* Si.ejia , page joz)
îS Hifîoire Naturelle
n'en voit guère paroître aux environs d«
Montbard que dans les premiers jours
d'octobre ; iis arrivent alors par petits
pelotons de douze ou quinze, 6c jamais
en grand nombre ; il femble que ce (bit
quelques familles égarées qui ont quitté I
le gros de la troupe ; iîs relient rarement
plus de deux ou trois femaines, & h
moindre gelée fuffit alors pour les faire
dilparoître; cependant je ne dois point
diffimuler que M. Klein nous apprend
qu'on lui a apporté de ces oifeaux vivans
pendant l'hiver (f). Ils repalTent vers le
mois d'avril ou de mai, du moins ert
Bourgogne , en Brie (g) , & même dans
la Siléfie & la Frife , félon Gemer.
II ell très-rare que ces merles habitent
les pîaines dans la partie tempérée de
& c'eft Ja même chofe en certains cantons de îa.
Bourgogne.
(f) De Avibus erraticis , page 180.
(g) M. Hébert m'afïure qu'en Brie, où il a
Beaucoup chaffé en toute faifon, il a tué grand
nombre de ces merles dans ies mois d'avril & de
mai , & qu'il ne lui eiï jamais arrivé d'en rencontrer
au mois d'ocTobre. En Bourgogne au contraire ils
Semblent être moins rares en automne qu.au.
printemps*
Ju Merle à plajïroti blanc, x 9
l'Europe; néanmoins M. Saïerne afïure
\ qu'on a trouvé de leurs nids en Sologne
' & dins la forêt d'Orléans y que ces nids
ëtcient faits comme ceux du merle ordi-
naire , qu'ifs contenoient cinq œufs de
même grofleur, de même couleur, &
( ce qui s'éloigne des habitudes du merle )
que ces oifeaux nichent contre terre, au
pied des buiflbns, d'où leur vient appa-
remment te nom de merles terriers ou
huiffomùers. Ce qui paroît (ûr , c'ell qu'ifs
font très-communs en certains temps de
l'année fur les hautes montagnes de fa
Suède, de I'ÉcofTe, de l'Auvergne, de
la Savoie, de la SiiiÇïe, de la Grèce» &c.
Il y a même apparence qu'ils font répandus
en A fie, en Afrique & ju (qu'aux Açores;
car c'ell à cette efpèce voyageufe T fociaîe ,
ayant du blanc dans fon plumage , & le
tenant fur les montagnes, que s'applique
naturellement ce que dit Tavernier des?
volées de merles qui paiîènt de temps en
temps fur les frontières de la Médie &
de l'Arménie, & délivrent le pays des-
fautereïles fh); comme aufîl. ce que dit
■-■ » . . .
(h) Tavernier %,tome 11 de je s Voyages, page z ^
*
20 Hiftoire Naturelle
M. Adanfbn de ces merles noirs tacheté* À
de blanc qu'il a vus fur les fommets des
montagnes de l'ifle Fayai , (e tenant pai I
compagnies fur ies arbouziers dont ils
mangeoient le fruit en jafant continuelle-
ment (ï).
Ceux qui voyagent ea Europe le:
nourrifTent aufîi de baies. M. Willughby
a trouvé dans leur eftomac des débris
é'inieâies & des baies fembiables à celles
du grofeiller; mais ils aiment de préfé-
rence celles de lierre , & les rai fins : c'effc
dans le temps de la vendange qu'ils font
ordinairement le plus gras & que leur
chair devient à la fois favoureufe &
fucculente.
Quelques Chafîeurs prétendent que ces
merles attirent les grives , & que lorfqu'on
peut en avoir de vivans , on fait de très-
bonnes chalTes de grives au lacet; on a
auili remarqué qu'ils fe laiilent plus aiie-
ment approcher que nos merles communs,
quoiqu'ils forent plus difficiles à prendre
dans les pièges.
J'ai trouvé , en les difTéquant , la
(ij Voyage au Sénégal , page i S 6*
ÏÏ.PT.
i
^ - jPLU.Pay. 20.
I, xAIERLE A PLASTRON BLANC.
Au Merle a phflron hlanc. z i
véficule du fiel obïongue , fort petite, &
par conféquent fort différente de ce que
dit Willughby (k); mais l'on fait combien
la forme & la fituation des parties molles
font iujettes à varier dans l'intérieur des
animaux ; le ventricule étoit mufculeux ,
;fa membrane interne ridée à l'ordinaire &
fans adhérence : dans cette membrane je
vis des débris de grains de genièvre &
rien autre chofe ; le canal inteftinal, mefuré
; entre les deux orifices extrêmes, a voit
i environ vingt pouces, le ventricule ou
igéfierfe trouvoit placé entre ïe quart <$LÎe
: cinquième de fa longueur ; enfin j'aperçus
quelques vefKges de ccecum, dont l'un
Iparoiiïoit double.
: (h) CyJIisfelka magna, Omithobgjd , page 1^.3,
>#3
22 Hifloire Naturelle*
fMi.^tmu:t^aTar.imfmiv^:vj^tim^.*MJiia.n,,.»*naÊf
VARIÉTÉS DU MERL1
A PLASTRON BLANC.
î. Les Merles blancs 01
TACHETÉS DE B L A NC. J'ai dit qu<
la plupart de ces variétés dévoient fe rap-
porter à i'efpèce du plaflron Manc : & er
effet, Ariftote qui connoiffoit les merles
Blancs, en fait une efpèce diftincte du
merle ordinaire , quoiqu'ayant la même
grofïèur & ïe même cri; mais il fa voit
bien qu'ils n'avoient pas les mêmes habi-
tudes, & qu'ils fe plaifoient dans les paysi
montueux (a). Belon ne reconnoît non
pîus d'autres différences entre les deux
efpèces que celle du plumage, & celle
de rinftincT qui attache ïe merle bïanc
aux montagnes (b). On le trouve en efïèt,
non-fèuîement fur celles d'Arcadie, de
Savoie & d'Auvergne, mais encore fur
(a) Circa Cyïïenem Arcadiœ familiare , nec ujquam
alibi nafeens, Hift. Animal, lib. IX , cap. XIX.
(b) Voyez Nature des Oijeaux , page 3i7,"oa
Belon dit expreflement que ce merle ne defeend
jamais des montagnes*
Variétés du Merle , &c. 2j
!:ÎIes de Siléfie , fur les Alpes , l'Apennin,
.G, (c). Or cette difparité d'infime! par
^quelle ie rnerïe bïanc s'éloigne de la
autre du merle ordinaire, eft un trait de
Dnformité par lequel il le rapproche de
die du merle à plaftron blanc. D'ailleurs
» eft oifeau de pafîàge comme lui, &
:alTe dans le même temps ; enfin n'eft-il
ras évident que la nature du merle à
plaftron blanc a plus de tendance au
liane , & n'eft-il pas naturel de croire
■ue la couleur blanche qui exifte dans
pn plumage peut s'étendre avec plus de
acilité fur les plumes voifmes , que ie
lumage du merle ordinaire ne peut
hanorer en entier du noir au blanc l
Oes raiions m'ont paru funifantes pour
a'autorifer à regarder la plupart des merles
lianes , ou tachetés de blanc, comme des
fjariétés dans ï'efpèce du merle à plaftron
ft»ïanc. Le merle blanc que j'ai obfèrvé,
voit les pennes des ailes & de la queue
>Ius blanches que tout le refte, & le
lelTus du corps , excepté le fommet dev
la tête , d'un gris plus clair que le deffous
L -,.. — — , , 1 n»«u- n
i (c) Willughby€ Ornithobgia , page i£o.
j24 Hifloire Naturelle.
du corps. Le bec étoit brun avec un pe
de jaune fur les bords, il y avoit aulli d
jaune fous la gorge & fur la poitrine, <
ïes pieds étoient d'un gris brun fona
On l'avoit pris aux environs de Montbar
dans les premiers jours de novembre
avant qu'il eût encore gelé, c'efl-à-dii
au temps juile du pafîage des merles
pïaftron blanc , puiique peu de jours aup;
ravant on m'en avoit apporté deux d
cette dernière efpèce.
Parmi les merles tachetés de blanc
cette dernière couleur fe combine diver
fement avec le noir; quelquefois elle f
répand exclufivement fur les pennes d
ïa queue & des ailes , que cependant i'oi
dit être moins fujettes aux variations d:
couleur (d)3 tandis que toutes les autre-;
plumes que l'on regarde comme étan
d'une couleur moins fixe , confervent îeu
noir dans toute fa pureté; d'autres foi
elle forme un véritable collier qui tournn
tout autour du cou de ï'oifeau , & qu
eft moins large que le plaftron blanc di
(d) Voyez Aldrovande, Ornhhohgîa , tome II
page 6q6»
merll
Variétés du Merle , &c. 2 y
. merle précédent. Cette variété n'a point
! échappé à Belon qui dit avoir vu en
Grèce, en Savoie & dans la vallée de
f Maurienne une grande quantité de merles
au collier , ainfi nommés parce qu'ils ont
: une ligne blanche qui leur tourne tout
; le cou (e). M. Lottinger qui a eu occafîon
i d'étudier ces oifeaux dans les montagnes
: de la Lorraine où ils font quelquefois leur
I ponte, m'aiîure qu'ils y nichent de très-
j bonne heure , qu'ils conftruifent & pofent
| leur nid à peu-près comme la grive, que
I l'éducation de leurs petits fe trouve achevée
dès la fin de juin, qu'ils font un voyage
tous les ans , mais que leur départ n'eft
rien moins qu'à jour nommé; il com-
mence fur la fin de juillet & dure tout
le mois d'août ; pendant lequel temps on
ne voit pas un feul de ces oifeaux dans
la plaine, quel qu'en foit le nombre, ce
qui prouve bien qu'ils fuivent la mon-
tagne. On ignore le lieu où ils le re tirent ,
M. Lottinger ajoute ^jue cet oifeau qui
ctoit autrefois fort commun dans les
Vofges , y eft devenu allez rare.
w*4VMa^*B6sa>^
(e) Obfervations ., fol 11 verfa
Oifeaux p Tome VI B
z6 Hiflolre Naturelle, &c.
IL Le grand Merle de
Montagne. II efi tacheté de blanc ,
mafs n'a point de piaftron, & ii eft plus
gros que la draine. II pafîè en Lorraine
tout à la fin de l'automne , & ii eft alors
fîngulièrement chargé de graiiTe. Les
Oiièleurs n'en prennent que très-rare-
ment ; iî fait la guerre aux limaçons , &
fait caffer adroitement leur coquille fur
un rocher , pour fe nourrir de leur chair;
à défaut de limaçons il fe rabat fur la
graine de lierre : cet oifeau efl: un fort
bon gibier , mais iï dégénère des merles
quant à la voix qu'il a fort aigre & fort
trifie (f),
(f) Je tiens ces faits de M. le Docteur Lottinger,
27
* L E MERLE
COULEUR DE ROSE (a).
1 OUS les Ornithologifîes qui ont fait
mention de ce merle , n'en ont parlé que
comme d'un oifeau rare , étranger , peu
connu, que l'on ne voyoit qu'à fou
pafTage , & dont on ignoroit la véritable
patrie. M. Linnseus efl: le feuï qui nous
apprenne qu'il habite la Lapponie & ïa
Suiiïe (b), mais il ne nous dit rien de
ce qu'il y fait, de fes amours, de fon
nid, de fà ponte, de ia nourriture, de
fes voyages, &c. Aldrovande qui a parlé
ie premier des merles couleur de roie,
dit feulement qu'ils paroiffent quelquefois
dans les campagnes des environs de
* Vqye^ les Planches enluminées, n.° 2J1.
(a) En Latin , Turdus rofeus , merula rofea, avis
incognita. Les Oifeleurs des environs de Bologne
J'appeiient Storno mari no ; en Efpagnol, Tordos ; en
Angiois , The ro-çe or carnation - coloure d- ou^el ; en
Allemand, Haarkopfige - DroJJel. M. Briiïbn en a
fait fa vingtième grive, terne II , page 2jo*
(b) Syft, Nat, edii. X, page 170.
B ij
28 Hïftoïre Naturelle
Bologne où ils '(ont connus des Oifeieurs
fous le nom détourne aux de mer; qu'ils fe
pofènt fur les tas de fumier (c), qu'ils
prennent beaucoup de graiffe , ,& que leur
chair eft un bon manger; on en a vu,
deux en Angleterre que M. Edwards
fuppofè y avoir été portés par quelque
coup de vent (d) : nous en avons obfervé
plufieurs en Bourgogne, lefquels av oient
été pris dans le temps du pafïàge , & il
eft probable qu'ils pouffent leurs excur-
fions jufqù'en Efpagne, s'il eft vrai,
comme ïe dit M. Klein, qu?ils aient un
nom dans la langue Efpagnole (e).
Le plumage du mâle eft diftingué, il
a la tête, le cou, les pennes des ailes &
de la queue noires avec des reflets brillans
qui jouent entre le vert & le pourpre :
la poitrine , le ventre , le dos , le croupion
& les petites couvertures des ailes font
d'un couleur de rofe de deux teintes,
l'une plus claire & l'autre plus foncée,
avec quelques taches noires répandues
(c) Ornithologia, tome II, pages 626 & 6zy.
fd) Voyez fon H iftoire des Oifeaux, i.Te partie»
fh 2 o ; & les additions , ^,me partie, page 22Z*
(e) Ordo Avium, page j\ , n.° 37,
du Merle couleur de roje. 29
ça & ïà fur cette efpèce de (capillaire
qui defcend par-defîus jufqu'à la queue,
j Se par-deffous j u fqu'au bas- ventre exclu-
sivement : outre cela , îa tête a pour
ornement une efpèce de huppe qui le
jette en arrière comme celle du jafeur,
& qui doit faire un bel effet lorfque
Foifeau la relève.
Le bas -ventre, les couvertures infé-
j rieures de ia queue & les jambes font
I d?une couleur rembrunie ; le tarfe & les
î doigts d'un orangé terne; le bec mi-parti
de noir & de couleur de chair; mais la
'' diftribution de ces couleurs fembïe n'être
point fixe en cette partie , car dans ies
individus que nous avons obfervés & dans
i ceux d'AIdrovande, la bafe du bec étoit
noirâtre & tout le refle couleur de chair;
au lieu que dans les individus obferve's
[par M. Edwards; c'étoit la pointe du
bec qui étoit noire , & ce noir fe changeoit
(par nuances en un orangé terne qui étoit
ïà couleur de îa bafe du bec & celle des
pieds. Le deffous dé la queue paroît
comme marbré , effet produit par la
couleur de fes couvertures inférieures qui
ffcnt noirâtres & terminées de blanc.
B iîj
3 o Hijloire Naturelle, &c.
La femelle a la tête noire comme le
mâle, mais non pas le cou, ni les pennes
de la queue & des ailes qui font dune
teinte moins foncée , les couleurs du
fcapulaire font auili moins vives.
Cet oifeau eft pïus petit que notre
merle ordinaire, il a le bec, les ailes, ïes
pieds & les doigts plus longs à pro-
portion; îï a beaucoup plus de rapports
de grandeur, de conformation & même,
dmïîincl: avec le merïe à plaftron blanc,
car il efl voyageur comme lui; cependant'
îi faut avouer que l'un des merles couleur:
de rofe qui a été tué en Angleterre, alloit
de compagnie avec des meries à bec jaune.
Sa longueur prile de ia pointe du bec
jufqu'au bout de la queue eft de fept;
pouces trois quarts, & jufqu'au bout des*
ongles de fept pouces & demi ; il en ai
treize à quatorze de vol , & fes ailes , ,
dans leur repos , atteignent prefque l'ex-
trémité de la queue (f)>
(f) Voici Tes autres dimenfions, la queue a:
; pouces, le bec environ 13 lignes, le pied 14-
pc ie doigt du milieu de 14. à 15.
Vn.H.
ffl. III ■ paç • 3o.
£E MERLE COULEUR DE 110 SeT^'
* LE MERLE DE ROCHE (a).
l_j E nom qu'on a donné à cet oifeau ,
indique a(Tez les lieux où il faut ie
chercher ; il habite les rochers & les mon-
tagnes ; on le trouve fur celles du Bugey
& dans les endroits les plus fauvages; il
* Vqye^ les Planches enluminées, n.° 562.
(a) C'eft la treizième & la quatorzième grive
de M. Briflbn , tome 11, pages 2)8 à" 2.4.0* Les
différences de ces deux oifeaux ne m'ont pas paru
fuffifantes pour confîituer deux efpèces. M. Linnseus
qui avoit fait de cet oifeau une grive dans fa Fauna
Suecica, n.° 187, en fait un corbeau dans fou
Syjlema Naturce, edit. X, page 107. En général
l'hiftoire du Merle de roche eft fort mêlée avec ceiie
du Merle bleu & du Merle folitaire, Dans ies mon-
tagnes du Bugey on iui donne le nom de Pajfereau
folitaire, fre, Cet oifeau n'a point de nom Grec,
car celui dç, Tïi^Koajvqoç appartient au Merle bleu,
qui n'eft point du tout ie Merle de roche. Voyez
Beion , Nature des Oifeaux , page 316. En latin ,
Turdus feu merula , feu ruhecula, feu rubicilla major ,
faxaùlis , fylvia peélore rnbro ; en Italien , Codirojfè
maggiore , corojfolo , crojferone , tordo marina ; en
Allemand , Stein-roetele , jieîn-trojlel , fidn-rcitling ,
hlau-koepfiger othe-amfel, grofe-rothe-wiiÇdich ; en
;Anglois, Greater-red ftart ; en Suédois, Lappskata,
elj'cksfogel, ii toutefois i'oifeau qui porte ce nom en
B iiij
32 'Hiftolre Naturelle
iepofe ordinairement fur les grofles pierres
& toujours à découvert; il eft très -rare
qu'il fe laide approcher à la portée du
fufiï. Dès qu'on s'avance un peu trop,
il part & va fe pofer à une jufte diftance ,
fur une autre pierre iituée de manière
qu'il puifle dominer ce qui l'environne.
Il femble qu'il n'eft fauvage que par
défiance, & qu'il connoît tous les dangers
du voifinage de l'homme ; ce voiïinage a
cependant moins de dangers pour lui que
pour bien d'autres oiïeaux , il ne ri (que
guère que fa liberté , car comme il chante
bien naturellement, & qu'ii eft fufceptible
d'apprendre à chanter encore mieux , on
le recherche bien moins pour le manger ,
quoiqu'il foit un fort bon morceau, que
pour jouir de fon chant , qui eft doux ,
varié & fort approchant de celui de la
fauvette: d'ailleurs il a bientôt fait de
s'approprier le ramage des autres oifeaux:
& même celui de notre mufique. Il
Suède eft le même que notre merle de roche : il
paroît avoir des mœurs différentes , car M. Linnseus
îe reprélénte comme un oifeau hardi , vorace , &
qui bien loin de fuir l'homme vient enlever les
viandes jufque fur ià table,
du Merle de roche. 33
commence tous les jours à fe faire entendre
un peu avant l'aurore qu'il annonce par
quelques fons éclatans , & il fait de même
au coucher du foleih Lorfqu'on s'ap-
proche de fa cage au milieu de la nuit
avec une lumière, il fe met auffitôt à
chanter, & pendant la journée Iorfqu'ii
ne chante point , ii femble s'exercer à
demi-voix & préparer de nouveaux airs.
Par une fuite de leur caractère défianty
ces oifeaux cachent leurs nids avec grand
foin, & rétablirent dans des trous de
rocher, près du plafond des cavernes les
plus inaccefîibîes ; ce n'eft qu?avec beau-
coup de rifque & de peine qu'on peut
grimper jufqu'à Jeur couvée, & ils ïa
défendent avec courage contre les ravi£-
feurs en tâchant de leur crever les yeux.
Chaque ponte eit de trois ou quatre
œufs; lorfque leurs petits font éclos,
ils ïes nourri (Tent de vers & d'infectes ,
c'eft- à-dire, des alimens dont ils vivent
eux-mêmes ; cependant ils peuvent s'ac-
commoder d'une autre nourriture ,. &
forfqu'on les élève en cage , on leur
donne avec fuccès fa même pâtée qu'aux
roifignoîs : mais pour pouvoir les élever,
34 Hiftoire Naturelle
il faut ïes prendre dans ie nid, car dè<
qu'ils ont fait ufage de leurs ailes & qu'il'
ont pris poiTefilon de i'air , ils ne fe \
ïaiffent attraper à aucune forte de pièges ,
& quand on viendroit à bout de ie<
furprendre , ce feroit toujours à pure
perte ; ils ne furvivroient pas à leur
iiberté (b).
Les merles de roche fe trouvent en
quelques endroits de l'Allemagne, dam
ïes Alpes , les montagnes du Tyrol , du
Bugey , &c. On m'a apporté une femelle
de cette efpèce , prife le 12 mai fur fes
oeufs; elle avoit établi fon nid fur un
rocher dans les environs de Montbard,
où ces oi féaux font fort rares & tout-à-fait
inconnus : fes couleurs avoient moins
d'éclat que celles du mâle. Celui- ci eft
un peu moins gros que le merle ordinaire ,
& proportionné tout différemment : fes
ailes font très - longues , & telles qu'il
convient à un oifeau qui niche au plafond
des cavernes ; elles forment -, étant dé-
ployées , une envergure de treize à
quatorze pouces , & elles s'étendent, étant 1
(b) Voyez Frifch , -planche 3 2 .
m. P£.
FL IFTpag . 34.
aa- 22.2.
EE MERLE DE ROCHE
PW
Au Merle de roche. 35
repliées, prefque jufqu'au bout de la
queue qui n'a pas trois pouces de long ;
ïe bec a environ un pouce.
A l'égard du plumage, la tête & le
cou (ont comme recouverts d'un coque-
ïuchon cendré, varié de petites taches
rouiTes; le dos eit rembruni près du cou,
& d'une couleur plus claire près de la
queue. Les dix pennes latérales de celle-ci
font roufîes, & les deux intermédiaires
brunes. Les pennes des ailes & leurs cou-
vertures font d'une couleur obfcure &
bordées d'une couleur plus claire : enfin
la poitrine & tout le defîous du corps
font orangés, variés par de petites mou-
chetures , les unes blanches. & les autres
brunes : le bec & les pieds font noirâtres*
E v
3 6 Hiflotre Naturelle
* LE MERLE BLEU (a).
N retrouve dans ce merle le même
fond de couleur que dans ïe merle de
roche, c'eft-à-dire , le cendré- bleu (mai:
fans aucun mélange d'orangé } ; la même
taille, à peu-près les mêmes proportions ,
ïe goût des mêmes nourritures , le même
ramage , la même habitude de fe tenir fur
ïes foin mets des montagnes, & de pofer Ion
nid (ur les rochers les plus efcarpés ; en forte
qu'on feroit tenté de le regarder Comme
une race appartenant à la même efpèce que
* La Planche enluminée , n.° 25 a, repréfente la
femelle ; & ia -planche XVI II de M. Edwards repré-
fente le mâle,
(a) C'efi la trente-feptième grive de MVBrifîbn ,
tome II, page 2 82 , Je doute fort que ce foit Je
~K.vct.vcc d'Ariftote , (Hift, Anim. lib. IX, cap. xxi)
qui avoit le btc long, le pied grand & le tarfe
court, ce qui ne convient guère au merle bleu:
en Grec moderne Iîi%Kôasvq>ùç; en Latin, Cyanus,
iCaruleus , ifc ; en Italien, Merlo biavo ; en
Allemand, Blau-vogel, Blau-flein-amjel , Klein
Blau-^jmmer, On lui a auffi appliqué ks noms qui
conviennent au merle Je. roche , & même ceux de
moineau ©u paffereau JoJttaire>
du Merle bien, 37
merle dé roche ; auiïï plufieurs Ornitho
)giftes les ont pris ï'un pour l'autre. Les
ouleurs de fon plumage varient un peu
ans les deferiptions & font probablement
jjettes à des variations réelles d?un individu
l'autre, félon l'âge, le fexe, te climat, &c.
^e mâle que M* Edwards a repréfenté ,
'lanche XVIII, n'ëtoit pas d'un bleu
iniforme par- tout; la teinte de la partie
apérieure du corps étok plus foncée que
a teinte de la partie inférieure ; il avoit ies
oennes de la queue noirâtres , celles des
iiiles brunes , ainil que leurs grandes cou-
vertures, & celles- ci terminées de blanc;
fes yeux entourés d'un cercle jaune, le
dedans de la bouche orangé , le bec &
(es pieds d'un brun prefque noir. Il parok
qu'il y a plus d'uniformité dans le plumage
de la femelle.
Beîon qui a vu de ces oifeaux à Ragufe
en Dalmatie , nous dit qu'il y en a auffi:
dans lès ides dé Négrepont, dé Candie,
de Zante, de Corfou, &c. & qu'on les
recherche beaucoup à caufe de leur chant ;
mais il ajoute qu'il' ne s'en trouve point
naturellement en France, ni en Italie;
cependant le bras de mer qui fépare la
38 Hifloire Naturelle
Daïmatie de l'Italie, n'eft point 1
barrière infurmomabie, fur-tout pour I
oi féaux , qui fui vaut Belon lui - mêrr.
volent beaucoup mieux que le me
ordinaire, & qui au pis -aller pourroie
faire le tour Sl pénétrer en Italie en paila
par l'État de Venife. D'ailleurs c'eft 1
fait que ces merles fe trouvent en Itaïi<
celui que M. Briiïon a décrit , & ce!
que nous avons fait repréfènter, n.° 2 j t
ont été tous deux envoyés de ce pay.
M. Edwards avoit appris par la voi
publique qu'ils y nichoient fur les rochei
inaccelîj bîes ou dans les vieilles tourl
abandonnées (b), &. de plus il en a vil
quelques-uns qui avoient été tués au3|
environs de Gibraltar; d'où il conclud
(h) M. Lottinger me parle d'un merle plombr
qui parle dans les montagnes de Lorraine aux moi*
nie feptembre & d'oélobre , qui eft alors beaucoup
plus gras & de meilleur goût que nos merles
ordinaires , mais qui ne reiïèmble ni au' mâle ni'
à la femelle de cette dernière efpèce. Comme la
notice que j'ai reçue de cet oifeau n'étoit point
accompagnée de description , je ne puis décider s'il
doit être rapporté comme variété à l'efpèce du merle
fcleu dont il femble fe rapprocher par le plumage &
par les mœurs.
Yn.
Zj/^pay. 3â.
LE 3IERLE BLEU. /Y'7' ~2^
du Merle bleu. 39
ivec aflez de fondement , qu'ils font
épandus dans tout le midi de l'Europe :
mais cela dort s'entendre feulement des
montagnes, car il eft rare qu'on rencontre
de ces oileaux dans la plaine ; leur ponte
elt ordinairement de quatre ou cinq œufs ,
& leur chair, fur- tout celle des jeunes,
paffe pour un fort bon manger (c) .
1 ■ — ■■»
(c) Belon , Nature des Oifeaux, page 3 1 7.
4-0' Ni/foire Naturelle
LE MERLE SOLITAIRE (a,
v.
O I C I encore un Merle habitant deJ
montagnes , & renommé pour fa bell«
voix: on fait que ïe roi François I.M
prenoît un ilngirîier piainr à l'entendre
& qu'aujourd'hui même un mâie appri-
voise de cette efpèce fe vend fort chei
(a) C'efl la trentième grive de M. Brifïbn, tome II.
page 2. 68, II ell probable que c'efV ici ie Kùocwqoi
(hcuoç ou petit merle, dont Ariftote dit, Uv. IX,
c/iap. XIX de fon Hijioire des Animaux , qu'il efl
iemblabie au merle noir , excepté que fon plumage
eft brun , que fon bec n'eft point jaune , & qu'il a
coutume de fe tenir fur les rochers ou fur les toits:
je ne fâche que le folitaire à qui- tout cela puifîè
convenir ; d'ailleurs cet oifeau fe trouve dans les ifîes
de Y Archipel , & par conféquent ne put être
inconnu à Ariftote ou à (es çorrefpondans. En
Grec moderne, Mê£p?vâ; en Latin, Pajferfeu turdus>
Joiitarius , dont les Italiens ont fait Pajfera fo/itaria ; ,
les François , Paijje folitaire ; les Allemands, PaJJer i
joiitary , & les Anglois, Solitary fparrow ; les Italiens
l'appellent encore Merulo Jolitario , Saxatili , Sterco--
rofo , Aûer/o chiappa ;. les Catalans, Solivlar , dont:
M. Barrere a jugé à propos de faire une Me fange;-
en Turc, Kajabulbul , c'eft-à-dire, Roffiguoi dé-
rocher ; en Suédois, Sten-naecktergahl , qui fignifie
fa mime choie y en Polonois , Wi obd oJobny%,
rdu Merle folifaire. '41
Genève & à Milan (b), & beaucoup
: lus cher encore à Smyrne & à Conftan-
nople (c). iLe ramage naturel du merle
: olitaire eïl en effet très-doux, très-fîûté,
îais un peu trille , comme doit être ïe
fiant de tout oifeau vivant en foiitude :
elui - ci fe tient toujours feuï , excepté
iians la faifon de l'amour, A cette époque
ion - feulement ïe mâle & ïa femelle le
^cherchent, mais fouvent ils quittent de
lompagnie lesïbmmets agreftes & défera
[pu jul que-là ils a voient fort bien vécu
leparément , pour venir dans les lieux
îabités, & fe rapprocher de l'homme. lis
Tentent le befoin de la foeiété dans ïe
noment où la plupart des animaux qui
Mit coutume d'y vivre, fe païîeroient de
fout l'Univers: on diroit qu'ils veulent
ivoir des témoins dé leur bonheur , afin
lien jouir de toutes les manières poiîlbles.
jA. la vérité ils lavent fe garantir des
(h) Voyez Olina, Uccellkra , page 14. Gefner,
■Juge 60 S. Wiflughby, page 1^0 ; Si mas fuetit
If cicur , {y cauere noverit, nummo aureo.venit.
(c) Venditur Conflanimopoli & Srnymcz interdum
« )o ad 100 piaflris. Haffèlquifi in Aftîs UgfdL
mnorum 17^ — 17J0,
42 Hijloire Naturelle
inconvéniens de la fouie , & fe faire 1 1
folitude au milieu de la fociété, ea s'ésl
vant à une hauteur où les importunités e
peuvent atteindre que difficilement,
ont coutume de pofer ieur nid fait
brins d'herbes & de plumes, tout au h:t
d'une cheminée ifolée , ou fur le comll
d'un vieux château , ou fur îa cime d' I
grand arbre , & prefque toujours à poril
d'un clocher ou d'une tour élevée; c'<|
fur ïe coq de ce clocher, ou fur |
girouette de cette tour que le mâle
tient des heures & des journées entière!
fans ceffe occupé de fa compagne tancl
qu'elle couve, & s'efforçant de charml
îes ennuis de la fituation par un chai
continuel ; ce chant , tout pathétique qui
eft , ne fuffit pas à l'expreffion du fer
timent dont ii eft pïein ; un oifeau fblitai.il
fènt plus , & plus profondément qu'uJ
autre ; on voit quelquefois celui-ci s'élevc
en chantant , battre des ailes , étaler 14
plumes de fa queue , relever celles de
fa tête & décrire en piafant plufîeui
cerc'es dont fa femelle chérie eft le centr
unique.
Si quelque bruit extraordinaire ou 1
Au Merle folitaire. 431
^>réfence de quelque objet nouveau ,
lionne de l'inquiétude à la couveufè , elle
Te réfugie dans (on fort , c'efl -à-dire, fur
le clucher ou fur la tour habitée par fon
1 nâie, & bientôt elle revient à fa couvée
Qu'elle ne renonce jamais.
Dès que les petits font éclos, îe mâle
relie de chanter, mais il ne cefïe pas
rJ'aimer, au contraire ii ne fe tait que
xntr donner à celle qu'il aime une nou-
velle preuve de fon amour & partager
jivec elle le foin de porter la béquée à
leurs petits ; car dans les animaux l'ardeur
pe l'amour n'annonce pas feulement une
fpïus grande fidélité au vœu de ia Nature
[pour la génération des êtres , mais encore
un zèle plus . vif & pïus foutenu pour
leur confervation.
Ces oifèaux pondent ordinairement cinq
ou fix œufs ; ils nourrifTent leurs petits
d'infectes , & ils s'en nourrilTent eux-
mêmes, ainfi que de raiflns & d'autres
fruits 7 ' d). On les voit arriver au mois
d'avrii dans les pays où ils ont coutume
de paffer l'été , il s'en vont à la fin d'août,
"■ ■<
(d) Vyei WiHughby , Belon , &c«
4£ Hiflolre Naturelle
& reviennent conftàmment chaque ann<
au même endroit où ils ont en premic
ïteu fixé leur domicile. II efl rare qu*o
en voie deux paires établies dans le mêm
canton (e).
Les jeunes, pris dans le nid , for
capables d'inilruction , la foupîeffe de Ieu
go fier fe prête à tout, loir aux airs , foi
aux paroles ; car ils apprennent aufïi ;
parler , & ils le mettent à chanter ai
milieu de la nuit, fi- tôt qu'ils voient 1;
lumière d'une chandelle. Ils peuvent vivfi
en cage jnfqu'à huit ou dix ans lorfqu'il:
font bien gouvernés* On en trouve fui
les montagnes de France & d'Italie (fn
dans preique toutes les ifîes de l'Archipel,
fur-tout dans celles de Zira & de Nia , où
l'on dit qu'ils nichent parmi des tas de
pierres (g) » & dans Fifle de Corfe, où
(t) II y en a tous les ans une paire fur h
clocher de Sainte- Reine, petite vilie de mon
voifînage , fituée à mi - côte d'une montagne
pafiàblement élevée.
(f) Beion dit « qu'ils font leur demeure quelque
a> temps de l'année fous les tuiles creufes qu'on
» nomme imbrkéts , par les châteaux fîmes en haut
iieu entre les montagnes d'Auvergne. »
(g) Voyez Aâa Upfal > ioco ciîato..
du Merle folitake. 45
ne font point regardés comme oi féaux
; palTage (h). Cependant en Bour-
Dgne il efl inouï que ceux que nous
;3yons arriver au printemps & nicher
. ir les cheminées ou fur le comble des
?îifes , y pafîènt l'hiver ; mais il efl:
ofîlble de concilier tout cela: le merle
>litaire peut très-bien ne point quitter
[le de Corfe, & néanmoins palier d'un
Imton à l'autre & changer de dopniciie
[avant les faifons, à peu-près comme il
it en France,
Les habitudes fingulières de cet oifèau
la beauté de fa voix ont infpiré au
uple une iorte de vénération pour lui-;
connois des pays où il palîè pour un
feau de bon augure, où l'on foufTHroit
ipatiemment qu'il fut troublé dans (à
■me , & où fa mort feroit prefque
gardée comme un malheur public.
Le merle folitaire eft un peu moins
os que le merle ordinaire , mais il a le
c plus fort & plus crochu par le
(h) C'eft ce que j'apprends par M. Artier,
ofefTeur d'Hiftoire Naturelle à Baftia, que j'ai
ja eu ocçaiion de citer*
■
46 Hifloire Naturelle
bout (ï) , & les pieds plus courts à p
portion. Son plumage eit d'un brun p
ou moins foncé & moucheté de bliii
par-tout, excepté iur ie croupion &
les pennes des ailes & de la queue ; 01 1
cela ie cou, la gorge, la poitrine & I
couvertures des ailes ont dans le me
une teinte de bleu & des reflets pourp s
qui manquent absolument dans le p
mage de la femelle : celle-ci efl d:
brun plus uniforme , & fes mouchetu
font jaunâtres. L'un & l'autre ont I'
d'un jaune orangé , l'ouverture des narii
allez grande, les bords du bec échanc
près de la pointe, comme dans prefql
tous les merles 6c toutes les grives; i'i;
teneur de la bouche jaune , la lani
diviiée par le bout en trois filets , do
celui du milieu eft plus long; douu
pennes, à la queue, dix -neuf à cha<
aile, dont la première eft très-court'J
enfin la première phalange du doigt exi
rieur unie à celle du doigt du milieu
(i) Cela feu! auroit dû le faire exclure du gei
des merles dans toute difhibution méthodique
Ton a établi pour l'un des caractères de ce geru
le bout de la mandibule fupërieure prefyue droit,
du Merle folitaire. 47
,a longueur totale de ces oifèaux eft
e 8 à 9 pouces , leur voi de 12 à 13,
ur queue de 3 , leur pied de 1 3 lignes , &
ur bec de 1 5 ; les ailes repliées s'étendent
i-delà du milieu de la queue.
1. ;
48 :Hijloïrc Naturelle
OISEAUX ÉTRANGER:
Qiàont rapport au Merle folitaire
* LE MERLE SO LIT AIR
de Manille.
V^ette efpèee paroît faire la nuan
entre notre merle folitaire & notre men
de roche ; elle a les couleurs de ceiui-
& diftiibuées en partie dans le mên
ordre , mais elle n'a pas les ailes (1 longue
quoiqu'elles s'étendent dans leur rep
jufqu'aux deux tiers de la queue. Son pi
mage eit d'un bleu d'ardoife , uniforn
fur la tête, la face poftérieure du couj
le dos ; prefque entièrement bleu fur
croupion ; moucheté de jaune fur la gorgs
ïa face antérieure du cou & le haut de
poitrine ; plus foncé fur les couvertum
des ailes avec des mouchetures fem
blables , mais beaucoup plus clair-feméej
3e Voyei les Planches jnkmmceSf m® 63 Cf
des Oijeaux étrangers, &c. 49
! & quelques taches blanches encore moins
1 nombreufes : le refte du deiîous du corps
eft orangé , moucheté de bleu & blanc ,
les grandes pennes des ailes & de la
queue font noirâtres, & les dernières
bordées de roux ; enfin le bec eft brun ,
& les pieds prefque noirs.
Ce fbïitaire approche de la grofîeur
je notre merle de roche : fa longueur
otale eft d'environ 8 pouces, Ton voi de
;f 1 2 ou 13, la queue-de 3 , & Ion bec
M'un feul pouce.
La femelle * n'a point de bîeu ni
f l'orange dans Ton plumage, mais deux ou
'rois nuances de brun qui forment entre
:IIes des mouchetures afîez régulières fur
a tête , îe dos & tout le deiîous du corps,
Zes deux oifeaux faifoient partie de l'envoi
le M. Sonnerat.
■■■ ■ ■■• ' ■ ■ ' ■■ ■.«■..■■ y*
* Vqye£. ks Planchas enluminées , n.° 5 64, , fîg. 2 ,
*>ù cette femelle eft repréfentée fous le nom de
Vlerle Jolitaire de ManÏÏie, ,
Oifeaux, Tome VI.
jo Hijloire Naturelle
I I.
* LE MERLE SOLITAIRÏ
des Philippines (a).
On retrouve dans cet oifeau la figure
ïe port & le bec des (binaires , & queiqu.
chofe du plumage de celui de Manille
-mais il eft un peu plus petit : chaqu
plume du deffous du corps eft d'un rou:
plus ou moins clair bordé de brun; celle
du defîiis du corps font brunes & on
un double bord , ie plus intérieur noirâtn
& le plus extérieur blanc fale ; les petite
couvertures des ailes ont une teinte d»
cendré , & celles du croupion & de I;
queue font abfoïument cendrées ; la têti
cil d'un olive tirant au jaune, le tour de
yeux blanchâtre, ies pennes de la queu<
ïk des ailes brunes bordées de gris , Id
bec & les pieds bruns.
La longueur totale de ce fbïitaire ef
d'environ 7 pouces & demi; il a plui
* Voyei les Planches enluminées, n.° 339.
(a) Ceft la trente-deuxième grive de M. Briffon,
terne il, f ■ ge 272*
des Oifeaax étrangers, &c. 5 1
de 1 2 pouces de vol , & Tes ailes replie'es
vont jufqu'aux trois quarts de la queue ,
qui eft. compofée de douze pennes , & n'a
que 2 pouces y de long.
Cet oifeau qui a été envoyé par M*
Poivre , a tant de rapports avec le folitaire
de Maniile , qne je ferois peu furpris qu'il
fût reconnu dans îa fuite pour n'être
qu'une fimple variété d'âge dans cet le
efpèce , d'autant qu'il vient des mêmes
contrées, qu'il eft plus petit & que fes
couleurs font, pour ainfi dire, moyennes
entre celles du mâle & celles de la
femelle.
Ci;
,5 2* Hifîoire Naturelle
OISEAUX ÉTRANGERS,
Qui ont rapport aux Merles d'Europe*
I.
*LE J AU NOIR
®u cap de Bonne-espérance (a).
K^j E Merle d'Afrique a l'uniforme de
nos merles d'Europe , du noir & du jaune,
& de-Ià Ton nom de Jaunoir; mais le noir
de fon plumage eft plus brillant, & il a
des reflets qui lui donnent à certains jours]
un œil verdâtre : on ne voit du jaune , ou
plutôt du roux, que fur les grandes pennes
des ailes, dont les trois premières fond
terminées de brun & les fuivantes de cea
noir brillant dont j'ai, parlé ; ce mêmea
noir brillant & à reflets fe retrouve fur Iesj
deux pennes intermédiaires de la queued
* Voye-^ les Planches enluminées, n.° 199.
(a) C'eil: le merle du cap de Bonne-efpérance, & fa
cinquante -deuxième grive de M. Briffbn , qui a le.
premier décrit cette efpèce, tome II, page $oy*\
dès Oîjeaux étrangers, à*<* 5 3
& fur ce qui paroît au-dehors des pennes
moyennes des ailes ; tout ce qui eft caché
de ces pennes moyennes & toutes les
pennes latérales de la queue en entier font
d'un noir pur; ïe bec efl de ce même
iioir , mais ïes pieds font bruns*
Le jaunoir e(l un peu plus gros que
notre merle ordinaire ; fa longueur eft de
1 1 pouces , Ton vol de 15 \ , fa queue
de 4 , Ton bec , qui eft gros & fort , de
1 5 lignes , & fon pied de 1 4 ; fes ailes ,
dans leur repos, ne vont qu'à la moitié
de la queue.
I I.
ÎLE MERLE HUPPÉ
delà Chine (b).
Quoique cet oifeau foit un peu plus
gros que le merle , il a le bec & les pieds
"—■■ - ■ ■ — ■ ... H ■! ■■■—■—-■ ■■■■ -— ■ ■ !■!■ ■■—■.«
* Voye^ les Planches enluminées , n.° 507.
(a) C'eft la vingt-unième grive de M. BrirTôn;
• tome II, page 253, & la gracula crijlatella de
ijM. Linnaeus. M. Edwards lui donne auflî le nom
! iïe'toumeau de la Chine , & , félon lui , les matelots
Anglois l'appellent improprement a Martin, c'eft-
là -dire, en François Martinet, Voyez Edwards^
C ii;
54 Hïfiotre Naturelle
plus courts & la queue beaucoup pïui
courte ; prefque tout Ton plumage efl
noirâtre avec une teinte obfcure de bîeu, <
mais {ans aucun reflet; on voit au milieu j
des ailes une tache blanche appartenante
aux grandes pennes de ces mêmes ailes, y
Sl un peu de blanc à l'extrémité des v
pennes latérales de la queue; le bec &
ies pieds font jaunes, & l'iris d'un bel j»
orangé. Ce^jjitffle a fur le front une petite* i
toufîe de plumes longuettes qu'il hérilTe
quand il veut ; mais malgré cette marque
difiinclive, & îa différence remarquée dans
les proportions , je ne fais il l'on ne
poûrroit pas le regarder comme une variété
de climat dans l'efpèce de notre merle
à bec jaune : il a comme lui une grande-
facilité pour apprendre à fifMer des airs &.
articuler des paroles. On le tranfporte
difficilement en vie de la Chine en Europe. .
Sa longueur efl de 8 pouces ^, fes ailes i
dans leur repos s'étendent a la moitié de :
la queue qui n'a que 2 pouces \ de long, .
planche i p. Les Voyageurs parient d'un merle noie
de Madagascar qui a une huppe pofée précifément •
comme celle du merle de cet '-article. Voyez les
Voyages de François Cauck,
des Oifeaux étrangers, &c, 5 5
;Sc qui efl compofée de douze pennes
k peu -près égales.
I I I.
k LE PODOBÉ DÛ SÉNÉGAL.
Nous Tommes redevabïes à M.
Adanfon de cette efpèce étrangère &
. nouvelle qui a le bec brun , les ailes &
es pieds de couleur roufTe, ïè^aiies courtes,
I a queUe longue , étagée , marquée de
\ Diane à l'extrémité de lés pennes latérales
i& de Tes couvertures inférieures. Dans
kôut le relie le podobé eit noir comme
Uios merles & leur relTembîe pour la grof-
leur, comme pour la forme du bec qui
cependant n'elt point jaune.
I V.
*Z£ MERLE DE LA CHINE.
Ce merle efl: plus grand que le nôîre;
il a les pieds beaucoup plus forts, la
queue plus longue do^'une autre forme,
* Voye7^ les Planches enluminée s, n.° 354..
* Ibidem , n.° ' 6o±.
| J c *
5 6 Hijïoire Naturelle
jpuifqu'elle eft étagée: l'accident le pïu
remarquable de Ton plumage, c'eft comm<
une paire de lunettes qui paroît pofée lu
la bafe de fon bec, & qui s'étend d<
part & d'autre fur Tes yeux : les côtés d<
ces lunettes font de figure à peu-prè:
ovale & de couleur noire, en forte qu'il:
iranchent fur Je plumage gris de la têu
6 du cou. Cette même couleur grife
ïnêlée d'une teinte verdâtre, règne fui
tout le defïus du corps, compris les aile»
Sl les pennes intermédiaires de la queue ;
les pennes latérales font beaucoup pïu«<
rembrunies, une partie de la poitrine &
le ventre font d'un blanc fale un peu
jaune , jufqu'aux couvertures inférieures
de la queue, qui font roufTes. Les ailes
dans ieur repos ne s'étendent pas fort au-
là de l'origine de la queue.
il
ées 0 if eaux étrangers, êrc. 5 7
1 V.
I * LE VERT-DORÉ
o u
'Merle À longue queue
du Sénégal (cj.
La queue de ce merle eft en effet très-
longue, puifque la longueur de l'oifeau
'entier, qui eft d'environ fept pouces,
[ mefurée de la pointe du bec à l'extrémité
du corps , ne fait pas les deux tiers de la
longueur de cette queue : l'étendue de
■ fon vol ne répond pas à beaucoup près
1 à cette dimenfion exceffive ; elle eft même
| bien moindre à proportion , pui (qu'elle
furpafîe à peine celle du merle qui eft
un oifeau plus petit; le vert -doré a auilt
ïe bec plus court proportionnellement,
mais il a les pieds plus longs (d). La
* Voye^ les Planches enluminées , n.° 220. On a
un peu exagéré la queue dans cette figure.
(c) C'eft le merle vert à longue queue de
M. Brifibn, qui en a fait fa cinquante-quatrième grive ,
& a le premier décrit cette efpèce , tome II»
lage SrS.
(dj Voici fes mefures préçifes fuivant M. Brifîbnj
5 8 Mifloïre Naturelle
couleur générale de cet oifèau e(l ce bea j
vert éclatant que l'on voit briller fur 11
plumage des canards, & elle ne varie quj
par différentes teintes, par difTérens refîei I
qu'elle prend en difFérens endroits: fu
la tête, c'eft une teinte noirâtre à traver
laquelle perce Ja couleur d'o? ; fur II
croupion & fes deux longues penne
intermédiaires de la queue , ce font de
reflets pourpres ; fur le ventre & le
jambes, c^eil iin vert changeant en unn
couleur de cuivre de rofette; dans prefqun
tout ie relie , c'efl un beau vert- doré
comme l'indique lé nom que j'ai donntt
à cet oifèau , en attendant que l'or
fâche celui fous lequel il eft connu dam:
fon pays.
Il y a au Cabinet du Roi un oifèau
tout- à-fait reiïembïant à celui-ci (ej,.
excepté qu'iï n'a pas la queue fi longue
à beaucoup près. II eft probable que c'eiïl
un vert- doré qui aura été pris au temps
longueur totale i 8 pouces ; longueur prife de fa i
pointe du bec au bout des ongles io-fj vol 14.7;
queue 1 1 ; bec 13 lignes, pied 18.
(e) Cet oifèau eft étiqueté, Merle vert d&}
Ssnégal,
des Oïjeaux étrangers, &c. 5 9
Je la mue, temps où cet oîieau peut
perdre {à longue queue, comme la veuve
)erd ïa fienne.
! V L
LE FER-À-CHEVAL
Q U
, Mer le [À collier d'Amérique (f)t
UNE marque noire en forme de fer-
à- cheval qui defcend fur la poitrine de
cet oifeau , & une bande de même couleur
lortant de chaque côté de deiTous Ton œîï
pour fe jeter en arrière, font tout ce
qu'il y a de noir dans Ton plumage ; <3c
la première de ces taches , par fa forme
déterminée, m'a paru ce qu'il y avoit
de plus propre à caraclérifer cette efpèce,
c'eit - à - dire , à la diftinguer des autres
merles à collier. Ce fër-à~chevai le defîîne
fur un fond jaune, qui e.ft la couleur de
( f) C'eft la quinzième grive de M. BrifTon ,
tome II, page 2.4.2 ; le large Lark ou la grandi
Alouette de Virginie de Catefby , page j> 3 ; le
JDubbel-lerche de Klein, page y 2 ; en Latin >
Alauda mœtrna,
C vj
6o Hifloire Naturelle
la gorge & de tout le defîous du corps,
& qui reparoît encore entre le bec & les
yeux ; le brun règne fur la tête & derrière
ïe cou, & le gris-clair fur les côtés; outre
cela le fbmmet de la tête eft marqué d'une
raie blanchâtre ; tout le deilus du corps
eft gris de perdrix ; les pennes des ailes
& de la queue font brunes avec quelques
lâches rouffâtres (g), les pieds font bruns
& fort longs, & le bec qui eft prefque
noir, a la forme de celui de nos merles:
cet oifêau a encore cela de commun avec
eux , qu'il chante très-bien au printemps ,
quoique fon chant ait peu d'étendue. Il
ne fe nourrit prefque que de menues <
graines qu?il trouve fur la terre (h), en :
quoi il reflèmble aux alouettes , mais iï eft
beaucoup pïus gros , plus gros même que
notre merle , & il n'a point l'ongle poiré-
rieur aïongé comme les alouettes. II le j
perche fur ia cime des arbriffeaux , & l'on
a remarqué qu'il a voit dans la queue un i
(g) M. Linnœus dit que les trois pennes latérales
de ta queue font bianches en partie. Syfl, Nat,
cdit. X, page 167.
(h) Far exemple, celle de XOrnithegalum à fleur?
jaunes.
Je s Oifeaux étrangers, &c. 6 1
ouvement fort brufque de bas en haut.
vrai dire ce n'eft ni une alouette, ni
: i merle ; mais de tous les oifeaux
Europe celui avec qui il fembie avoir
us de rapports , c'eft notre merle ordi-
ure. II fe trouve non- feulement dans
Virginie & dans la Caroline , mais
ms prefque tout le continent de ï'Amé-
que (i):
Le fujet qu'a obfervé Catefby pefoit
| ois onces & un quart ; il avoit i o pouces
i t la pointe du bec au bout des ongles ,
i bec iong de i 5 lignes , & les pieds de
I 8 ; fes ailes dans leur repos s'étendoient
la moitié de la queue.
j VII.
* L E
MERLE VERT D'ANGOLA.
Le deiîus du corps, de la tête, du
ou, de la queue & des ailes eft dans cet
ifeau d'un vert olivâtre ; mais on aperçoit
ir les ailes des taches rembrunies, & le
i) M. Linnseus prétend qu'il fe trouve aufîi en
rkjue, loco çitato.
$ Voje-^ les Planches enluminées , n,° $6u
â
6i Hïfloire Naturelle
croupion eft bleu ; on voit aufîî fur
dos, comme devant le cou, quelqi;!
mélange de bleu avec le vert; le bleu 11
retrouve pur fur la partie fupérieure c
ïa gorge ; le violet règne fur la poitrine!
le ventre, les jambes & les plumes qi
recouvrent l'oreille; enfin les couvertun
inférieures de la queue font d'un jaur.
olivâtre , le bec & les pieds d'un noj
décidé.
Cet oifeau eit de ïa même groiTeur qu
celui auquel M. BriiTon a donné le mêm
nom (k); & il lui relTemble aufîî par £e<
proportions du corps , mais le piumag
de ce dernier eft différent ; c'eft par-toi
un beau vert canard , avec une tache d
violet d'acier poli , fur la partie antérieur
de l'aile.
La grofleur de ces oifeaux efl à peu
près celle de notre merle , leur longueu
d'environ o pouces, leur vol de 12 |, <
ieur bec de 1 1 à 1 2 lignes ; leurs ailes dan
leur repos vont à la moitié de la queue q\|
efl: compofée de douze pennes égales.
(k) C'eft fa cinquante -troifième grive t tome II
page 311.
des Oifeaax étrangers, &c, 6 3
II eft probable que ces deux oi féaux
1 ppartiennent à la même efpèce , mais
s 'ignore quel eft celui des deux qui repré-
sente la tige primitive , & quel eft celui
jui doit n'être regardé que comme une
pranche collatérale, ou fi l'on veut comme
ine fimple variété.
I VIII.
Y LE MERLE VIOLET
DU ROYAUME DE JuiDA.
L E plumage de cet oifeau eft peint
îles mêmes couleurs que celui du pré-
cédent ; c'eft toujours du violet , du vert
rk du bleu , mais diftribués différemment:
'e violet pur règne fur la tête, le cou &
out le delTous du corps ; le bleu fur la
jueue & Tes couvertures fupérieures ? le
ert enfin fur les ailes ; mais celles - ci
)nt une bande bleue près de leur bord
té rieur.
Ce merle eft encore de la même tailfe
me notre merle vert d*Angoia ; ii paroît
[voir le même port, & comme il vient
! ■ ;
* Voyelles Planches enluminées , n.° 5^.0.
&4 Hifloire Naturelle
aufîi des mêmes climats, je (erois fc
tenté de le rapporter à la même efpèr
s'il n'avoit les ailes plus longues , ce q
fuppofè d'autres allures & d'autres hab
tudes; mais comme le plus ou moins c
longueur des ailes dans les oifeaux dei
chés dépend en grande partie de
manière dont iîs ont été préparés , on r:|
peut guère établir là-defïus une difFérenc
fpécifjque, & il efl fage de refier darl
le doute en attendant des obfervatioi;
plus décifives.
IX.
? LE PLASTRON-NOIÏ
DE C El LAN (1).
Je donne un nom particulier à et
oîfeau , parce que ceux qui l'ont vu n
font pas d'accord fur l'efpèce à laquelll
il appartient ; M. BrifTon en a fait un
* Voyelles Planches enluminées , n.° 272.
'(!} C'eft ie Merle à collier du cap de Bonne
fjpémnce , & la quarante -fixîème grive de M. Briflb)
qui a ie premier décrit cette efpèce, tome 11
l>age 2j>y.
des Oifeaux étrangers, &c. 6 5
yierïe, & M. Edwards une pie ou une
i^ie-grièche (m); pour moi j'en fais un
rflafiron-noir en attendant que fes mœurs
fes habitudes mieux connues me mettent
■\\ état de le rapporter à fes véri cables
dialogues Européens. II eft plus petit
|iie le merle & il a le bec plus fort à
.roportion: là longueur totale eft d'en-
iron 7 pouces ^, fon vol de 11, fa
rueue de 3 ~, fon bec de 1 2 à 1 3 lignes,
i: (on pied de 1 4 ; fes ailes dans leur
|:pos vont au-delà du milieu de la queue
|ui eft un peu étagée.
Le plaftron noir par lequel cet oifeau
il caractérifé , fait d'autant plus d'effet
u'il eft contigu par en haut & par en
as à une couleur plus claire; car la
orge & tout le defîous du corps font
'un jaune afîez vif. Des deux extrémités
ù bord fupérieur de ce plaftron partent
bmme deux cordons de même couleur
ui d'abord s'élevant de chaque côté vers
tête , fervent de cadre à la belle plaque
jiune orangée de la gorge, & qui fe
;3urbant enfuite pour pafler au-defîbus
-"■ " ■ ■ ■ ' 'm
(m) Hijloire des Ofcaux rares , pi. 3 a i ,
66 Hiflolre Naturelle
des yeux , vont fe terminer & en queïq
manière s'implanter à labafe du bec. Dei
fourcils jaunes qui prennent nai(Tanee to
proche des narines , embrafîent l'œil pa
defTus , & fe trouvant en oppofition avi
les efpèces de cordons noirs qui l'en
brafTent par-defTous, donnent encore c
caraclère à la phyfîonomie. Toute la part
ïupérieure de cet oiieau eft olivâtre , mi
cette couleur femble ternie par un mêlant
de cendré fur le fommet de la tête,
die eft au contraire plus éclatante fur
croupion & fur le bord extérieur dit
pennes de l'aile: les plus grandes de cet
pennes font terminées de brun: les deul
intermédiaires de la queue font d'un ve.l
olive, comme tout le defTus du corps
& les dix latérales font noires, terminée
de jaune.
La femelfe n'a ni ïa plaque noire de 1
poitrine , ni les cordons de même couîeui
qui femblent lui fervir d'attaches: elfe'
la gorge grife, ia poitrine & le ventre d'ui
jaune verdâtre, & tout le defius du corp
de la même couleur, mais plus foncée
En général cette femelle ne diffère pa
beaucoup de l'oifeau reprélenté dans le
des 0 If eaux étrangers, &c. 67
Éinches enluminées, n.° 3 5 8 , fous le nom
c Merle a ventre orangé du Sénégal.
I M. Briflon a donné le plaftron-noir
bot il s'agit dans cet article, comme
^nant du cap de Bonne-efpérance, & iï
$ venoit certainement, puisqu'il en avoiî
ii rapporté par M. l'abbé de la Caille;
mis s'il en faut croire M. Edwards, il
i non encore de plus loin , & Ton véritable
l^mat efl: l'ilîe de Ceyïan. M. Edwards
I ité à portée de prendre des informations
[actes à ce fujet de M. Jean-Gédéon
pten qui avoit été Gouverneur de Ceylan
I qui à (on retour des Indes fit préfent à la
hciété Royale de plufieurs oifeaux de ce
:.ys, parmi iefquels étoit un pîaftron-noir.
1.. Edwards ajoute une réflexion très-
ifte que j'ai déjà prévenue dans les
oïumes précédens & qu'il ne fera pas
luiile de répéter ici , c'elt que le cap de
onne-efpérance étant un point de partage
1 les vaifTeaux abordent de toutes parts,
il doit y trouver des marchandifes , par
!>nféquent des oifeaux de tous les pays,
! que très-fouvent on fe trompe en flip-
pant que tous ceux qui viennent de cette
pte en font originaires. Cela explique
63 Hifloire Naturelle
aflez bien pourquoi il y a dans les Cabir j
un 11 grand nombre d'oifeaux & d'aui
animaux foi-difant du cap de Boni*
çipérance.
X.
* L'O RANVERT
o u
Merle a ventre oranc\
du Sénégal
J'AI appliqué à cette nouvelle efpè
ïe nom d'oranvert, parce qu'il rappe
i'idée des deux principales couleurs <
ï'oifeau: un beau vert foncé enrichi p
des reflets qui le jouent entre différend
nuances de jaune, règne fur tout le deflul
du corps , compris la queue , les aileJ
îa tête & même ia gorge ; mais il e<
moins foncé fur la queue que par -tôt)
ailleurs : le relie du deiïous du corp:>
depuis la gorge, efl d'un orangé brillant
outre cela on aperçoit fur les ailes replié»
* Voye-^ les Planches enluminées, n.° 358. G
cifeau a été envoyé au Cabinet du Roi p
M. Adanfon.
des Oijeanx étrangers, &c. 6p
i trait blanc qui appartient au bord
teneur de quelques-unes des grandes
j unes. Le bec eft brun ainfi que les
j ds. Cet oifeau eft pïus petit que le
i ?rle; fa longueur eft d'environ 8 pouces,
il vol de ii i, fa queue de 2 y, &
i 1 bec de 1 1 à 12 lignes.
Variété de l'Oranvert.
çiL'ORANBLEU. J'ai dit que l'oranvert
[oit beaucoup de rapports avec la femelle
plaftron-noir, mais il n'en a pas moins
ec un autre oifeau repréfenté dans nos
|\nches enluminées, 77/ 221 , fous le
imde Aîerle du cap de Bonne-efpérûnce ,
< que j'appelle Oranbleu, parce qu'il a
lut le deffous du corps orangé , depuis la
i»rge jufqu'au bas-ventre inclufivement,
i que le bleu domine fur la partie fupé-
£ure depuis la bafe du bec jufqu'au bout
1 la queue ; ce bleu eft de deux teintes ,
I la plus foncée borde chaque plume,
goù réfulte une variété douce, régulière
I de bon effet. Le bec & les pieds font
i)irs ainfi que les pennes des ailes, mais
Hufieurs des moyennes font bordées de
yo Hijlolre Naturelle
gris-bïanc; enfin tes pennes de la quel
font de toutes les plumes du corps cellj*
dont la couleur paroît le plus uniforme \\
X I.
LE MERLE BRUN
du cap de Bonne-espérance (i
C'est une efpèce nouvelle dont no:
fommes redevables à M. Sonnerat; ei
eft à peu -près de la grofTeur du merl
fa longueur totale eft de i o pouces ,
fes ailes s'étendent un peu au-delà <
milieu de ia queue. Prefque tout le
plumage eft d'un brun changeant,
jette des reflets d'un vert fombre ;
venue & le croupion font blancs.
XII.
L E
BANIAHBOUDE BENGALE 1
Le plumage brun par- tout, mais pli
(n) II ne faut pas le confondre avec un aut
inerie brun du Cap , dont je parierai bientôt fo
ie nom de Brune t, & qui eft beaucoup plus petit
(o) Voyez XHifoire Naturelle des ûifeai
des O.ifeaux étrangers, &c. 7 1
tmcé fur la partie fupérieure du corps ,
, lus clair fur la partie inférieure , comme
ù(Îi fur le bord des couvertures & des
, ennes des ailes, le bec & les pieds jaunes, la
ueue étagée , longue d'environ 3 pouces,
c dépailànt les ailes repliées d'environ la
îoitié de fa longueur, voilà les principaux
traits qui cara<5térifent cet oifeau étranger
ont la grofTeur furpafTe un peu celle de
i -grive.
1 M. Linnaeus nous apprend, d'après les
aturaîiftes Suédois qui ont voyagé en
Lfie , que ce même oifeau fe re;rouve
la Chine; mais il paroit y avoir fubi
influence du climat, car les baniahbous
je ce pays font gris par-deiïus, de couleur
fe rouille par-deiTous, & ils ont un trait
Ianc de chaque côté de la tête. La
énomination cToifeaux chanteurs que
|mr applique M. Linnaeus. (p), fans
}: Albin , tome 111 1 n,e XIX ; c'eft la Grive brune
w*s Indes d'Edwards, pi. i 8^.; fe Merle de Bengale
Ki M. BrilTon, & fa vingt-cinquième grive , tome JI,
llige 260; & tome VI, page 4.3 ; en Allemand,
\\'raungell>er wijller , quelques-uns l'ont nommé
\ ieniahbou,
1 (p) Canorus Turdus grifeus , Juhtus ferrugineus j
7 2 'Hiflotre Naturelle
doute fur de bons mémoires , fupp «
que ces merles étrangers ont le ram ç
agréable.
XIII.
* L'O U R O VA N g\
O 9
MERLE CENDRÉ I
de Madagascar (q j
La dénomination de merle cendJl
donne en général une idée fort jufte 1
ïa couleur qui règne dans ïe plumage 1
cet oifeau : mais il ne faut pas croire <l
cette couleur foit par-tout du même te 9
elle eft très-foncée & prefque noirât ,1
avec une légère teinte de vert fur
plumes longues & étroites qui couvr 1 1
îa tête ; elle eft moins foncée , mais f |
mélange d'aucune autre teinte, fur
pennes de la queue & des ailes & fur
ïineâ alha ad Iatera capitis. Syffcem. Nat. edit, ■
page i 6 y .
* Vçy'Z, t(S P^nc^es enluminées , n.° f 5 7, fig
(q) C'eft ia quarante -unième grive de M. Brifî i
tome II, page 2.91%
granc
des Oifeaux étrangers, &c. 7 3
rondes couvertures de celles-ci; elle a
>
tn œil olive fur la partie iupérieure du
orps, les petites couvertures des ailes,
2 cou , la gorge & la poitrine ; enfin elle
ft plus claire fous le corps, & prend à
i endroit du bas -ventre une légère teinte
le jaune.
Ce merle eiï à peu-près de îa grofleur
fe notre mauvis , mais il a la queue un peu
i >Ius longue , les ailes un peu plus courtes
[(i u les pieds beaucoup plus courts frj. II a
2 bec jaune comme nos merles , marqué
ers le bout d'une raie brune , & accom-
>agné de quelques barbes autour de fa
>a(e , la queue compofee de douze pennes
gaies & les pieds d'un brun clair.
X I V.
L E
MERLE DES COLOMBIERS.
On l'appelle aux Philippines VÉtourneau
les Colombiers, parce qu'il efl familier par
jj. (r) La longueur totale de I'oifeau efl de 3
I l'OUces-i- , fon vol de 12, fa queue de 3 ± , fon bec
e 12 lignes, & fon pied de 8 ou 9.
A Oifeaux, Tome VL D
74 Hljloire Naturelle
inftimfl , qu'il femble rechercher I'homm jj
ou plutôt Tes propres commodités dans I \
habitations de l'homme , & qu'il vie.J
nicher jufque dans les colombiers; rmi
il a plus de rapports avec notre merJ
ordinaire qu'avec notre étourneau , fcJ
par ia forme du bec & des pieds, fcj
par les proportions des ailes qui ne vo;j
qu'à la moitié de la queue , &c. Sa grofîeil
ejl à peu- près celle du mauvis, &
couleur de fon plumage eft une, mais |
I
.;:
s'en faut bien qu'elle (bit uniforme
monotone; c'eft un vert changeant q
pré (ente fans cefTe des nuances différent
& qui le multiplie par les reflets. Cet
efpèce eft nouvelle & nous en fourni'
redevables à M. Sonnerai: on trouve au!
dans fa coHeélion des individus venant c
cap de Bonne-efpérance, lefquels appan
tiennent yifiblement à la même efpèa
mais qui en diffèrent en ce qu'ils ont
croupion blanc, tant deffus que deffouj
&l qu'ils font plus petits : eft- ce un
variété de climat, ou feulement une varié;
d'âge]!
ni
des Oïfeaux étrangers, &c, 7 j .
X V.
LE MERLE OLIVE
u cap de Bonne-espérance (f).
L E deiîus du corps de cet oifeau f
Dmpris tout ce qui paroît des pennes de
queue & des ailes lorfqu'elies font eu
pos , efl d'un brun olivâtre ; la gorge
t d'un brun fauve , moucheté de brun
kidé; le cou & la poitrine font de la
ême couleur que la gorge, mais fans
ouchetures; tout le refte du défions du
>rps efl d'un beau fauve; enfin. le bec
l brun ainfi que les pieds , & le côté
térienr des pennes des ailes & des pennes
ternies de la queue.
Ce merle ell de la grofTeur du mauvis ;
a près de 1 3 pouces de vol, & 8 | de
ngueur totale ; le bec a 1 o lignes , le
ed 1 4 ; la queue , qui efl compofée de
>uze pennes égales, a 3 pouces, 6c les
iii es repliées ne vont qu'à la moitié de
longueur.
(J) M. BrilTon qui a décrit le premier cet oifeau,
a fait fa quarante -tmfième grive , tome II,;
ge 19^
D i)
7 6 Hifloire 'Naturelle
XVI.
* LE MERLE À GORGE JV01R1
de Saint-Domingue.
L'espèce de pièce noire qui recouvr
la gorge de cet oifeau , s'étend d'une par
juique fous l'oeil & même fur le peti
efpace qui eft entre l'œil & ie bec , & d
l'autre elle defcend fur le cou & jufquj
fur la poitrine; de pïus elfe eft torde |
d'une large bande d'un roux plus ou moin I
rembruni , qui fe prolonge fur les yeux à \
fur la partie antérieure du (ommet de I
tête : le refte de ia tête, ïa face poftérieim
du cou , le dos & les petites couverture
des ailes font d'un gris-brun varié légè-
rement de quelques teintes plus brunes >
les grandes couvertures des ailes font'
zinfi que les pennes, d'un brun noirâtre 3
bordé de gris-clair, & féparées des petite*
couvertures par une ligne jaune-olivâtre,
appartenante à ces petites couvertures:
Ce même jaune - olivâtre règne fur ï(f
croupion & tout le defîbus du corps , mairj
* Vbye^ Us Planches enluminas , n.° 559.
des Oifeaux étrangers, &c. 77
bus le corps il eft varié par quelques taches
îoires allez grandes & clair - femées danâ
out i'eipace compris entre la pièce noire
le ïa gorge & les jambes. La queue eft
lu même gris que le de/Tus du corps,
nais dans Ton milieu feulement , ïes pennes
.atérales étant bordées extérieurement de
îoirâtre : le bec & les pieds font noirs.
Cet oileau qui n'avoit pas encore été
ïécrit , eft à peu- près de ïa groffeur du
nauvis, fa longueur totale eft d'environ
y pouces j, le bec d'un pouce, ïa queue
:, te 3 , & les ailes qui font fort courtes *
|ie vont guère qu'au quart de la longueur
M ïa queue.
XVII.
\LE MERLE DE CANADA (t).
Celui de tous nos merïes dont fembïe
approcher ïe pïus l'oifeau dont il s'agit ici,
peft ïe merle de montagne qui n'ëft qu'une
variété du pïaftron blanc. Le merle de
Canada eft moins gros , mais fes ailes font
(t) C'eft la dix -fept/ème grive de M. Briflbn,
gui a le premier décrit cette efpèce étrangère 4
■orne II, page 23Z,
D iij
7 S Hiftolre Naturelle
proportionnées de même, relativement
la queue, ne s'étendant pas dans leur repc^j
au-delà du milieu de fa longueur , & ki
couleurs du plumage qui ne font pas foi jj
différentes, font à peu -près diftribuéel
de la même manière ; c'eft toujours uiJ
fond rembruni, varié d'une couleur plu |
claire par- tout, excepté fur les pennes dm
îa queue & des ailes qui font d'un bruiï
noirâtre & uniforme : les couvertures deJ
ailes ont des reflets d'un vert foncé , mai!»
brillant : toutes les autres plumes fonl
noirâtres & terminées de roux, ce qui le:
détachant les unes des autres, produit uncl
variété régulière , & fait que l'on peui 1
compter le nombre des plumes par lôf
nombre des marques rouiTes.
XVIII.
* LE MERLE OLIVE]
des Indes (u).
Toute îa partie fupérieure de ceci
* Voyej^ les Planchée enluminées, n.° 5 64. , fig. 1 . .
. (u) C'eft la quarante cinquième grive de M. BriiTon,
qui a le premier décrit cette efpèce, tome If,
page 2$8>
des O if eaux étrangers, &c. 79
Difeau , compris les pennes de la queue
ce qui paroît des pennes de l'aile , eft
d'un vert d'olive foncé; toute la partie
inférieure eft du même fond de couleur,
mais d'une teinte plus claire & tirant fur
le jaune : les barbes intérieures des pennes
fede l'aile font brunes, bordées en partie
de jaunâtre; le bec & les pieds font
prefque noirs. Cet oifeau eft moins gros
que le mauvis; fa longueur totale eit de
8 pouces , ion vol de 12 \ , fa queue
pfe 3 7, fon bec de 13 lignes, Ton pied
;de 9, & fes ailes dans leur repos vont à
,1a moitié de la queue.
X I X.
LE MERLE CENDRÉ
des Indes (x).
La couleur cendrée du deiTus du corps
eft pjus foncée que celle du deiîous: les
grandes couvertures & les pennes des ailes
font bordées de gris blanc en dehors,
(x) C'eft la trente -neuvième grive de M. BriiTon,
qui a le premier décrit cette efpèce, tome II,
y âge 286.
D iii;
8d Hifloire Naturelle
mais les pennes moyennes ont ce bor
pïus large , & de plus elles ont un autr
bord de même couleur en dedans , depui
ïeur origine jufqu'aux deux tiers de ieu
longueur : des douze pennes de la queue
les deux du milieu font du même cendr
que le delîus du corps , les deux fui vante
font en partie de la même couleur, mai
ieur côté intérieur eft noir ; les huit autre
font entièrement noires comme ïe bec
les pieds & les ongles ; le bec eft accom
pagné de quelques barbes noirâtres prèJ.
des angles de Ton ouverture.
Cet oifeau eft pïus petit que ïe mauvis;
il a y pouces ~ de longueur totale , 1 2 |J
de vol, la queue de 3 pouces, le bec
de 1 1 lignes, & le pied de 10.
X X.
* LE MERLE BRUN
DU SE N ÉGAL (y).
Rien de plus uniforme & de pin
•* Voye-7^ les Planches enluminées , n.° 563, fig. %,
(y) C'eft la vingt -Jïxième grive de M. Briffon,
qui a ie premier décrit cet oifeau étranger , tome Jlt
fagt 2 61 «
des Oijeanx étrangers, &c* 8 t
ommun que le plumage de cet oifèâu,
nais aufii rien de plus facile à décrire ;
lu gris brun fur ïa partie fupérieure &
■ iir l'antérieure , du blanc-foie fur ia partie
S rférieure , du brun fur les pennes des
1 iles & de la queue, comme fur le bec &
ss pieds, voilà fon fignalement fait en
rois coups de crayons. II n'égale pas le
nauvis en groffeur, mais il a la queue
•lus longue & le bec plus court. Sa
1 Dngueur totale , fufvant M. Brifîon, eft
ie 8 pouces , fon vol de i i - , fa queue
(e 3 ^ , fon bec de p lignes , & fon pied
ie i i; ajoutez à cela que les ailes, dans
eur repos , ne vont qu'à ïa moitié de la
queue qui eft compofée de douze pennes
igales.
XXI.
* LE TANAOMBÉ
o u
Merle de Madagascar (i)v
Je conferve à cet oifeau le nom qu'il
* Voye^ les Planches enluminées, n.° 5 57, fig. 1 £
(l) Ceft la trente -troifinie grive de M. Briffon^,
t*ne II, $agt zj^.*
§2 Hiftolre Naturelle
a dans fa patrie , & il feroit à fouhaite
que les Voyageurs nous apportalTent ainl i
tes vrais noms des oifeaux étrangers ; c |
feroit le feul moyen de nous mettre ej
état d'employer avec fuccès toutes le-
obfer varions faites fur chaque efpèce , tn
de les appliquer fans erreur à leur véri
tabie objet.
Le tanaombé eft un peu moins gro
que le mauvis; fon plumage en générai
eft très- rembruni fur la tête, le cou &
tout le deftiis du corps ; mais les couver
tures de la queue & des aiïes ont un<
teinte de vert: la queue eft vert -doré
bordée de blanc ainfi que les ailes, qu
ont outre cela du violet changeant er
vert à l'extrémité des grandes pennes ^
une couleur d'acier poli fur les penne*
moyennes & les grandes couvertures , S
une marque obîongue d'un beau jaun<
doré fur ces mêmes pennes moyennes s
la poitrine eft d'un brun roux , le reftd
du defTous du corps blanc; le bec &
les pieds font noirs, & Je tarfe eft for
court :. la queue eft un peu fourchue , le?
ailes dans leur repos ne vont qu'à h
moitié de fa longueur, néanmoins c<
des Oifeaux étrangers, &c. 8 J
. rterîe a le vol plus étendu à proportion
que le mauvis (a). Il efl: à remarquer que
dans un individu que j'ai eu occafion de
voir, le bec étoit plus crochu vers la
e pointe qu'il ne paroît dans la figure enlu-
minée, & qu'à cet égard le tanaombé
femble fe rapprocher du merle foîitaire.
XXII.
* LE MERLE DE MINDANAO.
La couleur, d'acier poli qui fe trouve
■fur une partie des ailes du tanaombé, effc
répandue dans le merle de cet article ,
fur la tête, la gorge, le cou, la poitrine &
:tout le defïus du corps jufqu'au bout de
la queue : les ailes ont une bande blanche
près du bord extérieur & le relie du
deffous du corps efî. blanc.
h La longueur totale de l'oifeau n'en* que
de 7 pouces, & fes ailes ne vont pas
jufqu'à la moitié de la queue qui efr. un
'%_ .
( a ) Voici fes dimenfions préci-fes d'après
:M.Bri(Tbn , longueur totale 7 ponces y, vol 12 -j,
queue 2 ~ , bec 1 1 lignes, pied 9.
* Vcye^ les Planches enluminées , n.^ 6zy t fîg. j>
D vj
84 Hifloire Naturelle
peu étagée. C'eft une efpèce nouvel
apportée par M. Sonnerat.
M. .Daubenton le jeune a obfervé u
autre individu de la même efpèce qi
avoit les extrémités des longues penn»
des ailes & de la queue d'un vert fonc
& changeant, & plufieurs taches de vioI<
changeant fur le corps ; mais principa
îement derrière la tête. C'eft peut-être un
femelle ou même un jeune mâle.
XXIII.
*LE merle verï
de l'isle de France.
Le pïumage de cet oifeau eft de î;l
plus grande uniformité, c'eft par-tout i
l'extérieur un vert bleuâtre rembruni , maài
fon bec & fes pieds font cendrés. II efll
au-defïous du mauvis pour ia grofleuri
fà longueur totale eft d'environ 7 pouces:
fon vol de 10^, fon bec de 1 o lignes,
& {es ailes, dans leur repos, vont au tiers
de ià queue qui n'a que 2 pouces ^. Les
. " ■
* Voyc^ les Planches enluminées, iî.° 6^8 , fîg. 2?
'des Otfeaux étrangers, &c. 8 f
(unies qui recouvrent la tête & ïe cou
)nt ion gués & étroites. C'eft une ^fpèce
ouvelle.
XXIV.
LE CASQUE-NOIR
o u
aïeule à tète noire
u cap de Bonne-espérance (b).
Quoi qu'au premier coup d'œil le
ifque-noir refïemble par le plumage à
dpèce iuivante, qui efl le Brunet, Ôc
tr-tout au Jlderle a cul-jaune du Sénégal,
ue je regarde comme une variété de
eue même eipèce ; cependant il l'on veut
rendre îa peine de comparer ces oileaux
i détail, on trouvera des différences aflez
îarquées dans les couleurs, & de plus
Diifidérabies encore dans les proportions
es membres» Le cafque - noir eit moins
% , ; „
* Voyelles Planches enluminées, n.° 392.
(h) C'eft {a foixante-fixième grive de M. Bri/To»,'
Mi a fe premier fait connoître cette eipèce, tome VI^
yflément, ptige 4.7»
86 Hiftoire Naturelle
gros que le mauvis , fa longueur tôt; \
efl de q pouces , fon vol de q |- , fa que
de 3 |, fon bec de 1 3 lignes , & Ton pi
de 14; d'où il fuit qu'il a le vol moi
étendu , & au contraire Je bec , Ja que
& les pieds proportionnellement plus ion
que le brunet ; il a aufîi la queue autr
ment faite , & compofée de douze penn j
étagées , chaque aile en a dix-neuf, do
les plus longues font la cinquième & !
(ixïème.
A l'égard du plumage , il refTemble p 1
la couleur brune de la partie fupérieu
du corps , mais il diffère par la couleur il
calque, qui efl un noir brillant, par
couleur roufle du croupion & des coi
vertures fupérieures de la queue, par
couleur roufsâtre de la gorge & de toi
ïe defîous du corps jufques & compris II
couvertures inférieures de la queue, p;ï
îa petite rayure brune des flancs, par
petite tache blanche qui paroît furies aïlii
& qui appartient aux grandes pennes , p?
la couleur noirâtre des pennes de la queu<i
& enfin par la marque blanche qui teE
mine les latérales , & qui efl d'autant pli
grande que la penne efl plus extérieure.
des Oifeaux étrangers, ère, %y
XXV.
L E B R U NET \
v cap de Bonne-espérance (c).
\
La couleur dominante du plumage de
et oifeau eft le brun foncé; elle règne
ir la tête, le cou, tout le defîus du
orps , la queue & les ailes ; elle s'éclafrck
n peu fur la poitrine & les côtés , elle
rend un oeil jaunâtre fur ïe ventre &
ij s jambes , & elle difparoît enfin fur les
jpuvertures inférieures de la queue pour
ire place à un beau jaune. Cette tache
iune fait d'autant plus d'effet qu'elle
anche avec la couleur des pennes de la
ueue, ïefqueiles font d'un brun encore
lus foncé par-defîous que par-defïus. Le
ec & les pieds font tout- à -fait noirs.
Ce merle n'eft pas plus gros qu'une
iouette ; il a i o pouces ~ de vol , fes ailes
(c) C'eft la vingt -quatrième grive de M. Briffon-à
ai l'on eft redevable de la première defeription qui
lî été faite de ce merle étranger; il le nomme
i/Ierle brun du Cap , tome II, paae 259 ; mais j'ai
langé ce nom en celui de Brunet pour le diftinguer
'un autre merle brun du Cap, dont j'ai parlé
i - deffus.
88 Hïjloire Naturelle
ne vont guère qu'au tiers de ïa queue <
a près de 3 pouces de long & qui
compofée de douze pennes égales.
Variété du Brun et du Ca,
L'oiseau repréfenté dans nos plancl •
enluminées n.° 3 1 y, fous le nom
Merle h cul -jaune du Sénégal (d) , a bé;*
coup de rapport avec le brunet; feulemtc
il eft un peu plus gros & il a la tête
ïa gorge noires , dans tout le refte ce fc
les mêmes couleurs, & à peu -près
mêmes proportions, ce qui m'avoit f
croire d'abord que c'étoit une fiitij
variété d'âge ou de (exe ; mais ayant
dans la fuite occafion de remarquer qi
parmi un grand nombre d'cifeaux envoy
par M. Sonnerat, il s'en étoit trou;
plufieurs étiquetés Alertes du Cap , ïefqui
e'toient parfaitement femblables au fuji
décrit par M. Briiïbn , & pas un fci
individu à tête & gorge noires, il ni
paroît plus vraifemblable que l'oifeau c
(d) Nota. Que le deiïùs du corps eft moi
jaunâtre & plus brun dans un individu que j
obfervé, qu'il ne le paroît dans la planche 3 //•
J
des Oifeaux étrangers, &c. 89
'317, repréfente une variété de climat.
e bec de cet oifeau eft plus large à (a
fe & plus courbe que celui du merle
dinaire.
XXVI.
LE MERLE BRUN
de la Jamaïque (e).
Le brun foncé règne en effet fur fa
e, ie deifus du corps, les ailes & la
ïieue de cet oifeau; un brun plus clair
I r le devant de la poitrine & du cou , un
une fale fur le ventre & le refte du deffous
ri corps : ce qu'il y a de plus remarquable
gns ce merle, c'eft fa gorge blanche,
g ri bec & les pieds orangés. Il a les
«ivertures des narines fort grandes. Sa
ligueur totale eft d'environ 6 pouces
1 lignes, fon vol de o pouces quelques
l;nes, fa queue de 2 pouces 8 ou 9
i;nes, fon pied de 2. pouces J, fon bec
^e) M. Sîoane à qui nous devons h connoifTance
«cet oifeau , le nomme Thresh en Angiois. Voyea
^riaica, page 305 » planche 256, n.° XXXIIJ.
(j.ft le merle de la Jamaïque de M. Briflbn & fa
il ue --quatrième grive t tome II, page 277.
po Hifloire Naturelle
de i i lignes , le tout réduction faite e
ïa mefure Angloife à la nôtre. On p*
juger par ces dimenfions qu'il e(t me s
gros que noire mauvis. Il le tient or -
nairement dans les bois en montagne t\
palTe pour un bon gibier. Tout ce < $
M. Slcane nous apprend de l'intérieur t
cet oifeau , c'efï que fa graiiTe eft d 1
jaune orangé.
XXVII. I
*LE MERLE À CRAVAll
DE CAYENNE.
Là cravate de ce merle eft fort amn
& d'un beau noir bordé de blanc , <
s'étend depuis la bafe du bec inférieur,
même depuis Tefpace compris entre-
bec fupéiieur & l'œil, jufque fur la par
moyenne de la poitrine où la bordil
blanche qui s'élargit en cet endroit,
rayée tranlverfalement de noir ; elle cou^i
les côtés de la tête jufqu'aux yeux & i
embralTe les trois quarts de la circom
rence du cou. Les petites & les granc
* Vajyei les Planches enluminées, n.c 560, fig. 2
Je s Oï féaux étrangers, &c. ç I
* uvertures des ailes font du même noir
* ie la cravate , mais les pentes font ter-
i inées de blanc , ce qui produit des
■.•jouchetures de cette couleur, & les
& ux rangs des grandes couvertures font
♦i -minés par une bordure fauve. Le refte
* \ plumage efl canelle , mais le bec &
. î> pieds lont noirs.
Ce merle eft plus petit que notre mauvîs,
il a la pointe du bec crochue comme
1 folitaires ; fa longueur totale eft d'en-
l'on 7 pouces , fa queue de 2 ~, fon bec
I onze lignes, & fes ailes qui font courtes,
î pa/Ient fort peu l'origine de la queue.
XXVIII.
Île merle huppé
pCAP de Bonne-espérance (f).
ÏLa huppe de cet oifeau n'eft point une
ppe permanente, mais ce font des
Ijmes longues & étroites qui dans les
* Voye^ les Planches enluminées , n.° 563* %• i •
Wf) C'efl h vingt-troijième grive de M. BrifTbn
<j l'a décrite le premier. Cet oifeau a environ
8 pouces de h pointe du bec jufqu'au bout de
p 2 Hiftpire Naturelle
momêns de parfaite tranquillité fe couch
naturellement fur le Commet de la te
& que Foifeau herifïe quand il veut,
couleur de cette huppe , du refte de
tête & de la gorge, e(t un beau noir a1
des reflets violets ; le devant du cou &
poitrine ont ies mêmes reflets fur un fc
brun. Cette dernière couleur brune c
mine fur tout le defîus du corps & s'éte
fur le cou , fur les couvertures des ail
fur une partie des pennes de la queue
même fous îe corps où elle forme u
efpèce de large ceinture qui pafTe ;
deffus du ventre ; mais dans tous |
endroits elle efl égayée par une coufr
blanchâtre qui borde Ôl deffine îe cont<
de chaque plume à peu-près comme d;
ie merle à pîaftron blanc. Celui de
article a les couvertures inférieures des
queue rouges , les fupérieures blanchci
îe bas-ventre de cette dernière coulet
enfin le bec & les pieds noirs : les angles •
l'ouverture du bec font accompagnés s
h queue , 6 ~ jufqu'au bout des ongles ; la qtïf
a 3 pouces \ , le bec i a lignes, le pied au&l
Je doigt du milieu 9 lignes. Voyez \Ornhhoh\
tome il, page 257.
des Oifeaux étrangers, &c. 9 3
1 gués barbes noires dirigées en avant : ce
r rie n'efl: guère plus gros que l'alouette
Ippée. lia 1 1 à 12. pouces de vol, Tes
2 îs dans ïeur fhuation de repos ne s'é-
1 dent pas jufqu'à la moitié de la queue ;
1 rs pennes les plus ïongues font la
jjatrième & la cinquième, & la première
t la plus courte de toutes.
XXIX.
£ MERLE DAMBOINE (g).
J E laifTe cet oiieau parmi les merles où
Briilbn i'a placé , fans être bien fur
[il appartienne à ce genre plutôt qu'à
autre, Séba qui le premier nous l'a fait
fmoître , nous dit qu'on le met au rang
• roiTioiioIs à cauie de la bermté de fori
[mt; non- feulement il chaîne les amours
printemps , mais il relève alors fa
gue & belle queue, & la ramène fur
[1 dos d'une manière remarquable. II a
t le deflus du corps d'un brun rou-
itre, compris la queue & les ailes,
1g) C'efl fe petit oifeau tPAmboine au chant
} odieux ( Avicuîa Amboinenf.s canora) de Séba,
fo ■ I, page 22 ; & hfei-çjètnc grive de M. JBrifTon,
4*!' II, page 244*
5? 4 HiJIoire Naturelle
excepté que celles-ci font marquées d'i
tache jaune ; tout le deilbus du corps
de cette dernière couleur , mais le defT(
des pennes de la queue eft doré. (I
s pennes font au nombre de douze & rég *
lièrement étagées.
XXX.
' LE MERLE I
de l'isle de Bourbon (h)ï
Là groiTeur de ce petit oifeau efl à pcl
près celle de l'alouette huppée; il a|
pouces | de longueur totale , & i i j
vol; ion bec a i o à i i lignes, Ton pi-
autant, & Tes ailes dans leur repos ne vc<
pas juiqu'à la moi Je de la queue qui
3 pouces ^ , & fait par conféquent e
feule prefque la moiJé de la longue
totale de i'oiieau.
Le fommet de la tête efl recouvil
d'une efpèce de calotte noire , tout le refl
du defTus du corps, les petites couvert!
çles ailes, le cou en entier & la poitrirl
font d'un cendré olivâtre, le reflejl
» ■ ' , : — B- î{
(h) C'eft la quarante-deuxième grive de M. Brif Mfy
qui le premier a donné la defcription de cet oif
uwoyé par M. de la Nux.
Aes Oifedux étrangers, &c. 9 5
l&us du corps eil d'un olivâtre tirant
[aune, à l'exception du milieu du ventre
çj e(l blanchâire. Les grandes couver-
tes des ailes font brunes avec quelque
nlano-e de roux, les pennes des ailes
^ °- a a A 1
h parues de ces deux mêmes couleurs,
d manière que le brun eft en dedans &
p -deiTous , & le roux en dehors ; il faut
ç 'endant excepter les trois pennes du
n ieu qui font entièrement brunes : celles
a queue font brunes aufij, & traverses
» leur extrémité par deux bandes de
x bruns diffërens & fort peu appâ-
tes, étant fur un fond brun : le bec &
pieds font jaunâtres fij.
XXXI.
,E MERLE DOMINIQUA1N
des Philippines.
,A longueur des ailes eft un des attributs
[plus remarquables de cette nouvelle
fèce : elles s'étendent dans leur repos
(que jufqu'au bout de la queue. Leur
âmJ Voyez ï Ornithologie de M. Bnfîôn, tome II,
Voyej^ les Planches enluminées , n.° 627, ûg, 2f
2 6 Hijloîre Naturelle
couleur , ainfi que celle du defîus du coi
eil un fond brun fur lequel on v
quelques taches irrégulières d acier p
ou plutôt de violet changeant (k) :
fond brun prend un œil violet à l'origi !
de la queue , & un œil verdâtre à i |
extrémité; il s'écîaircit du côté du c
& devient blanchâtre fur la tête & :
toute la parue inférieure du corps.
bec & les pieds font d'un brun clair.
Cet oifeau n'a guère que 6 pouces
longueur, c'eft une nouvelle efpèce dd
on eft redevable à M. Sonnerat.
XX XII.
LE MERLE VER!
de la Caroline (l).
CATESBY qui a obfervé cet oifej
dans fon pays natal, nous apprend qi.l
n
(k) Ces taches violettes irrégulièrement feit'i
fur le deiTus du corps ont fait foupçonned
M. Daubenton le jeune, que cet individu avoit J
tué fur ia fin de la mue , & avant que les vr.j
couleurs du plumage euflént pris confilîance.
(1) C'efî le cul-blanc à poitrine jaune de Catefi
en Anglais, Yelkw-ùrefied chat; en «Latin , ALiu\
Americc
des Oifeaux étrangers, &c. £ 7
ii'efl guère plus gros qu'une alouette,
qu'il en a à peu- près la figure, qu'il eft
fort fauvage , qu'il fe cache très -bien,
qu'il fréquente les bords des grandes
rivières , à deux ou trois cents milles de
[a mer, qu'il vole les pieds étendus en
arrière , (comme font ceux de nos oifeaux
qui ont la queue très -courte) & qu'il a
un ramage éclatant. II y a apparence qu'il
e nourrit de la graine de folanum à fïeur
rouîeur de pourpre.
Ce merle a tout Je deiTus du corps
l'un vert obfcur , l'œil prefque entouré
le blanc, la mâchoire inférieure bordée
inement de la même couleur, la queue
)rune , le deiîbus du corps jaune , excepté
e bas- ventre qui eft blanchâtre, le bec
k les pieds noirs; les pennes des ailes ne
lépaflent pas de beaucoup l'origine de îa
jueue.
La longueur totale de l'oifeau eft d'en-
fîron 7 pouces \ ,« fa queue de 3 , fon
)ied de 1 2 lignes, fon bec de 1 o.
imericana, &c. Flijh Nat. de îa Caroline, tome J3
âge 50. M. JLinnîeus le nomme Turdus virens , &c
Syfi. Nat. page 171 , edit. X,) M. BrifTon en a
iiit fa cinquante -cinquième grive t tome ll„ page 3 i c^
1 Oifeaux, Tome VI* Ê
rHtJlotre Naturelle
X X X ï I I.
* LE TERAT-BOULAN
o u
txe Meule des Indes (m,
Ge qui caraclérife celte efpèce, c'ei
un bec , un pied & des doigts plus cour
à proportion que dans les autres merles
jk une queue étagée, mais autrement qt
de coutume ; les fix pennes du milieu foi
d'égale longueur, & ce font propremei
les trois pennes latérales de chaque cô
qui font étagées. Ce merle a ïe delîus c
corps i du cou , de ia tête & de la quel
noir, le croupion cendré & les trc
pennes latérales de chaque côté terminé
de blanc. Cette même couleur blancl
règne fur tout le deflous du corps & <
la queue , fur le devant du cou , fur
.gorge, & s'étend de part & d'autre j
qu'au deffus des yeux ; mais il y a <
chaque côté un^petit trait noir qui part
m — ■
* Voyelles Planches enluminées, n.° 273, fig. 2:
(m) C'efl: la dix -neuvième grive de M. Briiïci
qui le premier a fait connoître cette efpèce, tome
des Olfeanx étrangers, êfc, 5 £
a bafe du bec, femble palier par-defîous
. 'œil , & reparoît au - delà : les grandes
Demies de l'aile font noirâtres, bordées
Je blanc du côté intérieur jufqu'à la moitié
k leur longueur ; fes pennes moyennes ,
ihifi que leurs grandes couvertures , font
luffi bordées de blanc, mais fur le côté
extérieur dans toute la longueur.
' Cet oifeau eft un peu plus gros que
► alouette ; il a 10 pouces \ de vol , &
f es ailes étant dans leur repos s'étendent
[ m peu au-delà du milieu de la queue : fà
pngueur mefurée de la pointe du bec
f ufqu'au bout de la queue , eft de S
i oouces ~, & jufqu'au bout des ongles de
i) 7 y Ia queue en a 2 \, le bec 8 lignes ~9
e pied 9 , & le doigt du milieu 7.
XXXI V.
* L E S AU I JAL A
o u
:e Merle doré de Madagascar (n)*
Cette efpèce qui appartient à l'ancien
* Voyelles Planches enluminées , n.° 539, %. 2.
(nj C'eft la dix -huitième grive de M. Brifîbn cjtal
ïàô Htftolre Naturelle
continent, ne s'écarte pas abfolument d
l'uniforme de nos merles; elle a le bec
ïes pieds & les ongles noirâtres , une fort
de collier d'un beau velours noir qui pafï
fous la gorge & ne s'étend qu'un pei
au-delà des yeux; les pennes de la queu
& des ailes, & ïes plumes du refle di
corps toujours noires, mais bordées d
citron, comme elles font bordées de grrl
dans le merle à plattron blanc , en fort
que le contour de chaque plume fe deffin
agréablement fur les plumes voifme
qu'elle recouvre.
Cet oifeau eft à peu-près de la grofîeui
de l'alouette ; il a o pouces \ de vol & î
queue plus courte que nos merles, rela-
tivement à la longueur totale de l'oifeat
qui eft: de 5 pouces |-, & relativement ;
la longueur de fes ailes qui s'étenden
prefque aux deux tiers de la queue lorf
qu'elles font dans leur repos. Le bec î
1 o lignes , la queue 1 6 , le pied 1 1 , $
ïe doigt du milieu 1 o.
I Cl ; i .. ; ■
a le premier décrit cet oifeau , & nous a appris for
Bom Madagafcarien , tome il, page ï-f/t
des Oïfeaux étrangers, &c. loi
XXXV.
LE MERLE DE SURINAM (o).
Nous retrouvons dans ce merle d'A-
' nérique le même fond de couleur qui
ègne dans le plumage de notre merle
)rdinaire ; ii eil prefque par-tout d'un noir
| vrillant , mais ce noir efl égayé par d'autres
Couleurs; fur ie fommet de la tête, par
' me plaque d'un fauve jaunâtre ; fur la
>okrine, par deux marques de cette même
ouîeur, mais d'une teinte plus claire; fur
i croupion , par une tache de cette même
; einte ; fur les ailes , par une ligne blanche
[ui les borde depuis leur origine jufqu'au
X\ du poignet ou de la troifième articu-
uion ; & enfin fous les ailes , par le blanc
[iii règne fur toutes leurs couvertures
ïiférieures ; en forte qu'en volant 4 cet
>ifeau montre autant de blanc que de
noir : ajoutez à, cela que les pieds font
!>runs , que le bec n'efl que noirâtre , ainfi
ue {es pennes de Paiie, & que toutes ces
: (o) C'eft la foixante-anquième grive de M. Briflbn
il a le premier décrit cette efpèce, tome VI j
vplément , page <f.j%
E ii;
Ï02 Hijfoire Naturelle
pennes, excepté les deux premières <
îa dernière y font d'un fauve jaunâtre
Jeur origine, mais du côté intérieur fetjj
lement.
Le merïe de Surinam n'efi pas pîi
gros qu'une alouette; fa longueur total
cil de 6 pouces ~, fon vol de o ±9
queue de 3 à peu - près , fon bec de
îignes , & fon pied de 7 à 8 ; enfin f<
ailes dans leur repos vont au - delà d
milieu de la queue.
XXXVI.
* LE PALMISTE (p).
L'habitude qu'a cet oifeau de :
tenir & de nicher fur les palmiers o
fans doute il trouve îa nourriture qt
lui convient, lui a fait donner le nor
de palmifte. Sa groiîèur égale celle à
l'alouette, fa longueur ell de 6 pouces \
fon vol de 10 j, fa queue de 2 \> <
fon bec de 1 o lignes.
* Voye-^ les Planches enluminées, n.° 539, fïg. 1 i
(p) C'efl la quarante-huitième grive de M. BrifTo
qui a le premier décrit cette efpèce, tome h
page jQj*
'des Oî féaux étrangers f &c. ï 05
Ce qui fe fait remarquer d'abord dans
on plumage , c'eft une efpèce de large
alotte noire qui lui defcend de part &
'autre plus bas que les oreilles , & qui
e chaque côté a trois marques blanches,
une près du front , une autre au-defîus
e l'œil, & la troisième au-de(Tous: le
ou eft cendré par-derrière dans tout ce
jui n'eft pas recouvert par cette calotte
oire , il eft blanc par-devant , ainft que
1 gorge ; la poitrine eft cendrée & le
f îfte du defïbus du corps gris-blanc. Le
\ erTus du corps , compris les petites cou-
ertures des ailes & les douze pennes de
I l queue , eft d'un beau vert oiive, ce qui
laroît des pennes des ailes eft à peu-près
e ia même couleur & le refte eft brun;
es pennes dans ïeur repos s'étendent un
eu au-delà du milieu de la queue; le
:ec & les pieds font cendrés.
L'oifeau dont M. Brifîbn a fait une
atre efpèce de palmifte (q) t ne diffère
Dfolument du précédent que parce que
1 calotte au lieu d'être noire en entier %
I (q) Tome II, page jo/, C'eft fa quarante*
*nicme grive,
£ iiij
ïo4 Hifloire Naturelle
a une bande de cendré fur le fommet cjr
ïa tête , & qu'il a un peu moins de blan ta
fous le corps; mais comme à cela prt<î
il a exactement les mêmes couleurs, qui
dans tout le relie il lui reiTemble û parfl
faitement que la defcription de l'un pei
convenir à l'autre fans y changer un moi 41
& qu'il vit dans le- même pays , je iwT
puis m'empêcher de regarder ces deu
individus comme appartenans à la mêm
eipèce , & je fuis tenté de regarder 1
premier comme le mâle, & le fecon»
comme la femelle.
XXXVII.
* LE MERLE VIOLEÏ
À VENTRE BLANC DE, JuiDA.
La dénomination de ce merle efï unn
defcription prefque complette de fon plu.
mage ; il faut ajouter feulement qu'il a Ief
grandes pennes des ailes noirâtres , ï<
bec de même couleur & les pieds cendrés*
A l'égard de fes dimenfions il efl un peui
moins gros qu'une alouette : fa longueur
ft^j ' >•- - ■' - — '■■-■ - -' — - — ,■■ .h ■.■.-—■ ■■ ■ ■ —
* Voyc^ les Planches enluminées, n*° 6$$ , %* if
des Oifeaax étrangers, &c. 105
t fi: d'environ 6 pouces i, Ton vol de 1 o |,
; a queue de 1 6 lignes , fon bec de 8 ,
on pied de q : les ailes dans leur repos
ont aux trois quarts de la queue.
XXXVIII.
*LE MERLE ROUX
DE CâY EN N E.
I L a ïa partie antérieure & ïes. côtés
e la tête, la gorge, tout le devant du
ou & le ventre , roux ; le fommet de ia
lie & tout le deflus du corps , compris
ss couvertures fupérieures de la queue
i les pennes des ailes , bruns , ïes cou-
ertures fupérieures des ailes, noires,
•ordées d'un jaune-vif, qui tranche avec
1 couleur du fond , & termine chaque
ang de ces couvertures par une ligne
>ndoyante; les couvertures inférieures de
î queue font blanches; la queue, le bec
5c les pieds cendrés.
Cet oifeau efl plus petit que l'alouette;
n'a que 6 ~ pouces de longueur totale :
* Vi^'ei fa Planches enluminées, n.° 644, ûg, 1,
E v
to6 Tliftotre Naturelle
Je n'ai pu mefurer fon vol, mais il
doit pas être fort étendu, car les ailes ds \
ieur repos ne vont pas au - delà c
couvertures de la queue. Le bec &
pied ont chacun 1 1 ou 12 lignes.
XXXIX.
* LE PETIT MERLE BRV\
À GORGE ROUSSE DE CaYENNE*
Avoir nommé ce petit oifeau, c'ec
prefque l'avoir décrit: j'ajoute pour to
commentaire , que la couleur rouiTe de
gorge s'étend fur le cou & fur la poitrim
que ie bec eft d'un cendré-noir, & l
pieds d'un jaune -verdâtre. Ce merle e
2 peu-près de la grofîèur du chardonnere
ia longueur totale n'eft guère que d<
5 pouces , le bec de 7 ou 8 lignes , 1
pied de 8 ou o , & les ailes repliées von
au moins à ia moitié de la longueur de I
queue , laquelle n'ëft en tout que &
3 8 lignes.
p- < ' ' '
* Voyttfcs Planches enluminées t n.° 6$%, fig. aj.
des Oifeaux étrangers, &c. 1 07
X L.
LE MERLE OLIVE
de Saint-Domingue (r).
Ce petit oifeau a le defïus du corps
[ivâtre , <5ç le delTous d'un gris mêlé
onfufément de cette même couleur d'o-
ve; les barbes intérieures des pennes de
. queue, des pennes des ailes & des
randes couvertures de celles-ci, font
runes , bordées de blanc ou de blan-
bâtre; le bec & les pieds font gris-bruns.
Cet oifeau n'eft guère plus gros qu'une
luvette ; fa longueur totale eft de 6
ouces , fon vol de 8 | , ia queue de 2 ,
>n bec de 9 iignes , fon pied de même
>ngueur ; fes ailes dans leur repos vont
lus loin que ia moitié de la queue, &
elle -ci eft compofée de douze pennes
gales.
* Cet oifeau eft repréfenté dans îes flanches
ûuminécs, n.° 273 , fîg. 1 , fous le nom de Merle
? Saint-Domingue,
(r) M. Brilîbn eft le premier qui ait décrit cette
fpcce, dont ii a fait fa quarante -quatrième grive ê
>me II, pge 2964
Io§ Hïjloire Naturelle
On doit regarder le merle olive t
Cayenne , repréfenté dans nos plancht
enluminées , m0 y y 8 , comme une variét
de celui-ci dont iï ne diffère qu'en c
que ie defïus du corps eit d'un vert plt
brun & le delTous d'un gris plus clair ; U
pieds font aufli plus noirâtres.
Nota. Au moment où Von finit dJ imprima
cet article des Merles, un illuflre Anglo
( Aï. le Chevalier Bruce) a la bonté de n,
communiquer les figures peintes d'après natw
de plufieurs O if eaux d'Afrique, parmi le/que.
font quatre nouvelles efpèces de Merles. Je r
perds pas un infiant pour donner au public i
defcription de ces efpèces nouvelles, if j'y joir.
ce que M, le Chevalier Bruce a bien voui
m' apprendre de leurs habitudes , en attendar,
que des affaires plus importantes permettent a t
célèbre Voyageur de publier le corps immenfe d
fes belles obfervations fur toutes les parties de
Sciences £? des Arts»
X L I.
LE MERLE OLIVATR1M
de Barbarie.
M. ïe Chevalier Bruce a vu en Barbara
un merle plus gros que la draine, qu
des O if eaux étrangers, &c. 109
roit tout le defius du corps d'un jaune
fivâtre, les petites couvertures des ailes
\i ia même couleur, avec une teinte de
, un , les grandes couvertures & les
\s mnes noires , les pennes de la queue
|)irâtres, terminées de jaune, & toutes
1 longueur égale, ïe defTous du corps
un blanc- Taie, ie bec brun-rougeâtre,
s pieds courts & plombés ; les ailes dans
| ur état de repos n'alloient qu'à ïa moitié
1: la queue. Ce merle a beaucoup de
pport avec la grive bafiette de Barbarie
>ni il a été queilion ci-devant (f) , mais
: n'a point, comme elle, de grivelures fur
poitrine; & d'ailieurs on peut s'aiTurer
1 comparant les defcriptions , qu'il en
jfFère affezpour que l'on doive regarder
hs deux oiteaux comme appartenant à
;ux efpèces diilinctes.
(f) Tome V, page 43 j> J'aurois placé ce merle
.vatre à la fuite de ia grive baffettc , fi je i'euâle
Inrw allez tôt.
Ht 1 0 Hïjlotre Naturelle
XL IL I
LE MO LOXITA I
o u
'la Religieuse d9 Abyssin j.
Non-seulement cet oifeau al
figure & la groffeur du merïe , mais il e J
comme lui, un habitant des bois, &
de baies & de fruits ; Ton inftincï ,
peut- être Ton expérience, le porte à I
tenir fur les arbres qui font au bord cl
précipices ; en forte qu'il eft difficile
tirer, & fouvent plus difficile encore
trouver lorfqu'on Ta tué. II eft rem:
quable par un grand coqueluchon n<
qui embrafle ïa tête & la gorge, & if
defcend fur la poitrine en forme de piè
pointue : c'eft fans doute à caufe de i
coqueluchon qu'on lui a donné le not
de religieufe. Il a tout le delTus du corjr
d'un jaune plus ou moins brun , 1
couvertures des ailes & les pennes de :
queue brunes bordées de jaune, les pennn
âes ailes d'un noirâtre plus ou moûi
foncé , bordé de gris- clair ou de blanu
tout le deflbus du corps & les jamfor
des Oifeaux étrangers, &c. Hï
un jaune-clair, les pieds cendrés & le
te rougeâtre.
X L I I I.
E MERLE NOIR ET BLANC
d'Abyssin i e*
Le noir règne fur toute îa partie
I périeure , depuis & compris le bec ■>
fqu'au bout de la queue , à l'exception
L anmoins des ailes fur lefquelîes on
Ierçoit une bande tranfverfale blanche
[î tranche fur ce fond noir : le blanc
jgne fur la. partie inférieure & les pieds
jnt noirâtres. Cet oifeau eft à peu -près
{ ia grofîeur du mauvis, mais d'une
; rme un peu plus arrondie ; il a la queue
] nde & carrée par le bout , & les ailes
courtes , qu'elles ne s'étendent guère
4 ddk de J'origine de la queue ; il
lante à peu- près comme le coucou >
i plutôt comme ces horloges de bois
li imitent le chant du coucou.
kJll fe tient dans les bois les plus épais,
: il feroit fouvent difficile de le découvrir
n'étoit décelé par fon ctattj ce qui
,1 1 2 Hïfloire Naturelle
peut faire douter qu'en fe cachant
ïbigneufement dans les feuillages il ;
intention de fe dérober au chafTeur ; c
avec une pareille intention il le garderc
bien d'élever la voix: ï'infiincT: qui t
toujours conféquent, lui eût appris qi
fouvent ce n'eft point afîez de fe cach
dans l'obfcurité pour vivre heureux, nui
qu'il faut encore favoir garder Je filence.
Cet oifeau vit de fruits & de baie*
Comme nos merles & nos grives.
X L I V.
LE MERLE BRUN
DÂBY S S 1 N 1 E.
LÈS Anciens ont parlé d'un oïivii
d'Ethiopie qui ne porte jamais de fruit
îe merle de cet article fe nourrit en parti
de la fleur de cette efpèce d'oïivier ; i
s'il s'en tenoit-Ià, on pourroit dire qu'.
eft du très -petit nombre qui ne vit p;
aux dépens d'autrui ; mais il aime aufîi ici
rai fins , & dans la faifon il en mani
beaucoup. Ce merle eft: à peu -près «
la groffeur du mauvis; il a tout le deffi
des Oifeaux étrangers, &c. I r 3
fa tête & du corps , brun ; les couver-
ts des ailes de même couleur; les
nnes des ailes & de la queue , d'un
an-foncé, bordé d'un brun plus clair,
gorge d'un brun- clair, tout le deflous
corps d'un jaune- fauve, &.Ies pieds
irs*
i 14 Hiflotre Naturelle
*L E
G RI S IN DE CAYENNi
X-à E fommet de ïa tête eft noirâtre .
gorge noire , & ce noir s'étend depuis
yeux jufqu'au bas de la poitrine : les y*
font furmontés par des efpèces de four<
blancs qui tranchent avec ces coule
rembrunies & qui femblent tenir fur
l'autre par une (igné blanche, laque
borde la bafe du bec fupérieur : tout
defius du corps efc d'un gris- cendré;
queue eft plus foncée & terminée
blanc , fes couvertures inférieures font
cette dernière couleur , ainfi que le b;
ventre : les couvertures des ailes fc
noirâtres & leur contour eft exaclemc
deifiné par une bordure blanche :
pennes des ailes font bordées extérien
rement de gris - clair , & terminées
blanchâtre; le bec eft noir & les pie
cendrés.
Cet oifêau n'eft pas plus gros qu'm
m ■ ■ ■ '
* Voye^ les Planches enluminées, n.° C^} f§>
le mâle } & fig* 2 f la femelle.
du Gnfin de Cayenne. I ïf
vette ; fa longueur eft: d'environ 4 \
tuces, fon bec de 7 lignes, Tes pieds
1 même, & Tes ailes dans ieur repos
ifnt à la moitié de la queue qui eft un
tu étagée.
La femelle du grifin a le defîus du
trps plus cendré que le mâle; ce qui
noir dans celui - ci n'eft en elle que
lirâtre, & par cette rai fon le bord des
jUvertures des ailes tranche moins avec
fond.
I I 6 Hïjlolre Naturelle
TaESgB&BSBaa&BBnSBSB&SBB&
*LE VERDIN\
DE LA COCHINCHINU
J..;E nom de cet oifeau indique aile;g|
couleur principale & dominante de
plumage qui e(t le vert; ce vert e(t mf
d'une teinte de bleu plus ou moins fci
fur la queue, fur ie bord extérieur
grandes pennes des ailes & fur les petrl
couvertures qui avoilment le dos ; la goi I
efl: d'un noir de velours , à l'exception |
deux petites taches bleues qui fe trouv I
de part & d'autre à la bafe du hec inférie I
le noir de la gorge s'étend derrière les co a
de la bouche , & remonte fur le bec fur I
rieur où il occupe I'efpace qui eît entre |
bafe & l'œil, & par en bas il efl environ 1
d'une efpèce de haulTe-col jaune <i
tombe fur la poitrine; le ventre efl: vert.tl
hec noir & les pieds noirâtres. Cet oifél
efl à peu -près de la groileur du chil
donneret ; je n'ai pu mefurer fa ionguel
totale, parce que les pennes de la quel
* Vojej^ les Planches enluminées , n.° 64-3 , fig. I
du Verdin de la Cochinchïne. Hj
I voient pas pris tout leur accroilTemenî
[ foue l'oiteau a été tué , & qu'on les
lit encore engagées clans fe tuyau; aufli
r dépafTent- elles point l'extrémité des
[«s repliées.
Le bec a environ dix lignes, & paroît
1 mé fur le modèle de celui des merles ,
1 bords font échancrés près de la pointe,
i ; petit merle vient certainement de ia
i ichinchine , car il s'eft trouvé dans la
tme caille que l'animai porte- mufc
royé en droiture de ce pays.
:
î 1 8 Hifîoire Naturelle
* L'AZU R1N. ,
ET oifeau n'eft certainement pas»
merle ; il n'en a ni le port , ni la phy m
nomie , ni les proportions ; cepen< 1
comme il en a quelque chofe danl
forme du bec, des pieds, &c. onfl
a donné le nom de merle de la Guyane §
attendant que des Voyageurs zélés j |
ïe progrès de i'Hiftoire Naturelle r
inftruifent de Ton vrai nom, & iur-
de les mœurs. A en juger par ïe peu qi
en fait, c'eft-à-dire par l'extérieur, j
pîacerois entre les geais & les merles.
Trois larges bandes d'un beau
velouté, féparées par deux bandes ]
étroites d?un jaune- orangé, occupent
entier le deiTus & les côtés de la têt
du cou ; la gorge eft d'un jaune pur
poitrine eft décorée d'une grande pla
Bieue ; tout le refte du defîous du cod
compris les couvertures inférieures d
queue, eft rayé tranfverfalement de.
* y°j>% l^s Planches enluminées t n,° 355,
de VA7jiruu 1 r'5
tfjx dernières couleurs, & le bïeu règne
i il fur les pennes de fa queue qui ibnt
i gées. Le deffus du corps deDuis la
1 fiance du cou, & les couvertures des
|;s les plus voifines, font d'un brun-
Ligeâtre; les couvertures les plus éloi-
£ées font noires, ainfî que les pennes
I ; ailes ; mais quelques - unes des pre-
rères ont de plus une tache blanche,
tu refaite une bande de cette couleur
I itelée profondément , & qui court
fque parallèlement au bord de l'aile
liée. Le bec & les pieds font bruns.
Cet oifeau efl un peu plus gros qu'un
rie ; fa longueur totale eft de 8 ^
ices , fa queue de 2 \ , (on bec de 1 z
les, & fes pieds de 1 8. Les ailes dans
r repos vont prefque à la moitié de
queue.
•*
120
Hiftolre Naturelle
LES BREVES.
mj E n'ai pu m'empêcher de féparer
oifèaux d'avec les merles , voyant
différences de conformation extérieure
iefquelles la Nature elle-même les a dii
gués ; en effet , les brèves ont la qu
beaucoup plus courte que nos merles
bec plus fort & les pieds plus longs ,
parier des autres différences que celle
fuppofent dans le port, dans ïes habitu<
peut-être même dans ïes mœurs.
Nous ne connoiflons que quatre oifc
de cette efpèce ; je dis de cette efpèo
la Jettre & dans la rigueur du terme ; ca
fe reffemblent tellement entr'eux & p
ïa forme totale , & pour ïes principJ
couleurs & pour leur diftribution , qi
ne peut guère ïes regarder que corri
repréfentant ïes variétés d'une feulé
même efpèce. Tous quatre ont ïe o
ïa tête & la queue noirs , en tout ou
partie; tous quatre ont ïe deïîus du ccj
d'un vert pïus ou moins foncé ; t
quatre ont les couvertures fupérieures
î
des Brèves. ï2î^
\ îles & de la queue peintes d'une beîle
* :ouleur d'aiguë - marine , & une tache
■ïanche ou blanchâtre fur les grandes
>ennes de l'aile , enfin prefque tous ,
xcepté notre brève des Philippines (a),
at du jaune fur ia partie inférieure du
orps.
I. Cette brève des Philippines a îa
ête & le cou recouverts d'une forte de
oqueïuchon totalement noir , la queue de
lême couleur ; le deiTus du corps ,
oinpris les couvertures & les petites
ennes des ailes les plus proches du dos,
'un vert foncé; la poitrine & le haut
a ventre d'un vert plus clair; le bas-
\ entre & les couvertures de la queue
3uleur de rofe; les grandes pennes des
les , noires à leur origine & à leur extré-
ité, & marquées d'une tache blanche
ître deux; le bec brun- jaunâtre, & les
eds orangés.
La longueur totale de l'cifeau n'en1 que
: 6 | pouces , à cauie de fa courte queue ;
'^m^y Voye^ les Planches enluminées, n.° 89. C'efl
(JuBmême oifeau que celui que M. Bri/fon nomme
- «(fT/^ vert à tête noh-e des Aloluques, & dont il a fait
■ Cliquante -Jeptième grive , tome II, page 3 19,
Oifeaux , Tome VL F
'12 2 Hifloîre Naturelle
niais il a plus de 8 pouces étant mefu .
de la pointe du bec au bout des pied u
Sl il eit à très-peu-près de la grofîeur <
notre merle: Tes ailes qui forment, étal l
déployées, une envergure de i 2 pouceti
s'étendent dans leur repos au-delà de
queue qui n'a que 12 lignes, les pie*
en ont 1 S*.
II. La brève que M* Edwards
repréfentée planche 3 24. (b], fous le nool
de pie à courte queue des Indes Orienta feM
n'a pas la tête entièrement noire; elle
feulement trois bandes de cette coulei
partant de la bafe du bec , l'une pafTa
fur le fornmet de la tête & derrière le coi
& chacune des deux autres pafîant loi
l'oeil & deicendant fur les côtés du coi
ces deux dernières bandes font féparé
de celle du milieu par une autre banc
mi- partie, fuivant fa longueur, de jaun
(b) Cette brève paroît être je même oifeau q<
îa pie ordinaire des Indes de M. Ray, & |]
s'appelle aux Indes Ponnunhy pitia, & PonnanduïK
Voyez Synopfis Avium , page 195; en Anglor:
Tke .madrafs-jay, M. Edwards h nomme Sho.
lailed pye.; Albin., Caide de Bengale , tome i
n.° xxxi; en Allemand , Caap - wachteh KJeuj
Or do Avium, page 1 ij.
Jes Brèves, ïif
fc de bïanc, ïe jaune avoifïnant cette même
>ande du milieu , & le blanc avoifinant ia
iande noire latérale. De plus , cet oife.au a
; deflous de la queue & le bas - ventre
ouleur de rofe , comme !e précédent ,
îais tout le refle du defîous du corps
une , la gorge blanche & la queue bordée
e vert par le bout. Il venoit de l'ifle
s Ceylan.
III. Notre brève de Bengale ftja9
pmme la première, ia tête & le cou
ÏLveioppés d'un coqueluchon noir, mais
I r lequel fe déliaient deux grands fourcils
I anges ; tout le defTous du corps ell jaune ,
I ce qui efî. noir dans les grandes pennes
\< l'aile des deux oifeaux précédens eft
Ins celui-ci d'un vert foncé, comme ïe
B-s. Cette brève ell un peu plus grande
■te ïa première & de la groifeur du
jfîrie ordinaire.
t [ V. Notre brève de Madagafcar (d)
\'c) Vqye^ les Planches enluminées, n.° 258. C'efî
literie vert des Moluques de M. Briffon cjui en a
\ fa cinquante - fixième grive. Voyez tome II 9
\t j 1 6,
V.) Eiie eft repréfentée dans nos planches enîumw
Pt n'° 2J7t. *ous ^ nom ^e Merle des Moluaues%
tt\ Hiftoire Naturelle, &c.
a encore ïe plumage de la tête diffère
de tout ce qu'on vient de voir : le fomm
efl: d'un brun noirâtre qui prend un pi
de jaune par-derrière & fur les côtés;
tout eft encadré par un demi-collier n<
qui embrafle le cou par - derrière , à
naifTance , & par deux bandes de mer j
couleur qui s'élevant des extrémités de j
demi-collier, pafTent au-delTous des yew
& vont fe terminer à la bafe du bec tai
fupérieur qu'inférieur ; la queue efl bord f
par le bout d'un vert d'aiguë - marir I
Les ailes font comme dans notre premicl
brève ; fa gorge efl mêlée de blanc &
jaune, & le defïbus du corps efl d'f
jaune brun.
12 J
* LE MAINATE
)ES INDES ORIENTALES (a).
L fuffit de jeter un coup d'œil de com-
arnifon fur cet oifeau étranger pour lemir
u'on doit le féparer du genre des merles,
es grives , des étourneaux & des choucas
rec ïefquels il a été trop légèrement
ïocie , pour le rapprocher du goulin
?s Philippines & fur-tout du martin,
(quels font de même pays , ont ie bec
1 * Voye^ les Planches enluminées ,*n.° 268,
S (a) C'en1 la cinquantième grive de M. Briflbn ;
\'ie 11, page 3 o j. M. Edwards croit que fon vrai
|m Indien eft Minor ou À'lino. On lui a donné
I noms de Choucas, de Pie , iïEwurneau, de Al 'er le,
jbyez Bontius , Hifl. Nat, Jnd'ux. or. page 67. Klein ,
vdo Avium, page 60, n.° 1 2, &c. C'eft la quarante-
\ivicme grive de M. Brifïbn , tome II, page 3 cj*
\s Ang'ois l'appellent îndian fiare ; M. Linnaeus,
Yacula retig'oja; M. Ofbeck, Corpus javanenfis,
hû félon toute apparence le Amenda perfîca de
" eph-George Came! (Tranfad. Philofoph, n."° 285,
l. III, page 1397). « Canora if garrula avis, dit
Auteur , atra , fed circa oculos depilis ut llling , <c
'us tamen, » Cet llling paroit quelques lignes
s bas fous le nom à'iting f & c'eft notre Coidinl
Fiij
ï 2 6 Hifiotre Naturelle
de même, & des parties nues à la te*
comme lui. Cet oifeau n'efl guère pli
gros qu'un merle ordinaire ; fon pîumag
cft noir par -tout, mais d'un noir pli
luftré fur ia partie fupérieure du corp:
fur la gorge, les ailes , la queue, & don
ïes reflets jouent entre le vert & le viole
Ce que cet oifeau a de plus remarquable
c'eft une double crête jaune , irrégu-
lièrement découpée , qui prend naiffan*
de chaque côté de la tête derrière l'œl
ces deux crêtes tombent en arrière en :
rapprochant l'une de l'autre & ne foi
féparées fur Y occiput que par une banc
de plumes longues & étroites qui part c
îa bafè du bec ; les autres plumes ç
fbmmet de la tête font comme une efpè<
de velours noir. Le bec qui a dix-hu
ïignes de long , eft jaune , mais il preni
une teinte rougeâtre près de la bafêl
enfin ïes pieds font d'un jaune orange
Cet oifeau a îa queue plus courte & ii
ailes plus longues que notre merle ; celles-
qui étant repliées s'étendent à un demi
pouce près de l'extrémité de la queue
forment, étant déployées, une enve'rgu:
de dix -jhuit à yingt pouces, La queues
-, FI- '
PI. PI.piiiyj.2U.
LE MAINATE
pay. 2^7.
du Mainate, Î2f
Com'pofee de douze pennes ; & parmi
celles de l'aile, c'eft la première qui eft
la plus courte, & la troifième qui eft la
plus longue.
Tel étoit Te mainate que nous avons fait
repre Tenter dans nos planches enluminées ,
7/ 2 6 S ; mais il ne faut pas difîimuîer
que cette efpèee eft fort variable, non-
feulement dans fes couleurs , mais dans (a
aille, & dans la forme même de cette
louble crête qui la caractérife , & qu'on
>eut compter prefque autant de variétés
\ ju'ii y a eu de defcriptions. Avant d'entrer
I lans le détail de ces variétés , je dois ajouter
rue le mainate a beaucoup de talent pour
ifîer, pour chanter & pour parler, qu'il a
nême la prononciation plus franche que
e perroquet , nommé l'oifeau parleur par
xceîîence, & qu'il fe plaît à exerce* fou
aient julqu'à l'importunité»
Fiiij
12 8 Hifloire Naturelle.
wj*a!m*xaajBmsijasm.v^i^rrtMiMXf.'i.m}t ||f Hy| \ m
VARIÉTÉS DU MAÏNATL\
I. JLe Mainate de M. Brifîbn (a) diffèi
du nôtre, en ce qu'il a fur le milieu d<
premières pennes de l'aiïe , une tachl
blanche qui ne paroît pas dans noti
figure enluminée , (bit qu'elle n'exift;
point en effet dans le fujet qui a -fer'
de modèle, foit qu'étant cachée fous kl
autres pennes, elle ah échappé au Delfj'
nateur. On peut remarquer que la côt
de ces premières pennes eit noire, mêmJ
à l'endroit de la tache blanche qui U\
traverfe.
II. Le mainate de Bontius (b) avo:
ïe plumage bleu de pîufieurs teintes, (
par conféquent un peu différent du plu j
mage du nôtre, qui eft noir avec dd
reflets bleus, verts, violets, &c. une autri
différence très-remarquable , c'eft que ci
fond bleu étoit femé de mouchetures
femblabîes à celles de l'étoumeau, quan:
» ' il. ii»"
(a) Ornithologie , tome II, page 30$,
(b) Hijlt Nat. Indice on loco citato*
Variétés du Mainate. 129
! leur forme & à leur difhibution, mais
on quant à la couleur, car Bontius ajoute
u'elles font d'un gris -cendré.
III. Le petit mainate de M. Edwards
c) avoit fur ïes ailes la tache blanche de
, elui de M. Briflon , mais ce qui le difFé-
'■ >ncie d'une manière adez marquée ? c'eil
ue fes deux crêtes s'unifîant derrière
occiput , iui fôrmoient une demi - cou-
enne qui embraffoit le derrière de la tête
un œil à l'autre. M. Edwards en a
iiiTéqué un qui fe trouva femelle, il laide
| décider fi malgré la difproportion de îa
ille on doit le regarder comme la femelle
Eu fuivant.
IV. Le grand mainate de M. Edwards
à) a la même conformation de crête que
)n petit mainate , dont il ne diffère que
ar la taille , & par de très-légères variétés
e couleurs. Il eft à peu-près de la grofleur
u geai, par conféquent double du pré-
édent, & le jaune du bec & des pieds
i|(l franc fans aucune teinte de rougeâtre*
(c) Planche i y<>
(d) Ibidem^
E v
î$8 JJiflohe Naturelle, &c.
On ne dit pas que la crête de tous <*
mainates foit fujette à changer de couîei r
feion les différentes faifons de l'année :
félon les difFérens mouvemens dont i\
font agités.-
»3«
* LE G OU LIN (a).
I
L y a au Cabinet du Roi deux individus
de cette efpèce ; tous deux ont le deiïus
du corps d'un gris- clair argenté , ïa queue
» . ., ■ -m
* Voyej^ les Planches enluminées , n.° 200.
(a) C'eft le merle chauve des Philippines de
M. BrifTbn , tome I f , pige 2 S o , & fa trente-
', (xxième grive, M. BriOon dit qu'H s'appelle Coulitt
\ aux Philippines; comme il ne cite point d'autorités,
pi cru devoir déférer à celle de Jofeph - George
.* Came! qui a donné Tes obfervations fur les oifeaux
des Philippine? dans les Tranjaclions Philofoph'ques ,
n.° 285. Il dit que le Goulin eft connu dans ces
Ifîes fous les noms cYIting, ou d'/lling & de Taba-
duru : il ajoute que c'eft une efpèce de Palalaca,
; & ion Palalaca eïl un grand Pic. Il peut fe tromper
dans cette dernière afTertion , mais on ne peut guère
douter que fon Gulin ou Goulin ne foit le même
oiléau dont il s'agit ici. Voici la defcription qu'il en
: donne, « il eft de la groflèur de 1 etourneau ; if a
le bec, les ailes, la queue & les pieds noirs, le «
refte eft comme argenté ; la tête eft nue à «
l'exception d'une ligne de plumes noires qui court «
fur fon fommet ; c'eft un oiieau chanteur & qui «
babi.le beaucoup. » fi ne faut pas confondre avec
ce merle chauve l'oifeau que quelque.* - uns ont
nommé Merle chauve de Cayenne , & q j. eft notre
Ç&lnud, Voyez tmt V,.fa$t 1 1 f,
I 3 2. Hijloïre Naturelle
& les ailes plus rembrunies, les yeu
environnés d'une peau abiolument nue
formant un ovale irrégulier couché fu
fon côté, & dont l'œil. occupe le foye
intérieur, enfin fur le fommet de la têt
une ligne de plumes noirâtres qui coin .
entre ces deux pièces de peau nue; mai
l'un de ces oiteaux eft beaucoup plu
grand que l'autre. Le plus grand efl
peu-près de la grofieur de notre merle
il a le de/Jous du corps brun , varié d<
quelques tacbes blanches, la peau nue qti
environne les yeux couleur de chair, l<
bec, les pieds & les ongles noirs. Le plu
petit a le défions du corps d'un brun-
jaunâïre , Tes parties chauves de la têii
jaunes ainfi que les pieds , les ongles <5
ia moitié antérieure du bec. M. Poivn
nous apprend que cette peau nue tantô
jaune , tantôt couleur de chair , qui envi-
ronne les yeux , fe peint d'un roug<
décidé ïotfque l'oifeau efl en colère ; a
qui doit encore avoir lieu , félon tout*
apparence , lorfqu'au printemps il efl: animi
d'un fentiment aiiiïi vif & plus doux. Jcl
..çonferve à cet oiieau le nom de goulii
fous lequel ii efc connu aux Philippines;
du Goulïn. ï 3 f
: arce qu'il s'éloigne beaucoup de l'elpèce
u merle , non - feulement par la nudité
'une partie de ïa tête , mais encore par
!i forme «5c la groiTeur du bec.
i M. Sonnerata rapporté des Philippines
il oiieau chauve qui a beaucoup de
îpport avec celui repréfenté dans nos
lanches enluminées, n.° 200, mais qui
I diffère par fa grandeur & par fon pîu-
iage. Iï a près d'un pied de longueur
l&taie; les deux pièces de peau nue qui
rvironnent fes yeux font couleur de
îair, & féparées fur le iommet de la tête
\x une ligne de plumes noires qui court
lire dtux. Toutes les autres plumes qui
itourent cette peau nue , font pareille-
ment d'un beau noir , ainfr que le deiTous
II corps , les ailes & la queue : le deiius
1 corps efi gris, mais cette couleur eft
us claire fur le croupion & le cou 9
us foncée fur le dos & les flancs. Le
c e(t noirâtre ; les ailes font très-courtes
1 excèdent à peine l'origine de ïa queue.
les deux merles chauves qui font au
abinet du Roi , appartiennent à la même
:>èce, il faut regarder le plus grand
mine un jeune individu qui n'avoit pas
Ï34 Hiftotre Naturelle , &c.
encore pris (on entier accroilTement ni |
véritables couleurs ,.& le plus petit comi
un individu encore plus jeune.
Ces oifeaux nichent ordinairement da
des trous d'arbres , fur-tout de l'arbre c
porte les cocos ; ils vivent de fruits
îbnt très-voraces , ce qui a donné lieu
l'opinion vulgaire qu'ils n'ont qu'un fc
inteftin , lequel s'étend en droite ligne
ï'orifice de i'eftomac jufqu'à l'anus , & r.
©ù la nourriture ne fait que pafTex.
i35
* LE MARTIN (a)..
, L*/ E T orfeau eff un defïrucleur d'irr-
ecles , & d'autant plus grand deltructeur
u'il eft d'un appétit très - glouton : \l
onne îa chafîe aux mouehes, aux pa-
illons , aux fcarabées : if. va comme nos
orneilles & nos pies, chercher dans le
oil des chevaux , des bœufs & des cochons
vermine qui les tourmente quelquefois
ifqu'à leur cauferla maigreur & la mort :
?s animaux qui fe trouvent foulages,
•urTrent volontiers leurs libérateurs fur
ur dos , & fouvent au nombre de dix
x douze à la fois ; mais il ne faut pas
/ils aient te cuir entamé par quelque
aie, car les martins qvii s'accommodent
; tout , becqueteroient la chair vive &
ur feraient beaucoup plus de mal que
ute ta vermine dont ils les débarraffeat :
font , à vrai dire , des oifeaux carnafîiers^
■ ■ ■ ' ' ■<
* V°yeZ, ks Planches enluminées, n.° a 1-9.
fa) C'eft le merle des Philippines de M. B?ïSqji%
e II, page 2.78%
I
ri 3 6 Hifîoîre Naturelle
mais qui fâchant mefurer leurs forces , n
veulent qu'une proie facile , & n'attaquer II
de front que des animaux petits & foibles 1
on a vu un de ces oileaux qui étoit encor (I
jeune , faifir un rat long de plus de deu |
pouces , non compris la queue , le battrJ
fans telâche contre le plancher de fa cage
lui briier les os, & réduire tous fes membre
à l'état de foupîefîe & de flexibilité qi a
convenoit à fes vues , puis le prendre p? g
ïa tête & l'avaler prefque en un inftantl
il en fut quitte pour une efpèce d'indxB
geilion qui ne dura qu'un quart d'heure!
pendant lequel il eut les ailes traînantes < I
l'air fouffrant; mais ce mauvais quariB
d'heure paffé , il couroit par la maifol
avec fa gaieté ordinaire ; & environ up
heure après ayant trouvé un autre rat
l'avala comme le premier & avec auf.
peu d'inconvénient.
Les fauterelies font encore une d*
proies favorites du martin; il en détrur
beaucoup & par-là il eft devenu un oilèà
précieux pour les pays affligés de ce fléaw
& il a mérité que fon hiiloire fe liât:
celle de l'homme. Il fe trouve dans ï'Inc
& les Philippines , & probablement da
du Martin. I 3 7
!; contrées întermédiaf \ es ; mais il a été
îgtemps étranger à i'ille de Bourbon,
n'y a guère plus de vingt ans que
. Desforges - Boucher , Gouverneur
t néral , & M. Poivre , Intendant , voyant
^ tte ifle défolée par les (àutereiles (b)9
\ igèrent à faire ferieufement la guerre
; :es infedles , & pour cela ils tirèrent
« 5 Indes quelques paires de martins , dans
Jitentîon de les multiplier, & de les
( pofer comme auxiliaires à leurs redou-
tes ennemis. Ce plan eut d'tbord un
nmencement de luccès, & Ton s'en
ïmettoit les plus grands avantages ,
fque des Colons ayant vu ces oifeau*
;ilîer avec avidité dans des terres
iveîlement enfemencées , s'imaginèrent
ils en vouloient au grain ; ils prirent
Blfi-tôt l'alarme , la répandirent dans toute
15 e & dénoncèrent le martin comme un
■mal nuifible : on lui fit fon procès dans
ie formes ; fes défenfeurs fou tinrent que
Vb ) Ces fauterelles avoient été apportées de
Mlagafcar, & voici comment: on avoit fait venir
de ette ifle des plants dans de la terre & il s'étoit
Wvé maiheureufement dans cette terre àcs œufs
éfifautereiies.
1$$ Hijîoîre Naturelle
s'il fbuiiloit la terre fraîchement remu< f
c'étoit pour y chercher, non le grai t
mais les infectes ennemis du grain,
quoi iï fe rendok le bienfaiteur < y.
Golons ; malgré tout cela iï fut prof( V
par le Confeil , & deux heures après Far \
qui tes eondamnoit il n'en reftoit pas u I
feule paire dans l'ifîe. Cette prompte e?
cution fut fuivxe d'un prompt repenti
îes fautereiles s'étant multipliées fans ol
tacle, causèrent de nouveaux dégâts.
ie peuple qui ne voit jamais que le préfeM
fè mit à regretter les martins comme
feule digue qu'on pût ©ppofer au fié
des fautereiles. M. de Morave fe prêts
aux idées du peuple , fit venir ou appo
quatre de ces oifeaux , huit ans après Ici
proscription ; ceux-ci furent reçus av
des tranfports de joie; on fit une affal
d'État de leur conferva«:ion & de kl
multiplication , on les mit fous la pr
teclion des îoix & même fous une fàuw
garde encore plus facrée; îes médecins s
ieur côté décidèrent que leur chair été
«ne nourriture mal-faine. Tant de moyej'
iï puiflâns , fi bien combinés , ne furti
pas fans effet; les martins depuis ce.
du Martin» Ï39
>oque fe font prodigieufement multiplies
ont entièrement détruit les fauterelïes;
i ais de cette deftruclion même il e(l refaite
1 1 nouvel inconvénient , car ce fonds de
I bfîftance ieur ayant manqué tout d'un
f up , & le nombre des oifeaux augmen-
\ it toujours , ils ont été contraints de
: jeter fur ïes fruits, principalement fuï
mures, les raifins & les dattes; ils en
Ifii venus même à déplanter les blés,
Iriz, le mays , les fèves, &à pénétrée
que dans les colombiers pour y tuer les
nés pigeons & en faire leur proie, de
te qu'après avoir délivré ces Colonies
; ravages des fauterelïes , ils font devenus
«-mêmes- un fléau plus redoutable (c)
blus difficile à extirper, fi ce n'eft peut-
fe par la multiplication d'oifeaux de
|>ie plus forts ; mais ce remède auroit
jf:oup fur d'autres inconvéniens. Le
nd iecret feroit d'entretenir en tout
ips un nombre fuûrfant de martins
c^ Ils fe rendent encore nuifîbles en détruifant
infe&es utiles, tels que la demoifeile, dont la
liî connue fous le nom de petit Lion , fait une
re continuelle aux pucerons cotonneux qui
ent tant de dommage aux caffiers2
14° Htflotre Naturelle
pour fervir au befoin contre les infec" >
nuifibles , &. de {e rendre maître jufqi ,
un certain point de leur muïtiplicatic if
Peut - être aufïi qu'en étudiant i'hifto |i
des fauterelles , leurs mœurs , leurs haï
tudes , &c. on trouveroit Te moyen
s'en défaire fans avoir recours à ces au
liaires de trop grande dépenie.
Ces oifeaux ne font pas fort peureu
& les coups de fufil les écartent à peir
Ils adoptent ordinairement certains arhft j
ou même certaines allées d'arbres, fouve j
fort voifines des habitations , pour y pafi j
la nuit, & ils y tombent le foir par nuel
il prodigieufes que les branches en fcl
entièrement couvertes , & qu'on n' j
voit plus les feuilles. Lorfqu'ils fc
ainfi rafïemblés , • ils commencent j I
babiller tous à la fois , & d'une manie I
très - incommode pour les voifins.
ont cependant un ramage naturel fol
agréable, très-varié & très -étendu.. 3 1
matin ils fe difperlent dans les campagne!
tantôt par petits pelotons , tantôt par paini
fuivant la faifon.
Ils font deux pontes confécutîJ
chaque année ? ia première vers le mili |
du Martin. 14 f
1 printemps, & ces pontes réuffiflent
dinairement fort bien , pourvu que la
ifon ne (bit pas pluvieuie ; leurs nids
nt de conftrudion groiîière, & iis ne
ennent aucune précaution pour em-
:cher la pluie d'y pénétrer ; iis les
achent dans les aifïeiles des feuilles du
Imier-Iatanier ou d'autres arbres: ils les
nt quelquefois dans les greniers, c'eft-
dire, toutes les fois qu'ils le peuvent.
>s femelles pondent ordinairement quatre
ifs à chaque couvée, & les couvent
Indant le temps ordinaire. Ces oifeaux
n fort attachés à leurs petits ; il Ton
treprend de les leur enlever, ils voltigent
& là en faifant entendre une elpèce de
>aiîement qui eft chez eux le cri de la
sère , puis fondent fur le ravilTeur à
Rjps de bec, & fï leurs efforts font
jjttiîes, ils ne fè rebutent point pour
fia, mais ils fuivent de l'œil leur géni-
|e, & fi on la place fur une fenêire ou
lis quelque lieu ouvert , qui donne un
Ire accès aux père & mère , ils le
e; irgent l'un & l'autre de lui apporter à
lînger, fans que la vue de l'homme ni
»:une inquiétude pour eux-mêmes, ou,
I
14-2 Hïjloire Naturelle
ii l'on veut , aucun intérêt perfoni [
puifie les détourner de cette intéreiTair
fbnclion.
Les jeunes martins s'appfivoîfent ffl
vite, ils apprennent facilement à parlrtj
tenus dans une baffe- cour, ils contrefc^
d'eux-mêmes les cris de tous les anima \\
domef tiques , poules , coqs , oies , petrl
chiens, moutons, &c. & ils accompagne «
îeur babil de certains aceens & de certa: l
geftes qui font remplis de gentilleiTes. I
Ces oifeaux font un peu plus gros q \\
les merles ; ils ont le bec & les piel
jaunes comme eux , mais plus longs & I
queue plus courte ; la tête & le cl
noirâtres ; derrière l'œil une peau nue I
rougeâtre, de forme triangulaire, le il
de la poitrine & tout le deiîus du coq I
compris les couvertures des ailes & deJ
queue, d'un brun-marron, le ventre blar M
les douze pennes de la queue & les pennjj
moyennes des ailes brunes , les granûr
noirâtres depuis leur extrémité jufqu'i
milieu de leur longueur, & de-ià, blanchi
jufqu'à leur origine , ce qui produit ui
tache dbïongue de cette couleur près
fcord de chaque aile torfqu'elie eft plit|
au Martin. 14 j
; ailes ainfi pliées s'étendent aux deux
ïs de la queue.
On a peine à diflinguer ïa femelle d&
lie par aucun attribut extérieur (d),
I , ;■ . „
\ 'd) Les principaux faits de l'hiftoire de cet oifeatt
\ t dûs à M. -Sonnerat & à M. de ia Nux, Cor泥s
1 idans du Cabinet d'Hiftoire Naturelle.
144 Hïjîoîre Naturelle
*
L
LE JASEURfc
a.
/AT TRIBUT caractériftique qjî . I
tingue cet oileau de tout autre, ce ( iî
de petites appendices rouges qui termir |
plufiil
> 1 1 y
* Voye^ les Planches enluminées , n.° i6\ .
(a) C'eft la Joixante-troifième grive de M. Bri I
tome II, page 3 34, Le TvdçaAoç d'Arifil
(lib, IX, cap. XVI ) ce mot Grec frgnifie I
efpèce de matelas ou d'oreiiler, & fait allufion ï
plumes foyeufes du Jafeur, C'efl Y Ampelis d\\ I
var.de qui lui a appliqué cette dénomination , I
d'après Arifïote , comme l'a dit M. Brrfîbn , I
d'après le Poëte Callimaque, comme nous i'app I
Aîdrovande lui-même (tome 1, page 796), &l
être bien fur que fon Ampelis, & celle du ] te
Grec, fufTent un feul & même oifeau, DailîeuB
nom d 'Ampelis ayant été donné plus ancienne) I
à d'autres petits oifeaux , tels que le beque I
(Gefner, page ^8j) qui fe nourrit de r I
comme le jafeur, Aîdrovande ni M. I.inl
n'auroient pas dû l'appliquer à celui-ci. C'c]
Garrulus Bohemicus de Gefner , page y o 3
Bomhycilla de Schwenckfeid , page 229 ; le M
phénix ; le Galerita varia de Fabricio de Padouj
Lanius remigih.s fecundariis , apice memlranaceo \
rato de M. Linnaeus, g, <$.j , Jp, 10; le T\
crijlatus de Klein ,page yo} & de Frifch, phnck
Quelque;
du Jafeur. X45T
îufieurs des pennes moyennes de Tes aiîes;
es appendices ne font autre chofe qu'un
rolongement de la côte au - delà des
arbes , lequel prolongement s'aplatit en
éiargiiTant en forme de petite palette ,
: prend une couleur rouge : on compte
• -
'ueiques-uns l'ont pris très- mai à propos pour le
Ierops d'Ariftote, ceii à-dire pour notre Guêpier ;
autres pour Y Avis incendiaria des Anciens , & par
rruption Incineraria , ou pour l'oîfeau de la forêt
ercinienne dont parle Pline , quoique Tes plumes
jettent point de feu pendant la nuit, comme on
: que faiioient celles de cet oifeau , fi ce n'eft peut-
•e un feu allégorique, car le Jafeur a l'iris des yeux
les larmes des ailes couleur de feu. On a encore
rnmé cet oifeau Avis Bohemka, Adepelks, Ftero-
i, Fullo , Gallulus fylvejlris , Zinzin lia, & par
rruption Zincirella , d'après fon cri ordinaire qui
n, £,/, ri; en Allemand , Zinjerelle, formé du
écédent, Boehmer, Boeheimle, Boehmifche drofld,
auètn drojîel, Peji-vogel, Krieg-vogel , Wipjlert^,
ide-fchwant^, Schnee-lejche , Schnee-vogel ',- le nom
Beemerle attribué au jafeur par M. Briffon ne
appartient point, mais à un petit oifeau de la
DfTeur du chardonneret , ainft appelé aux environs
Nuremberg, & qui n'a de commun avec ie
eur que d'être regardé par le peuple comme un
Écurfeur de la pefte : en Suédois , Siden-Swantu
Italien, Beccofrifone , Galletto del bofco , Vccelh
l mondo nuovo ; en Anglois, Bohemian Chatterer,
ohemian jay , Silh-tail ; en Bohème, Brkoflaw ;
* Polonois , Jedivalmicska , Jemiolucha.
0 if eaux, Tome pY. G
146 Hïfloire Naturelle
quelquefois jufqu'à huit pennes de chaqu
côté , lefquelles ont de ces appendices
quelques- uns ont dit que les mâles ej
avoient fept & les femelles cinq , d'autre
que les femelles n'en avoient point di
tout (b) : pour moi j'ai obfervé de
individus qui en avoient fept à l'une de
ai?es & cinq à l'autre, quelques-uns qi
n'en avaient que trois , & d'autres qi
n'en avoient pas une feule & qui avoier
encore d'autres différences de plumage
enfin j'ai remarqué que ces appendice
fe partagent quelquefois longitudinnlemer
en deux branches à peu -près égales, a
lieu de former de petites palettes d'un
feule pièce comme à l'ordinaire.
On trouve dans la lifte qu'a donnée M. Brifo
des (ynonymes du Jajeur , le Xcmoil de Séhs,
bien différent du Xonwtl de Fernandez, cap, 2 2. a.
qui à la vérité eft huppé , mais qui a Je dos 3l f
ailes noires, & la poitrine brune, qui- de plus e
pa'mipède , & dont les Mexicains emploient h
plumes pour en former ces linguliers tifTus qui foj
partie de leur luxe fauvage ; or le Xcmotl de Sél
eft prefque aUfTi différent du Jafeur de Bchème , a
moins quant aux couleurs du plumage, que dt
Xonwtl de Fernandez, car il a la tête rouge,
rouge fur le dos & la poitrine, du ■ rouge fur :
^ueue, du rouge fous ks ailes, & le bec jaune, *k
(b ) Edwards.
a
dil Jûfenr. 147
C'efr. avec grande raifon que M. Lin-
seûs a féparé cet oifeau des grives & des
îerles, ayant très- bien remarqué qu'in-
épendamment des petites appendices
juges qui le diftinguent, il étoit modelé
ir des proportions différentes, qu'il avoit ie
c plus court, plus crochu, armé d'une
)ubfe dent ou échancrure qui fe trouve
*ès de fa pointe dans la pièce inférieure
imme dans la fupérieure, &c. (c) mais
eft difficile de comprendre comment
a pu l'aflocier avec les pies-grîêches,
. avouant qu'il fe nourrit de baies, ôc
ui n'eu: point oifeau carnaflier: à' fa
rite il a plufieurs traits de conformité
ec ies pies-griêches & les écorcheurs ,
tdans la didribution des couleurs , prin-
)aîement de celles de fa tête , foir. dans
forme du bec , &c. mais ia différence
_
c) Le Dodeur Lifter prétend avoir obfervé
y un de ces oifeaux , que les bords du bec
prieur n'étoient point échâncrés près Je la pointe,
ni ne pourroit être regardé que comme une
ISlaMté individuelle très- rare, mais cette obfer-
in vraie ou faufle, a corrigé le Docleur Lifter
ie erreur où il étoit tombé d'abord, en zfTxîant,
ime a fait M. Linnœus , le jaleur aux pie>
[clies.
G
[148 'Hiftoire Naturelle
de l'infime!, qui e(l la plus réelîe, n'<
eft que mieux prouvée, puifqu'avec ta
de rapports extérieurs & de moyens fer
bïables , le jafeur fe nourrit & fe condi
H difTéremment.
Ce n'eft pas chofè aifée de détermir
îe climat propre de cet oifeau; on
tromperoit fort fi d'après les noms de g<
de Bohème, de jafeur de Bohème , d'oife
de Bohème que Gefner , M. BrifTon
plufieurs autres iui ont donnés, on fe p
iuadoit que la Bohème fut fon pays nat
ou même fon principal domicile : il
fait qu'y paiTer comme dans beauco
d'autres contrées (d); en Autriche
croit que c'eft un oifeau de Bohème j
de Stirie, parce qu'on le voit en ei[
venir de ces côtés-là , mais en Bohème
feroit tout autîi fondé à le regarder cou
un oifeau de ïa Saxe; & en Saxe coi
un oifeau du . Danemarck ou des ai
pays que baigne la mer Baltique,
commerçans Anglois aiTurèrent au
îeur Lifter , il y a près de cent ans , <
. __ : . : . i|
( d) Frifch aflure, d'après les habitans du pa
due lés jafeUrs ne nichent pas dans la Bohèfliel^
nu^ls viennent de plus loin, j>h 32,
du Jdfeur. J4P
s jafenrs étoient fort communs dans h
rùflTe ; Rzaczynski nous apprend qu'ils
iffent dans la grande & petite Pologne
dans la Lithuanie (e): on a mandé de
hrefde à Al. de Reaumur, qu'ils nichoient
tns les environs de Péterfbourg : M*
linnasus a avancé, apparemment lur de
)ns Mémoires , qu'ils pa(Tent l'été & par
>niéquent font leur ponte dans ïes pays
ii font au - delà de ïa Suède ; maïs fes
rrefpondans ne lui ont appris aucun
tail fur cette ponte & fes circonftances :
fin M. de Stralemberg a dit à Frilch
l'il en avoit trouvé en Tartarie dans
s trous de rochers; c'efl fans doute
ns ces trous qu'ils font leurs nids. Au
le, que! que foit ïe domicile de choix
s jafeurs , je veux dire , celui où ren-
ntrant une température convenable , une
urriture abondante & facile, & toutes
commodités relatives à leur façon de
/re , ils jouifîent de l'exigence & fè
itent preffés de ia tranfmettre à une
uvelie génération, toujours eft-iï vrai
'ifs ne font rien moins que fédentaires ,
_ — — . — , , %
e) Auéluarium , &d page 382*
G iij
ï 5 o Hifîoire Naturelle
& qu'ils font des excurfions dans tôt ;
ï'Europe: ils fe montrent quelquefois j
nord de l'Angleterre ffj, en France (g M
en Italie (h), & fans doute en Efpagnl
mais fur ce dernier article nous en fomrr.l
réduits aux fimples conjectures , car ii fai
avouer que i'Hiiioire Naturelle de ce be
Royaume, ii riche, il voifin de nou
habité par une Nation fi renommée à ta
d'autres égards, ne nous eft guère pi
connue que celle de la Californie & <
Japon (ï)*
m ■ ■ ■ i
(f) Le fujet repréfenté dans la Zoologie Britt
nique , planche CI, avoit été tiré fur les marais
Fiamborough , dans la province d'Yorck , &
deux qu'a vus le Docleur Lifter avoient été n
aux environs de la Capitale de cette même pr
vince. Voyez la Lettre de ce Douleur à M. Rù
dans \esTranfadions Philofophiques, n.° 175 > art?
(g) Il y a quelques années qu'il fut tué un jî
à Marcilly près la Ferté-Lowendhal : depuis !
on en a pris quatre dans la Beauce au fort de l'rm
lefciuels s etoîent réfugiés dans un colombier. Vo
Salerne , Hifl. Nat. des O if eaux , page 253.
(h) Aldïovandi Ornithologia } page 796.
(i) Il paroît que Gefner n'avoit point vufil
jafeur, & il dit qu'il eft rare prefque par- tor
d'où i'on peut conclure qu'il ei\ rare au me
en Suiffe. De Avibus, pages 520 & 703,
du Jûfcur, i 5 i
Les migrations des jafeurs font aiTez
égulières dans chaque pays quant à la
«ion, mais s'ils voyagent tous les ans,
onim'e Aldrovande i'avoit ouï dire , il
en faut bien qu'ils tiennent conflamment
. même route. Le jeune Prince Adam
'Averfperg, Chambellan de Leurs Ma-
illés Impériales, l'un jdes Seigneurs de
ohème qui a les plus belles chafTes &
\ii en fait le plus noble ufage , pui (qu'il
s fait contribuer au progrès de l'Hiftoire
aturelle , nous apprend dans un Mémoire
Jreiïe à M. de BufFon (k) , que cet oileau
iiïe tous les trois ou quatre ans (l) des
ontagnes de Bohème & de Stirie dans
Autriche au commencement de i'au-
mne , qu'il s'en retourne fur la fin de
ittefaifon, & que même en Bohème on
en voit pas un feul pendant i'hivrer:
pendant on dit quren Siléde c'eft en
ver qu'il fe trouve de ces oiieaux fur les
(h) Ce Prince a accompagné Ton Mémoire d'un
sur empaillé qu'il confervoit dans fa Collection ,.
dont il a fait préfent au Cabinet du Roi.
(I) D'autres difent tous les cinq ans, d'autres
■s les fept ans» Voyez Gefcçr, page y c >/. Iriich,
G iiij
1 5 3 Hï flaire Nûturclk
montagnes ; ceux qui fe font égarés e
France & en Angleterre , y ont paru dai
ïe fort de l'hiver , & toujours en pei
nombre (m) , ce qui donneroit lieu c
croire que ce n'étoit en effet que di
égarés qui a voient été féparés du gros c
îa troupe par quelque accident, & qi
étoient ou trop fatigués pour rejoindi
leurs camarades , ou trop jeunes p
retrouver leur chemin. On pourroit encoi
inférer de ces faits que ia France & l'A
gleterre, de même que la SuifTe ne foi
jamais fur la route que fuivent les colonne
principales ; mais on n'en peut pas dh
autant de l'Italie, car on a vu piufieui,
fois ces oifeaux y arriver en très-gran
nombre , notamment en l'année 1571a
mois de décembre ; il n'étoit pas rare d*
en voir des volées de cent & plus , & 0:
„ !
(m) Les deux dont parle îe D odeur Lit
furent tués près d'Yorck fur îa fin de janvier;
quatre dont parle Salerne furent trouvés dans
colombier de îa Beauce au fort de l'hiver : On avo
dit à Gefher que cet oifeau ne paroiiîbit que rare
& prefque toujours en temps d'hiver, page j
mais dans le langage ordinaire le mot hiver p<
bien lignifier ia fin de l'automne , qui eft fbuvf
la faifon des frimat5»
du Jafeur. i 5 3-
1 prenoit (buvent jufqu'à quarante à la
>iso La même chofe avoit eu lieu au mois
e février 1530 (n) , dans le temps que
Charles- Quint fe faifoit cauronner à Bo
gne ; car dans ïes pays où ces oifeaux ne
montrent que de loin en loin, leurs
. >paritions font époque dans l'hiftoire
. )litique, & d'autant plus que lorfqu 'elles
nt très-nombreufes, elles pafTent, on
: fait trop pourquoi, dans l'efprit des
upîes pour annoncer ïa péfte , la guerre
d'autres malheurs ; cependant ii faut
cepter de ces malheurs au moins les
mblemens de terre , car dans l'apparition
1 5 5 1 , on remarqua que les jafeurs qui
répandirent dans le Modenois , ïe Piai-
itin & dans prefque toutes les parties de
alie /o)> évitèrent conftamment d'entrer
,'n) Comme i'Italie eft un pays plus chaud que
lemagne, ils peuvent s'y trouver encore p!us tard, .
e ne doute pas que dans des pays plus iepten-
naux , ils ne reflafTent une grande partie de
'er dans les années où cette ï'aifon ne lercit
rigoureufe.
0) Voyez Aldrovandi Orniîhologia , tome l T
e 800. It eft vrai que cet Auteur ne prie à.
wiroit cité que du Plaifantin & du Modenois, mais
voit dit plus haut qu'on iui avoit envoyé des:
I 5 4 Hïjloire Naturelle
dans îe Ferrarois , comme s'ils eufTent pr<
fenti Je tremblement de terre qui s'y :|
peu de temps après, & qui mit en fui
les oifeaux même du pays (p).
On ne fait pas précifëment quelle e
la caufe qui les détermine à quitter ainl
leur réfidence ordinaire pour voyager î m
loin ; ce ne font pas les grands froid: il
puifqu'ils fe mettent en marche dès
commencement de l'automne , cornu k
nous l'avons vu, & que d'ailleurs ils 1
voyagent que tous les trois ou quatre an: I
ou même que tous les fix ou fept an:J
& quelquefois en fi grand nombre que
Soleil en eil obfcurci fq); feroit-ce uni
excefîive multiplication qui produiroit c«l
migrations prodigieufes , ces fortes c I
debordemens , comme il arrive dans 1 eJ
pèce des fauterelles , dans celle de ces rai
jjafeurs fous différons noms de prefque tous jfl
cantons d'Italie, page yp<j>
(p) Voyez Aldrovandi Ornithologia , tome ••
page 8 oo.
(a) Anno i j j 2 , inter Moguntiam & Bingc
juxtn Rhenwn , maximis examinibus apparuerunt in tak\
ccpia ut Jubila quà tranjvolabant , ex ambra tau
Ttiutïnox apparent* Gefner, page 70 $%
du Jafeur. 155
lu nord, appelés lemings, & comme ii efl
irrivé même à l'eipèce humaine, dans les
emps où çlle étoit moins civiiilée, par
:onféquent plus forte , plus indépendante
, te l'équilibre qui s'établit à la longue entre
\ outes les puifiances de la Nature (r) !
)ii bien les yafeurs feroient-iîs chaiïés de
emps en temps de leurs demeures par
les difettes locales qui les forcent d'aller
1 hercher ailleurs une nourriture qu'ils ne
[ 'ouvent point chez eux î On prétend que
)rfqu'ils s'en retournent ils vont fort loin
ans hs pays feptentrionaux , & cela eft
onfirmé par le témoignage de M. le
>omte de Strahlenberg , qui, comme'
ous l'avons dit plus haut, en a vu dans
t Tartarie (f).
La nourriture qui plaît le plus à cet
ifeau , loriqu'ii fe trouve dans un pays de
ignés , ce font les raiilns , d'où Aldro-
mtde a pris occafion de lui donner
nom Qampelis , qu'on peut rendre en
rançois par celui de vinette. Après les
/r) VoytzY H ijl. générale &* particulière , tome VI,,
4? page 147; & les volumes des éditions in- 12,,,
rrefpondans.
(J) FrKçh , planche f 2t
G v;;
il 5 6 Hifîotre Naturelle
raiiins il préfère, dit -on, fes baies ci;
troefne, enfuite celles de roiler fauvagqJ
de genièvre, de laurier, tes pignons, filj
amandes , les pommes , les forbes , les grc 1
feilîes fauvages , les figues , & en générl
tous les fruits fondans & qui abondent cl
fuc , celui qu'AIdrovande a nourri pendai 1
près de trois mors', ne mangeoit des bail
de lierre & de la chair crue qu'à touJ
extrémité , & il n'a jamais touché ai |
grains ; il buvoit fouvent & à huit ou d
reprifes à chaque fois (t). On donne
à celui qu'on a tâché d'élever dans
ménagerie de Vienne, de la mie'de pai
blanc , des carottes hachées > du chenev
concafie , & des grains de genièvre poi
lequel il montroit un appétit de p réf-
rénée (u) , mais malgré tous les foins qu'c
a pris pour le eonferver , il n'a vécu qi
cinq où fix jours ; ce n'eft pas que
Jafèur foit difficile à apprivoiier & qui
ne fe façonne en peu de temps à î'efet
vacre ; mais un oiieau accoutumé à
liberté, & par conféquent à pourve
(t) Aidrovand, page Soo,
(uj Mémoire du Prince d'Ayerfperg,
du Jafear. 157.
ni -même à tous Tes befoîns, trouvera
: Dujours * mieux ce qui lui convient en
ileine campagne que dans la volière la
lieux adminiiirée. M. de Reaumur a
I bfervé que les jaleurs aiment la propreté ,
: que ceux qu'on tient dans les volières
)iit conftamment leurs ordures dans un
lême endroit (x),
Ces oifeaux font d'un caractère tout-
fait fociai ; ils vont ordinairement par
andes troupes , & quelquefois ils forment
s volées innombrables ; mais outre ce
Dut générai qu'ils ont pour la fociété,.
paroifTent capables entre eux d'un atta-
îement de choix , & d'un fentiment.
micuiier de bienveillance , indépendant
ême de l'attrait réciproque des fexes -r
ir non- feulement le mâle & la femelle
careffent mutuellement & fe donnent
ur-à-tour à manger , mais on a obfervé
s mêmes marques de bonne intelligence
d'amitié de mâle à mâle, comme de
melle à femelle. Cette difpofition à aimer^
li eft une qualité fi agréable pour les
(x) Voyez Hijl, Nat, des Oifeaux de Saleme^
î 5 8 Hiftoire Naturelle
autres, efl (buvent fujette à de grandi
ïnconvéniens pour celui qui en eit doue 1
elle fuppofe toujours en lui plus de doi™
ceurque d'activité, plus de confiance qi
de discernement , plus de (implicite qi
de prudence, plus de fenfibilité que d\
nergie, & le précipite dans les pièges qi;
des êtres moins aimans , & plus domin*
par l'intérêt perfonnel multiplient fous fi»
pas : auili ces oifeaux paiTent-ils pour eu
des plus (ïupides, & ils font de ceux qui
l'on prend en plus grand nombre. On 1(1
prend ordinairement avec les grives qv
patient en même temps, & leur chair e<
à peu-près de même goût (y) , ce qui m
allez naturel vu qu'ils vivent à peu-prè
des mêmes chofes ; j'ajoute qu'on en tu
beaucoup à la fois , parce qu'ils fe pofei
fort près les uns des autres (%).»
(y) Gefner nous dit que c'eft un gibier déiic;
qu'on fert fur les meilleures tables, & dont le fô<
fur-tout tû fort eflimé. Le Prince d'Averfperg affui-,
que la chair du jafeur eu d'un goût préférables
ceiîe de la grive & du merle; & d'autre col
Schwenckfeld avance que c'eft un manger médiocH
& peu fain ; tout cela dépend beaucoup de 1
qualité des choies dont ioifeau s'eft nourri,.
(lj Frifch , Ioçq citatoi:
du Jafeur. * 59
Ils ont coutume de faire, entendre leur
< lorsqu'ils partent ; ce cri eft 7/, fi , ri;
\\ on Frifch & tous ceux qui les ont vu
l 'ans ; c'eft plutôt un gazouillement
< 'un chant (a), & le nom de jafeur qui
1 .r a été donné , indique aifez que dans
[ lieux où on les a nommés ainfi, on
I leur connoiiîbit ni le talent de chanter
i celui de parier qu'ont les merles; car
;r n'eft ni chanter ni parler. M. de
aumur va même jufqu'à leur difputer
itre de jafeurs (b}i néanmoins le Prince
erfperg dit que leur chant eft très-
éable ; cela fe peut concilier ; il eft rrès-
Fible que le jafeur ait un chant agréable
s le temps de l'amour ', qu'il le faiîe
endre dans les pays où il perpétue fou
èce , que par-tout ailleurs il ne faiîe
; gazouiller & que jafer lors même qu'il
Ben liberté; enfin que dans les cages
Édites il ne dife rien du tout.
>on plumage eft agréable dans l'état de
#ds; mais pour en avoir une idée com-
1 te il faut le voir iorfque l'oifeau déploie
M J Frifch , loco citato,
) 0 if eaux de Salerne, page .2/^
*l6o Hifîoîre Naturelle
fesailes, épanouit fà queue & relève
huppe , en un mot ,. lorfqu'il étaïe tou
fes beautés, c'eft-à-dire, qu'il faut le v
voler; mais le voir d'un peu près. '
yeux qui font drun beau rouge briil«
d'un. éclat fîngutier au milieu de la bar
noire fur laquelle ils font placés : ce n
s'étend fous la gorge & tout autour
bec ; la couleur vineufe plus ou mo
foncée de la tête , du cou , du dos &
la poitrine , & la couleur cendrée !
croupion font entourées d'un cadre éma
de blanc, de jaune & de rouge , formé ]
îès différentes taches des ailes & de
queue : celle-ci efl cendrée à Çqn origir
noirâtre dans fa partie moyenne & jat
à fon extrémité : les pennes des ailes fi
noirâtres, les troinème & quatrième m
quées de blanc vers ïa pointe , les el
fuivantes marquées de jaune , toutes
moyennes de blanc , & ïa plupart
celles - ci terminées par ces larmes pla,
de couleur rouge dont j'ai parlé au co(
mencement de cet article. Le bec &|
pieds font noirs & plus courts à proporti
que le merle. La longueur totale de i'oifèi
eft , félon M* Briffon, de 7 pouces |>
/
T.
Tl. 7H.pa</. lô"û.
,
JLE JASÉ UR.
P<&
.280.
du Jafeur* I 6 ï
\ eue de ï | ; Ton bec de 9 lignes , ainft
1 e Ton pied , & Ton vol de 1 3 pouces,
)iir moi j'en ai obfervé un qui avoit
; jtes les dimenfions plus fortes; peut-être
t e cette différence de grandeur n'indique
« 'une variété d'âge ou de fexe , ou peut-
i e une fimpïe variété individuelle.
J'ignore quelle eft la livrée des jeunes,
. lis Aldrovande nous apprend que ïe
| rd de la queue eft d'un jaune moins
* dans les femelles , & qu'elles ont fur
pennes moyennes des ailes des marques
nchâtres & non pas jaunes comme elles
ît dans les mâles : il ajoute une chofè
iicile à croire , quoiqu'il l'attefte d'après
propre obfervation ; c'eft que dans les
neîles ia queue eft compofée de douze
ânes, au lieu que félon lui, elle n'en a
e dix dans les mâles. II eft plus aile,
is naturel de croire que ïe mâle ou les
lies obfervés par Aldrovande. avoieaî
du deux de ces pennes,
s
ï 6z Hïjloire Naturelle.
VARIÉTÉ DU JASEUi
K^JN a dû remarquer en comparant^
dimenfions relatives du jafeur, qu'il a j
beaucoup plus de vol à proportion • e
notre merle & nos grives. De plus , AI( &
vande a obfervé (a) qu'il avoit le Jïer* n
conformé de ïa manière la plus avamag
pour fendre l'air & féconder l'action
ailes; on ne doit donc pas être furpris I
entreprend quelquefois de fi longs voya I
dans notre Europe; & comme d'ailieuil
paiTe l'été dans les pays feptentrionaux, I
doit naturellement s'attendre à le retrou I
en Amérique; aufîi l'y a-t-on trouve I
effet. II en étoit venu plufieurs du Canl
à M. de Reaumur, où on lui a donna
nom de ré collet (b)> à caufe de queltl
fîmilitude obfervée entre fa huppe &M
froc d'un Moine (ç)» Du Canada il ai
(a) Ornhhologia , hco chato.
(b) C'efl: le chaterer de Catefby (pi, 46 'j
d'Edwards f pi, 2j.3.)t ie caqiiantowtl de Fernà»
(cap, CC XV) ; en Allemand, Grauer Jeidcn-jchWi
(q) Ofedux de Sakrne » page 2.5 3...
Variété du Jafeur, 163
!:iîcment fe répandre & il s'eft répandu
côté du fud. Catefby l'a décrit parmi
oifeaux de la Caroline; Fernandez l'a
dans îe Mexique aux environs de
ezcuco (d), & j'en ai obfervé un qui
ait été envoyé de Cayenne. Cet oifeau
I pèle qu'une once félon Catefby; ii a
f e huppe pyramidale , lorfqu'eiîe e(t
1 evée, le bec noir & à large ouverture,
| yeux placés fur une bande de même
jleur féparée du fond par deux traits
ncs , l'extrémité de la queue bordée
n jaune éclatant, le deiïus de la tête,
^orge, le cou & le dos d'une couleur
noiTètte vineufe plus ou moins foncée,
couvertures & les pennes des ailes, le
du dos, le croupion & une grande
tie de la queue de différentes teintes de
dré, la poitrine blanchâtre ainfi que
couvertures inférieures de la queue ;
entre & les flancs d'un jaune pâle (e)+
i) II dit qu'il fe plaît dans les montagnes, qu'il
de petites graines, que fon chant n'a rien
emarquabie , & que fa chair eft un manger
iocre.
) Voyez {'Ornithologie de M. BrifTon, tome II,.
JJ7*
ï 64, 'Hiftolre Naturelle, &c.
II paroît d'après cette defcription & d'flr \\
les mefures prifes, que ce jafeur AiiB
ricain eft un peu plus petit que c ii
d'Europe, qu'il a ïes ailes moins émail h
& d'une couîeur un peu plus rembrur !•;
enfin , que ces mêmes ailes ne s'étend it
pas aufîl loin par rapport à ia queue ; n s
c'eft évidemment ie même oifeau < e
notre jafeur, & il a comme lui fept I
huit des pennes moyennes de l'aile ter I
nées par ces petites appendices rouges I
caractérifent cette efpèce. M. Broo I
Chirurgien dans le Maryland, a affurl
M. Edwards que les femelles étoil
privées de ces appendices, & qu'el
n'avoient pas ïes couleurs du plum I
aullî brillantes que les mâles; le jafeur I
Cayenne que j'ai obfervé n'avoit pas I
efiet ces mêmes appendices, & j'ai ail
remarqué quelques légères différer! I
dans fon plumage dont les couleurs étoi 1
un peu moins vives , comme c'eft l'oil
naire dans les femelles.
ï6f
LE GROS-BEC (a).
a E Gros- bec eiî un oifeau qui appar-
l it à notre climat tempe'ré , depuis
[ fpagne & l'Italie jufqu'en Suède. L'el-
j Ce , quoiqu'afîez féden taire , n'eft pas
t „
1; Voyelles Planches enluminées, n.° 99, le mâle ;
100, la femelle,
a ) Le Gros-bec, ainfi nommé parce que fon
eft plus gros que fon corps ne paroît Je corn-
er. On l'appelle aufi Pinçon à gros iec Se
ngeur de noyaux ; dans le Maine , Pinçon royal;
Picardie, Groffe-tete ; en Sologne , Malouaffe ou
alouaffe gare, Pinçon maillé ou Ebourgeonneux ,
nême que le Bouvreuil 4 en Champagne, Caffe-
on, Caffe-noix -ou Cajfe -noyaux ; en Saintonge,
y pinçon ou Pinçon d' EJpagm ; en Périgord ,
bec; ie tout félon M. Salerne. En quelques
roits, Geai de bataille, Coche-pierre ; fuivant
ner, qui a appliqué à. cet oifeau le nom Grec
„atin , Coccothraujles , quod roflro Juo coccos if.
iora grana fwe ojfcida ceraforum confringere Jckat
ucleis vejeatur. Ce nom néanmoins pouvoit
rtenir à tout autre oifeau qui a ces mêmes
tudes ; car Hefychius & Varron , qui fom les
Auteurs anciens où l'on trouve le nom des
•othraufles , ne le défignent en aucune façon &
it feulement, Coccothraujles avis quadatn efl,
Italie on l'appelle Profane, Frjfone L Grifonei
166 HiJIoire Naturelle
nombreufe , on voit toute l'année cet oif j
dans quelques -unes de nos provinces e
France où il ne difparoît que pour tr fi
peu de temps pendant les hivers les p 5
rudes (b); Té'té il habite ordinairem ■
Franguet del-re , Franguet montano ; en Cataîof m
Pinça mec, Pinça rogné; en Allemagne, hM
èyjj'er , Boikbiek, Kirfch-finck , Kern-bei/r, Rm
leske ; en Suiflê, Rïepptr ; en Suède, Talbm';M
Angïois, Grojje-beak , ou Haw-iincli; en GallÉ
-Gyïfinbraff, — Gros- bec, Pinçon royal, Belon, Hifl.m
Oifeaux , page 373 ... . — idem, Portrait d'oHèââ
page 976, — Coccothraujles, Gefner, Ain, page Zt I
— Frofone, Olina, Avi. page 37, avec une bol
figure. — Gros - bec ordinaire , Aibin , tome I
page jo, avec une figure, pL y 6, — Emu: Ici W
Coccothraujles , Frifch, pi, 4, avec de bonnes fig I
Coloriées du mâle & de la femelle. — Groff beaiW
Plaw-jinch , Edwards, ofbirds, pi, 1 S S ', avec-l
bonne figure coloriée du mâle. — Ha\v-fir,M
British Zoology, pi V, page ioj , avec "
fiorîire du mâle.
.9
(b) Nota, On aurait peine à concilier cette 06
vation dont je crois être iûr , avec ce que difcrttii
Auteurs de ia Zoologie Britannique, qu'on le V]
rarement en Angleterre, & qu'il n'y paroît m
qu'en hiver; a moins de fuppofer que comme il •
peu de bois en Angleterre il y a aufTi très- peu 1
ces oifeaux qui ne te p'aifent que dans les bois,;
que comnre ils. n'approchent des lieux habités (
pendant l'hiver , les Obfervateurs n'en auront;
<jue d'ans cette failon*
Au Gros - hec.
167
V boîs , quelquefois les vergers , & vient
\, Dur des hameaux & des fermes en hiver,
il un animal fiiencieux dont on entend
-rarement la voix & qui n'a ni chant
même aucun ramage décidé fc); il
ble qu'il n'ait pas l'organe de i'ouïe
il i pariait que les autres oifeaux & qu'il
a : guère plus d'oreiile que de voix ,
1 si ne vient point à l'appeau , & quoique
): tant des bois , on n'en prend pas à la
|'e. Gefner , & la plupart des Natu-
es après lui, ont dit que la chair de
oifeau eft bonne à manger, j'en ai
u goûter & je ne l'ai trouvée ni favou-
t ni fucculente.
-
cetîcj
) Nota. M. Saierne dit que cet oifeau ne
e pas d'une manière défàgréable , & un peu
•as il ajoute que Belon a raifon de dire qu'on,
rde rarement en cage , parce qu'il ne dit mot
l'ii chante ma'. Il faut écrire avec bien peu de
>>our dire ainfi deux chofes contra dicTo ires dans
ême page; ce que je puis dire moi-même*
que je n'ai jamais entendu chanter ou fïffler
de ces oifeaux, que j'ai gardés long-temps
tles volières, & que les gens les plus accoutumés
.lenter les bois m'ont afTuré n'avoir que rarement
Mu leur voix. Le maie i'a néanmoins plus forte
[is fréquente que la femelle qui ne rend qu'un
nique , un peu traîné & enroué, qu'elle répète
jnps en temps.
;Io8 Hiflolre Naturelle
J'ai remarqué qu'en Bourgogne il fi
ïnoins de ces oifeaux en hiver qu'en I
& qu'il en arrive un afTez grand nor I
vers le 10 d'avril, ils voient par ptm
troupes & vont en arrivant fe percher I
îes taillis, ils nichent iur les arbre è
établirent ordinairement leur nid (d)
ou douze pieds de hauteur à i'iniertioj I
groifes branches contre le tronc; i
compofent comme les tourterelles ave
bûchettes de bois fec & quelques p
racines pour les entreîaiTer ; ils por
communément cinq œufs bleuâtres t;
tés de brun. On peut croire qu'il
produifent qu'une fois l'année, pu.
î'efpèce en cft fi peu nombreufi
nourrifTent leurs petits d'infedles
( d) Nid de gros- bec trouvé le 2.4, avril
fur un prunier à 1 o ou 12 pieds de hauleu il
une bifurcation de branche, de forme ronde:Bci! r
fphérique , compofé en dehors de petites racB^
d'un peu de lichen; en dedans de petites ■,
plus menues & plus fines ; contenant quatim
de forme ovoïde un peu pointue : grand dM*1 (..
9 à 10 lignes; petit diamètre 6 Wgnes: tachij
brun olivâtre, & des traits irréguliers noirâctl
inarqués fur un fond vert - clair bleuâtref
communiquée par M, Cueneau de Montbeillar.
chryf
du Gros - bec, î 6$
iryfalides, &c. & ïorfqu'on veut les
énicher, ils les défendent courageuie-
ent & mordent bien ferré; leur bec épais
fort leur ïert à briier ies noyaux &
| itres corps durs ; & quoiqu'ils foient
Ianivores , ils mangent aufïi beaucoup
infectes : j'en ai nourri long-temps dans
s volières, ils refufent la viande, mais
ingent de tout le reile alTez volontiers;
faut les tenir dans une cage particulière,
• fans paroi tre hargneux & fans mot
e, ils tuent les oifeaux (plus foibles
'eux ) avec lefquëîs ils fe trouvent
| Fermés , ils les attaquent noa en les
A ppant de la pointe du bec , mais en
'jiçant la peau & emportant la pièce.
Ji liberté ils vivent de toutes fortes de
ans, de noyaux ou plutôt d'amandes de
its; les loriots mangent la chair des
lies & les gros-becs caiTent les noyaux
en mangent l'amande. Ils vivent
fi de graines de fapins, de pins, de
ia] res , &c.
fjCet oifeau ïolitaire & fauvage, fiîen-
'ojjax , dur d'oreille & moins fécond que
niA plupart des autres oifeaux, a toutes (hs
i
4
nés plus concentrées en lui-même &
lifeaux , Tome VI, H
jjo Hifloire Naturelle
n'efl fujet à aucune des variétés qui
preique toutes , proviennent de la lui
abondance de la Nature. Le mâle &
femelle font de la même grofieur & :|j
reffemblent aflez (e). II n'y a dans not)|
■ |
( e) Quelqu'un qui n'auroit pas compare c
oifeaux en nature & qui s'en rapporteroit à la dt
cription de M. BrilTbn , croiroit qu'il y a de grand
différences entre la femelle & le mâle, d'autant q
cet Auteur dit pofitivement que la femelle diffère
viale par [es couleurs qui, outre qu'elles ne Jont pas
vives , font différentes en quelques endroits, & il ajov
à cela une page & demie d'écriture pour l'énurn
ration de ces prétendues différences; mais dans
vnù & en peu de mots, toutes ces différences
réduifent comme fi le dit lui-même à un peu moi
de vivacité dans les couleurs de la femelle & en
qu'elle a du gris- blanc au lieu de noir depuis l'e
jufqu'à la bafe du bec; au refte il y a peu d'oifeai
dans lefqucls la différence des fexes en produ
moins que dans celui-ci. — La première penne
Taile n'elt pas la plus longue de toutes ; & elle
une tache blanche fur fon côté intérieur comr
la féconde Si les fuivantes où M. Briifon la vue fa
parler de la première penne (tome III, page 222
Cet oîfeau a le vol un peu plus étendu que nei
dit M. BrilTon ; le bec fupérieur cendré, mais d'un
teinte plus claire près de la bafe; le bec inferie
cendré fur les bords qui fe reflerrent, en f>rte qu
s'emboîtent dans le bec fupérieur; le deffous <
couleur de chair avec une teintr cendrée. La langue t
durnue, petite & pointue } le géfier très-muiculeu
iJu Gros -bec. ^"/t,
climat aucune race différente , aucune
variété de l'efpèce , mais il y a beaucoup
J'efpèces étrangères qui paroiffent en
ipprocher plus ou moins , & dont nous
liions faire l'énumération dans l'article
Lui van t.
trécédé d'une poche contenant en été des grains
e chenev'S concafîes, des chenilles vertes prefijue
ntières , de très - petites pierres, &c. Dans un
ijet que j'ai diffëqué dernièrtment , le tube infefinai
u pharynx au jabot avoit 3 pouces -£- de longueur,
li géfier à l'anus environ un pied II n'y avoit
oint de azeum , ni de véficule de fiel. Obfervauons
mmuniquées par M, Cueneau de Mombeiliard, le 2£.t
Hîj
XjH Hifîolre Naturelle
>i » ' ' ' ■ ' ■!<
* LE BEC-CROISÉ (a).
.L'espèce du. bec- croîfé eft très-
voifine de celle du gros-bec, ce font des
oifeaux de même grandeur , de même
figure, ayant tous deux le même naturel,
les mêmes appétits (b) s & ne différant l'un ;
* Voytlj If s Panches enluminées , n.° 218.
(a) Le bec-croifé ainfi nommé, parce que f es
deux mandibules du bec de cet oifeau fe croifent
à leur extrémité. Gefner lui a donné le nom Grec
& Latin , Loxia ( ab obliquitate mandihularum). On
î'appelle en Allemagne , Kreutjj-Jchnabd , Creut^ I
vogel ; par quelques- uns, Krinis , Gruenit^ (oifeau I
verdâtre) ; en Pologne, Rr^wonos ; en Suède, I
Korfnaef, Kiaegelrifware ; en Angleterre , Crojf- bit I
ou Crojf- beak , Shçld-apple ; en Gallois, Gyl- 1
fingroes; — Loxia, Gefner, Avi, page jyi, — E
Curvirojlra, Scfnyenckfeld Theriotro. SU page 2 5 2 < I
— Loxia, Albin, tome I, page jj, pi, <f/,JXM
Loxia , Frifch, pL 2, avec de bonnes figures coloriées»
'du mâle & de la femelle. — Le bec-croifé, BrhTonjil
Ornith, tome III, page 32.9, avec une figure,*
pi, XVII, fg> j> . — Crojf- bill, Edwards , Gîanures,
pi, 303, avec des figures coloriées du mâle & dfli
h femelle. — The crojf- bill, BritiJi Zoology, pi, £/;
fg, 2. , le mâle.
(b) Nota, L'efpèce du bec-croifé a paru \
M.. Frifch fi voifme de ceile du gros -bec, qu'il di
du 'Bec-crolfé. 173'
; de l'autre que par une efpèce de diffor-
mité qui fe trouve dans le bec ; & cette
difformité du bec-croifé qui feule diitingue
cet oifeau du gros-bec, le fépare auïTi de
tous les autres oifeaux, car il eft l'unique
qui ait ce caractère ou plutôt ce défaut:
& fa preuve que c'eft plutôt un défaut,
une erreur de nature , qu'un de fes traits
:onftans , c'eft que le type en efl variable ;
andis qu'en tout il eft fixe , & que toutes
es productions fuivent une loix déter-
ninée dans leur développement & une
ègïe invariable dans leur pofition, au lieu
[ue le bec de cet oifeau fe trouve crcifé
antôt à gauche & tantôt à droite dans
iifîérens individus. Et comme nous ne
levons fuppofer à la Nature que des vues
îxes & des projets certains , invariables
ans leur exécution , j'aime mieux attri-
uer cette différence de pofition, à i'ulage
ue cet oifeau fait de fon bec , qui feroït
>ujours croifé du même côté fi de
preffément qu'on pourroit îes apparier enfembie
>ur en tirer des mulets, mais que comme tous
ux ne chantent pas ou chantent mai , ils ne
entent pas qu'on prenne cette peine. Frifch ,
ne I , pî. 2 , an. 6*
H iij
174 Hifloire Naturelle
certains individus ne fe donnoient pa
l'habitude de prendre leur nourriture
gauche au iieu de la prendre à droite
comme dans l'efpèce humaine on voit de
perfonnes fe fervir de la main gauche d
préférence à la droite. L'ambiguié d
pofnion dans le bec de cet oifeau el
encore accompagnée d'un autre défau
qui ne peut que lui être très-incommode
c*eiï un excès d'accroifïement dans chaqu
mandibule du bec ; les deux pointes n
pouvant fe rencontrer , l'oifeau ne peut r :
becqueter , ni prendre de petits grains
ni laifir fa nourriture autrement que d
côté; & c'efr. par cette raifon que s'il I
commencé à la prendre à droite, le be
fe trouve croifé a gauche , & vice verfâ.
Mais comme il n'exifte rien qui n'a
des rapports & ne puifïè par conféquer
avoir quelqu'ufage, & que tout être fentar; j
tire parti même de fes défauts; ce bej
difforme, crochu en haut & en bas, courb
par fes extrémités en deux fens oppofés.
paroît fait exprès pour détacher & enlevé
les écailles des pommes de pin & tin
la graine qui fe trouve placée fous chaqu
écaille; c'eft de ces graines dont cet oifea |
rJu Bec-croifé. 175
ait fa principale nourriture; il place le
:rochet inférieur de Ton bec au-dcfïous
le l'écaillé pour la fouie ver, & il la fépare
» vec le crochet fupérieur ; on lui verra
xécuter cette manœuvre en fii (pendant
ans fa cage une pomme de pin mûre (c),
Zt bec crochu efl encore utile à i'oîleau
our grimper ; on le voit s'en fervir avec
drefie loriqu'iï efl en cage pour monter
jfqu'au haut des juchoirs; il monte auïlî
>ut autour de la cage à peu-près comme
perroquet; ce qui, joint à la beauté de
s couleurs, l'a fait appeler par quel-
les-uns, le perroquet d* Allemagne.
Le bec-croifé n'habite que les climats
oids ou les montagnes dans les pays
mpérés. On le trouve en Suède, en
ologne , en Allemagne , en Suifîe, dans
5s Alpes 6c dans nos Pyrénées. Il efl
pifblument fédentaire dans les contrées
fil habite & y demeure toute l'année,
ianmoins ils arrivent quelquefois comme
,ir hafard <5ç en grandes troupes dans
autres pays ; ils ont paru en 1756 &
,757 dans le voifinage de Londres en
— —j _~ ~
\(c) Frifch , />/, j , art, 6*
H iii)
ij6 Hïfloïre Naturelle
grande quantité, ils ne viennent poi ,
régulièrement & conflamment à des faiioi \
marquées , mais plutôt accidentelle nie
par des caufes inconnues (d) ; on eft foi
vent plufieurs années fans en voir. I
cafTe-noix & quelques autres oifeaux fo *
fujets à ces mêmes migrations irre'guiièr
Se qui n'arrivent qu'une fois en vingt c
trente ans. La feule caufe qu'on puif
s'imaginer, c'ell: queîqu'intempérie dans
climat qu'habitent ces oifeaux, qui dai
de certaines années , auroit détruit ou fl
avorter les fruits & les graines dont ils
nourriiïent; ou bien quelqu'orage , que
qu'ouragan fubit qui les aura tous chafï
du même côté, car ils arrivent en fi grar
nombre & en même temps fi fatigués,
battus , qu'ils n'ont plus de fouci de Iei
confervation & qu'on les prend , poi
ainfi dire , à la main fans qu'ils fuyent.
II eil: à préfumer que i'efpèce du be<
croifé qui habite les climats froids <
préférence, fe trouve dans le nord c!
nouveau continent, comme dans celui c
l'ancien ; cependant aucun Voyageur e
(d) Edwards f Gianures , page i$7y
du Bec-croijé, ijj
Lirierique n'en fait mention : Mais ce qui
ie porte à croire qu'on doit l'y trouver,
'eft 'qu'indépendamment de la préfomp-
on générale toujours avérée, confirmée
ar le fait, que tous les animaux qui ne
' raignent pas le froid , ont paffé d'un
antinent à l'autre & font communs à tous
eux ; le bec-croifé fe trouve en Groeri-
nd, d'où il a été apporté à M. Edwards
ar des Pêcheurs de baleines (e) , & ce
aturalifte , plus verfé que perfonne dans
connoiiTance des oileaux , remarque
ec raifon que les oiieaux , tant aqua-
ques que terredres , qui fréquentent les
mtes latitudes du nord , le répandent
différemment ditns les parties moins
ptentrionaies de l'Amérique & de l'Eu-
Le bec-croifé eft l'un des orfeaux dont
s couleurs font les plus ïujettes à varier,
peine trouve - t - on dans un grand
Dmbre , deux individus femblables, car
on-fèufement les couleurs varient par les-
intes , mais encore par leur pofition &
' ' *>-
(e) Edwards , Glanures , fetge rp7>
(fj Edwards Mâii-
H ¥
178 Hifloire Naturelle
dans le même individu , pour ainil dir<
dans toutes les faifons & dans tous |>
âges. M. Edwards qui a vu un très-grar.
nombre de ces oifeaux & qui a chercr
les extrêmes de ces variations , peint
mâle d'un rouge couleur de rôle, &
femelle d'un vert jaunâtre ; mais dans i'i
<k dans l'autre , ïe bec , les yeux , les jamb
& les pieds font ab(blument de la mêrr
forme & des mêmes couleurs. Gefner c
avoir nourri un de ces oifeaux qui étc
noirâtre au mois de feptembre & qui pi
du rouge dans le mois d'octobre (g);
ajoute que les parties où le rouge con
mence à paroître , font le deiTous du coi
ïa poitrine & le ventre , qu'enfuite le roui
devient jaune, que c'eft fur-tout penda
î'hiver que les couleurs changent, & qu'c
prétend qu'en différens temps , elles tire
fur le rouge , fur ïe jaune , fur le verf i
fur ïe gris -cendré. Il ne faut donc p;
faire une efpèce ou une variété particulier,
comme l'ont fait nos Nomenclateurs mo
dénies (h), d'un bec-croifé verdâtre trou\
(g) Gefner, Avi. -page jfj? /«
(h) Loxia Pyrenaita, ifjub rufo nigriçanit cw>
du Bec-croifé. ïyp
ns ïes Pyrénées , puifqu'il fe trouve
paiement ailleurs , & que dans certaines
; ifons il y en a par- tout de cette couleur.
Aon Frifch , qui connoifToit parfaitement
i s oifeaux qui font communs en Alie-
agne , la couleur du mâle adulte efl
u^eâtre ou d'un vert mêlé de rouge,
ais ils perdent ce rouge comme les
t ottes Iorfquon les tient en cage & ne
j nfervent que le vert qui eft la couleur
plus fixe, tant dans les jeunes que dans
vieux ; c'eft par cette raifon qu'on
:>pelfe en quelques endroits de l'Aile-
gnc krinis ou griinit^, comme qui diroit
eau verdâtre. Ainfi les deux extrêmes
j couleur n'ont pas été bien faifis par
. Edwards; il n'efl pas à préfumer,
■mine Tes figures coloriées l'indiquent,
,e le mâle foit rouge & la femelle verte,
tout porte à croire que dans la même
Ifcn & au même âge la femelle ne diffère
1 mâle qu'en ce qu'elle a les couleurs
jis f bibles.
à Cet oiieau qui a tant de rapport au
ëcapite coccineis, Barrere, Ornithol. ci. 3, gen. 18,
fj 2. — Loxia riifefcens. Le bec-croifé roufTàtre»
jjiïon, OrnithoU page 33a,
Hvj
;i8o Hiflolre Naturelle
gros- bec lui re (Terrible encore par fou p I
de génie , il efl plus bête que les ami \i
oifeaux , on l'approche aifément , on
tire (ans qu'il fuie , on le prend quelquef*
à la main; & comme il eit aufïr peu ag
que peu défiant , ii efl la victime de te
ies oifeaux de proie; ii efl: muet pende
l'été, & la voix qui ell fort peu de chc
ne le fait entendre qu'en hiver (i);
n'a nulle impatience clans la captivité;
vit long -temps en cage; on le nom.
avec du chenevis écrafé, mais cette nql
riture contribue à lui faire perdre pi
promptement (on rouge (k). Au reft
on prétend qu'en été fa chair eil afl
bonne à manger (l).
Ces oifeaux ne fe pïarfènt que dms :
forets noires de pins & de fapins ,
fembïent craindre le beau jour & ils M
béifiènt point à la douce influence c1
failons , ce n'efl pas au printemps , m;
au fort de l'hiver que commencent Jeu
amours ; ils font leurs nids dès Je mois t
(i ) Gefner , loco citato*
(k) Frifch , loco citato,
[]) Gefner & Frifch , Iocq citatOt
f? VI.
7Y. VIZI. pay .j.So.
Ih/?./ 200.
fy . LE GHO S-MC. Jfy.alE BEC -CROISE.
' du Bec - crûife. I î î
nvier , & leurs petits font déjà grands
>rfque les autres oifeaux ne commencent
u'à pondre ; ils établiiïent le nid fous les
roiîès branches des pins & l'y attachent
/ec ïa réflne de ces arbres , iis i'enduifent
I» cette matière, en forte que l'humidité
I z la neige ou des pluies ne peut guère
pénétrer; les jeunes ont. comme les
ures oiieaux , le bec , ou plutôt les coins
1 3 l'ouverture du bec jaunes , & ils le
lennent toujours ouvert tant qu'ils font
I ms l'âge de recevoir la becquée. On ne
t pas combien ils font d'œufs, mais ou
?tit piéfumer par leur grandeur, leur
iiie & leurs autres rapports avec les
:os-becs, qu'ils en pondent quatre ou
nq, & qu'ils ne produifent qu'une feule
>is dans l'année.
&§"*
ï 8 2 Hijloire Naturelle
nwiia.a nu iii^M>M)i>iii*Mmwp«pnwiiwTiina[ ■■» ^— — ri. ■■■"r-»,.„ . ., „, ,
OISEAUX ÉTRANGEA
Qui ont rapport an Gros-bi
L
L
l' OISEAU des Indes orientales, rc
fente dans îes planches enluminées , fo
nom de Gros-bec de Coromandel , n.° ï
Jîgure ï, & auquei nous confervons (
dénomination , parce qu'il nous paroît
de la même efpèce que le gros-bec d'
rope, ayant la même forme, h m
grofîeur, ïe même bec , ïa même Iongi
de queue & n'en différant que par
couleurs , qui même font en gén
diftribuées dans ïe même ordre; en f
que cette différence de couleur peut
attribuée à l'influence du climat , & corn
elle eil la fèuîe qu'il y ait entre cet oii
de Coromandel & le gros-bec d'Euro
on peut avec grande vraifemblance n
regarder que comme une feule & ml
efpèce, dans laquelle fe trouve cette H
variété dont aucun Naturaiifte n'a
mention.
s,
des Otfeanx étrangers, &c. 183
I I.
;
'OISEAU d'Amérique repréfenté dans
r planches enluminées, n,° 1 54, fous
énomination de Gros-bec bleu d'Ame-
? fa) , & auquel nous ne donnerons
un nom particulier, parce que nous
)mmes pas iurs que ce foit une efpèce
i| icuiière & différente de celle d'Europe;
:et oifeau d'Amérique eft de la même
Teur & de la même taille que notre
-bec , il n'en diffère que par la eouleur
>ec qu'il a pïus rouge & du pïumage
a plus bleu ; & s'il n'avoit pas ïa queue
longue, on ne pourroit pas douter
! ne fût une ïlmple variété produite
fa différence du climat. Aucun Natu-
e n'a fait mention de cette variété ou
ce nouvelle, qu'il ne faut pas cou-
Ire avec l'oifeau de la Caroline, auquel
?fby a donné le même nom de gros-
bleu.
) M. Briffon a décrit cette efpèce dans fou
'ément, tome VI, page $jt\
'184 Hijîo'ire Naturelle
III.
LE DUR- BEC (b).
L'OISEAU du Canada repréfentéd;
ïes planches enluminées, n.° 135. fg»
fous la dénomination de Gros - bec
Canada , & auquel nous avons donné
nom de Dur-bec, parce qu'il paroît av
le bec plus dur , plus court & plus for
proportion que les autres gros -becs.
lui falloit nécelTairement un nom partit
lier, parce que l'efpèce eft certainenu
différente, non - feulement de celle
gros-bec d'Europe , niais encore de ton
celles des gros- becs d'Amérique ou <
antres climats. C'efl un bel oileau rou
de ia groffear de notre gros-bec avec u
(h) Le gros-Bec de Canada , BrhTon , Omit
tome III , page 2.- / o , avec une figure du mî
fL XII, fig. 3 ;■- it fupplément , page S y. La gr<
pivoine d' Edwards, pi. 123 le mâle, & 1 24
femelle. Le loxia linea alarum duplici a,ba , reâric
to'is n'gyiccintihus. Enucleator de Linnreus, (Sut
■JVot.-i. Que M. BrifTon croit que cet oileau pro
{es, belles couleurs .avec l'âge (tome VI , pagf 8f
& que IVh Linnreus dit au' contraire qu'il eft rot
dans le premier âge, cV qu'il devient jaune
>Ieiiiiiîant (fy$*. Nat, page 171)0
des Oifeaux étrangers, &c. 185'
1 is longue queue, & qu'il fera toujours
l é de diitirguer de tous les autres oi. eaux
I ■ la feule impecfuon de fa ngure coioriée.
1 femelle a feulement un peu de rou-
âtre lui* la tête & le croupion , & une
;ère teinte couleur de rofe fur la parue
erieure du corps. Salerne die (c) qu'au
nada on appelle cet oîfeau bouvreuil,
• nom n'a pas été mal appliqué, car
peut-être plus d'affinité avec les bou-
uils qu'avec les gros- becs ; les h.tbitans
cette panie de l'Amérique pourroient
as en initruire par une obfei vation hltn
y>le , c'efl: de remarquer fi cet oi'eau
e comme le bouvreuil prefque conti-
>lîement , ou s'il eft prefque muet
nme le gros-bec>
I V.
? CARDINAL HUPPÉ (d),
IL'oiseau des climats tempérés de
mérique, repréfenté dans les planches
:) Ornithologie , page 272.
i) Coccothraufles ixdica crijlata, AIdrov. Àvï,
II, page 64.-, — Rouge gros -bec ou rojfignol
ïrginie , Albin , tome I, page j 1 , avec la ligure
ï 8 6 Hijloire Naturelle
enluminées ,-»/ $ y, fous la de'nomin c
de Gros - bec de Virginie , appelé {
Cardinal huppé , & auquel nous coi n
Verons ce dernier nom, parce qu'il exp r,
en même temps deux caraclères; lavl
la couleur & la huppe. Cette ef «
approche allez de la précédente , c'e à
dire, de celle du dur -bec; il • eil ( 1
même grofieur & en grande partie < 1
même couleur; il a le bec aulli for 1;
queue de la même longueur , & il <
peu -près du même climat. On pou
donc, s'il n'avoit pas une huppe, le
garder comme une varie'té dans cette
e/pèce. Le mâle a les couleurs beauc
plus vives que la femelle, dont le plun
n'eft pas rouge, mais feulement d'un 1
rougeâtre ; fon bec eft aufîi d'un rc
Bien plus pâle , mais tous deux or
huppe. Ils peuvent la remuer à vol
du mâle, pi. j y; & celle de la femelle, tome
pi. 6 1, — -Cardinal, Catefby, Hifioire Naturel
la Caroline, tome I, page 38, avec une très-b
figure coloriée. — Enutieator indiens ; Ltijc'mià 1
ni an a ; Coccothranjles crijtaîa , Frifch , tab, 4. ,
une bonne figure. — Gros -bec de Virginie, Brt
tome 111, page 2fj*
Je s Oifeaux étrangers, &c. iSj
|a remuent très-fouvent. Je pîacerois
V entiers cet oifeau avec les bouvreuils
o avec les pinçons , plutôt qu'avec les
is-becSj parce qu'il chante très- bien,
H lieu que les gros -becs ne chantent
S! (e)> M. Salerne dit que le ramage
cardinal huppé eft délicieux, que Ton
:} it reOembie à celui du roffignol ,
)n lui apprend auiïi à fifHer comme
ferins de Canarie, & il ajoute que
)ifeau qu'il a obfervé vivant, eft hardi ,
& vigoureux , qu'on le nourrifToit de
nés & fur-tout de millet & qu'il s'ap-
oife ai fé ment.
,es quatre oifeaux étrangers que nous
Dns d'indiquer font tous de la même
Teur à peu -près que le gros- bec
urope , mais il y a pïufieurs autres
ces moyennes & plus petites , que
> allons donner par ordre de grandeur
e climat , & qui , quoique toutes difTé-
es entre elles , ne peuvent être mieux
.parées qu'avec les gros-becs , & font
Ijôt du genre de ces oifeaux que
a cun autre genre auquel on voudroit
h ■ . .■ ■ i m
\\) Salerne, Ornithologie, page 2ffK
rï 88 -'Hiftoire Naturelle
les rapporter. On leur a même donm
noms de moyens gros-becs, petits gros-ï
parce qu'en effet leur bec efi pror
tionnellement de ïa même forme & d
même grandeur que celui des gros-t
d'Europe»
V.
LE ROSE-GORGE
La première de ces efpèces, de moye
grandeur, eft celle qui efl repréfentéec
les planches enluminées, n.° i j j , f
ibus la dénomination de gros -bec ai
Louifiane, auquel nous donnons le noir
rofe- gorge, parce qu'il eft très-remarqus
par ce caractère ,. ayant la gorge d'un b
rouge-rofe , & parce qu'il diffère alTez
toutes les autres efpèces du même ge
pour qu'il doive être diftingué par
nom particulier. M. Briiïon a indique
premier cet oifeau ,& en a donné
afTez bonne figure (f) > mais il n<
rien de fes habitudes naturelles : i
habitans de ia Louifiane pourroient n
en inflruire.
(f) Brifibn, Ornithol tome 111, page ;
pi, 'XUf fig> 2i
tes Oifeaux étrangers, ËTc; I 8^
V I.
E G RIVE LIN. \
A. féconde efpèce de ces moyers
)ecs eft i'oikau repréfenté dans les
les enluminées, n° 3 0 9 , fgure />
1 dénomination de gros-bec du Brefil s
l nous avons donné le nom de
n , parce qu'il a tout ie dedous du
tacheté comme le font les grives ;
m oifeau très - joli & qui ne ret-
int à aucun autre, mérite un nom
ilier. Il paroît avoir beaucoup de
t avec Poiieau indiqué par Alarc-
'(gj9 & qui s'appe'îe au Brefil
t'irïca. Cependant, comme la courte
»tion qu'en donne cet Auteur ne
nt pas parfaitement à notre grivelin,
ne pouvons pas prononcer fur
té de ces deux efpèces.
U refte , ces efpèces de moyenne gran-
[»: les plus petites encore, defq oeiles
us lions faire mention , approchent
I Macgrav. Hïft. Nat. Braf. page 2. 1 1 ,
:ftij gros -bec du Brefil ce Briffon, tome III L
!
190 Hifloire Naturelle
beaucoup plus du moineau que du ^
bec, tant par la grandeur que parla fi
du corps , mais nous avons cru devo
ïaiiTer avec les gpos-becs, parce que
bec eiï comme celui de ces oife;
beaucoup plus large à la bafè que
Celui des moineaux.
VIL !
LE ROUG E-NOIh
L A troifième efpèce de ces gros
<3e moyenne grandeur, eft l'oifeau re
fente dans les planches enluminées
3 ° 9*fg* 2* f°us ^e nom de gros-b
(Mayenne , & auquel nous donnons le
de rouge-noir, parce qu'il a tout le <
rouge & la poitrine & le ventre r
Cet oifeau, qui nous efl venu de Cayc
n'a été indiqué par aucun Naturalide,
comme nous ne l'avons pas eu viv
nous ne pouvons rien dire de Tes hobiii
naturelles : nos habitans de la Gw|
pourront nous en inftruire.
des Oïfeaux étrangers, &c. i p x
VIII.
Il E F L A VER T.
A quatrième efpèce de ces moyens
É) - becs étrangers, eft l'oiieau repré-
Kf dans les planches enluminées, n.9
jf i, fig. 2, fous la dénomination de
Y-bec de Cayenne , auquel nous avons
te îé îe nom de flavert , parce qu'il eft
B? & vert , il diffère donc du précédent
l]ue autant qu'il eft pofïible par les
Ieurs; cependant comme il eft de la
te groffeur , de la même forme tant
Jorps que de bec & qu'il eft auffi du
ie climat, on doit le regarder comme
: d'une efpèce très- voiime du rouge-
, fi même ce n'eft pas une fimpîe
•té d'âge ou de fexe dans cette même
ce. M. BrifTon a le premier indiqué
loifeau (h).
I X.
|! QUEUE EN ÉVENTAIL;
.A cinquième efpèce de ces gros-becs
m} BrilTon, Omitheh tome M, page 2.2$ , avec
» figure, flanche XI, fg. j*
:
Ï92 Hi foire Naturelle
étrangers, de moyenne grofTeur, ï
Foileau repréfenté dans les planches e: m
minées , n.° 3 8 0 , fous cette dénomma ■
de queue en éventail de Virginie, il r ■
eft venu de celte partie de l'Amériqu I
n'a été indiqué par aucun Auteur a^ ■
nous. La figure fupérieure dans 11
planche, n.° 380, repré fente proba
ment le mâle , & ia figure inférù
repréfenté la femelle , parce qu'elle a |
couleurs moins fortes. Nous avons vu
deux oi féaux vivans, mais n'ayant pu
conferver , nous ne fommes pas ïûrs
ce foient en effet le mâle & la feme
& ce pourroit être une variété de ïi
Au reAe, ces oifeaux font fi remarqua
par la forme de leur queue épanouie h
zontalement, que ce caractère ièul fi
pour ne les pas confondre avec les au
du même genre.
x- 1
L E P AD D A 1
O U
Z'O I S E A U DE R I l\
La fixième efpèce de ces moy
gros -becs étrangers, eft i'oifeau d[
Chi
des Oïfeaux étrangers, &c. - I p J
bine, décrit & deflïné par M. Edwards
' ) , & qu'iï nous indique fous ce nom
1 padda ou oifeau de ri^ , parce que l'on
pelle en Chinois Padda le riz qui eft
core en gouffe, & que c'eft de ces
miles de riz dont il fe nourrit. Cet
jteur a donné la figure de deux de ces
eaux, & il fuppofe, avec toute appa^
ice de raifon , que celle de fa planche 4.1 ,
)ré fente le mâle, & celle de la planche 4.2
femelle. Nous avons eu un mâle de
te efpèce , qui efl repréfenté dans nos
nches enluminées, n.° 1 J2, jig. /»
efï un très- bel oifeau, car indépen-
nment jde l'agrément des couleurs, fon
image eft fi parfaitement arrangé ,
une plume ne paffe. pas l'autre, &
l 'elles paroiflent duvetées , ou plutôt
kivertes par- tout d'une efpèce de fleur
urne on voit fur les prunes , ce qui leur
me un reflet très-agréable. M. Edwards
ute peu de chofe à la defcription de
oifeau , quoiqu'il l'ait vu vivant ; il
J) Edwards, Hlfl» of Btrds , pi 4.1 (f 4.2»
[ft le grcobec cendré de la Chine de Brilïon^
III, page 244.
Oïfeaux, Tome VI*. I
I
££4 fftflotre Naturelle
dit feulement qu'il détruit beaucoup
plantations de riz ; que les Voyageurs c
font le commerce des Indes oriental
l'appellent moineau de Java ou moim
Indien; que cela paroîtroit indiquer <ji
fe trouve auffi-bien dans les Indes qu'i
Chine, mais qu'il croit plutôt que
le commerce qui fe fait par les Europe*
entre la Chine 6c Java, on a apj
ibuvent ces beaux oifeaux, & que
de -là qu'on les a nommés moineaux
Java , moineaux Indiens ; & enfin que
qui prouve qu'ils lbnt naturels aux pt
de la Chine, c'eft: qu'on en trouvei
figure fur les papiers peints & fur
étoffes Chinoifes ( k).
Les efpèces dont nous allons par I
font encore plus petites que les preY
dentés, & par conséquent diffèrent fij
de notre gros- bec par la grolTeur, qu
auroit tort de les rapporter à ce gei
fi la forme du bec , la figure du conp
& même l'ordre & la pofition àe^ coulei
n'indiquoient pas que cesoiièaux , fan si
précife'ment des gros^becs, appartiem
v • ■ — : >— - -
(k] Edwards, Ht/h of Bïrds > pi, 4.1 if 4*
des Oîfeaux étrangers, &c. 1 9 5?
linmoins plus à ce genre qu'à aucun
3 re.
X I.
K£ TOUCNAM-COURVL
, Le premier de ces petites efpèces de
c is-becs étrangers, eit le toucnam-courvi
! Philippines , dont M. BrilTon a donné
jlefcription ( l) avec la figure du mâle,
S s le nom de gros-bec des Philippines t
ont nous avons fait repre'femer le mâle
s nos planches enluminées, n." 1 3 j,
2, fous cette même dénomination,
5 auquel nous confervons ici le nom
I porte dans Ton pays , parce qu'il
d'une efpèce différente de toutes les
es. La femelle efl de la même grofleur
le mâle , mais les couleurs ne font
B les mêmes, elle a la tête brune, ainfi
le deiïus du cou, tandis que le mâle
jaune, &c. M. Brifîon donne aufîî la
firription «Se la figure du nid de ces
■aux (m)»
■ , — ■ 1 M|
\il) BrifTbn , Ornithoh tome 111, page 2j2l
WÔl , fg> I , le mâle.
!»'^ Ces oifeaux font leur nid d'une forme tout-
ï
l$6 Hijlolre Naturelle
X I L
LO R C H E F.
L E fécond de ces petits gros - bei
étrangers, eflFoifeau des Indes orientale
repréienté dans les planches enluminée.
n° 3 9 3 > fg- -2 , fous la dénomination <
gros bec des Indes, & auquel nous donno:
ici le nom àyorchef> parce qu'il a le deiïî
de la tête d'un beau jaune , & qu'éta
d'une efpèce différente de toutes les autre
il lui faut un nom particulier. Cette efpè
eft nouvelle & n'a été préfèntce par auci
Auteur avant nous.
à -fait fînguïière, il eft compofé de petites fibres
feuiiies entrelaffées les unes dans les autres & ■
forment une efpèce de petit fac dont l'ouverture
placée à un des cotés ; à cette ouverture , eft ada
un long canal compofé de même de fibres des feuill
tourné vers le bas & dont l'ouverture eft en deftb
de forte que la vraie entrée du nid ne paraît po
Cu tout. Ces nids font attachés par leur partie fu
rieure au bout des petites branches des arbr
Brilfon, Ornithologie, tome III, pages 2}^ fr
il
des Qije aux étrangers, &c. lyj
XIII.
E GROS- BEC NONETTE,
La troisième de ces petites eipèces,eft
)ifeau repréfenté dans les planches enlu-
inées , n,° 3 9 3 , Jig. 3 , fous la déno-
ination de gros-bec, appelé la Noneîte t
auquel nous avons donné ce nom ,
rce qu'il a une forte de béguin noir fur
tête. C'efl: encore une efpèce nouvelle,
lis fur iaqueiïe nous ne pouvons rien
•e de plus , n'ayant pas même ccnnoit
ice des pays où on la trouve. Ces
eau nous a été vendu par un marchand
ifeieur qui n'a pu nous en informer.
XIV.
LE G RIS A LB. IN.
i La quatrième efpèce de ces petits gros-
ses étrangers, auiîi nouvelle & aufTi peu
■ nnue que les deux précédentes, eft
l ifeau repréfenté dans les planches enlu-
ïnées, n.° 393, fg* 1 , fous la déno-
I nation de gws-bec de Virginie, auquel
lus donnons ici le nom de gr)falbinK
I nj
Ï98 Hijlotre Naturelle
parce qu'il a le cou blanc , auffi - h |
qu'une partie de la tête , & tout le re I
du corps gris; & comme l'efpèce dïtfw
de toutes les autres , elle doit avoir I
nom particulier.
XV. I
LE QUADRICO LOr\
Le cinquième de ces petits gros-bdl
étrangers , eil l'oifeau donné par Albin /il
fous le nom de moineau de la Chine , I
enfuite par M. Eriflon (o), fous celui!
g*os-bec de Java,, repré fente dans il
planches enluminées, n.9 1 0 1 , Jig.
fous cette même dénomination , gros- I
de Java, & auquel nous donnons ici!
nom de quadricolor, qui fuffira pourl
lu > -
(n) Moineau de la Chine, Albin, tome 1
page 3^, avec une figure du mâle, pi, jj,
(0) Le gros -bec de Java, BrifTon, Omit)':
temc ///, page 2. 3 y , avec une figure du mdM
pi. XIII, fig. 1. La femelle, dit cet Auteirl
diffère du mâle en ce qu'elle a les jambes d\
marron c-air: & que la couleur de fa queue n
pas auffi vive ni auffi brillante. Idem, pages 2 .
I
des Oifeaux étrangers, &e. +9$
, ftinguer de tpus les autres & qui lui
l mvient très - bien , parce que c'eil: un:
à A oifeau > peint de quatre couïeurs vives
<j paiement éclatantes ; ayant la tête & le
>u bleus , ïe dos , les ailes & le bout de
j queue verts , une large bande rouge
! i forme de fangle fous le ventre & fur
1 milieu de la queue ; & enfin , le refte
la poitrine & du ventre d'un brun clair
ivcouieur de noifette. Nous ne favon$
n de fes habitudes naturelles.
XVI.
LE JACOBIN
ET
l e Domino,
La fïxième elpèce de ces petits gros*»
es étrangers , efl l'oifeau connu des
urieux, (bus le nom de Jacobin, 8z
quel nous conferverons ce nom dif-*
idif & afTez bien appliqué ; nous l'avons
t repréfenter dans nos planches enïu-
inées , n.° 139, fig* j> , fous la dénomi-
tion de gros-bec de Java, dit le Jacobin,
nous croyons que celui de la même
anche enluminée ?</Sgri /,& qu'on nou§
1 iiij
200 Hiflotre Naturelle
a donné fous le nom de gros - bec *
JVLoluques , efr. de la même efpèce,
probablement ia femeiïe du premier. Ne
avons vu ces oi féaux vivans & on
nourrit comme les ferins. M. Edwai
en a donné la defeription & la figure fc
le nom de gowry , planche XL; & par
lignification de ce mot , ii préfume q;
l'oifeau eft des Indes & non pas de
Chine (p). Nous enflions adopté ce ne
gowry qu'il porte dans fon pays natal
ceiui de Jacobin n'eût pas déjà prév
par i'uiage. On voit dans notre mêr
planche enluminée, n.° 139, fig. 2,
dans la planche , n.° 1 y j> ,Jzg. 1 , la repi
Tentation de deux autres oifeaux que
Curieux appellent Dominos, & qu'ils d
tinguent des Jacobins ; ils en diffèrent
effet en ce qu'ils font plus petits, mais
doit les confidérer comme variétés da
ïa même efpèce. Les mâles font prob
bïement ceux qui ont le ventre tachet
«* ■ ■ ■ 1 ■ ...— , -■ ... .. 1 ..— .— 11 ■■■., — ■ ■ ^^.
fv) On l'appelle oifeau coury , parce que
prix ordinaire ne pafle pas' un coury , c'eft-à-dhl
ia valeur d'une de ces petites coquilles qui fervt.
comme monnoie dans les Indes: or cette moniK
n'a point cours à la Chine.-
'des Otfeanx étrangers, &ci 2 o 1
c les femelles l'ont d'un gris -blanc uni- i
urine. On peut voir la defcription de
es Oifeaux dans l'ouvrage de M. BriiTon,
epuis la page 239 jufqu'à h, page 24.4;
îais iï n'y a pas un mot de leurs habitudes
uurelles.
XVII.
LE BAGLAFECHT.
C'est un oifeau d'Abyfïmie qui â
saucoup de rapport avec le touenam-
)urvi ; feulement il en diffère par quelques
tances, ou par quelque difhibution de
Duleurs. La tache noire qui eii des deux
kés de la tête s'élève dans le bagiafecht
;fqu'au defîus des yeux: la marbrure
une & brune de la partie fupérieure du
urps eft moins marquée, & les grandes
ouvertures des ailes, ainii que les pennes
1 ces mêmes ailes & celles de la queue,
»nt d'un brun verdâtre bordées de jaune,
'et oifeau a l'iris jaunâtre, & fes ailes,
ms leur état de repos, vont à peu -près
1 milieu de la queue.
Le bagiafecht fe rapproche encore du
iîucnam-courvi par les précautions induP-
ieufes qu'il prend pour garantir fes oeufs
I v
2 0 2 Ht (foire Naturelle
de la pluie & de tout autre danger, rr I
il donne à fon nid une forme différente
Je roule en fpirale à peu - près connue
nautile, il le fufpend comme le toucna
courvi à l'extrémité d'une petite brancl y
prefque toujours au-defîus d'une <<
dormante, & fon ouverture eft confia:!
ment tournée du cô:é de l'eft , c'efl-à-di [
du côté oppofé à la pluie. De cette manii ;
ïe nid eil non -feulement fortifié a\i
intelligence contre l'humidité, mais il
encore défendu contre les différentes <
pèces d'animaux qui cherchent ïes œfc
du bagiafecht pour s'en nourrir.
XVIII.
GROS-BEC D'ABYSSINL
J E rapporte encore aux gros-becs c
oifeau d'Abyfïmie qui leur reffemble p
le trait caraéiériflique , je veux dire pan
groffeur de fon bec , comme aufïi parvi
groffeur totale de fon corps. If a l'ij
rouge, le bec noir, ainfi que le defTus
les côtés de ia tête, ïa gorge & la po
trine ; ïe refle du defTous du corps , I<
jambes & la partie fupérieure du cor]
des 01 féaux étrangers, Wc. 1 6 3
'un jaune clair , mais qui prend une teinte
e brun à l'endroit où il s'approche du
oir de la partie antérieure , comme fi dans
=s endroits ces deux couleurs fe fondoient
1 une feule ; les plumes fcapulaires font
oirâtres , les couvertures des ailes brunes
ordées de gris, les pennes des ailes &
2 la queue brunes bordées de jaune ôc
s pieds d'un gris rougeâtre.
Ce que l'hiitoire du gros -bec d'A~
yffinie offre de plus fingulier, c'eft la
Diiftruclion de ion nid & l'efpèce de
ré voyance qu'elle fuppofe dans cet oifeau
qui lui eft commune avec le coucnam-
Durvi & le baglafecht. La forme de ce
id eft à peu-près pyramidale 7 & ï'oifeais.
l'attention de le fufpendre toujours au-
effus de l'eau à l'extrémité d'une pente
ranche : l'ouverture eft fur l'une des faces
e la pyramide, ordinairement tournée à
eft ; la cavité de cette pyramide eft féparée
ri deux par une cioiion , ce qui forme ?
our ainfi dire, deux chambres,, la pre~
îièrc où eft l'entrée du nid, eft une efpèce
2 veftibule où l'oifeau s'introduit d'abord.
e
nfuite il grimpe le long de la cloiforï
intermédiaire; puis U redefcend jufqu^aw
% vi
204 Hijlolre Naturelle
fond de la féconde chambre où font \
œufs. Par l'artifice affez compliqué <
cette conflruction, les œufs font à couve
de la pluie de quelque côté que foufïîe
vent , & il faut remarquer qu'en Abyfîîn
ïa faifon des pluies dure fix mois; car c'e
une obiervatron générale que les inconvc
niens exaltent l'induflrie , à moins qu'état
exceffifs ils ne la rendent inutile & r
l'étouffent entièrement. Ici il y a voit à i
garantir non-feulement de la pluie, ma
des finges, des écureuils , des ferpens, &4
L'oifeau femble avoir prévu tous ces dan
gers , & par des précautions raifonnées le
avoir écartés de fa géniture. Cette efpèc
efl: nouvelle, & nous devons tout ce qu
nous en avons dit à M. le Chevaïk
Bruce.
X I X.
LE GUIFSO BALITO (q)
Il n'eft. point d'efpèce Européenne
avec laquelle cet oiieau étranger ait plui
( q ) Le nom entier de cet oifeau , tel qu'il i
trouve fur les figures de M. le Chev&Itec £ruce,«i
guijso l'auto dimna-won jerck*
des Oïfeaux étrangers, &c. 205
2 rapport que celle de nos gros -becs:
: Diurne eux, il fuit les lieux habités <3c
ît retiré dans les bois (binaires; comme
ix, il elt aiTez peu fenfibîe aux plaiilrs
* l'amour, puifqu'ii ne connoît pas le
:aifir de chanter ; comme eux enfin il ne
fait guère entendre que par les coups
; bec réitérés dont il perce les noyaux
Dur en tirer l'amande; mais il diffère des
'os- becs par deux traits aiTez marqués;
1 emièrement fon bec eft dentelé fur les
>rds ; en fécond lieu , fes pieds n'ont que
dis doigts, deux en avant & un en arrière,
'fpofition remarquable & qui n'a lieu que
ns un petit nombre d'efpèces. Ces deux
lits de difTemblance m'ont paru allez
feififs pour que je duffe diftinguer cet
feau par un nom particulier, & je lui
confervé celui fous lequel il efl connu
ms fon pays natal.
La tête , la gorge & le devant du cou
nt d'un beau rouge qui fe prolonge en
le bande allez étroite fous le corps juf-
l'aux couvertures inférieures de la queue ;
a tout le refte du defîous du corps , la
mie fupérieure du cou , le dos & la
aeue noirs, les couvertures fupérieures
%o6 Hiftohe Naturelle.
des ailes brunes bordées de verdâtre &
pieds d'un rouge très-obfcur. Les ailes de I
leur fituation de repos ne vont qu'
milieu de ia longueur de la queue.
X X.
GROS-BEC TACHETÉ
DU CAP DE BONNE-ESPÉRANÛ.
L'oiseau que nous avons fait repr
fenter fous ce nom dans nos pïàncfi
enluminées n.° 6j$> fig> i> quoiq
différent de nos gros -becs d'Europe p
les couleurs & ïa diftribution des tach<
nous paroît néanmoins affez voiini
cette efpèce pour qu'on purffe ïe regarc
comme une variété produite par le ciimî
& par cette raifon nous ne lui donnons p
un nom particulier. D'ailleurs M. Soi
nerat nous a aiTuré très-pofitivement qi
cet oifeau eft le même que celui de l'a
ticle I.er repréfenté dans la planche i a .
figure 1 ; & il obferve que ce qui f<
paroître ces oi féaux différens les uns di
autres, c'eft qu'ils changent de couieu
tous les ans»
lPl.lX.pt.lt} . 2ÛI?.
LE CAKDINAL HUPPE.
I
des Oifeaux étrangers, &c. 2 07,
I y x 1.
\e grivelin à cravate.
L'OISE AU que nous avons fait repré-
I iter dans nos planches enluminées ,
6 'j p •, jïg. z, fous la denornination.de
os-bec d'Angola , parce qu'il nous efl
nu de cette province de l'Afrique,
>us paroît approcher de l'elpèce du
ivelin; & comme il a tout le cou & le
{Tous de la gorge revêtus & environnés
Jne efpèce de cravate blonde qui même
tend jufqif au - deiTus du bec, nous
Dns cru pouvoir lui donner le nom de
ivelin à cravate. Nous ne connoiffons
n de Tes habitudes naturelles.
20$ H: (foire Naturelle
v
LE MOINEAU (a)
AUTANT Fefpèce du moineau
abondante en individus, autant ïe gei
de ces oifeaux paroît d'abord nombre
en efpèces. Un de nos Nomen dateurs
* Voye^ /es Planches enluminées, n.° 6, Bg.
'& n.° 55, frg. 1 .
(a) Le Moineau -franc. En Grec , TpayMi
La plupart des Interprètes & des Naturalises
dit que cet oifeau s'appeloit en Grec, 2<7£>tf3;
mais ce mot Stroutos , eu le nom générique, &
■ïiem Troglites, eu celui de notre moineau domefliq
En Latin, Pajfer domejlicus ; en Italien, Paffera
Paffere cafaringo; en Efpagnoi, Pardal; en A'iemai
]Jduf-fpar , HauJ-jperling ; en Suédois, Taeîtii
Grawparj ; en Angfois , h'onje-fparrov/; en Galle
\Aderyn y ta ; en Poionois , Wrobel domowy ;
Provence, Fa fer on ; en Saintonge , Paffière ;
Guyenne, Pajferat ; en Languedoc, Parât;
Picardie, Pierrot ou Moine t; à Paris, Pierrot;
Nantes, Pa'ffe ou Paijforelie ; en Normandie, Gr
pillery ou Gudleri ; anciennement, Alo'net. Le te
félon M. Sa'erne (page 2 6^ ). — Moineau de vit:
Selon , Hijioire des Oifeaux , page 361... Moinec
JVloucet , Moifon , Paijje , Pa fer eau, Paferat, Idù
portraits d'oifeaux , page y 2 , />. — Paffera mjira
P'ina , page ^2 , avec une figure. --. Moine»
du Moine an. 2ôp
,mpte jufqu'à foixante-fept efpèces diffé~
ites & neuf variétés, ce qui fait en tout
xante &. feize oifeaux ( b), dont il
mpofe ou plutôt charge bien gratui-
nent ce genre , dans lequel on efl
>nné de trouver les linottes , les pinçons,
fèrins , les verdiers , les bengalis , les
îégaiis , les mayas , les cardinaux , ïes
aves , & quantité d'autres oifeaux étran-
rs qu'on ne doit point appeler moineaux,
qui demandent chacun un nom parti-
ier. Pour nous reconnoître au milieu de
te troupe confufe , nous écarterons
bord de notre moineau qui nous eft
n connu, tous ïes oifeaux que nous
ions de nommer & qui nous font de
me affez connus pour alTurer qu'ils
font pas des moineaux. Suivant donc
notre plan général, nous ferons une
èce principale de chacun de ces oifeaux
notre climat, à laquelle nous rappor-
ts les efpèces étrangères qui nous
Kl .in . , —
Ain, tome I, page j^., avec une figure , pi, 62.»
Ni Pajj'er domefticus , Frifch , pi. S ', avec de bonnes
vi'ts coloriées du mâle & de la femelle.
JLh) BrifTon, Qmithçl* tdme III f depuis lavage jr 2.
M:'à 218*
v2io Hifloire Naturelle
paroîtront en différer moins que de to"
les autres efpèces ; ainfi nous ferons
article pour le moineau , un autre pot
linotte, un rroifième pour le pinçon,
quatrième pour le (erin , un einquK
pour le verdier, &c.
Nous réparerons encore du moinel
proprement dit, deux autres oifeaux
en font encore plus voifins qu'aucuns 1
précédens , qui font également de ne e
climat, & dont l'un porte le nom
moineau de campagne , & l'autre de mo'm\
de bois. Nous leur donnerons ou pïdl
nous leur conlerverons les noms deyr/çl
& de foui ci e , qui font leurs anciens I
vrais noms , parce qu'en effet ce ne f I
pas des francs moineaux & qu'ifs
diffèrent par ia forme & par les moeil
[Nous ferons donc encore un article pa I
cuïier pour chacun de ces deux oifeail
C'eft-là le feuï moyen d'éviter la confufi I
des idées ; car toutes les fois que dans u I
méthode l'on nous préfènte , comme il
foixante ou quatre-vingts efpèces fou&I
même genre & fous une dénominatii
commune , il n'en faut pas davantage pc
fuger non -feulement de là très-grain
<lu Moineau. 2.1 il
perfection de cette méthode, mais
core de Ton mauvais effet, puifqu'elie
nfond les chofes au lieu de les démêler,
que bien loin de porter la lumière fur
objets , elle rafïemble à l'entour des
âges & des ténèbres.
Notre moineau eil iifTez eonnu de tout
monde pour n'avoir pas befoin de
fcription , cependant nous l'avons fait
îréfenter dans les planches enluminées,
6 & j j , pour faire voir les diffé-
ices de l'âge. Lew." 6 ,fig* 1 , repréfente
moineau adulte qui a iùbi fes mues ; &
n° 5 5 > fio' l> ïe jeune moineau avant
première mue. Ce changement de
aleur dans le plumage & dans les coins
l'ouverture du bec , eft générai 6c
allant, mais il v a dans cette même
>èce des variétés particulières & acci-
iteltes ; car on trouve quelquefois des
(ineaux blancs, d'autres variés de brun
lie blanc^ d'autres prefque tout noirs (c)9
'ç) II fe trouve en Lorraine des moineaux noirs,'
s ce font certainement des moineaux ordinaires,
uei> fe tenant habituellement dans les halles des
eries qui font répandues en grand nombre au
[ des montagnes, sj font enfumés } M» le
■
212 Hijïolre Naturelle
& d'autres jaunes (d). Les femelle: rj
diffèrent des mâles qu'en ce qu'elles m
un peu plus petites & que leurs coulH
font plus foibles.
Indépendamment de ces premi fcj
variétés , dont 4es unes font générale H
les autres particulières , & qui fe trom I
toutes dans nos climats, il y en a d'au H
dans des climats plus éloignés qui femb I
prouver que l'efpèce eil répandue I
nord au midi dans notre continent de] I
ïa Suède (e) jufqu'en Egypte (f)t I
Sénégal, &c. nous ferons mention I
ces variétés à l'article des oifeaux étram I
qui ont rapport à notre moineau.
Mais dans quelque contrée qu'il hab I
on ne le trouve jamais dans les ii |
Docleur Lottinger fe trouvant dans une de H
verreries, vit une troupe de moineaux ordin;»
parmi lefqueis il y en avoit de plus ou moins n< if
un Ancien du lieu lui dit qu'ils le devenoientql
quefois dans les halles de cette verrerie au pi
d'être tout-à-fait méconnoilîàbles.
( d) Aldrovande, Avi, tome 11, pages jn
(e) Linnœus, Fauna Saecica , n.° 212.
(fj Profper Alpin , ALgypti, tome 1, page i^ jj
du Moineau. 213
ferts nî même dans ceux qui font
i lignés du lé jour de l'homme ; les moi-
[aux iont comme les rats attachés à nos
i stations ; ils ne fe plaifent ni dans les
I is ni dans ies vafles campagnes : on a
me remarqué qu'il y en a plus dans les
es que dans les villages , & qu'on n'en
:t point dans les hameaux & dans les
mes qui font au milieu des forêts ; ils
yent la iociété pour vivre à Tes dépens ;
nme ils font parefleux & gourmands ,
\ fur des provifions toutes faites , c'efë-
ire, furie Lien d'autrui qu'ils prennent
;r fubfifTànce ; nos granges & nos
niers, nos balle-cours, nos colombiers ,
s les lieux , en un mot , où nous raf-
îblons ou diftribuons des grains, font
lieux qu'ils fréquentent de préférence ;
comme ils font aufîx voraces que
nbreux , ils ne lailTent pas de faire plus
tort que leur efpèce ne vaut, car leur
me ne fert à rien , leur chair n'efl
bonne à manger, leur voix blede
eille , leur familiarité efl incommode ,
r pétulance grolTière eft à charge ; ce
it de ces gens que l'on trouve par-tout
dont on n'a que faire, fi propres k
2,14* Hïftobe Naturelle
donner de l'humeur que dans certa
endroits on les a frappés de profcripti
en mettant à prix leur vie (g),
Et ce qui les rendra éternellerru
incommodes, c'eft non - feulement I(
très-nom breufe multiplication, maiseno ;
leur défiance , leur fineiTe , leurs rufes |
leur opiniâtreté à ne pas déiemparer
lieux qui leur conviennent ; ils font firil
peu craintifs, difficiles à tromper,
reconnoiiTent ailément les pièges qu'J
ieur tend, ils impatientent ceux qui veufel
fe donner la peine de les prendre; il fil
pour cela tendre un filet d'avance
attendre plufieurs heures , fou vent en vai I
<& il n'y a guère que dans les faifons
difette «Se dans les temps de neige
cette chafîe punTe avoir du fuccès,
qui néanmoins ne peut faire une din
nu non fenfible fur une efpèce qui
multiplie trois fois par an ; leur nid i
compoié de foin au dehors & de pium
(g) En Allemagne, dans beaucoup de villag
on oblige les Payians à apporter chaque année
certain nombre de têtes de moineau. Frifch , t&tu!
article j.
I:
du Moineau. X i 5
t dedans ; (i vous le détruifèz, en vingt-
I tre heures ifs en font un autre ; (i vous
■ z leurs œufs , qui font communément
■ nombre de cinq ou ftx Se fou vent
d antage ( h) , huit ou dix jours après ils.
ci >ondent de nouveaux ; iî vous les lirez
ft les arbres ou fur îes toits , H* ne s'en
M lent que mieux dans vos greniers; il
| à peu^-près vingt livres de blé par an
r nounir une couple de moineaux,
perionnes qui en avoient gardé dans
:ages m'en ont afFuré; que l'on juge
leur nombre de fa déprédation que
)îfeaux font de nos grains , car quoi*
» nourrirent leurs petits d'infectes dans
enfer âge, & qu'ils en mangent eux-*
tes en allez grande quantité , leur
:ipafe nourriture c-ft notre meilleur
; ils lui vent le Laboureur dans le
s des femaiiles , les Moifionneurs
!ant celui de la récolte , les Batteurs
les granges, la Fermière iori qu'elle-
e grain à ies volailles , ils le cherchent
es colombiers & jufque dans le jabot
Olina dit, qu'ils font juf^u'à huit œufs, $;
uai moins de quatre.
21 6 Hiftolre Naturelle
des jeunes pigeons qu'ils percent p ij»
l'en tirer, ils mangent aufîi les mouc|j
à miel & détruifent ainfi de préférence \%
feufs infectes qui nous foient utiles ; ei a
ils font fi mal-faifans, fi incommoc I
qu'il feroit à délirer qu'on trouvât quel t
moyen de ïes détruire. On m'avoit afl se
qu'en faifant fumer du foufre fous m
arbres où ils fe ralTemblent en certa :s
faifons & s'endorment le foir, cette fui
les fuffoqueroit & ies feroit tomber ;:
ai fait l'épreuve fans fuccès, & cepenc
je i'avois fme avec précaution & m<
avec intérêt , parce que l'on ne pou
leur faire quitter le voifinage de
voiières, & que je m'étois aperçu
non-feuïement ils troubloient le cham
mes oifeaux par leur vilaine voix, i
que même à force de répéter leur à
gréable tui, tui , ils altéroient le chant
ferins, des tarins, des linottes, &c. J<
donc mettre fur un mur couvert par
grands marronniers d'Inde dansïefqueli 5
moineaux s'affembloient le foir en ti
grand nombre; je fis mettre, dis — ; j
plufieurs terrines remplies de foufre ji
d'un peu de charbon & de réilne,
matiè;
clu Moineau, 217
■atières , en s 'enflammant , produisirent
ne épaifle fumée qui ne fit d'autre effet
ae d'éveiller les moineaux ; à mefure que
fumée les gagnoit , ils s'éle voient au
lut des arbres, & enfin ils en défem-
irèrent pour gagner les toits voifms ,
ai^ aucun ne tomba, je remarquai feu-
irient qu'il fe paffa trois jours fans qu'ils
raffemblafTent en nombre fur ces arbres
ifumés, mais enfuite iïs reprirent ïeur
emière habitude.
Comme ces oifeaux font robufles on
; élève facilement dans des cages , ils
vent plufieurs années, fur -tout s'ils y
at fans femelles , car on prétend que
fâ ge immodéré qu'ils en font , abrège
aucoup leur vie (ï). Lorfqu'ils lont
is jeunes , iïs ont affez de docilité pour
véir à la voix, s'inftruire & retenir quelque
ofe du chant des oifeaux auprès defqueïs
fi) Sunî qui paferum mares anno diutîus durare
\\ pojfe arbitrantur, argumente) quod veris in: do , nulïi
ïtum habere nigrum , fpeclamur , fed pojîea , tanquam
lus anni juperioris Jervetur ; faminas vero hoc in
t'ere eue vivaciores volunt, capi enim lias cum noyé dis t
nofeique labrorum calb atfeverant, Arift. Hijh
en. !ib. X, cap. Vil.
Oifeaux > Tome VL K
%\ 8 Hijlolre Naturelle
on les met; naturellement familiers, iïs
deviennent encore davantage dans la caj
tivité : cependant ce naturel familier i
îes porte pas à vivre enfemble dans i'ét
de liberté , ils font afîez folitaires & c'e
peut-être là l'origine de leur nom (k\
Comme ils ne quittent jamais notre ciim
& qu'ils font toujours autour de nos ma
fbns , il eft aifé de les obier ver & < j
reconnoître qu'ils vont ordinairement fei j
ou par couple; il y a cependant dei
temps dans l'année où ils le raOembien j
non pas pour voler en troupe, mais po1 j
fe réunir & piailler tous enfemble, l'ai
tomne fur les faules le long des rivière I
Sl le printemps fur les épicéas «5c auti I
arbres verts ; c'eft le foir qu'ils s\
fembîent > & dans la bonne faiion ils pafïè
ïa nuit fur les arbres, mais en hiver ils fc |
fouvent feuls ou avec leurs femelles
un trou de muraille ou fous îes tuiles ■
nos toits , & ce n'efl que quand le frc
elt très-violent qu'on en trouve quelqu
fois cinq ou fix dans le même gîte t\
probablement ils ne fe mettent enfeml
que pour fe tenir chaud.
sy...-. ■■■■! ■■ ■ '■— —■■■■— ■—■■■■M» i — ^— — m^mmm mmmm
£k^ Monos, Moine, Moineaiîs
du Moineau. ±î^
Les mâles fe battent à outrance pour
■ voir des femelles , & le combat efl il
iolent , qu'ils tombent fouvent à terre. Iï
a peu d'oiieaux fi ardens, Ci puiiïans en
mour. On en a vu fe joindre jufqu'à
ingt fois de fuite, toujours avec ïe même
mprefiement , les mêmes trépidations, les
îêmes expreîfions de plaifir, & ce qu'il
a de fmgulier, c'eft que la femelle paroît
impaiiemer la première d'un jeu qui doit
loins la fatiguer que le mâle, mais qui
sut lui plaire auib beaucoup moins, parce
j'il n'y a nul préliminaire, nulles careiTes,
al aiTortiment à la choie ; beaucoup de
=tulaiice fans tendrefTe , toujours des
ouvcmens précipités qui n'indiquent que
beioin pour foi -même; comparez les
nours du pigeon à celles du moineau,
nis y verrez prefque toutes les nuances
1 phyfique au moral.
Ces oiieaux nichent ordinairement fous
> tuiles , dans les cheneaux , dans les
|dus de muraille , ou dans les pots qu'on
r offre , & fouvent aufïï dans les puits
fur les tablettes des fenêtres, dont les
irages font défendus par des perfiennes
claire - voie ; néanmoins il y en a
Ki;
2 20 Hijloire Naturelle
quelques-uns. qui font leur nid fur le
arbres ; l'on m'a apporté de ces nids d
moineaux pris fur de grands noyers l
fur des fauies très-eîevés ; ils les placer
au fommet de ces arbres & ies confïruifer
avec les mêmes matériaux, c'eft- à -dire
avec du foin en-dehors & de la plum
en-dedans, mais ce qu'il y a de ïlngulier
e'eft qu'ils y ajoutent une efpèce d
calotte par-defTus qui couvre le nid, e.
forte que l'eau de la pluie ne peut •
pénétrer , & ils laifTent une ouverture pot
entrer au-deffous de cette calotte, tand
que quand ils établifîent leur nid dans d<
trous ou dans des lieux couverts, ils 1
difpenfent avec raifon de faire cette caloti
crui devient inutile puifqu'il efl à couver
L'inflinél fe manifefte donc ici par u
fentiment prefque raifonné & qui iuppoi
au moins la comparaifon de deux petit*
idées. Il fe trouve aulîi des moineaux pli
pareiïeux, mais en même temps pîi
hardis que les autres qui ne fe donnent pî\
la peine de conflruire un nid & qt<
ehalTent du leur les hirondelles à cul-blanc
quelquefois ils battent les pigeons , les for
fonir de leur boulin & s'y étabïiflènt
du Moineau. 22 î
; reur place ; il y a , comme l'on voit , dans
:e petit peuple diverfité de mœurs & par
;:onfequent un inflinct pïus varié, plus
:>erfectionné que dans la plupart des autres
)ifeaux , & cela vient fans doute de ce
; ju'ils fréquentent la fociété ; ils font à
:Iemi -domeftiques fans être afîujetus ni
aoins indépendans ; ils en tirent tout ce
[ui leur convient fans y rien mettre du
. eur , & ifs y acquièrent cette finefTe , cette
irconfpection , cette perfection d'infimct
I ui fe marque par la variété de leurs habi-
ides relatives aux fituations, aux temps
aux autres circonftances.
Kiij
222 'Hïjloire Naturelle
■■m ir i in i i ii irin i 1 1 i
=
OISEAUX ÉTRANGERS
Qui ont rapport au Mo IN EAU A
I.
.1 /oiseau repréfenté dans nos pîanchl
enluminées , n.° 2 23 ,jîg. 1 , fous la dén-f
mination de Moineau du Sénégal, & auqu
nous ne donnerons pas d'autre nom , pan
qu'il nous paroît être de la même efpè<
que notre moineau d'Europe, dont il 1
difrère que par ia couleur du bec,
fommet de ia tête & ies parties inférieur
du corps qu'il a rougeâtres, tandis qi
dans le moineau d'Europe , le bec t
brun , le fommet de ia tête & ies parti
inférieures du corps font grifes ; m;
comme ia grandeur, ia forme , ia pofiti(
du corps, du bec, de ia queue,, d
pieds, tout le refte en un mot nous tj
paru fembiabîe, nous ne pouvons guè
douter de l'identité de i'efpèce de cl
oifeau du Sénégal avec notre moine-j
d'Europe j & nous regardons la diffère]
des 0\Jeaux étrangers, etc. 1 1 f
i e couleur comme une variété produite
>ar i'influence du climat.
L'oifeau dont le mâle & ïa femeïle font
epré fentes ,Jîg. i & 2, dans nos planches
nluminées, n,° 6 '6 y, ne nous paroît être
u'une variété de celui-ci,
I I.
Il en eft de même de l'oifeau repré-
nté dans les planches enluminées , n*
8 3 ) fig- 2, fous la dénomination de
1 oîneau à bec rouge du Sénégal , & auquel
dus ne donnerons pas d'autre nom , parce
i'il ne nous paroît être qu'une variété
?ut-être d'âge ou de fexe du précédent,
autant qu'il eft du même climat; ainft
:s deux oifeaux d'Afrique doivent être
gardés comme de iimpies variétés dans
:ipèce du moineau d'Europe.
III.
I££ PERE NOIR.
Voici maintenant des oifeaux étran-
rs dont l'elpèce, quoique voifine de
lie de notre moineau 7 nous paroît
X iii;
224 Hijloire Naturelle
néanmoins en différer afTez pour îe
donner des noms particuliers. Par exempl
ï'oiieau d'Amérique auquel les Habita
de nos ides ont donné le nom de Père ne
que nous lui confervons , n'eft pas pré«
fement un moineau. Cet oifeau eft repr
lente dans nos planches enluminées , j
2. o i , jïg, i, il paroît qu'on ie troir
non-feulement dans nos ifles , mais aul
dans la terre ferme du continent méridion;
de l'Amérique, comme au Mexique; Ci
îl a été indiqué par Fernandez, fous
nom Mexiquain Yohual tototl (a) , & doni
par H ans Sloane comme oifeau de
Jamaïque (b). Nous préfumons auffi qt
les trois oifeaux repréfentés dans n
planches enluminées, n.° 2. 24, pourroi*
bien n'être que des variétés de celui-c
la feule choie qui s'oppofe à cette pi
fomption , c'eft qu'ils fe trouvent dans d« !
climats très- éloignés les uns des autrei
ils ont été nommés au bas de nos planche:
(a) Yohual tototl. Fernandez, Hifl, Nov, H[
Fage 49.
(h) Pdffer niger punélis a'oceîs noiatus, Sloaî
Jamdic, page 311.
des Oifeaux étrangers, &c. 225
. Moineau de Aîacao ; II. Moineau de
Tava; III. Moineau de Cayenne; ne'an-
îoins ils ne nous paroifîènt faire que îe
îême oifeau, & n'être que des variétés
e i'efpèce du père noir; car quoique
es noms de climats aient été donnés par
s Voyageurs qui ont apporté ces oifeaux
1 France , je ne fais s'ils méritent toute
)nfiatice. D 'ailleurs il fe pourroit auiîi
je cette efpèce d'oifeau noir , fe trouvât
jalement dans les climats chauds des
?ux contînens.
Indépendamment de ces trois oifeaux
l'on peut rapporter à l'efpèce du père
)ir, ii y en a encore d'autres qui ne
>us paroiffent être auffi que des variétés
: cette même efpèce. L'oifeau que nous
ons fait repréfènter dans nos planches ,
' 2p 1 , fig> 1 ie mâle , &fig. 2. la femelle ,
us le nom de moineau du Brejîl, reflemble
fort au père noir, qu'on ne peut guère
)uter qu'il ne foit de fon efpèce; à îa
frite, cette refïemblance prefqueparfûte,
: fe trouve que dans ie mâle , les couleurs
la femelle font fort différentes , mais
la même nous apprend combien peu
>n doit compter fur la différence des
:2 2Ô Hifloire Naturelle
couleurs pour conftituer c: lie des efpè({.
Enfin, il y a encore une elpèce voif ja
de notre moineau & qu'on ne pou
difpenier de rapporter immcd/aiemen &
celle du père noir, s'ii n'y avoir pas ie
grande différence dans la longueur défi
queue; c'efl l'oiieau repréfente dans i s
planchas enluminées, nf i S $>fg> i ,(>d
îa dénomination de moineau du ro)twmtm
Juda, Nous l'appellerons père noir a lov il
queue , parce qu'il nous aroît être d« a
même efpèeé que le père noir, & ni
difiérer que par fa queue qui efl j m
longue & compofée de plumes de grand T
inégale (c) . Si les noms des clima s n 1
ont été fidèlement tranfmis , on voit c I
l'efpèce du père noir, Te trouve aux i I
Antilles, à la Jamaïque, au Mexique!
(c) M. le Chevalier Bruce, après avoir atte M
vement examiné cet oifeau-, l'a reconnu pour
le même que le mafcalouf d'Abyflmie. On *r>
nomme auiu" Cjeau de la Croix, parce qu'il ara
ordinairement le jour de l'Exaltation de !a S.tcC,
dans cette contrée où il annonce îa fin des plij
M. Bruce ajoute qu'on voit aux fources du ]
dans le même temps de la ceiTation dçs pluies J
oifeau, qui reflemble en tout au maîcalouf, exo e
pajr h cjuçuc «ni'ii a jbeauçoup plus courte!
des 01 féaux étrangers, êrc. i 27,
Mayenne, au Breïll , au royaume de Juda y
mfuite eu Abyllmie, à Java & jufqu'à
Macao , c'eft - à - dire , dans toutes les
:ontrées méridionales de l'ancien & du
iouveau continent,
I V.
LE DATTIER
o u
MOINEAU DE DATTE.
M. Shaw a parlé de cet oifeau dans
is Voyages, fous le nom- de Afoineau
e Capfa, & M. le Chevalier Bruce m'en
fait voir le portrait en miniature d'après
?quel j'.îi fait la defcription lui vantez-
Le moineau de datte a îe bec court >
pais à fa bafe & accompagné de quelques
louftaches prè* des angles de ion ouver-
ire, fa pièce lupérreure noire, ['inférieure
vunâtre ainfi que les pieds ,. les ongles
oirs, la partie antérieure de la tête & fa
;orge blanches , fe refle de la te le, le
ou , le delTus du corps & mètre le defïous
l'un gris plus ou moins rovgeâ re; fliai$
Il v)
2iS Hifîohe Naturelle , &e;
la teinte eft plus forte fur la poitrine (t
& ïes petites couvertures fupérieures d
ailes ; les pennes des ailes & de la quel 1
font noires ; la queue eft un tant foit pcr
fourchue, affez longue & dépafîe l'extr
mité des ailes repliées des deux tiers c<
fa longueur.
Cet oifeau vole en troupe , il eft familî
& vient chercher les grains jufqu'ai
portes des granges. II eft auffi commw
dans-fa partie de la Barbarie, fituée au fui
du royaume de Tunis, que les moineat
ïe font en France , mais il chante beaucôi
mieux , s'il eft vrai , comme l'avance A
Shaw, que fbn ramage fbit préférable
celui des ferins & des roffignoîs (e), C'e
dommage qu'il foit trop délicat pour et
tranfporté loin de fbn pays nataï ; du moi]
toutes les tentatives qu'on a faites jufqu'i
pour nous l'amener vivant ont été infruu
tueufes.
/d) M. Shaw parle de quelques reflets qu'il
aperçus fur la poitrine. Iraveh , page i'/j?»
/ej J aurois été tenté à caufe du joli ramage r
cet oifeau de le ranger avec les ferins, mais M.i.
Chevalier Eruce qui l'a beaucoup vu, & à qui j
fait part de mon idée a perfifté dans l'opinion oÙji
étoit qu'on devoit le rapporter aux raoineaux?
0Pt*>«0!
22^
*LE FRIQUET (a).
uET oifeau efl certainement d'une
fpèce différente de ceiïe du moineau , &
ar conséquent ne doit pas en porter ïe
om. Quoiqu'habitans du même climat
des mêmes terres, ils ne le mêlent
:>int enfemble & la plupart de leurs
* Voye^ les Planches enluminées, n.° *6j , fig. i.
(a ) Friquet , Befon , Hijloire des Oifravx ,
?e 363 .. . — Moineau à tête rouge, Albin,
1e 111, page 2. 8 , avec une figure , pL 6 j . , .
Dineau de montagne *, idem, ib. pi. 66, — Paffer
ejîris , Frifch , pi, y, avec une bonne figure
oriée. — Le Moineau de campagne ou le Friquet,
ifîbn , tome 111 , page 82.., Le Moineau à
J lier , idem , ibid. page 8 j ... Le Moineau de
mtagne, idem, ibid, page —p. — Selon Saîerne,
Friquet s'appelle en 'Guienne un Tchouet ; en
DVence , Pafferon de muraille; en Saimonge,
'rfliere folle ; ailleurs, Pajfereau ou Paffeteau; en
ijou, Paijfe de Jaule ; à Nantes, le Saulet; à
léans, Petrat ou Petra; en Allemand, Baum-
iing ; en Poionois , Ir,
Nota. La figure , pi. 6 f , repré fente fe mâle; & la figure;
' J 6, nous paroït repréfentev ou la femelle ou une variété iç
pas une efpèce differenies
2l 3 6 Hïfîoire Naturelle
habitudes naturelles font toutes digèrent»
Le moineau ne q;irte pas nos mai tons,
pofe fur nos murailles & lur nos tuits,
niche & s'y nourrit. Le friquet ne s'<
approche guère, e lient à la campagtj
fréquente les bords des chemins, le pc
fur les arbuftis Sl les plantes baiîes,
établit Ton nid dans des crevafles , da
des trous à peu de diftance de terre : <
prétend qu'il niche auiîï dans les bois
dans les creux d'arbres ; cependant je n'
ai jamais vu dans les bois qu'en paffan
ce (ont les campagnes ouvertes & :
plaines qu'ils habitent de préférence. ]|
moineau a le vol pefant & toujours ail
court ; il ne peut aufli marcher qu:
fàutillam aflèz lentement & de mauva
grâce , au lieu que le fric[uet fe tour
plus ieftement & marche mieux. L'elpèj
en eft beaucoup moins nombreuse qi
celle du moineau, & il y a toute app[
rence que le :r ponte, qui n'eil que
quatre ou cinq œufs, ne fe réoète pas
fe borne à une feule couvée, car .
friquets fe raiTembîent en grande trau>
dès la fin de l'été & demeurent en ferai
pendant tout l'hiver; il eft aifé ; dans ce
du Friquet. 2ij f
aifon , d'en prendre un grand nombre
ur les huilions où iïs gîtent.
Cet oifeau, lorfqu'il eit pofé , ne cef!e
Je ie remuer, de le tourner, de frétiller,
Je haifler & bailler fa q;ev;e, & c'eft
, le tous ces m iuvemen? qu'il fait d'ai'êz
oonne g ace , que lui elî venu le nom
e. friquet ; qn. ique moins hardi que le
îoineau , il ne fuit pis l'homme, ioù.vent
îême il accompagne fes voyage .rs & les
lit (ans crainte, 11 voie en tournant &
ntjours âfïez bas, car on ne !e voit p jixt
ï percher iur de grands arbres, & ceux
ui lui ont donné le nom de moineau de
oyer, ont confondu le friquet avec la
)uîcie, qui fe tient en effet fur les arbres
;evés & particulièrement fur les noyers.
Cet'e efpèce eit iujette à variet ; plu-
eurs Naturalises ont donne le moineau
2 montagne (bj , le moineau à collier (c)
I (b) En Allemand, Ringel-fpatj_, Ringel- fperling t
'Id-fpt'YÎing , Waîd -fperling ; en Po'enob , W,obd-
"mf, Wrobel pobiy , Majurep^
(c) En Allemand, Berg fperling , Wald fptrfîng*
Anglois, A Iountaïnfparrow, White-cap ; en Ga :lois>
0 If an y mynydd; en Polonois, WroOel g-my , en
tfaian, Pardal roymr^ en Grec, L^rfovSrûç âyçioç.
\
232. Hijloîre Naturelle
& le moineau feu des Italiens , comi
des efpèces différentes de ceile du frique
cependant ïe moineau fou & le friqiK
ffont abfolument le même oifeau, & i
deux autres efpèces n'en font que de tre
iégères variétés ; après avoir comparé ;
descriptions , les figures & les oifeaux
nature, ii nous a paru que tous quai
n'étoient dans le fond que le même oifea
& que ces quatre efpèces nominales doive
fè réduire à une feule efpèce réelle, Il
eft celle du friquet (d).
La preuve que le paffera mathigia
moineau fou des Itaïiens (e) , eiï ïe friqi
même , ou tout au plus une flmpïe varit
de cette efpèce dont il ne diffère que t
îa diftribution des couleurs ; c'eft q;
Olina (f) qui en donne ïa defeription
(d) Nota. Le moineau de montagne &
moineau à coîiier , font le même oifeau, & ils I
diffèrent du friquet que par un collier blanc
blanchâtre qu'ils portent au haut du cou.
/ej Pajfera Mattugia, Olina , -page j. 6 ' , avec u I
figure. — Paffer flultus Bonnonienfium, Aidrov. A\
tome II, page j(>3>
(f) Pajfera montanina, Olina, page <f8 , a'J
figure.
du Fnqnet. 233
figure, dit pofitivement qu'on l'a nommé
ijfera mattugia, moineau fou, parce qu'il
e peut relier un feul moment fans
muer (Tg)> & c'efl: à ce même mou-
linent continuel qu'on doit , comme je
\\ dit, attribuer l'origine de Ton nom
rançois. Ne feroit-ii pas plus que fin-
ilier que cet oiieau , û peu rare en
rance , ne le trouvât point en Itaiie ,
mime l'ont écrit nos Nomenclateurs mo-
rnes qui n'ont pas reconnu que le
oineau fou d'Italie étoit notre friquet ;
paroît au contraire qu'il y a plus de
riétés de cette efpèce en Italie qu'en
ance ; elle s'eil donc répandue des pays
npérés dans les pays plus chauds <5c
n pas dans les climats froids , car on ne
trouve point en Suède ; mais je fuis
pris que M. Saîerne diie que cet oifeau
\ (e voit ni en Allemagne , ni en Angle-
ïre, puifque les Naturalises Allemands
Angîois en ont donné des defcriptions
figure. M. Frifch prétend même que
g) Paffer ftlveflris. Aldrov. tome II, page y 61 .,;
er p-ufillus in jyglandibus degens , idem , ihïd%
^2,34 Hiftoke Naturelle, &c*
îe friquet & le ferin de Canarie peuv
s'unir & produire enfemble une r
bâtarde & qu'on en a fait l'épreuve
■Allemagne (h).
Au refte , le friquet quoique |
remuant eft cependant moins pétula
moins familier, moins gourmand que
moineau ; c'eft un oiieau plus innoc
& qui ne fait pas grand tort aux grai
il préfère les fruits, les graines fauvaj
telles que celles des chardons fur Ieq
il fe pofe volontiers & mange auill
infectes; il fuit le féjour & la rencor
du moineau qui eft plus fort & p
méchant que lui. On peut l'élever en c
& l'y nourrir comme le chardonneret
y vit cinq ou fix ans; Ton chant eft a]
peu de chofe , mais tout différent de
voix dé! agréable du moineau. Or
obfervé que quoiqu'il foit plus doux <
ïe moineau, il n'eft cependant pas a
docile , & cela vient de fon naturel I
ï'éîoigne de l'homme, & qui, pour*
un peu plus fauvage , n'en eft peut 4
que meilleur.
; " ' ' i. 1 1 i ..ii n - i i n
(h) Frifch, à I article Pajfer fifoejtris , plt /%;
m . 7X
ï
&iJr.pHg. 23^
■*■ LE JMOliVEATT 7? t ^ ^ ?£&>3-i<±.
y CjAU '^/- 2.LE FRIQxrÈT.
35;
1SEAUX ÉTRANGERS,
2}à ont rapport au F ri au et.
j'OISEAU qu'on appelle ïe Pajfereau
wage en Provence , nous paroîi être une
nple variété du friquet. Son chant ( dit
. Guys) ne finit point quand ii com-
îfrce & n'efï pas le même que celui du
)ineau : il ajoute que cet oifeau très-
ouche cache fa tête entre des pierres,
Tant ie refle du corps à découvert &
>it fe mettre à ï'abri des attaques par
te précaution. II fe nourrit de graines
t campagne , & il y a des années où iï
très-rare en Provence.
Mais outre cet oifeau & les autres
iétés de cette efpèce, qui fe trouvent
îs nos climats & que nous avons iridi-
ées d'après les Nomencîateurs , fous les
ns de moineau de montagne , moineau à
1er & moineau fou , ii s'en trouve d'autres
ts des climats éloignés.
23 *> Hïfloïre Naturelle
I.
LE PAS S E-V ER1 I
L E premier de ces oifeaux étran| •$
qu'on peut rapporter au friquet con c
variété , ou du moins comme eîpèce t: J
voifme de la fïenne , efî celui qui
repréfenté dans nos planches enlumine ,
71° 2 o i , Jig. 2, fous la dénominaiior.
moineau a tête rouge de Cayenne , & auc
nous donnons ici le nom de paffe-vt
comme qui diroit pàjfereau vert, p;
qu'il a tout le defîus du corps verdât
mais quoiqu'il diffère prefqu'autant c
eil pofîjble du friquet par les coulei
c'en: néanmoins de tous les oifeaux
jiotre climat celui dont il approche ie p
I I.
LE PASSE- BLE V<
Il en eft de même de i'oifeau rep
fente dans nos planches enluminé
n.° 203, Jîg. 2, fous la dénomination
moineau bleu de Cayenne , & auquel 11
donnons ici le nom de pajfc - ùitu i
des O if eaux étrangers, &c. % 3 j
reau bleu, parce qu'il eft prefqu'en-
nient bleu , & que clu refre il approche
de i'elpece du fiiquet que d'aucune
ce de notre climat. Au relie , ie
;-vert & le pa(îe-bleu étant tous deux
nême climat de Cayenne, on ne peut
e décider fi ce font deux efpèces
ides & iéparées ou s'ils font d'une
j : & même elpece.
III.
LES F O U D I S.
NE autre efpèce qu'on peut rapporter
le du friquet, c'eft celle de l'oifeau
lé à Madagafcar, foudi lehémené ,
, eï je conferve ici partie de ce nom,
1 Briflbn l'a indiqué le premier fous la
é. mination de cardinal de Aladagaf-
I a); il eft: repréfenté dans nos planches
Sjninées", n.° 1 3-4-,fig> 2, fous le nom
e 0 in eau de Madagafcar.
iy a deux autres oifeaux, dont l'un
ep fente dans nos planches enluminées ,
BrifiTon, Ornithol. tome III, page 112,
\>fy. 2, Idem, page 114, pi. VI, f g. 3.
% 3 S* Hïfloire Naturelle
n>° (f, fig* 2, fous h dénomination
cardinal du cap de Bonne - ejpérance.,
l'autre, n,° i S4> fig- *> f°us ceHe
moineau du cap de Bonne - efpérance ,
paroifïent être, le premier le mâle, é e
fécond ïa femelle , d'une variété c 1
ï'eipèce du foudi ; car ils n'en difîei it
qu'en ce qu'ils ont le delîbus du ce s
noir ; & par ce caractère , nous les apf I
Jerons foudis à ventre noir , pour les < I
tinguer du foudi qui a le ventre rot 1
Mais comme ils fe refîembîent par 1 1
îe refte , nous croyons qu'étant du ml e
climat ? ils font de la même efpèce.
I V.
LE FRIQUET HUPl
Une autre efpèce étrangère qui n
paroît encore voiiîne de celle du fric
par la grandeur & par la forme , qi
qu'eile en diffère beaucoup par
couleurs; c'eft i'oi (eau rep ré Tenté dans!
planches enluminées, nf i 8 1 , fg. î
jig. 2, fous les dénominations de mo'u\
de Caytane & de moineau de la CarolX
qui fe reiTemblent allez pour nous po>
' des Oifeanx étrangers, &c. 23^
à 'oire qu'étant de pays tempérés Ôc
c\ ids du même continent , l'un (Jîg. i)
é s maie , & l'autre fjig. 2 ) la femelle.
& ;s lui donnons le nom dejriquet huppé ,
pc -le diftinguer de tous les autres oifeaux
di nême genre.
%■ BEAU MARQUET.
I NFIN nous croyons que l'on peut
raj orter à i'eft èce du iriquet plutôt qu'à
au ne autre , le bel oiieau repréienté dans
I Manches enluminées, n° 2 0 j ,fg. 1 s
foi la dén >mination de moineau de la cote.
W7ique, parce qu'il a été envoyé de
tL :ontrées , & nous l'appellerons beau
uet, parce qu'étant d'une efpèce
rente de celle du Criquet & de toutes
. utres que nous venons d'indiquer, il
m< te un nom particulier, & celui de
marquet , défigne qu'il e(l beau &
bk marqué fous le ventre. Ce nom, <5ç
un :oup d'œii fur la figure coloriée ^
fui -ont pour le faire reconnoître & dif;
lier de tous les autres oifeaux,
2A.6 Hi/loire Naturelle
-£22Xn3&B£E2:
*LA S0ULC1E (A
V/N a fouvent confondu cet oife;,
ainli que le friquet , avec notre moine fi
cependant l eit d'une autre efpèce, il
diffère de l'un & de l'autre en ce qu'il A
plus grand , qu'il a le bec plus fort , pli >t
rouge cjùe noir , & qu'il n'a , pour a û
dire , aucune habitude naturelle qui ii
foit commune avec le moineau ; celi: ci
demeure dans les villes , la fouîcie n< je
plaît que dans les bois, & c'eft ce il
lui a fait donner, par la plupart
Naturalises , le nom de moineau de t
» — ' — ■ — - —
* Voyelles Planches enluminées, n.° 225.
fa) La Souîcie. — Moineau à la foulcie c
collier jaune. Belon , Hifloire des Oïfeaux, page j
& Portraits d'Oifeaux , page yj , a. — .
tovquatus , Aldrov. Avi, tome II, page j 63 ,W
Oenanthe congé ner. id. ibid. page 764, FriJ'
fubcana, macula lutea in peclore. Fri fc h , pi. 3, 1
une figure coloriée. — Le Moineau des
Briffon , Ornithol. wme III, page 88, avec
figure, pi V, fig. 1. en Italien, PajJ'ara alp<
JPetronia marina ; en Allemand , Grau-jink ,
Catalan, Paferell dorât*
-v
de la 'Soulcte.- 241";
y niche dans des creux d'arbres , ne
oduit qu'une fois l'année quatre ou cinq
ufs; ils fe raiïèmbient en troupes dès
te les petits font affez forts pour accom-
igner les vieux , c'eft-à-dire, vers la fin
i juillet. Les foulcies fe réunifient donc
i femaines plus tôt que ïes friquets,
trs troupes font auffi plus nombreufes %
ils vivent conftamment enfèmble juf-
.'au retour de la faifon des amours où
acun fe fépare pour fuivre fa femelle.
! uoique ces oifeaux refient également &
nftamment dans notre climat pendant
ite l'année, il paroît néanmoins qu'ifs
ignent le froid des pays plus leptentrio-
ix, car Linnaeus n'en parle pas dans fou
\ amération des oifeaux de Suède. Ils ne
I ît que de pafTage en Allemagne (b) , ils ne
$ réunifient pas en troupes & y arrivent
l à un (c). Enfin ce qui paroît confirmer
c que nous venons de préfumer , c'efl
<; on trouve affez fouvent de ces oifeaux
w — ■■
m'b) Cet oifeau n'étoit point ou prefque point
onu ci -devant en Lorraine; mais depuis quelques
y ses ii y efl devenu très-commun. Note commua
vi ee par M. Lottinger,
ne) Frifch, à l'article de la planche %*
Tifeaux} Tome VL li
2. 4 2 Hijîoire Naturelle , ért;
morts de froid dans des creux d'arbn
ïorfque l'hiver eft rigoureux. Ils viveiij
non - feulement de grains & graines c h
toute efpèce , mais encore de mouchi H
& d'autres infectes , ils aiment la focié
de leurs fembîables & les appellent d
qu'ils trouvent abondance de nourriture
& comme ils font prefque toujours c
grandes bandes , ils ne laiffent pas de fai
beaucoup de tort dans les terres nouvelle
ment enfemencées : on a de la peine
îes chafTer ou à les détruire, car ils part
cipent de l'iniTinc! & de ïa défiance d g
moineau domeflique, ils reconnoilTent I |
pièges, les gluaux, les trébuchets, ma
on les prend en grand nombre avec d
filets»
Ï451
: USE AUX ÉTR A NGERS,
Qui ont rapport à la SouLCIE,
I.
; LE SOU L CI ET.
|j a A première efpèce étrangère qui nous
\ roît voifme de celle de la foulcie , au
! int de n'en être qu'une variété' , s'il effc
I fTibîe que cet oifeau ait pafTé d'un
I itinent à l'autre , c'efl celui qui eft
I iréfenté dans nos planches enluminées,
I 223 , jig. 2> fous la dénomination de
r, neau du Canada (a) , & que nous avons
a >elé le foulciet , parce qu'il eft un peu
p s petit que la foulcie, comme tous les
a res animaux du nouveau continent qui
f< t dans la même efpèce, moins grands
q : ceux de l'ancien.
: a) Nota. M. Briiïbn a indiqué le premier cel
oi tu fous cette même dénomination de fnoùieaQ
de Canada, Ornithologie, tome III, page io2t
Li;
244* Hifioke Naturelle
I I.
LE PAR O A RE*.
Un autre bel oifeau des contrées mé-
ridionales de T Amérique, qui nous paror
voifin de la foulcie, c'eft celui que Marc-
grave a indiqué, fous le nom Brafilien.
tije guacu paroara (b), & comme guaa
n'eft qu'un adjectif, qui veut dire grand s
& tije un nom générique , nous a von;
adopté celui de paroare, comme déno-
mination fpécifique , d'autant qu'il faui
conferver, ïe plus qu'il eft polîible, \
chaque efpèce d'animal ïe nom de for
pays , & c'eft: par cette rai (on que noui
préférons ici le nom de paroare , que ce
oifeau porte au Brefildans fon pays natal,
à celui de cardinal Dominiquaîn , que
M. B ri (Ton a adopté , parce qu'il a h
tête rouge & ïe corps noir & blanc (c)<
* Voy^Z* ?es Poches enluminées, n.° 55, fîg. 2,
(b) Tije guacu paroara BrafiUenfibus» Marcgrave,c
Hijh Nat. Brajil, page 214.
(c) Le Cardinal Dominiquaîn, Brifîbn, Ornithï
tome III, page ii$> avec une figure, pi, VI ïj
des Otfeaax étrangers, &e. 2 4 f
La femelle diffère du mâïe en ce que ïe
devant de fa tête n'eft pas rouge, mais
i'un jaune orangé femé de points rou*-
geatres.
Nous appellerons auflî paroare huppé,
m oifeau des mêmes conrinens qui ne
îous paroît être qu'une variété du paroare
k qui en diffère par une huppe ou aigrette
[u'il porte fur la tête. Ce bel oifeau eft
spréfenté dans nos planches enluminées ,
t." 103, fous la dénomination de cardinal
^ominiquain huppé de la Louïfiane, parce
»: u'iï nous a été envoyé de cette contrée
l'Amérique fous ce nom.
I I I.
I LE CRO I SSANT.
La troifième efpèce étrangère qu'on
)it rapporter à celle de ïa fouîcie , efl
oifeau repréfenté dans nos planches enlu-
minées, n.° 23 0, fg. 1 , fous la dénomi-
ition de moineau du cap de Bonne- efpérance,
-t. Nota. On a fuivi dans i'infcriptîon de notre
:tie enluminée, n*° //'ffr 2> cette mêmc
domination,
L iî;
'246 Hijtoïre Naturelle, ère.
qui lui a été donnée par M. BrifTon (l
& que nous appelons ici le croijfant , par
qu'étant d'une efpèce & d'un climat difî
rent des autres , il lui faut un nom par
culier tiré de quelques-uns de Tes attribu
or cet oifeau qui par la diftribution c
couleurs ne s'éloigne pas de notre foulci
porte un croiflant blanc qui s'étend dep
î'œil jufque deffous ie cou; ce caracî(
unique nous a paru fuffifant pour
dénommer & le faire reconnoître.
(d) Le moineau du cap de Bonne-ejpérance. Brrfî
Ornith. tome III, page 104., avec une fîgu
'Fin du Tonu VI des Oifeaax.
^wai.i^i 1 1 hll.» iijii i.jjnnr
■
~Pt ■ SIZ, /M*/ ■ 2 ^ 6".
J?a<7- 02.0.
I^.LA SOUI.CIE ^.2.LE GRIVELI^V.
■
• VI
H.XU.pof. aj£.
ILE PAP.OAKE
F<™.
;
TABLE
Des Matières contenues dans les
fix Volumes.
A
A
CCOUPLEMENT, ne fe fait que d'une façon
parmi les oifeaux , feulement la femelle s'ac-
croupit dans certaines efpèces, comme fait
la poule , ou elle refte debout comme celle
du moineau : dans tous les cas il eft très-
court & très - fréquent j mais fur-tout dans
ïe fécond cas. Vol. I , pages 78 ^7* 79. Les
quadrupèdes air contraire femblent avoir
épuîfé toutes les fituations poffibles ; la
femelle du chameau s'accroupit, celle de
l'éléphant fe renverfe fur le dos , îes hériifons
s'accouplent face-à-face , debout ou couchés,
îes chevaux, les taureaux , les béliers , comme
chacun fait ; les fmges de toutes les façons»
Ibid. 79 . Accouplement du coq. Vol. III ,
1 14 if 1 1 5. Du tétras, 294. Fable fur
l'accouplement de h gelinotte. Ibid, 344.
lCHBOBBA ou Sacre d'Egypte , oifbau qui fe
voit en troupes fur îes fables aux environs
des pyramides d'Egypte ; vit principalement
L iiij
1
9
T A B L E
de charogne ; eu peut - être I'épervler d'É
T.'
gypte auquel les Egyptiens rendoient un cuit
religieux , & dont les yeux foutiennent l'écla
du Soleil. Vol. I, 235—238.
Acoho. Voyez Coq de Madagafcar.
Acolchi de Fernandez. Voye^ COAfr
MANDEUR,
ACOLCHI de Seba, troupîale du Mexique d<
Briffon, n'efl point I'acolchi de Fernandez.
fon bec, fon plumage. Vol. V, 28 1 .
Agrolle , nom donné dans le Bourbonnoii
à la corbine. Vol. V, 61.
Aï, erpèce de quadrupèdes qui fe meut len-
tement, & qui a la vue baffe commi
les autres parejfeux. Volume I, 11. Voye;
Mouvement, Vue.
AlGLE, s'élève au-deffus des nuages. Vol. I
1 3 . L'aigle noble & généreux eft parmi le
©ifeaux le repréfentant du lion. lbid. 5
— 112. Pour l'empêcher de s'élever trop ha
il ne faut que lui dégarnir le ventre , il dévie
alors trop fenfîble au froid pour s'élever
la hauteur où on le perd de vue. Ibid, 6
^61. Aigle diffère du vautour en ce qu
a la tête couverte de plumes , & le vautoi
d'un fimple duvet; diffère des éperviers
bufes , milans & faucons , par la forme di
bec. Vol. 1,91. Ne pond que deux œufs.
lbid. 92. Réduction du genre de l'aigle i
trois efpèces, avec des variétés, lbid, ioz
des Mat iè res. uj
Les Anciens favoïent que les aigles de races
différentes fe mêlent volontiers & produifent
enfemble. Vol. I , i 04.. On n'en reconnoît
ici que trois efpèces; 1 .° l'aigle doré, ou
grand aigle; 2.0 l'aigle commun , ou moyen ;
3.0 l'aigle tacheté, qui s'appelle ici le petit
aigle. Ibid. 1 02 . Les aigles peuvent fe païïèr
long-temps de nourriture : fe tiennent rare-
ment dans les petites ides & les prefqu'ifles
étroites, parce qu'ordinairement ils y trouvent
moins de proie. Ibid. 1 34.. Obfervations
, anatomïques. Ibid. 135 — 1 37. Aigle com-
paré au vautour. Ibid. 204.. Au percnoptère.
Ibid. 209 . Le grand aigle, appelé auffi aigle"
S royal , aigle-roux , aigle-fauve, aigle-noble, eft
h le plus grand de tous , a 8 pieds ~ de vol ,
ij & pèfe jufqu'à dix-huit livres ; a l'œil jaune ,
kg étincelant , enfoncé dans l'orbite ; le bec &
i| (es ongles très-forts; le cri effrayant , le corps
P$ robufle , les os fermes , la chair dure , les
\i plumes rudes, l'attitude fière, les mouvemens
ijbrufques, le vol très -rapide; c'efl de tous
{(es oifeaux celui qui s'élève le plus haut,
'5c par cette raifon les Anciens lui ont donné
ries noms d'oifeau Célefte, de mejfager de
lupiter ; a la vue perçante , & n'a que peu
bll'odorat; emporte . grues , oies, lièvres,
agneaux, chevreaux, &c. Lorfqu'il attaque
c es faons , les veaux , &c. c'efl pour ks
, jiévorer fur place, & en emporter des
ambeaux dans fon aire. Ibid. 100 — Ï43.
$Tue quelquefois; dit-on, le plus foible ou
L v
tv
T A B L
le plus vorace de Tes petits. Vol. 1 , 1 1
Eft fujet à blanchir en vieill'uTant, fur-t(
dans i'efdavage & par îes maladies; aîgi
jfon bec , qui ne croît pas fènfiblem- • :
pendant piufieurs années ; à défaut de ch;
mange du pain , des reptiles , boit raremei
fur-tout Iorfqu'il peut fe défàltérer dans
fkng ; difficile à apprïvoifer. Ibid. i i 8 . <
s'en fervoit cependant autrefois pour la chc
du vol. Ibid. 114. Attaque, Iorfqu'il \
dreiïe, les renards & les loups. Ibid. 11
Paroît fixé aux pays tempérés & chauds
ï'ancien continent. Ibid. 1 10. Devient 2
l'hiver; fa chair ne fent pas le fauva 1
Jbid. Jette de temps en temps un cri ai
Ibid. 118.
Aigle à queue blanche. Voye^ PyGARG I
& SOUBUSE.
AlGLE commun, cette efpèceeft compofée >
deux variétés , qui font Y aigle brun & l'a '
noir; c'efl le MtJicuvcUnç d'Arîfïote; eftf I
petit que le grand aigle , plus fujet à va: f
pour le plumage ; crie plus rarement , é!< •
ies petits plus Iono- - temps & les cond :
cans leur jeunelie; préfère les lièvres a to
autre proie , d'où fui efl venu le nom d\n
aux lièvres; fe plaît dans les pays froi<
jfe trouve dans îes deux continens ; a
efpèce eil plus nombreufeque celle dugrë
aigle. Vol. I, 120—126. On l'a dn ,
autrefois en France pour la fauconnerie; ai
des Matières. v
que îe grand aig^. Vol I , 131. Les mâles
font préférés pour cela, quoique les femelles
foient plus grandes , plus fortes & plus
courageufes dans l'état de nature. Ibid. 1 3,2.
Les mâles au printemps cherchent à fuir
pour trouver une femelle t précaution qu'oa
prend pour les retenir. Ibid. Leurs manières
de voler indiquent s'ils cherchent ou non à
s'enfuir. Ibid. 132 et, 133,- L'aigle drefie
pour la chaffe fe jette fur d'autres oifeaux
de proie. Ibid. 133. Le mâle & la femelle
femblent chaffer de concert dans l'état de
nature. Ibid. L'aigle commun efl le plus
valeureux & le plus diligent. Ibid, 143.
L.IGLE (petit) tacheté, a quatre pieds de
| vol, effc le plus foible & le plus criard, fe
I trouve par-tout dans l'ancien continent ; un
épervier fuffit pour l'abattre, Vol. I, 128
i éf fuiv. Nrâ famais été dreffé pour les fau*
conneries. Ibid. 131. Chaflè fès petits du
nid , comme le grand aigle & le pygargue ,-
ce qui indique que ces trois efpèces font plus
voraces & plus parefïeufes que l'aigle com-
mun , qui foigne , nourrit, élève fes petits ?
ies inftruit à chaffer & ne les émancipe que
ïoriquiis font en état de fe pourvoir eux-
mêmes. Ibid 14.1 <J? 142. Les aigles vivent
long - temps fans manger , jufqu'à: cinq
femaines & plus. Ibid, 1 34-. Différence des
aigles & du pygargue. Ibid. 1 30. £? fuiv. Ce
1 <que l'on a tant dit des aigles, qu'ils forcent
K îeurs petits à regarder le foleil ? & tuent ceux
L v)
%j Ta BLE
qui ne peuvent en foutenïr l'éclat , n'a été
que répété d'après Ariftote qui avoit mis
cette tradition équivoque fur le compte du
balbuzard. Vol. 1 , 151. Comparaison de
l'aigle & du jean-Ie-blanc. Ibid. 176.
AlGLE d'Amérique ( petit ) fe trouve dans
ia partie méridionale de ce continent, n'a
que dix-huit pouces de longueur; a fous la
gorge & fous le cou une large plaque d'un
rouge pourpré. Vol. I, 198.
AlGLE de Pondichery ou l'aigle Malabare,
l'un des plus beaux oifèaux du genre <ks
oifèaux de proie , adoré par les Malabares ;
eft une fois plus petit que îe plus petit des
aigles ; refTemble au balbuzard par le beau
bleuâtre qui entoure la bafè du bec; au
pygargue par fes pieds jaunes; réunit ifur
îbn bec les couleurs du bec du pygargue &
de l'aigle. Vol. I, 190.
AlGLE d'Orénoque ou î'Ouroutaran , ou
i'Yfquauhtli , plus petit que l'aigle commun;
approche du petit aigle par fon plumage.
Vol. I, 192 — 194. A une huppe noire,
haute de deux pouces, l'iris d'un jaune vif,
la peau de la bafe du bec & les pieds jaunes,
les jambes garnies de plumes jufqu'aux pieds»
Ibid. 1 94. Le même que l'aigle du Pérou
de GarcilafTo ; que l'aigle huppé de M.
Edwards, venant d'Afrique; que l'aigle |
couronné de Guinée de Bsiïbou Ibid, jo^ i
-197,
"DES M AT ï ÈRES. Vtj
IGLE du Brefil ou I'Urubitinga de Maro
grave , plus petit que l'aigle d'Orénoque ,
d'un brun noirâtre, fans huppe, ayant le
bas des jambes 6c les pieds nus comme le
pygargue. Vol. I, 198.
I G L ONS , il efl rare d'en trouver trois dans
le même nid ; font d'abord blancs , puis d'un
[aune pâle, & enfin d'un jaune afTez vif.
; Vol. 1,117. Les aiglons de l'aigle commun ,
font doux & afTez tranquilles ; ceux du grand
l ligle & du pygargue ne ceflènt de le battre
llans le nid. lbid. 14.2.
r grette du paon. Vol. IV, 2 — 37. Du
| picifère. lbid. 1 1 8 .
ILES, leur forme convexe en deffus ,
I oncave en defîbus , leur fermeté , leur
i: rande étendue & la force des mufcles qui
?s font mouvoir , font autant de moyens
ni contribuent à la vîtefie du vol. Vol. I,
5 if 46 . Le milan efl un des oifeaux
j ui a les ailes les plus longues & qui fait le
lieux s'en fervïr. lbid. 279. Comment
at les ailes les oifèaux de chafTe de la
*emière claffe, & ceux de la féconde. lbid,
39 & 3^0. Ailes de l'autruche armées de
•îquans. lbid. 219.
MIE de l'aigle, efl tout pïat, placé ordi-
nairement entre deux rochers dans un lieu
le & inacceffible , confinait avec de petites
jrches de cinqxm fix pieds, appuyées par
vuj Ta b l e
les deux bouts , traverfées par des bran< 5
fouples & recouvertes de plufieurs lits e
joncs & de bruyères : on afïure que le m< e
nid fert à l'algie pour toute fa vie , & il \
en effet aiïèz folide pour durer long-ten ,
Vol. I, i ï 6- La femelle dépofe fes as
dans le milieu de cette aire ,. où ils ne i t
abrités que par quelque avance de roc! .
Jbid. L'aire du grand pygargue fe tro e
fur les gros arbres , mais elle eft conftr t
comme celle de l'aigle. Jbid. 14.1. t*
de condor, pofé fur trois chênes , mais d ,t
les dimenfions paroiffent avoir été groi î;
par la frayeur de ceux qur l'ont obfen I
Jbid. 24.4.
Alouettes , n'aperçoivent jamais îehobi 1
fans le plus grand effroi. Vol. Il , 4.4-.
A M A NDES amères , poifon pour les pou]
Vol, III, 141.
Amour. Ce fentiment qui dans les anim
eft le plus profond de la Nature , n'a
été exempt de l'influence de l'homme,
en a étendu la durée & multiplié les el
dans les quadrupèdes & les oifeaux don
tiques ; le coq , le pigeon , le canard , peu
comme le cheval , le bélier & le
s'unir prefque en toute faifon. Vol. I , ,
Au printemps toutes les plantes renaiffè
les in fe cl es engourdis fê réveillent, la t
femblé fourmiller de vie; cette chère n
velle qui ne paroît préparée que pour
des Ma t i è r e s. h
oifeaux , leur donne une nouvelle vigueur
qui fe répand par l'amour & fe réaïife par la
reproduction. Vol. I, 61. Amour des qua-
drupèdes. Ibidem, 68 — 71. Des oifeaux;
véritable origine de tout ce qui s'y trouve
de moral. Ibid. 68 i? 69. JI n'y en a point
dans les amours dts quadrupèdes , & pour-
quoi. Ibid. Celentiment cède dans les oifeaux
à celui de l'amour paternel. Ibid. 70 &" yi,
II eft pour les oifeaux & les animaux qui
vivent des fruits de la terre, la feule caufe
de difeorde & de guerre. Ibid. 95. Incon-
véniens de la difpofition à aimer. Vol. VI,
l57 & î 58.
ANIMAL, a l'odorat plus parfait crue l'homme»
Vol. I, 5.
ANIMAUX caraafîiers , leurs appétits les plus
véhémens, dérivent de l'odorat & du goût,
comme ceux du chien. Vol. I, 32. Ont les
inteiVins courts , & très -peu de cœcum,
Ibid. 51.
ANIMAUX domeftiques , ont îa faculté de
s'unir ck de produire prefque en toute fatfon.
Vol 1 , 4.0.
ARC en queue, efi: l'un des ozinifeans de
Séba , & le troupiaïe à queue annelée de
M. Briflon; fbn plumage, fon bec un- peu
crochu. Vol'. V, 283 & 284.
Argus eu Luen3 forte de faifan de îa Chine*
Vol. IV> u 0.
Ta BLE
ATTAGAS ou Francolin; c'eft Fattagen d<
Anciens , & non le francolin d'OIina , ni
lagopus altéra de Pline. Vol. III , 370. Ce
le coq de marais d'Albin ; la gelinotte huppé
de BrifTon. lbid. 365. Sa chair fort eftï met
Ibid. 369. Se corrompt aifément. lbid. 376*
A les ailes courtes , le vol pefànt ; court pli
5u'H ne vole; fe chaffe aux chiens couran»
bid. 365 — 367. Sa gro fleur, fon poids
fes fourcils rouges; fon plumage, variétt
de fexe; huppe & barbe du mâle, queue
pieds patus, doigts dentelés, lbid. 373 ^
374. Se trouve fur les montagnes depui ;
l'Egypte jufqu'en Lapponie. Ibidem, 36
— 375 . Sa nourriture , fon naturel , commer
on l'élève, lbid. 375 if 376. Amour
pontes , œufs , incubation , éducation dt
petits; fe mettent en troupes; font fujei
aux vers. Ibid. 377 if 378.
ATTAGAS blanc, ne diffère du précédent
que par fa couleur, en quoi il diffère d
lagopède. Vol III, 374., 380—382.
Aura. Voyez Vautour du Brefil
Vol. I, 24.6.
AUTOUR, efl avec le faucon, I'épervier 6
les autres oifeaux chaffeurs^ le repréfentan
du chien, du renard, de l'once & du lynx
Vol. I, 51. Reffemble à Fépervier par fe !
habitudes, fès ailes courtes, &c. lbid. 32c
if 327. Différences dans fon plumage ei
différent âges, Ibid, 327 if 328, A le
1
"des 'Matières. y)
Jambes longues , les pïeds jaunes ; n'a pas le
vol fort élevé; Tes rapports avec îe gerfaut.
Vol- 1 , 328. Se trouve en différentes pro-
vinces de France ; efr. plus commun en
Allemagne ; répandu depuis la Suède yufqu'en
Perfe <x en Barbarie. Ibid. 329 t? 330*
L'autour vieux a les yeux rouges. Ibid, 330,
Femelle beaucoup plus groffe que le mâle ,
6c plus groupe qu'un gros chapon. Ibid. 332.
Le mâle & la femelle fê battent fouvent
; t enfemble ; mis enfemble feuls dans une
: volière , ne firent que fe battre , & la femelle
\ tua le mâle ; fe battent plus des griffes que
1 1 iu bec , dont ils fe fervent feulement pour
f iépecer les oifeaux qu'ils mangent ; fe jettent
| ur les faucons , <Scc. Avalent les fburis
t entières. Ibid. 333 «£7* 334» En rejettent
h buvent par le vomïfîèment , îes peaux
t pulées. Ibid. 334,. Leur cri. Ibid. Se portent
|»ur le poing, découverts & fans chaperon,
fi :omme ï'émerillon , Tépervier & le hobreau.
'/«/. 11,47.
JJTOUR blond; variété de l'autour, nommé
* nal-à -propos Buzard. Vol, I , 330^331.
i J T o U R ( petit ) de Cayenne , a été jugé
Autour, par d'habiles Fauconniers; tient
tiuiïi du lanier, par fes jambes courtes, de
xmïeur bleue. Vol, I, 337 ^338.
^JTOURSERIE, féconde clafîè des oifeaux
5j le chaffe ; en termes de Fauconniers , com-
prend l'autour ; I'épervier; les harpayes^
kl} Table
bufes, &c. Vol 1, 327. Voyez OiSEA :
de Fauconnerie.
ÂUTRUC H E , tient à la nature des quac I
pèdes. Vol. I , 3 5 ; & Ko/. II , 2 1 9 «ir XI
£fFets de la trituration fur d.s pièces »
monnoie contenues dans Ton eftomac. Vol
58. Ne fe trouve que dans les pays chau ,
aïnfi que le dronte , le cafoar & d'au 5
©ifeaux prefque nus. Ibid. 60. Tous s
©ifeaux ne volent point. Ibid, 63 & 2 < ;
& Ko/. 11,215 ^r 216. La race de F •
truche eft ancienne ex ifolée. Ibidem , 2 t
— 215. Pèfe foixante-quinze à quatre-vïi s
livres; Tes plumes. Ibid, 216 dX 217. <
rapports extérieurs & intérieurs avec 8
quadrupèdes. VZ>/^. 219 «^ fuiv. A
plaque de corne fur la tête, des calloi 1
fous le corps, le cou compofé de dix- t
vertèbres , le flernum plus large que c s
ï'homme , une queue de fept vertèbres, d 1
doigts à chaque pied & compofés tous d t
de trois phalanges. Ibidem, 2.2.2. if 2. .
Obfervatïons anatomiques. Ibid. 223 <£fjt ,
Avoit huit onces d'urine. Ibidem, 2 ,
Ses excrémens font figurés. Ibid. 230 '
231. Le méfentère de l'autruche a
vaiiïèaux lymphatiques & des glandes, h I
2 3 ï «i7" 2 32. Cet oiieau n'a point de véfic \
du fiel. Ibid. 232. Mais il a une vei-.
Ibid. 234, (tf 235. Une efpèce d'épiglo'i
Ibid. 24,2. Le cœur rond. /&</. 24.5. Tri'
peu d'odorat, qusiqu'ayant fe% narîfi
des Matières. xll;
Vol. II, 246. Pond trente ou quarante
> œufs. Ibid. 247. Son accouplement, Ibid.
248 if 24-9. Incubation. Ibidem ,250 if
[1251. Vaines tentatives faites en France pour
faire éclore de ces œufs. Ibid, 252. Erreurs
fur les œufs d'autruche. Ibid. 253 if fuiv,
t Couleurs de fon plumage à différens âges &
dans les deux fexes. Ibid. 2.56 if 257 •
N'a point de vermine au dehors. Ibid. 257.
Ni de vers au dedans. Ibid. Sa dîgeftion,
fa nourriture. Ibid. 258 if fuiv. Meurt pour
ivoir mangé une quantité de chaux - vive,
m Ibid. 262. Confinée à l'Afrique & à une
iDartie de l'Afie. Ibid. 269 if fuiv. On
I nange la chair des jeunes. Ibid. 2.73. Et
I es œufs des vieilles ; l'autruche habite les
I Jéferts , cependant on I'apprivoife à un
| :ertain point en la prenant jeune ; on erf a vu
ii^ue l'on montoit comme un cheval, ibid,
£79 if fuiv. Naturel de l'autruche; manières
ie la prendre; fa vîtefTe à la courfe. Ibid,
Ses mœurs. Ibid. 285 if fuiv. Ne paroît
3as devoir être privée , comme on l'a dit ,
iu fens de l'ouïe. Ibid. 2.87 if 288. Si
rvoix. Ibid. 288.
JJTRUCHE d'occident» Fôy^TaYOU.
IJ TR UCHE volante du Sénégal, c'eft une
| outarde qui a le cou plus long que la nôtre,
Iqui efl de la même groffeur, & qui en
I diffère par les couleurs. Volume III, 76
-79-
%h
Ta BLE
Azurin. Vove? Merle de la Guy!
Vol, VI, n"8 & 119. ;
B
B
aGlAfecht, compare au touci
courvi; Ton plumage; Ton nid. Vol. V
201 ér 202.
Ba h B uz A R D , ow aïgîe de mer, oh crau
cherot , c'efl-à-dire , corbeau pêcheur ;
ni la grofïcur , ni le port , ni la figure , n;
vol , ni la férocité de l'aigle , & ne vit que
poiffon qu'il prend dans l'eau, auffi fa chair
a une forte odeur : il guette fa proie perché
une branche à portée d'un étang ; dès qi
aperçoit quelque gros poifîbn , il fond def
ék. l'emporte dans Ces ferres; a les jam]
nues de couleur bleuâtre & quelque!
jaunâtre , le ventre blanc , la queue larg
ïa tête grofTe, l'ongle de derrière plus coi
que les autres , les doigts & la bafe du t
bleus ; fe tient dans les terres méditerrar
à portée des eaux douces , autant & j
fouvent que fur les côtes de la mer; &
nom 6* aigle aquatique lui conviendroit mie
que celui d'aigle de mer. C'eft de lui qu'
riftote a dit qu'il forçoit fes petits de fi
le Soleil , & qu'il tuoït ceux qui ne pouvoie
en foutenïr l'éclat, tradition équivoque <
qu'on a étendue à tous les aigles; pond trc.
ou quatre œufs \ fe tient dans les terres ba n
DES M AT 1ÈRE S. X\>
: marécageufes ; palTe plusieurs jours fans
langer & fans paroître afFoibli; fe dreffe,
t-on , pour la pêche ; eft répandu depuis
Suède jufqu'en Grèce & même en Nigritie ;
;ïui qu'ont décrit M.rs de l'Académie étoït
,ie femelle des plus grandes; a le foie plus
: >tit & les reins plus gros que l'aigle. Vol. I ,
3.4- — 156. Erreurs de Pline fur le baï-
izard. Ibid, 165 d? fuiv. Quelques-uns lui
I >nnent le nom de ^faucon de marais, lbid,
1 70. Le mélange du balbuzard & de l'orfraie
I ;ft pas impoffible ; & pourquoi. Ibid. 169.
jya dçs balbuzards de diverfes grandeurs
I de diverfes couleurs. Ibid. 171 . Comparés
B jean-Ie-blanc. Ibid, 177. Le pêcheur des
îtïîles & de la Caroline, ell une variété
balbuzard. Ibid, 199 d? 2.00. Le jeune
buzard a beaucoup moins de blanc fur la
1 , le cou , la poitrine , &c. que les vieux £
t les pieds jaunes.
I C A S E des Philippines ; fa grofTeur ;
■ adue de fon vol; fon bec, fts pieds, fà
|:ue fourchue, fon chant. Vol, V, 1 1 5
H 1 16.
iM I mores, comparés en particulier avec
g troupiales , les carouges , les calïiques.
V, 275. Origine de leur nom; leur
gtTeur; couleurs du mâle, & celles de la
réelle,; leur bec; leurs voyages; leurs nîrîs«
If, 318 — 320.
JAtiMQRES bâtards ; origine cje leur nom.
xvj Table
leurs couleurs ; en quoi ils diffèrent des ba •
mores francs- Vol. V, 321 <tf 322.
B A LVA N E , employée dans la chaffe s I
petits tétras. Vol, III, 319 & fuiw
BANIAHBOU de Bengale, ou le merle :
Bengale, fon plumage, fon chant, qu p
ques - unes de Tes dimenfions ; variété
climat dans cette efpèce. Vol. VI, 70—; .
Bartavelle. Voye-^ Perdrix rougt
Beau Marquet, efpèce étrangère, voïiJ
du friquet, connu fous le nom de moint |
de la côte d'Afrique. Vol. VI, 239.
BEC, le btc crochu , n'eft pas un figne cert
d'un appétit décidé pour la chair. Vol. I, 5
Voyei Perroquets. Dans ce ^e
«d'oifeaux & dans plusieurs autres , la pa
Supérieure du bec eft mobile , comme l'ir
rieure. Ibid. Dans l'aigle & ïe vautour,
courbure du bec ne commence qu'à quelc
diftance de fa bafe ; dans I'épervier, la bu
îe milan <5c le faucon, elle commence 1
l'origine du bec. Ibid. 91. Bec du pe •
noptère, percé de deux trous, outre J':-
narines, par lefquels s'écoule la falive. llf.
211. Les mêmes trous fe retrouvent d; ;
le bec du griffon , aux côtés d'une pei
émïnence ronde qui s'élève fur îe bec fujlV
rieur, près de fon extrémité. Ce bec fupérit*,:
a en dedans de chaque côté une rainum»^::
ibnt reçus les bords tranchans du bec inférie \ {■•
des Mat i È jr es. xvlj
s ouvertures des narines percent fa bafe ,
: font fort amples. VoL I , 2. 1 8 if 2. 1 9 .
ec du faucon noir, comparé à celui du
ucon commun. Vol. II, 30 if 31. Du
)co. Ibid. 183 — 185. Du pauxi. Ibid,
31. Choucas à bec crochu, à bec croifé;
>ulets qui avoient auffi le bec croifé.
il. V, 103. Bec du caffenoix. Ibid, 169.
' ic.k cinq pans des baltimores. Ibid. 319.
îc fupérieur mobile dans les grives. Ibid,
I : A R DE S , ainfi nommées à caufe de leur
)s & long bec rouge; ont le corps plus
lis que nos pie-griefches ; celles envoyées
Cayenne fous les noms de pie-griefche
fe & de pie-griefche tachetée, paroilfent
e le mâle & la femelle ; notre bécarde
centre jaune, eft la pie-griefche jaune de
yenne ; & le vanga de Madagafcar ,
nmé dans nos planches enluminées , pie-
£>fche ou êcorcheur de Adadagafcar , efl
1 re bécarde à ventre blanc, Vol. II, 93.
■ ^ SCHET-BÉ, TCHA-CHERT-BÉ
M Vanga.
•croisé, Ces rapports avec le gros-bec;
Biae finguïière & incommode du bec de
a oifeau; variété dans cette difformité;
pti qu'il en tire. VoL VI, 172 — 174»
«irquoi nommé par quelques - uns per-
■ uet d'Allemagne. Ibidem, 175. Climats
\m\\ affecle, eft ordinairement fédentaire;
xvtij Table
voyage quelquefois en grandes troupe
caufes & circonftances de ces migratic
«•régulières. Vol. VI, 175 i7 176. Varié ;,
de fon pïumage & leurs différentes cauf !
Ibid. 177 — J79» Sa ftupidité; comme
on le nourrit en cage ; faifon de Tes amoui t
forêts qu'il habite de préférence ; fon ri!
Ibid. 180 & 181.
Becharu, a, dit-on, deux ovaires; dou
fur cela. Vol. II, 239.
Bengalis; leur plumage varie prefquel
chaque mue. Vol. III, 1 1 1.
Bis-ergot, a des rapports avec le francoli
deux fortes d'éperons à chaque pied. \
IV, 231.
B I z E T, tige primitive des autres pig*eo?4
Volume IV, 311 4? 312. S'appelle ai b;
rocheraïe; pigeon de roche, de montage
Ibid. 313. Ses voyages, fes pontes. Ibù
\ 315. Se perche ; ûs amours. Ibid. 3 [<
-364.
Blanche -coiffe. Fby^ Geai I
Cayenne; diffère de notre geai.
Blanche- rai e , ou Étourneau des ter
Magellaniques. Vol. V, 269,
Boire, le jean-Ie-blanc boit en plongez »i
fon bec jufqu'aux yeux , & à plufiei
reprifes dans l'eau ; mais il ne boit jam
qu'après avoir regardé de tous côtés, fixent .
& long-temps ; comme pour s'affurer s'il ;
feuUf
des Matières, xi*
feuî ... II y a apparence que les autres
oifeaux de proie fe cachent de même pour
boire. Vol, I, 179.
ONDRÉE, comparée à la bufe. Eftdemême
groïfeur, a le bec un peu plus long, les
jnteilins plus courts, pèfe deux livres; a de
! dix-huit à vingt-deux pouces de longueur, &
; quatre pieds deux jpouces de vol; l'ouverture
[du bec large, l'intérieur du bec, l'iris <3c
i ïes pieds jaunes ; les ongles peu crochus ; ïe
ifommet de la tête large & aplati; tapiiïe
Ifon nid de laine à l'intérieur; pond des
i œufs cendrés tachetés de brun ; occupe quel-
I quefdîs des nids étrangers , par exemple , det
I iids de milans ; nourrit -Tes petits de chryfa-
f\ ides , de guêpes ; fe nourrit elle-même de
nulots , de grenouilles , de lézards , qu'elle
ivale entiers , de chenilles & autres infectes;
)îette & court fort vite. Vol. I , 293 — 297.
n la prend aux gluaux, au lacet, & par
ngîn , avec des grenouilles ; eft graflè en
ver, & bonne à manger: voie darrre
arbre, d'où elle fe jette fur fa proie;
•lus rare en France que la bufe. lbid, 2.96*
" >mparée avec le milan, lbid,
£ A.CHYPTERES , ou Oifeaux à allés courtes.
\'ol. III, 34.6.
|(eVE de Bengale; fo taille & fon plumage»
fol. VI, 123. Appelée auiïï merle veri
Ses Moluques. lbid,
ï'ifwuxt Tome V h a
XX
Taule
Brève de Madagafcar, ou Merle des M-
luques ; l'on plumage. Vol. VI , 1 2 3 <?y 1 2.
BREVE de M. Edwards, ou Pie à couri
queue des Indes orientales ; fon plumag
Vol. VI, 122 iùr 123.
Brève dçs Philippines, ou Merle vert à te 1
noire, des Moluques; Tes dïmenfions & fi.
plumage. Vol. VI, 121 & 122.
BREVES, comparées avec les merles ; tout
les brèves connues jufqu'ici fe réduifent
quatre variétés appartenantes à la mêr
efpèce. Vol. VI, 120 & 121.
BruNET du cap de Bonne-efpérance; iî
plumage, les dimenfions. Vol. VI, 87.]
merle à cul - jaune du Sénégal , eit u
variété du brunet, efl plus gros, a le t
plus courbe, plus large à fabafe; dimenfr
de cet oifeau. Ibïd, 88 l? 89.
B U S S A R D , autrement Buzard de ma
harpaye à tête blanche, fau-perdrieu;
vorace, plus actif & plus petit que la bui
plus rare ou plus difficile à trouver ; féde
taire en France , fe tient à portée des étan
& des rivières poiiTonneufes ; avide
poiflbn, comme de gibier; préfère les poul
d'eaux , plongeons, &c. Se nourrit aufiî
grenouilles , de reptiles & d'infectes aqu
tiques ; il lui faut beaucoup de pâture ; 1
l'élève à chafler ; vole plus pefamment q
le milan , fe défend mieux , fe fait crainc
des Mat ième s. xxj
des hobreaux & des crefferelles : comparé au
milan noir , à la bufe. Vol. I , 308 — 3 1 1 .
USE, corbeau, milan, qui ne cherchent que
lés chairs corrompues , font les reprëfentans
des hyènes , des loups & des chacals. Vol. I %
51. Voyez Bec.
USE, comparée au milan. Vol. I, 278.
A le corps plus long & le vol moins étendu,
habite les forêts , efl fédentaîre & pareffeufe ,
relie plufieurs heures de fuite perchée fur
le même arbre, pond deux ou trois œufs
blanchâtres, tachetés de jaune, garnit fort
nid d'un matelas mollet , foïgne Ces petits
(plus long-temps que les autres oifeaux de
I proie, & au défaut de la femelle, le mâle
i Drend ce foin. Ibid. 290 ^ 29 1 . Ne faiût
i Das fa proie au vol , relie fur une branche
; )u fur une motte de terre, d'où elle fe
ette fur les Ievreaux , lapins, perdrix, cailles,
I erpens , grenouilles , lézards, fauterelles, &c.
Ijui paffent à fa portée; dévafte les nids de
:iâ plupart des oifeaux. Ibid. 292. Très-
11 jette à varier dans le même climat , a
)eine trouve-t-on deux bufes bien femblables,
rbid. Comparée avec la bondrée. Ibid. 293.
\vec le buzard. Ibid. 309.
I S E cendrée de M. Edwards , a la groflèur
lu coq , la figure & partie dts couleurs de
a bufe , bec & pieds bleuâtres , les jambes
ouvertes jufqu'à la moitié de Jeur longutur,
b plumes brunes ; fe trouve à la baie de
a v
bcxij "Table
Hudfbn ; fait îa guerre aux gelinottes blanches,
diffère des bufes , foubufes , harpayes &
bufàrds, par les jambes courtes. Volume I,
315 if 316. La bufe Te bat avec le grand
duc. Vol. II, 126,
BuzARD, nom donné mal -à -propos ai
vautour blond. Vol. 1 , 331.
BUZARD roux. Voyei HARPAYE,
C
c
A B I N ET du Roi , préfente une coîleclî
d'Oifeaux plus complète qu'aucune autre qi
foit en Europe. Vol. I , pages ij & iij.
CABOURE ou Cabure du Brefil , a des aigrette
de plumes fur ia tête , il eft de ïa grolîeu
d'une grive; s'apprlvoïfe aifément, ainfi qû
les chouettes du Cap. Vol, II, 191 — 194.
C'eft une elpèce de petit duc. ïbid.
C A c o l 1 N , e/pèce de caille du Mexique
Vol. IV, 294..
Café, efpèce de poïfon pour les poulets
. Vol. III, 142.
CAILLE , appelée anciennement Perdrix naine
& de-là les noms de codornix & coturnke
appliqués à la perdrix. Vol. IV, 239. Com
parée à la perdrix , traits de conformité ô
• traits de dinemblance. Ibid. 240 if 24 *
. EU peu foetale. Ibid. 242 if 243. Se
voyages ? leurs caufès, leurs circonstances
des Matières, xxilj
leurs temps. Ibîd. 243 — 260. Dans l'état
de captivité éprouve une agitation marquée
2u temps du pafiage. Vol. IV, 244. — 264.
3Ne s'engourdit point pendant I hiver. Ibid,
251. S'aide du vent pour voyager. Ibid* 258.
.Erreurs fur les circonstances du paffage 9
réfutées. 'Ibid. 258 if 259. Toutes les
cailles ne voyagent point. Ibid. 261 if 262 a
Moyens de juger des lieux d'où elles viennenf.
Ibid. 263. Amours j ponte, œufs, incu-
bation, éducation des petits. Ibidem, 263
—2 6 7 . Ép rou've de u x m ues par an . Ibid. 266.
Différence du mâle & de la femelle, le u^s
cris. Ibid. 267 if 268. Erreurs fur leur -
génération , leur nourriture ; peuvent fe paflqr
ce boire; leurs allures. Ibid. 269 — 272.
Vivent peu, leurs joutes; fe trouvent par-
tout, même en Amérique; qualités de leur
chair, pièges qu'on ïeùr tend. Vol. III \
Jtqi; & Vof.1V, 272 — 278.
AILLE blanche. Vol. IV, 280.
AILLE de Java ou Réveil-matin , a îa voix
du butor , le naturel focial , vit dans les
forêts, ne fe plaît cu'au Soleil. Vol. IV,
285—287.
AILLE de îa Chine eu des Philippine^
ou la Fraife, fe bat courageufement ; plus
petite que la. nôtre; variété de fexe. Vol,
IV, 282.
aille de la Gambra. Vol, IV, -279. De
la Louifiane, Ibid, 2^6.
a iij
xxiv Table
Caille de Madagafcar ou Turnîx , n'a "qt :
trois doigts à chaque pied. Vol. IV, 284..
C A I L L E de Pologne ( grande ) ou Chrokie
paroît n'être qu'une variété de la nôtr<
Vol. IV, 279.
Caille des ifles Maîouînes, plus brune qt
la nôtre , a le bec plus fort. Vol. IV, 281.
Cailloux ( petits) qu'avalent les granivores^
font comme des dents dont ils fe ferveu
pour la maftîcatïon de leur nourriture , t[i :;
fè fait dans le géfier. VcL I-, 58.
Calao, n'eft point le corbeau des Ind«
de Bontius. Vol. V, 56.
Cali-CALIC de Madagafcar, peut fe rat
porter, à caufe de fa petiteffe } à nàîÀ
écorcheur. Vol. II, 97.
C A ly B É o!e la nouvelle Guinée. VoL \
236 — 238.
CANAL hépatique s'ouvre dans le ventricule
dans quelques pohTons , & quelquefois dai
\ 'homme. Vol. II, 226.
CANARDS, s'exercent à nager Iong-temj
avant de voler. Vol. I, 65.
CaNEPETIÈRE. Voyez petite OUTARDE
CANOT, hibou de l'Amérique feptentrio
ainfi nommé , parce qu'il femble crier â
Canot. Vol. II, 140.
C A PA R ACOCH de la baie de Hudfon, mi
& femelle , fait la nuance entre la cho
des Mat i ères, xxp
& fépervier. Vol, Il , 194 if 1 95. Prend
fa proie en plein jour. Jbid, 1 94..
TàP-MORE, nommé mal-à-propos troupïaîe
du Sénégal. Vol V, 3 1 1 . Obfervations faites
fur deux mâles de différens âges , pris d'abord
pour ie mâle & la femelle. Ibidem, 312
^313. Leurs façons de faire; leur chant,
leur groffeur, leur nid, leur mort. Ibidem,
314,^ 315.
'ARACARA de Marcgrave , autrement
Gavion , oifeau de proie du JBrefiI , de la
groffeur d'un milan , grand ennemi des
poules , ayant la tête & les ferres de i'é-
pervier, la queue de neuf pouces, les aiîes
de quatorze, l'iris & les pieds jaunes; les
couleurs du plumage font fujettes à varier
dans cette efpèce. Vol. Ij 314.; & Vol» IV,
157 & 158.
lARACARA, oifeau des Antilles, nommé
faifàn , par le Père du Tertre ; fa taille , fes
pieds , fon cou - fon bec . Ci tète , fon
fcîiimâg'e, fon naturel, qualité de fa chair*
Vol. IV, 156 & 157.
ORDINAL Voye% COMMANDEUR.
Cardinal de Madagafcar. Voyez Fou dis.
ARDINAL Domînïquaïn. Voy. Paroare.
CARDINAL Dominiquain huppé. Voye^
Paroare huppé.
'ARDINAL du cap de Bonne - efpérance.
Voyez F 0 U D I S.
a iiij
xxvj Table
CARDINAL happé ou gros -bec de Virginie
rouge gros-bec , rofïignol de Virginie , fe
rapports avec le dur -bec, fa huppe, fo.
plumage , différences de la femelle , foi
chant; il apprend à fiffier, fa nourriture
Vol. VI, 1S5 — 187.
C A ROUGE, nom donné par M. Briiïbn ,
un xochitol. Vol.. V, 290 & 291.
Ca ROUGE à tête jaune d'Amérique. Vol. V
Ca rouge bleu de Madras, petit geai bleu
petite pie de Madras. Vol. V, 274. if 275.
C A ROUGE de Cayenne, paroît être uni
variété du commandeur. Vol. V, 298.
C A ROUGE de Cayenne (autre), Ton pïu
mage , Tes dimenfions , fon nid , ion chant
fa nourriture; variété. Vol. V, 335 — 339
CAROUGE de Cayenne ( autre ) . Voye.
Coi F F ES- JA UNES.
C A rouge de la Martinique. VoLV, 336»
Carouge de rifle Saint-Thomas. Vol. V
342. Variétés. Ibid. 34.3.
CAROUGE de Saint-Domingue , ou Cuî-jaun<
de Cayenne. Vol. V, 34.0. Voye^ JAMAC
Carouge du cap de Bonne espérance,
nommé. Vol. V, 34.5 .
CAROUGE du Mexique. Vol V, 34.0
Voy^i Petit c ul- jaune, &c.
Carouge olive de ïa Louifiane , mal-à
des Matières, xxvij
propos nommé carouge du cap de Bonne*
efpérance ; Ton plumage , fes dimenfions.
Vol. V, 347.
^AROUGES, réunis dans un même genre
avec les troupiaîcs , les baltïmores , les-
caffiques. Vol. V, 275.
^ASOAR, ne fe trouve que dans les pays
chauds, aïnfi que l'autruche, le d'ronte <Sc
d'autres olfeaux prefque nus. Vol. I, 6<X
Tous ces oifeaux, ne volent point. Ibidem 9
| 63—259,
l'ASOAR ou Cafowar, Emeu. Moins gros
que l'autruche , paroît cependant plus maffif,
fa groffeur varie beaucoup , a un cafque de
corne , les narines près de la pointe du bec,
le bec fupérîeur plus relevé que celui de
l'autruche , la tête & le haut du cou prefque
nus , fous le cou deux & quelquefois quatre
barbillons, les ailes très-courtes & inutiles,
S armées de pîquans , point de queue, des
cailofiti's fous le corps , des plumes dé-
<j compofées , reffemblant à du poil , & trois
1 -doigts antérieurs à chaque pied. Volume Ih,
"306 — 3 16. Comment fe défend ?.fon allure.,
fa vîteffe à la courfe; a la langue très-*
r courte , avale tout ce qu'on lui donne',
"i rend quelquefois une pomme , un ceuf fans..
4 les avoir digérés; a le jabot & le double
1 eilomac des animaux qui vivent de matières
îj| végétales & les courts inteftîns dts animaux.
M carnafïiers, Ibid, 316 — 321. Obfer varions-
a y
\
m
xxvïï) Ta b l e
anatomîques ; œufs du cafoar ; Ton domaîi
commence où finit celui de l'autruche, da:
le midi de l'Afie ; eft moins multiplié ,
pourquoi; comparé avec l'autruche &
toyou. Vol. II, 322 — 328.
CASQUE noir ou merle à tête noire du c,
de Bonne - efpérance , reffemble au brun
& fur-tout au merle à cul-jaune , (hs dimei
lions, fon plumage. Vol, VI, 85 & 86
C A S S E - NOIX, pie grivelée , fes rappoi
avec les geais & les pies, différences. Vol. \
168. Deux variétés dans cette efpèce, langi
courte de l'une & ftruclure intérieure du I?e
Jbid. 169. Nourriture des cafîe-noîx, je'
inflincl de faire dçs provifions , lieux où '
fe plaifent , pays qu'ils habitent , paroilfe
étrangers à l'Allemagne , ne font pas oifeat
de paffage, mais voyagent quelquefois p
grandes troupes. Ibid. 170 — 172. Pourqu
ne fe perpétuent guère que dans les fore
efcarpées; leurs rapports avec les pics. Ibi
*73 — l7$-
C A S S I QU E de la Louifiane , le plus pet*
des caffiques connus. Vol. V, 334.
CASSIQUE huppé de Cayenne , le plus ^
des caffiques connus; fes -dimenfïons, fo
plumage; variété. Vol. V, 332.
CASSIQUE jaune du Brefil, appelé yapou c
jupujuba, variable dans ion plumage. Vol» \
323 — 528.
des 'Ma t i è r e s. xxixr
CaSSIQUE rouge du Brefil ; variété du
cafîique jaune , ûs différences , niche en
fociété. Vol. V, 328.
CASSIQUE vert de Cayenne , efpèce nou-
velle , fes couleurs & fes dimeniions.
Vol. V, 331.
MASSIQUES, réunis dans un même genre
avec les troupiales , les baltïmores , les
carouges. Vol. V, 275. Comparés avec tous
ces oifeaux; en quoi ils en diffèrent. Ibid,
323-
A S T R AT ION, fes effets dans les oifeaux,
Vol. III, 153.
EDRON. Voyez TÉTRAS.
ENCONTLATOLLI, nom Mexicain du
moqueur. Vol. V, 45 1 .
ENTZONPA NTLI, eft de l'efpèce du
moqueur. Vol. V, 44-7.
E R C E A U , on nomme ainfi dans la Fau-
connerie la première penne de l'aile des
faucons. Vol. I, 34-0.
HACAMEL, fon cri , fon plumage , lieu
qu'il habite. Vol. IV, 158^159.
HALEUR, fon économie. Vol. III, 133. '
HANSONNET pour Sanfonnet. J^'e^
ÉTOURNEAU.
H a N t des oifeaux , fe renouvelle & ceflè
tous les ans avec la faifon de J -'amour, &
a vj
xxx Table
paroît dépendre de ce fentiment. Vol. I
38. Chant de la grive. Vol. V, 390.
CHAPONS, moyen d'en tirer parti pour I;
multiplication de Tefpèce. Vol. Ili, ly
<£^ 1 5£.
Chardonnerets, fe mêlent avec le
tarins & les ferins. Vol'. I , xxxii). Viven
vingt-trois ans félon Willughby. Vol. 1 , 4,8
C H AT - H U A N T , Thdv^ , noâlua , appel»
TA*t)| , à caufe de la couleur bleuâtre &
Tes yeux. Vol II ,. 1 12.. On. en trouve dan
les bois pendant la plus mauvaife faifon
Jb'id. 109. Eli de la grofl'eur de l'effraie
a douze à treize pouces de longueur di
bout du bec au bout des ongles , moin
gros que la hulotte à proportion; ho, ho
ç'\ Ton cri; le mâle plus brun, que î
femelle , /e tient dans les bois.,, plus commu.
que la hulotte, refle l'hiver; n'efi: point f |
jrrix des- Latins, fe trouve en Suède, d'oi
il a pu pafïL-r en Amérique. Ibidem, 1 6z
— 3 67. Le chat-huant de Saint-Domingu
pirojt être une variété de cette efpèce
Ibid.. 167.
Chat-huant de Canada, Voy. Chouette
de Canada.,
Chat-huant de Cayenne. Vol. II, 202.
Chevêche (grande) ou chouette propre
prement due Afytok} ulula» Vol, II ; 176I
DES 'M A T I È R E S. xxx)
Pourquoi Ion doit regarder cette chouette
comme YAiytXtoç des Grecs. Vol. II, 114..
4EVÊCHE (grande) ou chouette de Canada.
Vol II, 203 Ù* 204..
H E V KC H E ( grande) ou chouette de Saint-
Domingue, paroît être une efpèce nouvelle.
Vol II, 204- if 2 0$\ A le bec plus fort,
plus grand & plus crochu qu'aucune autre
chouette. Ibid. 205.
4EVECHE ou petite chouette , de îa grofîeuf
du petit duc , a fept ou huit pouces du bout
du bec au bout dès ongles , a îa tête fans
aigrettes, le bec jaune vers le bout v la
queue courte , les ailes encore plus , à
proportion; fè tient dans les carrières , &c:
rarement dans les bois ; voit mieux le jour
que les autres oifeaux nocturnes , chaiTe aux
hirondelles, &c. mais avec peu de fruit,
l'es plume, & déchire les mulots pour ïes
manger: pond cinq œufs pre(que à crud
dans les trous de murailles , n'eft pas l'oifeau
de mort comme on l'a cru. Vol. J 1 , 183
— ï-87. A le plumage brun tacheté de blanc
régulièrement. Ibid. 188. La chevêche de
Frifch eft plus noire & a les yeux de cette
couleur ; c'eft peut - être une variété dans
cette efpèce , amfï que la chevêche dé Saint-
Domingue, Ibid. 187.
jj)»EV REUIL, modèle de ïa fidélité conju-
gale, chofe très-rare parmi les quadrupèdes»
! Vol. \? 72.
xxxij Table
Chien, fon odorat fort fupérîeur à
du corbeau & du vautour. Volume I , i
Ses appétits les plus véhémens dériver
ainfi que ceux des autres animaux carnaflie
de l'odorat & du goût. Ibid. 32. S'cft p
feclionné par Ton commerce avec î'homir
Ibidem. A acquis , comme tous les auti
animaux domelliques , ïa faculté de s'ui
& de produire prefque en toute faifo
Ibid. 40.
CHINQUIS, paon du Tibet, de Briflbi
fa grofîèur, fon plumage orné de miroî
ou yeux. Vol. IV, 116 & 117. N'efï: p
le Kinki. Ibid. 117.
C H OQUA R D ou choucas des Alpes. Vcl. "\
1 — 4.. Nommé auffi chouette , pris mai-,
propos pour un merle ; fon plumage , fa
hec, fes pieds. Ibid. 105 & 106. Lieu
où il fe plaît, fa groffeur, fa voix. Ibi,
107. Sa nourriture, fa chair, fon v<
dont on tire des préfàges météorologique:
Ibid. 108.
Chouc ou choucas cendré. Vol. V, 96
101 è? 102,
Choucari de la nouvelle Guinée, fè
rapports avec les choucas & avec le colnud
Vol. V, 1 1 2 <ZT 1 1 3 .
Choucas ou chouette rouge, l'un des nomi
du crave ou coracias. Vol. V, 1 . Ce genrn
comparé à celui des corneilles. Ibid. $t
des 'Ma t I È RE S. XXXlij
if fiàv. Contient de* même trois efpèces.
Vol. V, 96. Choucas font plus petits que les
corneilles, leur cri, leur nourriture, détruïfent
, beaucoup d'œufs de perdrix. Ibid. 97. Vont
en troupe , leurs nids , leurs amours , pontey
œufs , foins de la couvée partagée par le
mâle, font deux couvées par an. Ibidem,
97 — 100. Sont oileaux de pafTage. Ibid*
Obfervations anatomiques. Ibid. 100.
choucas fe privent , apprennent à parler,
volent des pièces de monnoie , &c. Ibidem,
Comparaifon des deux efpèces de choucas
d'Europe. Ibid. 101 if 102. Variétés»
Ibid. 103 if 104..
HOUCAS à bec croifé. Vol. V* 103.
HOUCAS blanc. Ibidem.
HOUCAS cendré. Voye^ CHOUC.
HOUCAS chauve de Cayenne, eft le pendant
du freux ; en quoi reffemble à nos choucas,
& en quoi il en diffère. Vol. V, 96 — H2>
HOUCAS de la, nouvelle Guinée ; fbn bec*
fon plumage. Vol. V, m^ili.
HOUCAS de SuhTe, ayant un collier blanc
Vol. V, 102.
houcas des Alpes. Voy% Choquart.
HOUCAS des Philippines. Voye^B ALI CASE,
HOUCAS mouftache , fes ailes, fa queue,
fes poils autour du bec, fa crinière. Vol. V,
J09 if 1 10,.
xxxh Table
CHOUCAS varié; Ton bec. Vcl V, 103,
CHOUETTE ou chouette des rochers, gran
chevêche; fe tient dans les carrières , fur i
rochers efearpés , c\c. rarement dans les bdî
eft plus brune que l'effraie; marquée d\
pèces de flammes , a le bec tout brun , 1
yeux d'un beau jaune & les pieds plus vely
plus petite que le chat -huant; pond tr.c
ceufs blancs parfaitement ronds , vers;
commencement de mars ; détruit les muloi \à
Volume II r 176 — r8o- Eli commune < :
Europe, fur -tout dans les pays de moi
tagnes; fe retrouve en Amérique fous le no |||i
de clu'vêche- lapin ou de coquin bo. JbU. 18
ÙT 1 8 1 . Cette variété s'appelk aiuTï \tdiabt ill
lbid. 181.
Chouette ou grande chevêche deCanadli
VoL II, 203; d? 204..
Chouette ou grande chevêche de Sain 9
j^ômingue, paroît être une efpèce paru*
ctmère. Vol. M , 204 If 205 \
CHOUETTES, ne chafiènt que ïà nuît,t|
font parmi les oîfeaux les repréfentans d\m
chats. Vol 1 , 5 1 . Ne peuvent guère attrap< ji
la nuit que des chauves -fbiîrîs , & fe rabatter
fur les phalènes qui volent auïïi dans l'obi
curité. Ibid. 56. N'ont point fur la têtjl
ces deux aigrettes ou oreilles de plumes qu,
diitinguent les hiboux ; ce genre a cinilî
efpèces; la hulotte ; le chat-huant rVéfmt
.'DES M AT ï È B E S. XXXV
h chevêche & la petite chevêche. Vol, ll5
104 — 190. Voyt% Caboure.
Ihouettes du Cap. Vol. il, 193-
ihrokiel. Voyei Grande Caille
de Pologne.
HURGE ou l'outarde moyenne des Indes,
plus petite que celle d'Europe , & pïus haut
montée; a le bec plus alongé. Vcl. III,
79 <L? 80. N'eâ point un ptuvier. lbid. 81.
Son plumage, lbid, 82. EU originaire de
I Bengale. lbid,
ICATRICULE de l'œuf , contient le
I véritable germe de l'embryon futur. Voh
[ III, 116.
LIMAT. Les oifeàux en général, font
moins, aflujettis à fa loi du climat que les
quadrupèdes. Vol. I, xvij & xviij. Quelques
e/pèces d'oifèaux de proie ne paroiffent pas
avoir de climat fixe & bien déterminé.
ylbid. 9 i . Influence du climat fur les mœurs
I des animaux . Vol. III, 257 — 260.
1 L I T o R 1 S de la femelle de l'autruche»
Vol. il, 241.
\o c ot z 1 N , petite tourterelle d'-Amérique.
IVol, IV, 403.
Vécu M f dans I'eipèce de l'aigle ; le mâle n'en
la point, tandis que la femelle en a deux
Ifcrt amples. Vol. I, 137; & Ko/. II, 62.
ICros cœcum du moyen duc Vol, II ; 137*
xxxvj Table
De l'autruche. Vol. II, 228. Très- gra
dans les dindons. Vol. III, 207. De
pouces dans la peirutade. Ibidem y 255. 1
vingt- quatre pouces dans le petit tetr;
Ibid. 309.
C<EUR, eft prefque rond dans l'autrucr
Vol. II, 24.5. Ce n'eft que le onzièr
jour de l'incubation que le cœur fe trou
parfaitement formé & réuni avec fes artèr»
vol. III, 125. Cœur de la peintade pi1
pointu qu'il n'eft ordinairement dans 1
oifeaux. Ibid. 257. Communications eni
le péricarde & les poumons. Ibid,
Coiffes-jaunes, efpèce de carou
lîoîr de Cayenne à tête jaune j variété
grandeur. Vol. V, 344.
Colenicui , efpèce de perdrix du Mexîqu
comment on s'eft joué de cette efpèc
Vol. IV, 296 — 299.
Colin, (grand) Vol IV, 293.
Colins, ont rapport aux cailles & ai
perdrix; leur chant, leur nourriture, le
naturel, qualité de leur chair. Volume Y
288—292.
C O L N U D de Cayenne , fon cou chauve ,
calotte de velours , fon plumage , fes pied
conjecture fur la pofition des doigts , men
brane qui en lie deux enfembîe. Vol )
j 1 4, 4? 1 1 5 .
des Ma t i è r e s. xxxvl;
OMMANDEUR , eft l'acolchi de Femandez,
Pétoumeau-rouge-ailes , le troupiale à ailes
rouges; Ton plumage, tache qui lui a valu
le nom de commandeur; différences entre
fe mâle & la femelle. Vol V, 293 i? 294..
Dimenfions , poids, pays qu'il habite, ih
prive aifément, apprend à parier, chante,
/bit en cage, foit en liberté. Ibid. 294- çjf
295. Nourriture, vole en troupes, même
avec d'autres efpèces , où place fon nid
félon Catefby, félon Femandez. Ibid. 295
,é^2ç6. Manière de prendre ces oifeaux à
la Louifiane. Ibid. 297. Variétés d'âge, de
fexe. Ibid. 298 — 300.
)NDOR pofsède à un plus haut degré que
'aigle les prérogatives dts oifeaux , a de neuf
i dix-huit pieds de vol; le corps, le bec &
es ferres à proportion , la tête couverte d'un
îuvet court , fe tient fur les montagnes , d'où
J ne defcend que dans la faifon des pluies ;
)affe ordinairement la nuit fur le bord de la
. ner. Vcl. -U 2 5 8 — 2 6 3 . A une crête brune^
ion dentelée, la gorge couverte d'une peau
l 'ouge ; enlève une brebis toute entière & îa
1 Iévore , attaque les cerfs, & même les
, îomraes , fe nourrit aulïi de vers de terre ,
'oie avec grand bruit ; diffère des vautours ,
n ce qu'il le nourrit de proies vivantes ; le
trouve en Afrique & en A fie, comme au
I "'érou; c'eft le roc des Orientaux , le vautour
|[es moutons de Suiffe & d'Allemagne; fon
3 4umage eff noir & blanc , quelques individus
xxxvnj Table
ont du rouge fous le ventre. Vol. 1 , 2 )
— 276,
Coq, fevré de poules , fe fcrt'a un autre cr ,
d'un chapon, d'un dïndjn & même d 1
canard, Vol I , xxxiij. E(l en état d'-< •
gendre r à Page de quatre mois , & ne prc [
ion entier accroîfTemenf qu'en un an. h \
47. On a vu des coqs vivre vingt a
Ibid. 48. Les coqs font avec les paons (j
les dindons, & tous les autres oifeaux
jabot , les repréfcntans parmi les oîfcau
des bœufs , des brebis , des chèvres & <
autres ruminans- Ibid. 52. Un coq. fa fl
aifément à douze ou quinze poules & fécon I
par un feul acte tous les œufs que chaq I
poule peut produire en vingt jours,
forte qu'il pourrôit chaque jour être p<
de trois cents enfans. Ibid. 74. Le coq
îa poule fauvages, ne produifent dans l'é
naturel qu'autant que nos perdrix & r.
cailles, dix-huit ou vingt œufs. Ibid. U
bonne poule de baffe-cour peut produire
un an une centaine d'œufs. Ibid.
Coq, difficulté de le cïauer. VoL III, {
if 89 Son vol , fa démarche , fon chai
Ibid. 91 .Ses fonctions ; détail de fes par
avec les variétés qu'entraîne le fexe , quali
d'un bon coq. Ibid. 03—95. ^e )(
quelquefois avec un autre coq. Ibid. .$1
Moyen de perfectionner ï'efpèce. Ibid. S
attentions pour fes poules, fe jaloufie,
des Ma t i è n e s. xxxtx
fureur contre un rival, Tes combats devenus
fpeclades. Vol. IJI, 97 — 101. Coqs de
joute , font moins ardens poux leurs poules.
Ibid. 1 01 <fcr 1 02. Un coq ne pond jamais.
Jbid, 1 09. Sa nourriture lorfqu'il eft jeune,
organes de la digellîon. Ibid. 1 4.1 if fuiv.
Meurt de faim fans avaler une feule petite
pierre. Ibid. 14.7. Organes de la respiration.
Ibid. if fuiv. Durée , de fa vie. Jbid. 159.
N'exiftort point en Amérique. Ibid» 160
— 163.
3Q à cinq doigts. Vol, III , ij6.
)Q à duvet du Japon. Vol. III, 172.
)Q d'Angleterre. Vol. lli , 171.
3Q de Bantam , coq nain de Bantam-
Vol. III, 169.
>Q (grand) de bruyère, coq de bois,
:oq de Limoges , coq fauvage , coq & poule
îoire des montagnes de Mofcovie. Voy<^
Tétras.
)q_ de bruyère à fraife, coq de bois,
l'Amérique. Voye^ GROSSE GELINOTTE
• le Canada.
f )Q de Camboge. Vol. III, 168.
C)Q de Çaux ou de Padoue. Ko/. III, 177,
i > Q. de Hambourg o« culotte de velours.
. fol. III, 171.
()Q de Java ou demi-poule 4'Inde» VoU
■TU, 170*
xl Table
Coq de l'irthme de Darien. Vol. III, i6"«
Coq de Madagafcar oz/ Facoho. Vol. il 1 , 1 6
COQ de marais. J^ô/q^ GELINOTTE d'Écofl
A T TA G A S.
Coq de Perfe<?«fans croupion. VoL III, \j
Coq de Sanfevare. Vol. III, 176.
Coq de Siam. K>/. III, 169.
Coq de Turquie. Ko/. III, 171.
Coq huppé. Vol. III, 164.
Coq nain de Java. Vol. III, 167.
Coq nègre. Vol. III, 173.
Coq fauvage d'Afie. Vol. III, 166.
Coqs qui ne font point des coqs. Vol. II
178 «^ 179* Quelle efl la race primitiv
Ibid. 179*
COCQUART. K^ç FA I S A N bâtard.
COR A CI AS ozv crave. Vol. V, 2.
CORACI AS huppé 0« le fonneur. Vol. V, r
Perd fa huppe en vieiïlifïant. Ibidem,, 1:
Chaffe périlieufe que l'on fait à ûs petii
Ibid. 1 4. Pris mal-à-propos pour un courl
Ibid. l 5 .
CORBEAU , Ton odorat fort inférieur à cel
du chien & du renard. Vol. I, 17. £
avec la blife & le milan, le repréfentai
de l'hyène, du loup, du chacal. Ibid. 5
Écarte les milans de fon domaine. Ibid. 28
JDrefîe pour la chafle par ks Perfi
DES M A T I È R F S, xl)
Vol. II , 38. Paroît craindre les pïes-grîèchcs.
Ihid. 67. Comment attiré par les faifandiers.
lbid. 127 if 128. Couleurs de Tes œufs.
Vol, III, 184.. Son hiftoire. Vol V, 16
if [vivantes* S'accommode de toutes fortes
de nourritures, lbid. 18 if 19. Honoré
dans certains pays , profcrit dans d'autres.
lbid. 19. Sent mauvais, lbid. 2.0 if 2.1.
, A quoi fe réduit fa fcience de l'avenir.
lbid. 22. Ses différentes inflexions de voix.
lbid. 23. Apprend à parler, lbid. 24.. Et
1 chaffer au profit de Ton maître, lbid. 2.6,
S'attache à* fui & le défend, lbid. 27. Sa
agacité, Ton induilrïe. lbid. 29. Ses mœurs
bciales. lbid. Sa nourriture la plus ordinaire.
rbid. 30. Ses habitudes, lbid. 31 if 32,
>es amours. 7£///. 32. Pourquoi fe cache
ans ce temps, lbid. 33. Variété de forme
'i de plumage en différens individus, lbid,
4. Incubation, lbid, 35. Son inclination
faire des amas & à voler. lbid, 3 6 . Couleur
es petits qui viennent d'éclorre. lbid. Edu-
tion. lbid, 37 if fuiv. Courage & occu-
tions du mâle. lbid, 38, &c. Durée de
vie du corbeau, lbid. 4.2 ^ 4.3 . Couleur
u'il prend en vieilliffant, lbid, 4,3 if 44.
a couleur ordinaire. Ibidem. Obfcrvations
natomiques. lbid. 45 if 46. Comment
(Te les noix, lbid, 46. Pièges dont on fe
rt pour le prendre, lbid. 47. Son anti-
thie poiir les oifeaux de nuit, lbid, La
te des pennes moyennes excède les barbes.
xlij Table
Vol. V, 48 . On le voit ouelquefois , da
les temps d'orage , traverfer les airs ayant
bec chargé de fétu lbid. 4.8 df 4-9. I
répandu par -tout. lbid. 50. Variétés de
îes couleurs de Ton plumage. lbid. 51 — 5
Les couleurs du plumage font un caracl(
peu confiant. Ibidem, 54.. Variétés dans
grofTeur du corps, lbid.
Corbeau chauve. Voye% Corbea
fauvaçe.
Corbeau de Corée. Vol. V, 59.
Corbeau des Indes de Bontius. Vol. V, 5
N'eft point un calao, lbid.
Corbeau du Défert. Vol. V, 57.
CORBEAU fauvage de Gefher , corn
au crave & au pyrrhocorax. Vol. V, 4. — \
CORBEAUX (roi des ) de Tournefort ,
plutôt un paon qu'un corbeau. Vol. V, 5 c
Corbillards ou corbillats, ce font
petits du corbeau. Vol. V, 16.
ÇOR B I N , l'un des noms du corbeau, <T
viennent les mots de corbimr & de corbi
Vol. V, 1 6.
CoRBINE ou corneille noire. Vol. V, 1
& fuiv. Détruit beaucoup d'œufs de pi
drix, & fait les porter à fes petits 6
adroitement fur la pointe de Ton bec. /bi
62. Vit l'hiver avec les autres efpèces
corneilles ; & devient fort graflè ', fe ret
DES Aï AT I È Ë ES. xlA)
iur la fin de l'hiver dans les grandes forêts
où elle s'apparie. Vol. V, 63 if 64. Sa
ponte , ion nid , Tes petits nouvellement
éclos. lbid. 65. Ses combats avec la bufe,
la crefferelle & la pie-grièche. lbid. 66.
Éducation des petits. Jbidem. Ses mœurs
fociales , Tes talerts pour imiter la parole
humaine, fa nourriture; eft employée pour
la chaiïe du vol. lbid. 6j. Proportions de
fes parties, tant extérieures qu'intérieures.
lbid. 68 if 69. Manières de la prendre.
lbid, 69 if 70. Son vol. lbid. 71 . Varia-
it 'ions dans la couleur de Ton plumage, lbid.
72.. II n'y en a point aux Antilies, lbid,
' La corbine fe trouve aux Philippines.
|t Jbid. 91.
[•REIGARA, nom du corbeau de Corée.
v. v,-59.
R MOR A N S , vivent de poifTons , & font
û vec les hérons, les repréfentans , parmi
■ ?s oifeaux , des caftors & des loutres.
II. I, ji.
CORNEILLE; durée de fa vie. Fo/. V, 4.3.
CRNEILLE cendrée. Vol. V, 83.
Cr NE il LE de la Jamaïque ou corneille
' \ abillarde , a rapport à nos diverfes efpèces
- e corneilles, mais a un cri tout différent.
: rol V, 93 if 94.
éUneille de la Louifiane. Vol. V, 74,,
! ïifeaux , Tome VI* b
G
xliv Table
Corneille de la nouvelle Guinée & d
la nouvelle Hollande, Vol. V, 73.
Corneille des Indes, des Maldives
Vol V, 72.
Corneille emmanteïée, nom donné
la corneille mantelée. Vol, V, 83 if 84-.
CORNEILLE mantelée; Ton hiftoïre. Vol, "V
83 à? fuiv. Son plumage, fes rapports ave
la frayonne. Ibid. 84- if 85. Ses rappor
avec la corbine. Ibid. 86. Conjectures fi
l'origine de cette efpèce. Ibid. 88 tlf 8ç
A deux cris , cil fort attachée à fa couvée
Ibid. 89. Profcrite en Allemagne. Ibid. 9c
Se prend comme les autres corneilles , pai
court toute l'Europe , efr. un mauva
manger. Ibid. N'efl point du tout l'hoexc
tototl de Fernandez. Ibid.
CORNEILLE moifîbnneufe , nom donné
la frayonne. Vol. V, 75.
CORNEILLE noire ou corbine, fon hifîoin
Vol. V, 6ï if fuiv. Voyez C OR RI NE.
Corneille fauvage, nom donné à i
corneille mantelée. Vol. V, 83.
Cor NE I L le S variées , allant de compagn
avec les hirondelles. Vol. V, 71.
Costotol, nom du xochitol dans fon pn
mîer âge. Vol. V, 288. Deux elpèces c
coftotols décrits par Fernandez. Ibid, 28.
« — 291.
des Ma t i è r e s. xh
lOUALE, COUAR, CûUAS, noms
donnés en différentes provinces à la corbine»
Vol. V, 61.
OU LAVA N. Voyei^ LORIOT.
OULEURS du plumage des oifeaux , très-
difficiles à rendre par le difcours. Vol. 1 ,
viij. Préfentent plus de différences apparentes
que la forme des parties du corps. Ibidem»
Les couleurs du plumage des oifeaux font
plus vives & plus fortes dans les pays chauds,
plus douces & plus nuancées dans les pays
tempérés ; il en efl de même de la robe des
quadrupèdes. Vol. I, 29. La domefticité
contribue encore à adoucir la rudeffe des
\\ couleurs primitives. Ibid. 3 1 . Les couleurs
[t îu plumage ne font pas des caractères
; iiffifans pour diftinguer les efpèces. VoL I ,
l,)6 <tf fuiv. Changent confiderablement à
S| a première mue , même à la féconde <3c
t\. la troifième. Ibid. 98. Servent à faire
:onnoître Fâge dt% faucons jufqu'à cette
poque. Vol. II, 28 & 29. Couleurs du
fumage de l'autruche à différens âges (Se
ans les deux ïhxes. Ibid. 256 & 257.
vhangemens des couleurs du plumage par
1 mue. Vol. III , ni. Obfervations à faire
ir les fubftances qui teignent en noir le
' ériolte de la poule nègre, ibidem > 173.
1 Couleurs du plumage du paon , leur jeu*
¥roL IV, 1 — 5, 4? 37—4.0. Du faifart*
I bid, 69 ■ — 72. Du faifan doré ou tricoIo£
b ij
xlvj T A B l E
. de fa Chine. Volume IV, 101 if fuiv. Du
: chînquïs. Ibid. i i 6 if 117. Du fpicifere.
Ihid. 118 — 121. De l'éperon nier. Ibid,
125 <zy 126. Du pauxi. Ibid. 144.. Du
caracara. /£/</. 156^157. De i'hoitlallotl.
• Ibid. 159.
Coyolcos, efpèce de colin du Mexique.
Vol. IV, 294.
CRAVE ou coracias. Vol. V, ï If fuiv.
Pourquoi appelé avis incendiaria, Ibid. 4.
£ft attiré par ce qui brille. Ibid. Comparé
au corbeau fauvage de Gefner, & au cho-
quard ou pyrrhocorax. Ibid. 4. Ne fe plaît
pas indifféremment fur toutes fortes de
montagnes & de rochers ; en quel temps fe
montre en Egypte, &. pourquoi. Ibid, 6
if 7. Coracias d'Ariftote. Ibid. 8. Coracias
à bec & pieds noirs. Ibid. 1 o.
Cresserelle, très-commune en France,
fur -tout en Bourgogne, crie en volant,
- fréquente les vieilles tours abandonnées , \
•plume les oifeaux , avale les fouris toutes!!
entières, vomit leur peau fous la forme!''
. d'une pelote ; a la vue perçante , le vol aifé,
le naturel hardi. Vol. Il , 49 — 51. Diffé- ri
rences du mâle & de la femelle; on a fait de •"
celle-ci une efpèce particulière , fous le nom
, d'épervier des alouettes. Ibid. 51 if yz. Nich( i r
fur les grands arbres, ou dans des trous d<
murailles, & quelquefois dans des nids étran
>gers; pond plus d'oeufs que la- plupart de
U
î> E s Ma T 1 È .JR E s. xtyj
oîfeaux de proie , nourrit Tes petits d'infecles,
puis de muiots & de reptiles fecs ; fe nourrit
elle-même de petits oîfeaux , enlève quelque-
fois une perdrix rouge qui eft beaucoup plus
pefànte qu'elle. Vol. Il, $2. if 53. Variétés
cl'âge ; s'apprivoife au point de revenir d'elle-
même à la volière; variété dans I'efpèce;
on parle d'une crefferelîe jaune de Sologne.,
pondant des œufs jaunes. Ibid. ^\if 55.
La crefTereiîe de France fe trouve en Suède,
a beaucoup d'analogie avec les émérillons
d'Amérique & avec l'émérilîon de M.
Briflbn. Ibid. 63 if 64.
Z R 01 S SA N T ou moineau du cap de Bonne-
efpérance, efpèce étrangère, voifine de la
Soulcie; il eft caraclérïfé par un croiffant
blanc qu'il a fous le cou. Vol. VI, 24.5
if 246.
'UIT o//roîiïer de Mindanao. Vol, V, 197.
lUL-JAUNE de Cayenne (petit), appelé
aujfîi caroi/ge du Alexique <x carouge de
Saint-Domingue. Vol. V, 340. Son cri,
fon nid, fçs mœurs, fes dimenfions , fort
plumage & fes variétés. Ibid. 342 if 343.
u lot te de velours. Voyez Coq de
Hambourg.
usco. Voye% Pau xi.
!YGN£, qu'on dit avoir vécu trois cents
[ans. Vol. 1 , 48.
JiGNE encapuchonné. Voyez Dronti,
t iij
Ml) Table
D
D
ATT 1ER ou moineau de datte, fa de
cription. Vol. VI, 227 & 228. Famill
comme nos moineaux, aufîi commun, chan
mieux, difficile à tranfporter. Ibid. 228.
D E m 01 s E L L E de Numidie , confondi
mal - à - propos avec Yotus des Ancien
Vol. II, 143.
Description des oîfeaux , ne doit poii
• être féparée de leur hîftoire , Tes difficulté
Vol. I , viij & fu'iv. Defcription des couleur
très-difficile à faire, très-ennuyeufe à Iir
lbid. Conditions d'une bonne defcriptioi
Vol. V, 147 & 148.
DlABLE, nom de la grande chevêche d'I
mérique. Vol. II , 181.
Digestion des gallinacés. Vol. III, 144.
DIGITALE ( grande ) à fleurs rouges , e
un poifon pour les dindons. Vol. III, 20<
DlNDON, en quoi reffemble au paoi
Vol. III, 187. Sa tête dénuée de plurrte:
peau charnue qui ïa couvre , caroncule à
bafe du bec fupérieur , barbillon à celle d
bec inférieur; mouvemens de toutes ,c<i
parties Iorfque l'oîfeau eft affecté d'amoi:
ou de colère, lbid. 1 87 — 190. Sa queue
comment fe relève. Ibidem , 189 — 1 9 v
Couleurs de fon plumage. Ibidem, 19
des Ma t i è r e s. xH#
Bouquet de crins à Ton cou. Vol. III , 192,
Différence du mâle & de la femelle. Ibid,
194 if 195* Les mâles fe battent entre
eux ; s'accouplent avec d'autres efpèces.
Ibid. 195 if 196. Ponte, incubation,
éducation des petits , foins de la mère.
Ibid. 196 — 203 . Quand les petits pouffent
le rouge; on ne les chaponne point, ils
engraiffent fans cela. Ibid. 203. Sommeil
du dindon , craint l'humidité , fur-tout étant
jeune ; la grande digitale à fleurs rouges efl
un poifon pour lui. Ibid. 204. if 205.
Tantôt lâches, tantôt courageux; leur voix,
Jeurs fonctions , leurs inteflins. Ibid. 206.
Parties de ia génération, œil. Ibid, 207
if fuiv.
>IND0NS, font avec les paons , les coqs
& autres oifeaux à jabot , les repréfentans
âes bœufs , des brebis , des chèvres & dç$
autres rumïnans. Vol. I, 52.
>ODO. Voyei DRONTE.
>0IGTS de l'autruche, font au nombre de
deux feulement à chaque pied, & ehacun
efl compofé de trois phalanges, contre ce
qu'on voit ordinairement dans les doigts des
oifeaux , ïefquels ont très - rarement un
. nombre égal de phalanges. Vol. II, 223.
OMINO, paroît n'être qu'une variété dans
J'efpèce du jacobin. Vol. VI, 199 if 2.00 1
» RAINE, fes rapports avec la grive. Vol. V,
'369- La plus grofle de toutes les grives >
b lïi)
/ Ta BLE
ion poids, Tes voyages; plufieurs reftei
dans Je pays oii eî'es font nées. Vol. V, 4.0
— 411. Sa ponte , Ton nid, ies œuf;
éducation des petits , fa nourriture , fc
chant , attribut diftincuf du mâle ; mœu
de la draine , qualités de fa chair, lbi
411 — 41 6 . Niche au Jardin du Roi
•Paris, lbid. 415. Chaffe aux draines, lbi
416.
Drainé blanchâtre; variété de la drain
Vol. V, 415.
DRONTE,ainfi que l'autruche, le cafo
& autres oïfeaux prefque nus , ne fe trouvei
que dans les pays chauds. Vol. I, 60. Toi
ces oifeaux, ainfi que le touyou d'Am<
ïique , ne volent point, lbid. 6 3 ; & Vol. I
334. S'appelle auffi dodo & cygne enc
Euchonné; le plus lourd des oifeaux; a
ec énorme, les ailes courtes & inutile
ia queue hors de fa place, a quatre doig
à chaque pied; efl plus gros que le cygi
& le dindon ; on lui trouve queïquefc
àts pierres dans l'eftomac; paroît prop
aux ifles de France & de Bourbon. lbi
329 — 3 35* Comparé avec le folitaire 1
l'oifeau de Nazare. Vol. II > 336, 34
— 351-
Duc ou grand duc , (hvct4> bubo, Vol. II, lô«
Le feul , avec le petit duc, dont les ai'
dans leur repos , n'arrivent pas au bout <
h (jueue. lùid. 107, Comparé avec l'ajg
des 'Mat i È re s. Ij
Vol. II, I2i. A la tête énorme, les ailes
courtes , ( cinq pieds de vol ) la cavité des
oreilles très-grande, les aigrettes de la tête
hautes de deux pouces & demi , le bec
court , les yeux grands , l'iris orangée , le*
pieds velus jufqu'aux ongles, les ferres fortes,
le cri effrayant; habite les rochers, les
vieilles tours , il y niche ou bien fur des
arbres creux ; chaffe lièvres , lapins , mulots,
chauves - fouris , reptiles ; rejette par le bec
les os, les peaux , &c. fe bat avec la bufe,
fait tête à des volées entières de corneilles ;
fupporte mieux la lumière du jour que les
autres oifeaux de nuit. Vol. II , 121 — 126.
S'élève affez haut à l'heure du crépufcule,
vole bas le jour ; on s'en fert pour attirer
le milan & les autres oifeaux; il a la langue
courte & affez large ; l'œil enveloppé d'une
tunique cartilagineufe, le cerveau recouvert
d'une & non de deux tuniques comme les
autres oifeaux. Ibidem, 127 & 128. Ses
variétés font, le duc aux ailes noires, le
duc aux pieds nus; ils ont tous deux \ts
pieds plus grêles ; le duc blanc de Lapponie ,
marqué de taches noires ; le jacurutu du
Brefil , qui efl abfolument le même que notre
grand duc, le hibou des terres Magella-
niqûes (planches enluminées, n.° 385.)
Duc ( le ) de la baie de Hudfon & de
Virginie. Vol. II, 131 — 133. Cet oifeau
fe trouve dans \ts deux contïnens, au nord
Si au midi- Ibid, 130. ht% aigrettes parcenî
b y
îij
Ta BLE
quelquefois de la bafe du bec. Vol. II, 731
— - 1 34. Le grand duc eft gros comme un*
oie. Ibid. 136. «
Duc (moyen) ôW> o/w, Ko/. II, 109, I
appelé dux , parce qu'on le fuppofoit con-1
ducleur des cailles dans leurpaffage, lefqueliei 1
en effet ne volent que la nuit, & ont pu H
quelquefois voler de compagnie avec ceil
oîfeau de nuit. Ibid. 105 if 106. Efl
oifeau fédentaîre , fe trouve en France en
hiver. Ibid. 1 08. Ses aigrettes font conipoféeî
de fix plumes hautes d'un pouce ; a la groffeui %
d'une corneille, la langue un peu fourchue,
J'eftomac affez ample, la véficule du fiel
grande, les boyaux longs de vingt pouces,
de gros cœcum. Ibid. 135 — 1 37. Commun
en France, fur-tout l'hiver, pond dans de<
nids étrangers; fe trouve en. Suède, enl
Amérique fous le nom de canot; le hibou I
d'Italie eft une autre variété; produit quatre ■
ou cinq œufs, fes petits font blancs en naïffant. \
Ibid. 1 3 8 if 139. Le hibou de la Caroline
de Catefbi , celui de l'Amérique méridionale
du P. Feuillée 6c le tecolotl de Fernandez,
ne font peut-être que dçs variétés de cette J
efpèce. Ibid. 1^0 ^141. Ce moyen duc
attire mieux les gros oifeaux à la pipée ; fait
pendant le jour des geftes ridicules &
bouffons. Ibid. 14.1 — 150. Les vieux qui 1
fe voient pris refufent toute nourriture. c j
Ibidem, 150. S'affemblent quelquefois en
Croupes de cent & plus. Ibid, 1 5 5 .
DES M ÀT1 ERES. Tùj
duc, (petit) Sjm'4- , afw. Vol. II, 109. Le
feul, avec le grand duc, dont les ailes, dans
leur repos, n'arrivent pas jufqu'au bout de
la queue. Ibid. 107. C'eft peut-être le feui
des oïfeaux de nuit qui foit oifeau de pailàge.
Ibid Eu. de la groffeur d'un merle, a les
aigrettes d'un demi -pouce, & compofées
d'une feule plume; a la tète plus petite à
proportion que les autres ducs ; fe réunit
en troupes en automne & au printemps
pour changer de climat, détruit beaucoup
de mulots ; fort reflemblant à la chevêche.
Ibid. 1 5 1 — 157. Le talchicuatli de Nie»
remberg eft peut-être une de fes variétés.
Ibidem, 156. Rare par-tout & difficile à
prendre. Ibid. Les couleurs du plumage &
des yeux fujettes à varier. Ibidem, 157»
Voye% CabOURE.
};ur-bec ou gros-bec de Canada, nommé
au Canada bouvreuil, efl la groife pivoine
d'Edwards; en quoi diffère des auttvs gros-
becs , fon plumage , fa queue , différence
de ïa femelle. Vol. VI, 184,^ 185.
)UVET du vautour , & Ion ufage. Vol. I ^
$1, 205 i? 2.2.J.
E
iIcorcheur, efpèce de pie-grïèche plus
petite que la roufîè , a laquelle' il reflémble
par les nabitudes , en diffère par le plumage >,
b vj
fy Table
mais le mâle & ïa femelle de chacune ci-
ces efpèces , diffèrent encore plus entr'eux
a pour variétés I'écorcheur varié , l'écor
cheur des Philippines , la pie-grièche rouff<
d'Edwards & la pie-grièche de la Louifiaoe.
Vol. II, 81—85.
Effraie ou Freflaie , 2\ik , aktco. Vol. II
109. Autrement chouette des clochers, j
parce qu'elle fe tient dans les clochers , le<
toits des églifes , par conféquent près de:
cimetières, ce qui , joint à fa qualité d'oifeai
de nuit & à fon cri aigre <x lugubre , la
fait regarder comme l'oïfeau de la mort;
/buffle comme un homme qui dort la bouche
ouverte; égale au chat-huant, a l'iris jaune,
ïe bec & les doigts blancs, fe prend aifément ,
refufe, étant prife, toute nourriture, vit
aînfi dix ou' douze jours ; ne crie qu'en
. volant ; la femelle eft plus groffe que le mâle , j
& a les couleurs plus claires & plus diftinctes:
outre cela , le plumage eft fiijet à varier dans
cette efpèce; commune en Europe & jus-
qu'en Suède, fe retrouve en Amérique; fe
nomme tuidara au Brefiî ; pond , dès la fin
de mars , cinq , fix ou fept œufs blanchâtres
à crud dans des trous d'arbre ou de muraille;
jfès petits font blancs dans le premier âge ,
elle les nourrit & les engraiffe avec des
infecles & des morceaux de chair de fouris ,
&c. vit comme les chats-huants , va le foi*
dans lés bois; fe précautionne l'hiver contre
le froid; vïlite les pièges, & fait fa proie
des Ma t i è r e s. h
des petits olfeaux qui y font pris , avale
les petits oifeaux tous entiers avec les plumes.
Vol. II, i 68 — 175. ERleftrix des Latins.
Ibid. 164.
xMÉRlLLON, pond jufqu'à fept œufs.
Vol. 1 , 92 . Se porte fur le poing , découvert
& fans chaperon. Vol, II , 4/7. C'en1 l'émé*-
rillon des fauconniers; gros comme la grive,
& cependant oifèau noble, hardi, docile»
enlevant alouettes , cailles & même perdrix ;
a les ailes plus courtes que le hobreau, maïs
refTemble plus au rochier; îe mâîe eft auflï
gros que la femelle , fréquente les bois &
bluffons , chalfe feul , vole bas ; la femelle
produit cinq ou fïx petits. Ibid. 59 — 63.
ÉmÉRII*lon de$ Naturaliftes , approche
beaucoup de la crefferelle , ainfi que l'émé-
rillon de Cayenne , celui de la Caroline,
celui de Saint-Domingue , celui des Antilles,
appelé gri-gri. Vol. H, 63 — 65.
£meïj. Voyez CASOAR. Vol. 11 , 293
& 306.
iPERON de poulet, greffe fur fa crête»
Vol. III y 150. Éperons de i'oïfeau nommé
éperomùer. Vol. IV r 123,
[iPERONNIER; c'efl: îe faifan-paon d'Ed-
wards ; n'efl ni faifan ni paon. Vol. I V,
121 — 124.. Sa queue , fes miroirs , fa tête ,
fa huppe , fon plumage ; différences entre le
c mâle & la femelle. Ibid, 122 »-r 127.
Pi
?:
H
h) Table
ÉPERVIER, voit de très -haut une alouette
ckc. \ ol. I, 8 <i7 9. £ft avec l'autour 6
le faucon , le repréfentant du chien , di
renard , de Fonce^& du lynx. Ibid. 5 1
Vcyt^ Bec. Un épervier bien dreiTé fuffi
pour vaincre le petit aigle, ibidem, 130
JEpcrvkr tacheté de M. Briflbn , eft un»
variété de l'épervier; Ton petit épervier ef
le tiercelet ou mâle de l'épervier, appeh
mouchet par les fauconniers ; & fon épervie:
des alouettes eit la crefferelle femelle. Ibid
318 i? 319. Le tiercelet d'épervier & fi
femelle éprouvent des changemens de cou-
leurs très - confidérables à la première &
féconde mue. Ibid. 320. L'épervier refte
toute l'année dans notre pays, fe tient dan;
îes bois en hiver, efl alors très - maigre, &[
ne pèfè que fix onces , eft de ia groffeu:
d'une pic; la femelle, beaucoup plus grofK
que le mâle , fait fon nid fur les grandi
arbres des forêts, pond quatre ou cinq œuf<
tachés de jaune rougeâtre vers les bouts:
prend les pigeons féparés de la troupe ,
détruit quantité de pinçons, &c. eft de
paffage en Afie , fe trouve dans tout l'ancien
continent. Ibid 322 — 3^5- Se porte fur
le poing , découvert & fans chaperon.
Vol. Il, 47.
ÉPERVIER à gros bec, de Cayenne, un peu
plus gros, plus arrondi que l'épervier ordi-
naire; a le bec plus long & plus fort, les
jambes un peu plus courtes, VoL \7 }}(>*
DES MâTI È P ES. Ivi)
lPERVIER d'Egypte. Voye^ ÀCHBOBBA.
i p E R V I E R des alouettes , nom donné mal-
I à-propos par quelques-uns à la crefferelle
femelle. Vol. Il, 52.
ÎPERVIER pêcheur de la Caroline. Voye^
(Pécheur.
ÎPlGLOTTE, la partie poftérieure de la
langue en tient lieu dans l'autruche. Vol. 11/
24.2.
ALPINE du dos , une des premières parties
qui paroiffent formées dans l'œuf couvé.
Vol III, 122.
Iscorbeau, l'un dts noms du corbeau*
Vol. V, i6.
ESPÈCES, c'eft de îa différence ou de la
reïfemblance des caractères tirés de la forme,
de la grandeur, de la couleur, du naturel,
dçs mœurs , qu'on doit conclure la diverfrté
ou l'unité d^s efpèces; il elt facile d'en
"multiplier le nombre, il faut beaucoup de
: connoifl'an ces & de comparaifon pour les
réduire. Vol* I, 100 & 101. Empire des
hommes fur les espèces. Vol. IV, 309.
ESTOMAC des oi féaux de proie y eft en
général membraneux. Vol. I, 59. Celui du
griffon a de l'épaiffeur à la partie du fond.
Jbiî. 220. Celui de l'autruche. Vol. Il , 224.
<kr 225.
TOURNEAU; eftourneI> tournel, eftourneau>
'h't'ïf Table
eftorneau, efterneau, étourneau , fanfonnet
chanfonnet, ne voyage point, fe prive ô
apprend aifément à chînter & à parler
Vol. V, 24 r , 24,2 if 2 5 6. Les étourneau:
dans leur premier âge , reffemblent beaucouj
aux merles; en quoi ils en diffèrent par I;
fuite, lbid. 2.^2. & 243. Vont en grande
troupes , leur vol , tes avantages & fe
inconvéniens , leur inftinél focial , leur
mœurs , ïeurs^amours , leurs nids Iorfqu'il.
en font; £ils font plufieurs couvées & dan.
quels pays. Vo(. V~, .244 — 24.9. Plumage'
mue , btc , yeux , langue , en différens âge
& fexQS. Ibid. 24,9 — 251. Nourriture
manière de ies prendre , ïeur chair, lbid
252 — 255. Leur manière de manger , d
boire ; aiment le bain , durée de leur vie
leurs parties internes; font répandus depui
la Suède jufqu'au cap de Bonne -efpérance
lbid. 253 — 257.
Étourneau à tête blanche. Vol. V, 259.
Étourneau à tête noire. Vol. V, 260.
Étourneau blanc à bec & pieds rougeâtres
Vol. V, 259.
Étourneau d'Abyffinïe. K^7 ¥arda"
ÉTOURNEAU delà Louifiane , appelé flourne,
en quoi diffère de notre étourneau. Vol. V,
263.
Ét OUR N E AU des ro féaux , appelé tolcana,.
I
des Mat iè xes. Kx
incertitude fuir Pefpèce à laquelle iî appar-
tient, a un cri défagréable. Vol V, 266
& 267.
ÉTOURNEAU des terres Mageilaniques ,
appelé blanche -raie ,• fes rapports avec les
étourneaux & les troupïales* Vol. V, 269.
Étourneau (grand) de Fernandez. Voye%
HOCISANA.
TOURNEAU gris - cendré d'AIdrovande.
Vol. V, 260.
ÉTOURNEAU jaune des Indes. Vol. V, 273.
Et o URNE AUX noirs & blancs. Vol V,
259 — 262.
Étourneaux pies. Vol V, 260 ,261
d? fitiv.
ExcrémeNS de l'autruche, figurés comme
. ceux de la brebis, où fe figurent! Vol II,
231.
\F
■TAIS AN, c'eft-à-dïre , Toifeau du Phafe
vu gallignole, comparé à la peintade. Vol
III, 236 — 263. Se trouve prefque dans
toutes les contrées de l'ancien continent,
excepté les contrées feptentrionales & froides.
Vol IV, 60 — 64-. Ne s'accoutume au
climat de France qu'à force de foin. Ibid.
65 — 6j. Ne s'eft point trouvé en Amé*
rique; maïs a bien réuffi dans les climats
chauds de ce continent où on l'a tranfporté»
te Table
Vol. IV, 68. Comparé au paon. Ibid. 6(
Ses yeux bordés de rouge, fa double aigrette FI
fon plumage ; différences entre le mâle &
femelle , fa queue étagée, Tes pieds éperonné
fes doigts liés par une membrane , fon goi
pour les marécages. Ibid. 70 — 75, Soi'
amour pour la liberté; jufqu'à quel point
s'apprivoife. Ibidem , 73 . Colère des faifar !
fauvages Iorfqu'iïs font pris. Ibidem, y A
Sommeil de cet oifeau , fon cri , fon naturel
fes amours dans l'état de liberté & dar
l'état de captivité , violence qu'on a faite
ûs penchans naturels , nid , ponte , oeufs
incubation. Ibid. 75 — 8.0. Se fert de 1
poule au befoin. Vol. \, xxxiij. Éducatio
en grand , diftribution du parc , précaution j
relatives au naturel de ces oifeaux. Vol. IV
,■ 79. Bon âge des coqs & des poules; mariag
entre les poules faifanes prïfonnicres & h
mâles fauvages. Ibid. 80." Nourriture, incu
bation, éducation des petits, ménagemen
nécelTaires pour les mettre en liberté. Ibia
81 — 88» Mœurs du faifan , pièges où 01
le prend, qualités de fa chair, durée de f<
vie. Ib/d. 91 — 93»
FA I S a N bâtard ou cocquart , paroît êtr«
produit par le faifan & la poule ordinaire.
Vol. IV, 97.
Faisan blanc, variété. Vol. IV, 94, if 95»,.
FA I S A N bruyant. Voyez TETRA S.
FAISAN cornu. Voyez N A PAUL.
des Ma t i è b e s. h)
FAISAN couronné des Indes. Vol. IV, 99.
FAISAN de la Chine, nommé argus ou fuen;
grandes plumes de fa queue, fa huppe.
Vol. IV, 110.
(FAISAN de Pifle Kayrîouacou, du P. du
Tertre. Vol, IV, 99.
FAISAN des Antilles. Vol. IV, 99.
Faisan-dindon. Vol. IV, 98.
rFAiSAN doré de la Chine. Fi^TRICOLOît
huppé.
Faisan huppé de Cayenne. Voye% HoAziN»
FAISAN noir & blanc de ïa Chine, bordure
rouge de Tes yeux ; différences entre le mâle
& la femelle; conjectures fur l'origine de
cette variété du faifan. Volume IV, 107
— 1 10.
?A I S A N varié , fembïe produit par îe faifan
ordinaire & le faifan blanc. Vol. IV, 96.
FAISAN verdâtre de Cayenne. Voye^
M ARA IL. Oifeaux auxquels on donne
le nom àzfaifans au Maryland, en Penfyl-
vanie , à la baie d'Hudfon , &c. font des
gelinotes. Vol. III, 4-1 1.
:FauC0N de Henri II, qui fit en vingt-quatre
heures le trajet de Fontainebleau à Malte;
celui du duc de Lerme qui alla de l'An-
daïoufie à fille de Ténériffe en feize heures
(deux cents cinquante lieues. ) Vol. I, 44,.
JEfi avec l'autour ; i'épervier & les autres
ht) Table
oifeaux chafîeuifs , les repréfentans du chier
du renard , de l'once & du lynx. VoL 1 , 5 i
Voye^ Bec. Comparé avec la bufe cendn;
de M. Edwards. Ibld. 316. Variétés di$
faucon. Ko/. Il, 1 — 11 iïfuiv, Manièil
de le dreifer. 7/>/t/. 3 — » 5 . Difficile à obfervt
dans l'état de nature , fe loge dans les rochei
les plus efcarpés & voie très-haut. Ibid. t\
Les faucons chalfent leurs petits comme I(
aigles. Ibid. 6 df 7. Le faucon fond perper.
dïculairement fur la proie , l'enlève en 1
relevant de même ; préfère les faîfans au
autres proies , attaque & bat le milan , mai
ne le tue pas. Ibid. 7 if 8. Efc coramu:
dans les iiïes de la Méditerranée , au:
Orcades, en ïflande. Ibid. 10. II eft aife
univerfellement répandu. Ibid. 36 <fcf fuh
N'efl pas un autour brun. Ibid. 12. L
mâle employé au vol des perdrix & petit
oifeaux , la femelle au vol du lièvre , di
milan & autres grands oifeaux Ibid-, 1 1
Efpèces de faucons réduites à deux. Ibia
17 df fuiv. Temps de leur mue. Ibid. 24
Qualités d'un bon faucon pour la faucon-
nerie. Ibid. 26 df Jiiiv. Manières de dreffe;
îes faucons en Perfe. Ibid. 37 & 38.
Faucon à collier. Voye^ Soubuse.
Faucon bec jaune. VoL II, 12.
Faucon blanc. Vol. II, 13, 14. £7* 18.
FAUCON brun qui prend au vol cjes pigeons
D ES Ma T I È R ES. IxH)
tk guette les oifeaux aquatiques, paroît être
• un buzard. Vol. II, 20.
AUCON <de- montagne; variété du rochier*
Vol. II, 22..
AUCON de montagne cendré. Vol. H , 22.
AUCON de roche , n'eft pas un vrai faucon ,
approche du hobreau & de la crcfîerelle.
Vol. II, 22.
AUCON de Tartarie. Vol. Il, ij.
AUCON d'Iflande. Vol. II, 17 df 30.
AUCON étoile. Vol. il, 23.
AUCON gentil. Vol. II, 15 i? fuiv. 18 Ù*
fulv. Temps de fa mue. 24..
AUCON hagard. Vol. II, 9 & 19.
AUCON huppé des Indes. Vol. II, 23, 35
<tf 36.
AUCON Ianier. Ko^£ OlSEAU SAINT-
Martin.
\UCON noir. Vqyei FaUCON-PÉL£RIN.
aucon paflager. Voy. Faucon-Pèlerin.
AUCON pattu , nommé mal - à - propos
vautour. Vol. II , 12.
VUCON pêcheur. Voye^ Ta N a S.
UJCON-PÉLERIN, étranger r pafTager.
JVol. II,i5 <l? finv. Temps de fa mue, laid.
23. En quoi diffère du faucon-gentil. Jbid.
.24-. Temps & lieux où on le prend. Ibid, 25
^26. Aifé à indruire. Ibid, 26,
Ixh Table
Faucon rouge. Vol. II, 21. — Des Inde
Ibid. 21, 33 l? 34.
Faucon fors. Vol. II, 8 — 19. Temps 0
il faut le prendre. Ibid. 25.
FAUCON tacheté , eft le jeune faucon-pélerir
Vol. II, 20.
FAUCON Tunicïen ou Punicien ou Tunifier
Vol. II; 17.
Faucons-niais. Vol. Il, 24. Comment 0
les nourrit & on les élève. Ibid.
FAU-PERDRIEUX. Voye% BUZARD.
FÉCONDITÉ, moindre dans les oifeaux d
proie que dans les autres oifeaux. Vol. 1 1
9 1 . Celle de la crefferelle plus grande qu
celle de la plupart des oïieaux de proie
Vol. II, 53. Moyen de tirer le plus grani
parti de la fécondité des faifans. Vol. IV
75 à? 76.
Femelles des oifeaux plus flentieufes qu
les mâles. Vol. I, 36. Femelles vivent plu
long -temps que les mâles. Ibid. 4.9. Com
mencent le nid , font chargées prïncipaîemen
du foin de couver, tlT'c. Ibid. 69 iy 70
Femelles des quadrupèdes , excepté un très
petit nombre , ne connoiflent point la fidélité
conjugale , mais elles ont une tendrefli
confiante pour leurs petits. Ibid. 71 <fcf 71:
Femelles des oifeaux de proie font plui
grandes d'un tiers que les mâles, Iefquel:
font appelés pour cela tiercelets. Ibid. 85
des Ma t i è r es. Jxv
if 90. Les œufs ne font point la caufe Ici ,
comme parmi les infectes , de cet excès de
grandeur des femelles , car il n'a point lieu
dans les poules , les poules faifanes , les
dindes , les perdrix , les cailles & autres
r femelles d'oifeaux qui pondent beaucoup
plus que celles des oi féaux de proie. Vol I ,
89. Dans prefque tous les animaux, même
les plus doux , la femelle prend de la férocité
pour la défenfe de fes petits. Ibid. 95 4? 9 6.
L'aigle femelle a deux cœcum de deux pouces
de longueur , & le mâle n'en a point du tout.
Ibid. 137. Seroit-ce la caufe de l'excès de
grandeur des femelles d'oifeaux de proie fur
les tiercelets qui n'ont point ou très-peu
Je cœcum. Vol. II, 62.
MELLES des tétras , ont le plumage plus
{ }eau que Les mâles. Vol. III, 291.
R-À-CHEVAL ou merle à collier d'Amé-
■ique, fon plumage, Ces pieds longs, fon
oec de merle; fon chant, fa nourriture, fes
nouvemens , fon poids, fes dimenfions;
oays où il fe trouve- Vol. VI, 59 — 61.
ange à terre comme l'alouette. Ibid, 60.
fURES coloriées des oifeaux de la Zoologie
ritanniquede M. Edwards, de Al. Frifch,
le M. Gerini & de cette Hiftoire Naturelle.
rolume I, ix, x, ifc. Avantages de ces
ernières, xj — xxx. Petit nombre des exem-
Iaires ; différences de leurs formats. Ibid. xi),
donnent une idée, non - feulement de Ja
Ixv) Ta ble
couleur des oîfeaux , mais de leur forme , d<
leur grandeur réelle & relative. Vol. I , xiij
Leur nombre limité. Jbid. xv & xv).
Filets de la queue de Poifeau de Paradis
Vol. V, 213. Du manucode. Jbid. 22 y. I
Du magnifique. Jbidemy 228. Du iifiïet.
Jbid. 23^.
FlNG AH ou pie-grîefche des Indes d'Edwards
a la queue fourchue, le bec courbé comme (j
celui de Pépervier, plus long, fa bafe ëf (j
entourée de mouftaches. Vol. II, 86.
FtAVERT ou gros -bec de Cayenne, fe
rapports avec le rouge noîr, efl peut-être
une variété d'âge ou de fexe dans cett<
efpèce. Vol. VI, 191.
F'OIE, grand dans l'aigle commun, d'ur,!
rouge vif & divifé en deux lobes dont I< Ii
gauche efl plus gros que le droit. Vol. I I
*37-
Forme extérieure des oifeaux, préfenfc J
moins de différences apparentes que leur* p
couleurs. Vol. I, v/.
FoUDlS, foudis-Iehémené , efpèce étranger* ic
voifme du friquet , connue fous le nom d<
cardinal ou moineau de Madagafcar & di
cap de Bonne-efpérance ; fes variétés ; diffé- :._
rences de la femelle. Vol. VI, 237 <kf 238. ;
FoUDIS à ventre noîr. Vol. VI, 238.
Foudis à ventre rouge. Vol» VI, 237.
Fraise, L
des Matières. îxvt)
Fraise. Voyez Caille de la Chine.
FRANCOLIN. Voyez ATTAGAS. Ce nom
a été donné à différens oifeaux. Vol. IV,
2.2.^ if 224. Différence-du francolin &
de la perdrix , il efl moins répandu ; origine
de Ton nom. Ibid. 226 if 227. Variétés
de fexe , Tes couleurs , fa nourriture , fort
cri; qualité de fa chair. Ibid. 228. Erreurs
àts Naturalises fur l'efpèce , fur le climat ;
fe plaît dans les iieiix marécageux. Ibid, 229
if 230. Voye% BlS-ERGOT.
ressaie. Voyez Effraie.
r e U X ou Frayonne , a la bafe du bec
environnée d'une peau nue , & pourquoi.
Vol. V, 75 if 76. Vit de grains & d'in-
fectes. j%ô£ 77. Son ventricule, fes inteitins ,
ûs mœurs fociales , Ton adrefle à retourner
les pierres. Ibid. 78 if 79. Eft profcrit en
certains pays, niche en fociété. Ibid, 7%.
Comment défend fon nid contre l'homme
& contre les oifeaux de fon efpèce. Ibid. 80.
Ponte , couvée , nourriture <x éducation des
petits. Ibid. Ses voyages, lieux qu'il habite
"e préférence. Ibid. 81 if 82. Sa chair
onne à manger. Ibid. 82.
i IQUET ou Moineau à coliîer , moineau à
ête rouge, moineau de campagne , moineau
e montagne , moineau fou , paffereau ,
alferon de muraille, paiïïère folle, paiiTe
e faule , petrat fauiet , tchouet, &c. Origine
u mot friquet ; ne fe mêie point avec le
if taux, Tome VI, ç
hvu) Table
moineau; habite les plaines, marche Telle-
ment, efl moins nombreux , va par troupes
dès la fin de l'été; fa ponte, Ton vol, Tes
variétés; lieux où il fe trouve. Volume VI,
229 — ^34- S'unit avec le ferin ; comment
fe nourrit , Ton chant , durée de fa vie , Ton
naturel. Ibid. 234.. Voy. Beaumarquet,
Foudis, Passe-bleu, Passe-vert.
FRIQUET huppé ou Moineau de Cayenne ,
delà Caroline, variété de fexe. Vol. VI,
238 £r 239.
Frisch. ( M. ) Défauts de fa méthode de
diftribution des oifeaux. Vol. I, 54.^ 55.
G
VJALLIGNOLLE. Voye^ FAISAN.
GallïNACÉS, font -ils granivores ou carni-
vores! Vol. III, 90.
G A L L I N A C H E. Vôye% VAUTOUR du
Brelil, Marchand.
GaNGAou Gelinotte des Pyrénées, cata,
perdrix de Damas , petit coq de bruyère i
aux deux aiguilles à la queue ; oifeaux avec
lefqueis on a confondu celui-ci. Vol. IV,
352 — 355. Voyez Kit ta V 1 a h. Le
ganga n'eit peut-être pas une vraie gelinotte;
en quoi il en diffère. Ibid. 357 &■ fuiv,
Nommé par les Catalans perdix de garrira.4bi
Ibidem t 358. Si c'eif i'oifeau nommé ij-
DES M AT T È Ë ES. IxtX
Montpellier angel. Vol. IV, 360. Se trouve
depuis l'Efpagne jufqu'au Sénégal. Ibidem,
Garlu. Voye^ Geai à ventre jaune de
Cayenne.
Gavion. Kc;^ Caracara.
Geai ru Jay, gai, jayon , gayon, jaques,
jacuta, geta, gautereau, vautrot, richard,
girard , &c. fon inftinér. a du rapport avec
celui de la pie, différences. Vol. V, 146
if 147. Marque bleue de l'aile, Tes plumes
foyeufes , Ton vol. Ibid. Variétés de fexe ,
d'âge ; naturel pétulant du geai , Ton cri ,
fon talent d'imirer les fons. Ibidem, 14.7
& 14.8. Ces oifeaux fe rappellent, leur
antipathie pour la chouette ; fe prennent à la
pipée , apprennent à parler , font voleurs
par infime!, cachent leurs provifions fuper-
flues; leurs nids, leurs œufs, leurs petits,
leur nourriture, leur chair. Ibidem, 14.9
— 1 52. Détails anatomiques , leur façon de
manger, leur climat. Ibid. 152 — 1 54.
rEAl à bec rouge de la Chine. Vol. V, 157.
Efpèce nouvellement connue. Ibid.
rEAl à cinq doigts. Vol. V, 154. Variété
du geai , citée par Pline. Ibid.
EAI à ventre jaune de Cayenne ou le Garlu.
Vol. V, 1 64. A les ailes très-courtes. Ibid,
EAI bigarré de Madras. Vol. V, zjz.
EAI blanc. Vol. V, 155.
hx Table
Geai bleu de l'Amérique feptentrionale.
Vol. V, 165 ÙT fuiv.
Geai bleu ( petit ) ou Carouge bleu de
Madras. Vol. V, 274.-
GEAI-BOUFFE de Petiver, eft peut-être un
Loriot. Vol. V, 272.
Geai brun de Canada. Vol, V, 160.
GEAI de Cayenne. Volume V, 162. Voye^
Blanche-coiffe.
Geai de Sibérie. Vol. V", 161.
GEAI du Pérou. Vol. V, 158.
Geai jaune de Petiver, eft peut-être le
Loriot. Vol. V, 272 è? 273.
GELINOTTE ou Poule des coudriers, n'eft
pas le francolin , paroît être la poule rnftique
ou fauvage de Varron. Vol. III , 33 6 — 3 3 8 .
Différences entre le mâle & la- iemeHe ;
groffeur de ces oi féaux ; ont vingt-un pouces
d'envergure , les ailes courtes , le vol pefant,
courent très-vîte ; remarque fur les pennes
de leur queue, leurs fourcils rouges, doigts
dentelés, pieds pattus. Ibid. 339 — 34.1 .
Tube inteftinal , cœcum. Ibid. 340. Couleurs
& qualités de leur chair ; leur nourriture
en liberté & en captivité, ne vivent pas
long-temps captives. Ibid. 34.1 if 34.2.
Comment & dans quel temps on les chafTe.
Ibid. 342 — 34-5- Fables fur leur géné-
ration. Ibid. 344 if 345. Nid, ponte,
couvée. Ibid, 34.6. Les jeunes font expulfés
C
des Mat i eues. hxj
par les père 6c mère des cantons qu'ils
habitent. Vol. III, 347- Lieux où ces oifeaux
fe plaïfent. lbid. 347 & 348.
GELINOTTE à longue queue d'Américne.
Vol III, 415.
GELINOTTE de Barbarie. Voy, KlTTAVlAH.
GELINOTTE d'Écoffe. Vol, III , 349 —3 5 1 .
GELINOTTE des Pyrénées , du Sénégal.
Voye^ G A N G A.
Gelinotte du Canada & de la baie
d'Hudfon, lieu où elle fe plaît, fa grofièur,
fes fourcils , Tes narines , fes ailes , Tes pieds ,
fon bec, fon plumage; variétés de fexe ,
nourriture; comment on les déeèle l'hiver.
Vol. m, 405 — 407.
Gelinotte (groffc) du Canada & Gelinotte
huppée de Penfyïvanie, eft le coq de bruyère
à fraife, d'Edwards. Vol. III, 408. Et le
coq de bois d'Amérique, de Catefby. Ibid,
410. Grofïèur, plumes en touffes, pieds,
plumage; queue fe relève; comment appelle
la femelle; nourriture, nid, œufs, couvée;
va par troupes, eft très - fauvage ; fa chair,
lbid. 408 — 415-
3É LINOTTE huppée de M. BrlfTon. \{cye?
Attagas.
3ÉNÉRATION, ( organes de la ) ont un
rapport phyiique avec ceux de la voix.
Vol, I , 38» Les oifeaux l'emportent fur
les quadrupèdes par les puhTances de la
f u)
Ixxlj
Ta BLE
génération. Vol. I, 41 . Quoique les oifeaus 11
ibicnt en puiffance bien plus prolifiques qu<
îquietu
ruent dans tous les êtres les puiiïances &
les effets de la génération. Ibid Les oifeain
ont les parties de la génération d'une ftrucïun 'y\
toute différente de celles des quadrupèdes
lbid. 78. Configuration de celles de l'au-
truche. Vol. II, 234 i? fuiv. De celles di
cafear. Ibid. 322. Influence de la tempe- 1
rature du climat fur tout ce qui a rappor
à la génération. Vol. I V, 27.
GERFAUT, le premier & le plus grand d<
tous les oifeaux de la fauconnerie, a les aile!
longues , la première penne de l'aile fait»
en lame de couteau & prefque aufïl longu<
que la féconde, qui eft la plus longue d<
toutes; le bec & les pieds bleuâtres, for
plumage eft fujet à des variétés; fe trouva
dans le nord de l'ancien continent, confervf
toutes (çs qualités dans les pays du midi ;
on en connoît trois races, le gerfaut d'Ifïande .
celui de Norvège & le gerfaut blanc; celui -f:
eft blanc dès la première année & conferve
fa blancheur. Vol. 1 , 3 3 9 — 3 42 .
GÉSIER , appartient plus particulièrement aur
oifeaux qui vivent de grains & de fruits,
Vol. 1 , 50 if 51. Ufa^e .de cette partie.
:
des Mat jé res. hxn)
GoBE^MOUCHE huppé de M . Brifïbn ou
Troupiale huppé du même. Vol. V, 273.
Gobe -MOUCHE (petit) jaune & brun cîe
M. Sloane, commun aux environs de San-
Jago à la Jamaïque , comparé au Japacani ;
fes dimenfions , Ces variétés. Vol, V, 285
— 287.
OoNOLEK ( c'eft-à-dire mangeur d'Infectes),
autrement Pie -grièche rouge du Sénégal,
ne diffère prefque de notre pie -grièche
que par les couleurs qui font très -vives.
Vol. II, 96,
GoRGE-NUE a un double éperon à chaque
pied, la gorge nue & de couleur rouge;
il fe perche. Vol. IV, 232 &r 233.
GOULIN ou COULIN, ou Merle chauve des
Philippines , nommé aulîi dans ces ifles /ring,
llling jTabaduru ; fa grolfeur, Ton plumage,
peau nue qu'il a autour des yeux , & qui
change de couleur dans certaines circonf-
tances. Vol. VI, 131 — 134.. Autre oïfeau
plus grand, qui paroît avoir rapport au
goulin, 133. Voracité du gouîin, 1 34-.
■■ GRAILLAT, Graille, anciens noms françois
de la corbine ou corneille noire. Vol. V, 6 1 •
GRAINES bouillies, qui font plus profitables
pour nourrir les poulets. Vol. III, 14.1.
GRANDEUR. Dans les oifeaux comme
<îan$ les quadrupèdes ; le produit de h
i ii'i)
Ixxh Table
génération fuit la raifon Inverfe de la grar>
deur. Vol, I, 92.
GRANIVORES, recherchent les vers, les
infectes & les parcelles de viande encore
plus foigneufement qu'ils ne recherchent les
graines. Vol. 1,55. Ont un géfier, avalent
de petits cailloux qui leur fervent comme
de dents pour opérer la maftication qui fe
fait dans le géfier. îbid. 58.
G RAYE, (venant de Krae) ancien nom
françois de la frayonne. Vol, V, 75.
Greffe animale. Vol. III, 157.
Griffon ou Vautour rouge, jaune, fauve;
plus grand que le perenoptère & que le
grand aigle , a le cou long de fêpt pouces
& les jambes d'un pied , le jabot rentré ,
les plus grandes pennes de l'aile longues de
deux pieds , groflfes à proportion , la queue
courte relativement aux ailes, & au refle tous
les caractères dts vautours , l'iris orangée.
Vol. 1 , 212 ^213. C'eft le grand vautour
d'Arifiote. Ibid. 214 $y fuiv. Le vautour
doré (fulvus) de Rai, efl une variété de
cette efpèce ; il a quelque chofe de remar-
quable dans la conformation du bec , la
langue dure & cartilagineufe , un gros jabot
femé d'une quantité de vaïfTeaux fort vifibles ,
ie fond du ventricule épais. Vol. 1,215
— 220. L'intérieur de cet oifeau comparé
avec celui de l'aigle. Ibid, 22.0,
des Matières. Ixxv
CRICRI , Émérillon ou plutôt CrefTereîle des
Antilles. Vol. II, 65.
CrisalbïN ou Gros -bec de Virginie. Vol. VI,
197 if 198.
GRISIN de Cayenne, Ton plumage, fa taille,
fes dimensions ; couleurs de la femelle.
Vol. VI, 114.^ 1 15.
GRIVE proprement dite , fes rapports avec
la draine. Vol. V, 369. Appelée grive de
vigne, grivette , mauviette ,* fes voyages, fes
amours, fes pontes , fon nid, fes ceuh , for*
plumage variable ; attributs diilinclifs du
mâle; Ton chant, éducation des petits. Ibid,
387 — 391- C'eft un oïfeau des bois, peu
rufé , facile à prendre, s'enivre à manger des
raifins , fa nourriture; qualités de fa chair &L
de celle de Ces petits ; le froid n'influe point
fur Ces voyages , a le bec fupérieur mobile ;
le fait craquer en colère. Ibid. 392—395,
Comparée avec le mauvis. Ibid. 4-3 3 .
jRIVE bafîêtte, fes pieds courts, fon plumage,
fes voyages, fa nourriture. Vol. V, 43 5
-4-37-
RIVE blanche; variétés de la grive pro-
prement dite. Vol. V, 396. A des vertiges
de grïvelures & les couleurs variables. Ibid,
396 & 397.
ÎRI V E cendrée ou le Tilly, fes diraennons, fon
plumage , Ces variétés. Vol. V, 4.37 -r 439 r
«RIVE.de guy, la même que la draine»
C V
I
hxv] Table
Grive de la Guiane , eft une variété de lé
grive. Vol. V, 399.
Grive huppée; variété de la grive- Vol, V,
397-
GRIVE ( petite) des Philippines. Vol. V, 439.
GRIVE roulTe de la Caroline, c'eil ïe moqueur
François. Vol. V, 449-
GrivelettE de Saint-Domingue, plus
petite que la grivette , eft oifeau de paiTage ,
niche dans les tas de feuilles sèches ; fe<
ceufs. Vol. V, 441. Diffère de nos grives.
Ibid. 442.
Gri VELIN ou Gros -bec du Brefiî , les grive-
lures; reffemble au guifitirica de Marcerave.
Vol VI, 189 er 1-90.
Grivelin à cravate ou Gros-bec d'Angola.
Vol VI, 207.
GRI VER T. Voye% Rolle de Cayenne.
GRIVES, confondues mal-à-propos avec les
merles ; leurs mouchetures ou grîveïures.
Vol. V, 366.. Ce genre comprend quatre
efpèces , qui ont chacune leurs variétés.
Ibid, 367.. Attributs communs à toutes les
efpèces , leur groffeur , leur forme , leur
nourriture , qualité de leur chair , volières
où les Anciens en élevoient. Vol V, 369
— 375- Nichent dans des pots; leurs nids
ordinaires , leurs œufs , leurs cris , leurs
parties internes, leurs mœurs, leur vol;
manière de les prendre. Ibid. 3.75 —37$>i.
des Matiè res. Ixxvl;
Leurs voyages , quelquefois par troupes
innombrables. Vol. V, 379 — 381. Autres
qualités communes à toutes les grives. Ibid.
384 ^385. Voyez HOAMY, RoUSSEr
ROLLE, TlLLY.
<jRIVIS du nord de l'Inde , Iefquelles ne
voyagent point. VoL V, 385^-
Grivette d'Amérique , fe trouve au Canada
& à la Jamaïque , fes rapports avec notre
grive & avec le mauvis; a les couleurs
variables , effc plus petite qu'aucune de nos
grives , Ton cri ; eft de paffage-' au nord <Sc
non au midi. Vol. V, 400 — 404.
GROLLE, nom donné en Touraine à îâ
corbine. VoL V, 61. Appliqué par Belon à
la frayonne. Ibid. 75.
GroS-BEC ou Pinçon à gros-bec , pinçon-
royal , pinçon - maillé ou ébourgeonneux ,
o;ros pinçon ou pinçon d'Efpagne ,. mangeur
de noyaux , groffe-tête , malouafïè o« ama-
louafTe - gare , caffe - rognon , caffe - noix ,
caffe - noyaux , durbec, geai de bataille",
coche-pierre; fe trouve depuis PEfpagne <&
l'Italie jufqu'en Suède , eft allez fédentaire
& fïlentieux , n'a pas l'ouïe fine , ne vient
pas à l'appeau , fa chair. Vol. VI x 165
— 1 67. Quelques - uns de ces oifeaux:
voyagent, lbïd. 168. Leurs nids, leurs
œufs ; nourriture des petits. Ibid. 168 d?
1 6-<). Le gros-bec tue les petits oifeaux daiss
Ixxvhj Table
les volières , de quoi fe nourrît en cage , en
liberté ; la femelle diffère peu du mâle.
Vol. VI, 170 èr 171.
GROS-BEC bleu d'Amérique. Vol VI, 183.
Gros-bec bleu de Catefby, n'efl pas le
même. Vol. VI , 183.
GROS-BEC cendré de la Chîne. Voy. Padda. I
Gros- BEC d'Abyffinïe, ftruelure & pofition j
de fon nid. Vol. VI, 202 — 204,.
Gros -bec d'Angola. Voyez G rive lin
à cravate.
Gros -bec de Canada. Voyez Dur bec.
GROS-BEC de Cayenne. Voye% RoUGE-
noir & Flavert.
GROS-BEC de Coromandei , Vol. VI , 182.
GROS-BEC de Java. Voyez JACOBIN.
GROS -BEC de la Chine. Voyez QuA-
DR ICO LOR.
GROS -BEC de la Louifiane. Vol. VI, 188.
GROS- BEC de Virginie. Voyez CARDINAL
huppé & Grisalbin.
Gros -bec des Indes. Voyez Or chef.
Gros -BEC des Moluques. Voyez Jacobin.
Gros-bec des Philippines. Voy. Toucnam-
COURVI.
Gros-bec duBrefilow Grivelin. Vol.Vl,i 80.
Gros -bec nonette. Vol VI; 197.
des Ma t i è r es. Ixxlx
GROS-BEC tacheté du cap de Bonne-efoérance.
Vol. VI, 206.
GROS-BECS (moyens) reflemblent plus aux
moineaux qu'aux gros -becs. Vol. VI , 1 88.
Gros-becs (petits) Vol. VI, 188.
jUAN ou Quan des Indes occidentales. Voyez
Yacou.
Suepier. Voyez Merops.
jUepier fans pieds, comme un oïfèau de
Paradis. Vol. V, 221.
jUl FSO-BALITO ou G uîfso-batïto dïmmo-
won- jerck , oifeau étranger , comparé à nos
gros-becs , filentieux comme eux ; en quoi
il en diffère, fon plumage. Vol. VI, 204,
— 206.
}UI NETTE. Voyez PEINTADE.
jUIRI-TIRICA de Marcgrave , refîèmbîe
fort au griveiin ou gros - bec du Brefiî.
Vol. VI, 189.
H
lAGARDS (Faucons) Vol. II, 9 <Lf î().
i A R F A N G , grande chouette blanche des
pays du nord, tant de l'ancien que du
nouveau continent; prend, dit-on, de jour
les perdrix blanches ou gelinottes. Vol. lip
J07 — 202.
Ixxx Ta b le
■HarpAYE, autrement Harpaye - rourîeau
bufard-roux , vautour - Ianier moyen , a Ie« ii
habitudes de I'oifeau Saint-Martin & de L i
fous-bufe , prend le poiffon comme le jean7- 1
ïe-bïanc, a la vue très-perçante; fètrouv<|
en France, en Allemagne , fréquente le:
lieux bas & le bord des eaux. Vol. I
306 iy 307.
HARPAYE à îête blanche. Voye^ BuzARD,
HÉLÈNE. ( Sainte-) II n'y a , dit-on , dan;
cette iHe ni bête venimeufe , ni animal vorace.
Vol. IV, 1 1 .
.Hérons, vivent de poiffons, & font avec
les cormorans les repréfentans des caftors &
des loutres. Vol, l , 51.
Hiboux, ne voient mal pendant îe jour,
que par un excès de fenfibilité de l'organe.
Volume 1,6. Leur caractère diftinctif eii \
d'avoir fur ïa tête deux aigrettes de plumes :
en forme d'oreilles ; ce genre contient trois
efpèces , ïe grand , le moyen & le petit duc.
Vol. II , 103 dT' 1 04. Catefby en a trouvé
un en mer à fix cents iieues , tant des côtes :
d'Afrique que de celles d'Amérique. Jbid,
1 06 S" 1 07..
Hirondelles, leurs migrations , dîverfité
d'avis fur ce fujet. Vol. I , xïx. Expériences
fur I'engourdiffement prétendu des hiron-
delles de cheminées. Ibid. xxij. Ces dernières
. arrivent au Sénégal dans la faifon même où |]
elles partent de France ; & le quittent au
des Mat i È re s. Ixxx)
printemps. Volume I , xxij. Celles dont la
couvée eft retardée , & qui partent plus tard
que i les autres , ne s'engourdifTent point ;
celles même qui ne partent point du tout «,
étant furprifes par les grands froids avant que
leurs petits foient en état de les fuivre*
meurent avec leur famille, mais ne s'en-
gourdifTent point. Ibid. xxiij & xxiv. Les
hirondelles qu'on a vues fe jeter dans l'eau >
qu'on en a retirées , que l'on a vu reprendre
peu-à-peu le mouvement en les réchauffant
avec précaution , font probablement les
hirondelles de rivage. Ibidem, xxv & xxv),
Expériences à faire pour s'en affurer. Ibid,
xxv). M. Adanfon a vu & tenu, à la côte
du Sénégal , des hirondelles arrivées le 9
octobre, c'efl - à - dire , huit ou neuf jours
après leur départ d'Europe. Ibid. 44.
[ISTOIRE des Oïfeaux, doit être infépa-
rable , autant qu.'îl eft poffibïe , de leur
defcriptîon. Vol. I, vij & fuiv. Ses diffi-
cultés. Ibid. xvj , xxx) & 'fuiv. Doit embrafTer
ce qu'ils font dans notre pays , dans ceux
où ils féjournent une partie de l'année, ■&
dans tous ceux par où ils pafîent. Ibidem^
xxvi) & xxviij. Moyens employés ici pour
abréger Timmenfité des détails. Ibid, xxix,
\ Autres moyens pour parvenir à compléter
l'Ornithologie hiftorique..' Ibid. xix & xxxiv,
oamy de la Chine., a les pieds Icngs^ point
de grivelures» Vol, V> fâo,.
Ixxxlj Table
Hoazin ou Faifan huppé de Cayenne, fl
taille, fon bec, Ton plumage, fa huppe.
Vol. IV, 14.6 <tf 1-4.7. Sa voix ou Ton
cri ; fiiperïtitions à fon fujet , fe nourrît de
ferpens, lieux où il fe plaît; efl peut-être
oifèau de paffage , diffère de l'hoazin de
Fernandez, s apprivoife , dit-on ; nourriture
des petits. Jbid. 147^ 14.8.
HobUeau, plus petit que le faucon, plus!
lâche , mais plus rufe , & il vole auffi haut;
fait fur-tout4 la chafTe aux alouettes ; niche
dans les forêts furies grands arbres. Vol. Il,
4.3 & 4.4. Variété dans cette efpèce ; ces
deux races fe trouvent en France , & elles
ont le bas-ventre d'un roux vif; fe portent |
fur le poing (ans chaperon. Ibid, 4-5 — 47.
HoGCOj proprement dit, ou le Mitou-
poranga , appelé auffi tecuocholli , tepetototlt,
curaffb f poes , coxolitli Ù* poule rouge du
Pérou, n'efl point naturel à l'Afrique ni à
l'Afie. Vol. IV, 128 — - 132. Sa groffeur,
fa huppe finguïière , fes couleurs , fon bec
environné d'une peau jaune, chargé d'un
bouton, fês oreilles , fes pieds fans éperons.
Jbid. 1^2. — 136. Différences entre le mâle
& la femelle. Jbid. 136. Le hocco comparé
avec le dindon , tant pour l'extérieur que
pour l'intérieur. Jbid. 136 2? 137. A la
trachée-artère conformée à peu-près comme
les oifeaux aquatiques. Ibid. 1 37. Diffère
du faifan non -feulement par fa conformation f
DES AI A Tl È RE S. IxXXîîj
maïs par Ton naturel focial & païfible %
s'apprivoife parfaitement. Volume IV, 137
— 14.0. Se tient fur les montagnes, ie
perche; vole pefamment; fa nourriture,
qualité de fa chair; variété de fentiment fur
la longueur de fa queue. Ibid. 140 — 142.
îoccos, appartiennent aux pays chauds de
l'Amérique. Vol. IV, 128.
lociSANA, grand étourneau de Fernandez,
grande pie du Mexique de BrhTon , fes
rapports avec la pie , fa chair. Vol. V 3 1 42
i7 143.
[OITLALLOTL ou Oifeau long de Fernandez,
fà queue , fes ailes courtes , fon vol pefant ;
court vite; fa taille, fon plumage. Vol. IV 9
159 — 161.
iOMME a le toucher plus parfait que ranimai.
Vol. I, 5 & 17. Et peut-être le fens du
goût. Ibid. 17. Eft inférieur à la plupart
ces animaux par les trois autres fens. Wièk
Influence de l'homme fur la Nature & fur
les animaux. Ibid. 3 1, 32 if 4.0. Il en a
moins fur les oifeaux que fur les quadru-
Î)èdes. Ibid. 33^ 34. Aime à changer
'ordre de la Nature. Vol. IV, y 6. Son
empire fur les efpèces. Ibid, 309 & 310.
\ OU B A R A ou petite Outarde huppée d'A-
\ frïque , a une fraifè ; fa nourriture , fon
'i adrefie à échapper à Poifeau de proie ; ufage
i de fon fiel , &c. Vol. III / 8 3 — 85.
Ixxxh Tablé
Jiu LOTTE, méliccrax , c'ianna , efl: de tou
les chouettes la plus grofïè, la plus noir
la p'us (emblabie au corbeau & la fei
qui ait les yeux noirs. Vol. II, roo, n
ÏT 112.. Par cette raifon appelée nyélicor,
par les Grecs. Ibid. 158. A quinze pouc
de la pointe du bec au bout des ongle;
la tète très-grofTe & fans aigrettes, la fa
encavée dans Ces plumes , le bec d'un blai
jaunâtre, la queue de fix pouces & plu
trois pieds de vol , le duvet des pieds blai
pointillé de noir; vole légèrement & fai
bruit ; fe tient dans les arbres creux au milie
des bois, prend les petits oifeaux & I
mulots qu'elle avale tout entiers, & doi
elle rend la peau roulée en pelotes; pon
quatre œufs prefqu'auïîi gros que ceux d'ur
petite poule , ex ordinairement dans di
nids de bufe, de crefTerelIe, de corneille
de pie. Ibid. 158 — 1 62.
Huppe , parmi les outardes il n'y a que celle
d'Afrique , grandes & petites , qui en aiem
Vol. II, 83.
Huppe du Tricoîor huppé de la Chine
Volume IV, 1 o 1 . Du fpicifère. Ibid. 1 1 8
De Féperonnier. Ibid. 121 <tf 122. D
hocco. Ibidem, 132 £? 136. Del'hoazin!
Ibid. làf?*
Huppe pofthumedes oifeaux , réfultante d'un I
contraction de la peau de la tête, OGca
formée par le (JeiTèchement, YqU Y? 398» 1
des Mat î È res. Ixxxv
ÏUPPE de montagne, l'un des noms du
coracias huppé eu fonneur. Vol* V, 12..
V
p A BOT des oifêaux, correspond à la panfe
I des ruminans. Vol. I, 50. Le griffon ou
| grand vautour a un jabot formé d'une
membrane blanche & fêrné d'une quantité
de vaiffeaux très - vifibles. Ibidem,. 219-.
[ D'autres vautours ont ce jabot proéminent,
mais ici , il remplit feulement le creux de
îa poitrine. Ibid.
\C0BIN ou Gros-bec de Java, gros-bec des
Moluques, gowry , coury ; d'où vient ce
dernier nom; fè nourrit comme les ferins,
i paroît être de même efpèce que le Domino»
Vol. VI, 199 dy 200.
A- eu RU TU du Brefiî eïl notre grand duc*
Vol. Il, 130 if 131.
kmac de Marcgrave ., efpèce de carouge*
Vol. V, 34.3.
^PACANI, efl le roflignol jaune & brun
de Klein , gros comme le bemtère ou comme
Tétourneau; ne peut être le petit gobe-
mouche jaune & brun de iVL Sloane*
Vol. Vx 285.-287.
1SEUR, a des appendices rouges à l'ex-
trémité des pennes des ailes , & qui ne font
> confiantes ni dans leur forme ni dans leur
Ixxxv) Table
nombre. Vol VI, 144, 14-6 if 160. N
point le xomotl. lbid. 14,6. Comparé a
merles , aux pïes-grièches , aux écorcheu
lbid. 1 4.7, 1 4.8 , 159^ 160. Ses voyage
fon climat propre, lbid. 1 4,7 — 155
nourriture , Tes mœurs douces & fbciales
leurs inconvéniens , fon cri, fon plumag
fes dimenfions ; différences de la femeïl
lbid. 1 j j — 161.
J A S E U R d'Amérique , fon plumage & i
dimenfions. Vol. VI, 162. — 1 64..
JAUNOIR ou Merle du cap de Bonne -efp
rance; fon plumage, fes dimenfions. Vol. VJ
52 if 53.
Jean -LE-BLANC , ainfi nommé parce qi
ie mâle a le deffous du corps blanc ; f
dimenfions. Volume I, 174, if 175. S
couleurs. Ibid^ 175 if 176. Pèfe tro
livres & quelques onces , plus gros , reh
tivement à fa grandeur , que les aigles <
les pygargues , en quoi il fe rapproche d
balbuzard ; a les jambes dénuées de plumt
Sl ïa queue blanche comme les pygargue*
a les jambes plus longues & pïus menu<
qu'aucune des trois efpèces nommées; tier
ce la bufe par la difpofition des couleui
du plumage ; vu de face , reflcmble à" l'aigle
vu de côté , refîemble à la bufe , & fo
naturel tient de celui de ces deux efpècec
lbid. 176 ifiyj. Tourne volontiers "it
yeux du coté du plus grand jour & mêm
des Ma T I È JR E s. Ixxxvij
vis-à-vis le Soleil , cherche le feu , fondent
le froid , vit de perdrix , volailles , lapins ,
mulots, lézards, grenouilles, de celles-ci
en les déchirant en pièces ; avale les mulots
tout entiers , &c. refufe les fruits , le
i poiiïbn , les vers , le pain , le fromage , &c.
même après un jeûne de plufteurs jours;
mais alors il mange de la viande cuite ; iï
préfère la viande crue & faignante ; rend
les peaux des mulots & fouris en pelotes
d'un pouce; boit en plongeant fon bec dans
Peau" jufqu'aux yeux & ne boit que quand
il fe croit feul ; dans tout le refte paroît
peu inquiet , fe laiffe toucher , ne s'attache
I point , prend de la graiffe en automne. Vol. I ,
178 — 180. La femelle eil prefque toute
:>rïfe ; eft plus grande que le mâle ; fait fon
nid prefque à terre dans les terreins couverts
ie bruyères , de genêt , de joncs , quelquefois
mffï fur des arbres élevés ; pond trois œufs
irdoifés ; s'approche des habitations & fur-
out des baffes-cours , dont il eft le fléau ; a
es ailes courtes , le vol pefant & bas , faifit
a proie à terre , ne chaffe que Je matin &
e foir. lbid, 182 if 183. Son cri eft un
îfflement aigu. Ibid. 183. En a un autre
e contentement. Ibid. 179. Refîèmble à
'oifeau Saint - Martin , maïs il eft plus
tit. Ibid. 183 df 184.. Encore plus au
aniarius d'Aïdrovande , ou milvus albus de
khwenckfeld. Ibid. 188. N'eft point le
ing-tail des Anglois, cjuieft notre fous-bufe.
Ixxxviï) Table
Volume 1 , 185. Comparé avec la îiarpayt
lbid. 307.
Incubation. Vol. I, 70. Vol. III, 1 18.
I N eu B ATI O N artificielle. Vol. lll, 121
tl? fuiv.
I.N SECTES, font un fonds de fubfifhnc
que les quadrupèdes dédaignent, & quel
ÏNature femble avoir abandonné aux oifeaux
Vol. I, 52,
INSTINCT, eft le réfuhat du fentiment 01
plutôt de la faculté de fentir. Vol. 1 , 4
Caufes de fes diverfités. lbid. 5. Eli plu
conllant, plus uniforme que notre raifon
lbid. 6.
INSTINCT des oifeaux, modifié dirTéremmen
de celui des quadrupèdes , par cela feu
qu'ils ont le fens de la vue plus parfait
Vol. 1 , 1 2 . La facilité , la vîteffe & I
continuité de leur mouvement , influent aulî
fur leurs habitudes, modifient leur inîiïn<f
& le rendent différent de celui des quadru
pèd;es. lbid. 4.2*
INTESTINS , plus étendus dans les quadru-
pèdes & les oifeaux qui vivent de grain
<Sc de fruits , que dans les efpèces carnaf
fières. Vol. \3 50^51. Ceux de l'autruche
lbid, 2.2.J iffuiv. Du coq. Vol. LU, 151.
des Ma tières. Ixxxix
,îANA de Fernandez, paroît être plutôt un
étourneau qu'une pie; fe pi ît dans les
contrées les plus froides du Mexique. Vol V,
137 Î7 138.
K
.ATRAC A, oîfeau d'Amérique, y eft ïe
repréfentant du faifan. Vol. IV , 1 14.
NK , femble faire la nuance entre les carouges
& les merles; fon plumage. Vol. V, 34.7
& 348.
N K I ou Poule dorée de îa Chine , n'eft;
)as le chïnquis , paroît être le tricolor huppé»
fol IV, 117 & 118.
. t TAV I A H ou Gelinotte de Barbarie,
Vol. III, 356. Sa defcription par Shaw»
Ibid. 363 & 364,
L
AGOPÈDE ou Perdrix blanche ; en quelle
S aifon eft blanc , a Ie.defîbus des pieds velu,
\ a groffeur , fa chair , fon féjour de préfé-
;nce. Vol III, 383 — 387. Ses fourcils
ouges ; variétés de fexe , variation dans les
mleurs du plumage. Ibid. 387 ^T 388.
)étail du plumage , du duvet des pieds.
rbid. 389 — 391. Groffeur de l'oifeau, fon
ëjour d'habitude , fa voix , fa couleur
, tendant l'été, femble fuir le Soleil. Ibid.
\C}2 — 395 . On le garde dans 4es volières,
xc Table
s apprivoife par limpidité , vole en troupes t
pefamment ; fa nourriture , qualiré de /
chair, û ponte. Volume III, 396 — 398
Obfervations anatomiques. Ibidem, 39:
— 400.
Lagopède de la baie de Hudfon ou Perdri
blanche , n'eft point le ptarmigan ; Tes livrée
d'été & d'hiver, Tes pieds pattus; pafTe I
nuit dans la neige & le jour au foleil , fû
la nuance entre le lagopède & l'attagas
Vol. III, 401 — 404.
Langraien de Manille , a les ailes aulî
longues que la queue, en quoi diffère de
pies-grièches & fe rapproche du tcha-cher!
VûL II , 89 — 91.
LANGUE de l'autruche fort courte 6c fan
aucun vertige de papilles. Vol. II , 224
Oifeaux qui paiTent pour n'avoir point d
langue, & pourquoi. Vol. III, 284. &
285. Langue très - courte d'un calTe - noix
Vol. V, 169.
MANIER, comparé avec ïa bufe cendré
d'Edwards. Vol. I, 316. Oifeau très-rar
actuellement en Europe , quoique Belon I
dife être naturel en France & très-employé
fe trouve en Suède, niche fur les grand
arbres; plus petit que le faucon gentil, plu
ccurt empiété qu'aucun faucon ; a des tache.1
droites le long des plumes , le cou gros
court , ainïi que le bec ; refte au pays tout<
Tannée. Ibid. 345 — 34.8. L'efpèce du faer T
0
des Matières, xcj
èft plus voifme de celle du Ianîer que de
celle du faucon. Vol. I, 349 if fuiv.
LAN 1ER cendré. Voye^ OlSEAU SAINTE
Martin.
Ianneret, nom du tiercelet ou mâle du
: ianîer. Ko/. I, 348.
LIBERTÉ favorable à la multiplication des
oifeaux. Ko/. IV, 66. Amour des faifans
pour la liberté. Ibid. 73. Précautions nécef-
faires pour la donner aux faifandeaux qu'on
a élevés dans des parcs. Ibid. 87 , &c. Ce
qu'il en faut laiffer à la perdrix pour Pap-
prîvoifer. Ibid. 2.2.0 if 2.2.1.
LlNOT rouge, s'unit à la linotte commune»
VoL i , xxxiij,
LINOTTES, âgées de quatorze ou quinze
ans. Vol. i, 48.
ILlTORNE, fes rapports avec le mauvîs.
Vol. V, 370. En quoi diffère des autres
grives ; variétés de fexe , fes voyages, iieux
qu'elle aime , fa nourriture , fes mœurs ;
s'apprivoîfe quelquefois , aime le froid , fa
ponte ; qualité de fa chair ; nourrit & foign.e-
îes petits de la draine lorfqu'eile ks trouve
dans fon nid ; fe prend au lacet , fon bec ,
fes pieds. Ibid. 417 — 422. Se trouve en
Suède. Ibid. 426 if 427.
ITORNE à tête blanche. Vol. V, 423.
Oijcaux, Tome VI, d
xci/ Table
ilTORNE; de Canada , eft de pacage, for
chant > fa nourriture de choix. Vol. V, 426 iJ
— 428.
LlTORNE de Cayenne , n'eft pas fi grivelée I
Vol. V, 425 & 426.
XlTORNE pie ou tachetée, fagroiTeur, for
plumage. Vol. V, 423 & 424.
LIVRÉE, fignifie dans les quadrupèdes ï;
couleur du péïage des jeunes animaux avan
la première mue. Vol. I, 97.
Lohong ou Outarde huppée d'Arabie
comparée à la nôtre; Ton plumage, fa huppe
Vol. III , 73 Ù* 74. Diffère des gallinacés
Ibid, 76.
LORIOT, difficulté de reconnoître Tes vrai
noms chez les Anciens ; Tes amours , foi
nid, fes œufs. Vol. V, 349 — 354. Soi
affection courageufe pour Tes petits , fe
voyages, Ces dimenfions. Ibid. 354^ 355
Ses couleurs; variétés de fexe & d'âge
fon cri ; obfervations anatomiques ; fa nom
riture; façon de le prendre; variétés. Ibic
3 5 <i — 3 59- Autres variétés. Ibidem, 36!
— 363.
LORIOT de ïa Chine & fa femelle; variét
du loriot. Vol. V, 361 &T 362.
LORIOT de la Cochïnchine ou Coulavan
avec fes variétés ; lui-même elt une variet
de notre loriot, fes différences. Volume V 'S
J&b "^ 361.'
des Matières, xtn)
LORIOT des Indes , le plus jaune des loriots,
& variété du nôtre. Vol. V, 362 ty 363.
Loriot rayé, fait la nuance entre les
loriots & les merles. Vol. V, 364.^ 365.
LOUPS, dans cette efpèce le mâle & fa
femelle reftent unis pendant l'éducation des
petits. Vol. I , 72.
Lu EN ou Arous , forte de faifan de la Chine»
Vol. IV, 110.
M
M
AGNIFIQUE de la nouvelle Guinée.
Voye^ MANUCODE à bouquets.
Mainate des Indes orientales , doit être
rapproché du goulin & du martin ; fa taille,
fon plumage, fa double crête, fes dimenfions ;
il eft fujet à des variétés; apprend àfirïler,
chanter & parier. Vol. VI, 125 i? 12.J.
Main AT E de Bontius , fon plumage ; c'erl
une variété du précédent. Vol. VI, 128.
Al A I N AT E de Briflbn ; variété du mainate
des Indes. Vol. VI, 128.
Mainate ( grand ) de M. Edwards.
Vol. VI, 129.
M A 1 N AT E ( petit ) de .M. Edwards ; fa
crête. Vol. VI , 129.
MÂLE ( le ) parmi les oifeaux aide la femelle
à conilruire le nid & queftjuefbïs à couver
d ij
xch Table
les œufs , îuî apporte à manger , &c. Vol. I f
69. Parmi ïes quadrupèdes n'efl ni mari ni
père , & pourquoi. Ibid. 7 1 . II y a quelques
exceptions. Ibid. 72. Les maies, parmi les
oifeaux de proie , font d'un tiers plus petits
qite les femelles , & pour cette raifon font
appelés du nom générique de tiercelets. Ibid,
89 i? 90. Dans prefque tous les animaux,
même les plus doux, les mâles deviennent
furieux dans le rut. Ibidem, 96. Voye^
Femelles. Les mâles des deux premières
efpèces d'aigles , quoique plus petits & plus
foibïes , font cependant préférés pour la
fauconnerie. Ibid. 132. Ces mâles n'ont
point de ccecum, tandis que leurs femelles
en ont de fort amples & longs de deux
pouces. Ibid, 137; & Vol. II, 62.
Malte, cette ifle fert de flatîon à la
plupart des oifeaux voyageurs qui traverfent
ia Méditerranée. Vol. V, 187.
M A N S F E N I , eft de la groffeur du faucon ,
mais il a les griffes deux fois plus grandes
& plus fortes ; ne diffère de l'aigle que par
fa feule petiteffe ; Ces plumes font très-fortes
& très - ferrées , fa chair , quoiqu'un peu
noire eft excellente ; n'attaque que les petits
oifeaux jufqu'aux tourterelles inclufivement ;
yit auffi de reptiles , fe perche fur les grands
arbres. Vol, I, 202 ^203.
MANUCODE, c'eft-à-dire , oifeau de Dieu,
appelé le roi des cijeaux de Paradis/ fables
des Matières, xcv
a Ton fujet. Vol. V, 223. Comparé avec
Poifeau de Paradis. Ibid. 224,.
Manucode à bouquets , appelé ïe ma-
ygnifque de la nouvelle Guinée , les filets , fes
plumes veloutées ; fmguïarité de Tes bouquets.
Vol. V, 227 — 230.
Manucode à fix filets ou Je Sîfiïet , fes
rapports avec les oifeaux de Paradis. Vol, V 3
MANUCODE noir de la nouvelle Guinée
ou le Superbe, paroît avoir quatre ailes,
Vol. V, 231 ^232.
Marail ou Faïfan verdâtre de Cayenne ,
eft peut-être ou la femelle ou une variété
de l'y acou ; fes rapports avec le guart
d'Edwards. Vol. IV, 153 <tf 154. Sa
queue. Ibid. 154. S'apprivoife ; qualités de
fa chair. Ibidem.
MARAIL fans queue , du pays qu'arrofè
ia rivière des Amazones. Vol. IV, 155.
.Marchand m/ Vautour du Brefil , galli-
nache , aura , ouroua , ouroubou , oifeau
de l'Amérique méridional, fe trouve aufïî
en Afrique; eft l'aigle du cap de Kolbe,
eft un vautour, en a le naturel, bec crochu,
tête & cou chauves ; peau qui couvre ces
parties, plumage, pieds, narines. Vol. I,
247 & 248 . Vit de charognes , de vidanges;
fa légèreté, fon vol très -élevé, fa vue
perçante. Ibid, 249—257. Ces oifeau*
d ii)
/
xcvj Table
font filentîèux; ïeur plumage à différent
âges ; volent en grandes troupes & fondent
aufïi en troupes fur leur proie, fur -tout
. quand c'eft une proie vivante. Vol. 1,250
— 255. Dévorent les chairs & les vifcères
des cadavres dont ils font des fquelettes
très-nets. Ibid. 252 df 253. Leur chair eft
infecle. Ibid, 253. Sont protégés en certains
pays. Ibid. Port d'ailes. Ibid, 257. Repré-
fentent les mœurs primitives des vautours.
Ibid. 258.
Martin, merles des Philippines de M.
Briffon , deftrucleur d'infectes, cherche la
vermine dans le poil des chevaux , des bœufs ,
des cochons; eil camaïfier , comment vient à
bout de dévorer un rat. Volume VI, 135
if 136. Détruit les fauterelles & nuit
quelquefois aux grains , ce qui l'a fait tantôt
protéger , tantôt profcrire dans l'ifle de
Bourbon où on Tavoit apporté des Indes.
fbid. 136 — 138. Leur multiplication dans
cette ifle , leurs mœurs , leur babil , leur
ramage , leurs pontes , leurs nids, leur couvée;
foin qu'ils en prennent. Ibid, 139 — 1 4.1 . .
Les jeunes s'apprivoifent , apprennent à
parler, à contrefaire divers cris d'animaux;
leur groffeur, leur plumage. Ibidem, 1^.2.
{? 14-3.
M A RTI NS pêcheurs, femblent être dans uo
mouvement perpétuel. Vol. 1,4-1.
Mascaxouf. Voyei Dattier,
des Ma T I È R E S. XCVîj
JVÏÀSTICATION , l'une des principales jouif-
fances du fens du goût , manque aux oifeaux.
Vol. I , 53. Se fait , pour les granivores ,
dans le géfier , à l'aide des petits cailloux
qu'ils avalent , & qui font les fondions de
dents. Ibid. 57 <t? 58.
AU VIS, fes rapports avec la litorne.
Vol. V, 370. <tf 433. Il ne faut pas le
confondre avec les mauviettes. Ibid. 429.
» Qualité de fa chair , (es voyages , fa nour-
riture , fon cri. Ibid. 430 2? 43 1 . Comparé
avec la grive. Ibid: 431.
MÊLÉ AG RIDES Vqye^ P E I N T A DE S ,
ainfi appelées autrefois , parce qu'elles re ve-
ndent tous les ans fur le tombeau de
Méléagre , ce qui indique affez qu'elles font
oifeaux de paifage : on ajoute qu'elles s'y
battoient , & cela n'ell point furprenant ,
puifqu'on les connoît pour des oifeaux
turbulens & querelleurs. Le nom de tetrax
a été donné à la méléagride par les An-
ciens. Vol. III, 272 i^y 273.
MEMBRANE intérieure de l'œil des oifeaux,
qui paroît contribuer à la perfection & à
la plus grande fenfibïlité de -cet organe.
Vol. I, 7 & 8.
MÈRE artificielle , pour élever les petits
poulets. Vol. III , 138 if fuiv,
MERLE, appelé Yoifeau noir par excellence,
en quoi diffère de fa femelle , comparé aux
d iiij
xcvuj Table
grives , Ton inftincl: , tant en liberté que dans
Pefclavage, apprend à chanter; eft fujet à I
la mue. Vol. Vi , 2, — 6. Change de couleur,
dit-on , en automne , Tes pontes , Tes œufs ,
fon nid, incubation, éducation des petits,
leurs mues ; attributs de la femelle. Ibid,
6-7-9 ^ h. Ne voyage pas au loin , fa
nourriture; il eft répandu par-tout dans les
deux continens ; qualités de fa chair en
différentes contrées. Ibid. 9 — 11. Parties
internes d'une femelle. Ibid. 12.
Merle à collier. Voye^ Merle à plaftron
blanc.
Merle à collier d'Amérique. Voye% Fer-
À -CHEVAL.
Merle à collier du cap. Voy% Plastron
noir de Ceylan.
MERLE à cravate de Cayenne, eil plus petit
que notre mauvis ; a le bec crochu; fon'
plumage, fes dimenfions. Volume VI, 90
<kr 91.
JVI E R L E à cul - jaune du Sénégal. Voye%
Brunet.
Merle à gorge noire de Saint-Domingue,
efpèce nouvelle , fon plumage , fes dimen-
fions. Vol. VI , 76 far 77-
Merle à longue queue du Sénégal. Voye% ;
Vert-doré.
Merle à plaftron blanc , appelé auiïî merle -
à collier, merle terrier, buijfinnier, i/Q*
DES M AT I È RE S. XC1X
différences de la femelle , différences du mâle
comparé au merïe ordinaire; efl oifeau de
paffage , fuit les montagnes. Vol. VI, 15
— 18. Fait fon nid à terre; pays où il le
trouve, fa nourriture, fa chair, fes parties
internes. Ibid. 18 — 21. Attire les grives»
lbid. 20.
Merle à tête blanche , à bec & pieds
jaunes ; Vol, VI, 14.
MERLE à tête noire du Cap. Voye^
Casque noir.
Merle à ventre orangé du Sénégal. Voye^
Oranvert.
Merle blanc. Vol. VI, 14.
Merle bleu , comparé avec le merle de
roche , fon plumage , pays où il fe trouve j
fe plaît fur les montagnes; fà ponte. Vol,
"vi, 36-39-
Merle brun à gorge rouffe de Cayenne,
fon plumage, fes dimenfions. Volume VI %
106.
MERLE brun d'Abyfîmie, la nourriture, fou
plumage. Vol. VI, 112, & 113..
MERLE brun de la Jamaïque, fon plumage,
fes dimenfions , lès narines, fa chair, fa g-ranTe*
• Vol. VI, 89 £T 90.
Merle brun du cap de Bonne-efpérance*
efpèce nouvelle, les dimenfions, fon plu-
mage, YoL VI; 7O*
dy
C T'A S Z E
Merle brun du Sénégal, Ton plumage,
fes dimenfions. Vol. VI, 80 if 81.
MERLE buiffonnier. Voyeç M E R L E à \
plaflron blanc.
JVÎ E R L E cendré de Madagafcar. Voyeç
OUR.OVANG.
JV1 E R L E cendré de Saint-Domingue. Voyeç
M OQUEURS.
M E R L E cendré des Indes , fon plumage ,
fes dimenfions. Vol. VI, 79 &* 80.
Merle chauve des Philippines r Voye^
GOULIN.
MERLE couleur de rofe, appeîé auffi étourneau
de imy: pays où il fe plaît ; huppe & plumage
du mâle, plumage de la femelle; est oifeau
comparé au merle ordinaire & au merle à
plaftron blanc, (hs dimenfions. Vol. VI,
27—30.
Merlb d'Amboîne , chante comme un
roflignoî , & relève fa queue comme un
roitelet; couleurs de fon plumage. Vol. VI >
93 àr 9*.
Merle de Bengale. 'Voyei Baniahbou.
Merle de Canada, comparé au merle de
montas ne, fa taille, fa forme, fon plumage.
Vol. VI, 77 l? 78.
Merle de la Chine , fon plumage , fes ailes ;
courte». Vàl VI, 5$^ 56,
des Ma t i è r e s. c)
Merle delà Guyane, comparé a U' merle
ordinaire , Ton plumage , fes dimenfions.
Vol. VI, 118 àr 119.
Merle de ï'îfle de Bourbon, fes dimenfions y
Ton plumage. Vol. VI, 94. 4? 95.
Merle* de Madagafcar. Voye^ TANAOMBÉ,
Merle de Mindanao , Ton plumage , fes
dimenfions; variété. Vol. VI, 8 3 ^ 84.
MERLE de montagne, variété de fexe du-
merle à plaftron blanc. Fô/. VI, 16.
MERLE de montagne , ( grand ) variété du
merle à plaftron blanc, fa taille, fa nour-
riture, fa chair, Ton cri. Vol. VI, 26.
Merle de roche, fes allures; qualités de
. fa chair , fon talent pour chanter , fan nid ,
fan courage à défendre fes petits , fes pontes ,
. fa nourriture , lieux où il fe trouve , fa taille $
fon plumage. Vol. VI, 31 — 35.
Merle de Saint-Domingue. Voye^ MO-
QUEURS.
Merle de Surinam, fon plumage, fes
dimenfions. Vol. VI, 101 iX 102.
Merle des Barbades. Voye^ Pie de la
Jamaïque.
Merle des colombiers , appelé aufli étoumeaa
des colombiers , comparé avec le merle &
l'étourneau; fon inftincl: , fon plumage;
variété de cette efpèce nouvelle. Vol. VI
73 & 7*-
d vj
aj Ta b le
Merle des Moluques. Voye^ Brève de
Mada.oafcar.
o
Merle des Philippines. Voyeç Martin,
Merle dominîquain des Philippines , fes
longues ailes , Ton plumage , Tes dimenfions*
Vol VI, 95 if 96.
Merle doré de Madagafcar. Voye^ Saui-
JALA.
Merle du cap de Bonne-efperance. Voye^
Jaunoir.
Merle du cap de Bonne-efpérance , que
j'appelle Oranbleu. Vol. VI, 70.
Merle huppé de ïa Chine , comparé au
merle ordinaire , fon plumage, Ton talent
pour apprendre à chanter. Vol. VI , 53
& 54. Ses dimeniions. Ibid. 54.
MERLE huppé de la Chine , ( petit ) fait ïa
nuance entre les grives & les merles; n'a
point de grivelures. Vol. V, 442 ^T" 443»
Merle huppé du cap de Bonne-e/pérance y
fa huppe, fon plumage, fes dimeniions^
Vol. VI, 91—93.
MERLE noir & blanc d' Abyfîtnïe , fort
plumage, fa taille, fon chant,, qui lui eii
f une lie , fa nourriture. Volume VI, 1 1 1
<fcr 1 12.
Merle olivâtre de Barbarie , fa taille , fon
plumage , comparé à îa grive baiiètte ; lès
diitérences, \qL VI ? J08 & 109,
des Ma t i è p es. eu)
MERLE olive de Cayenne ; variété du fuivant»
Al E R L E olive de Saint - Domingue , Ton
plumage, fes dimenfions. Vol. VI, 107.
Merle olive des Indes , Ton plumage , fes
dimenfions. Vol. VI, 78 if 79.
Merle roux de Cayenne , Ton plumage ,
fes dimenfions. Vol. VI, 105.
Merle folitaîre , fà voix , fes amours , fon
chant, fa ponte, fes œufs, nourriture & édu-
cation des petits , manière de les élever ; cet
oifeau efl en vénération dans le peuple , fon
plumage , fes dimenfions. Vol, VI , 40 — 47.
Merle folitaîre de Manille, fait la nuance
entre le merle folitaîre & le merle de
roche; fon plumage ,. fa taille, couleurs de
îa femelle. Vol. VI, 4.8 if 49.
Merle folitaîre des Philippines, forme, taille,
phi mage , dimenfions de cet oifeau , comparé
avec le folitaîre de Manille. Volume VI >
50 if 51.
Merle terrier. Voy. MERLE à plaftron blanc»
Merle vert à longue queue du Sénégal,
Voye% Vert-doré.
il e R l e vert à tête noire des Moluques,
Vol. VI, 121.
Ierle vert d'Angola, fon plumage, fa
taille, fes dimenfions; variété. Vol. VI,
61 êr" 62.. Comparé au merle violet dt
Juida. Vol, VI; 63.
ch Table
MiRLE vert de la Caroline , fa taille , fès
mœurs,; fon vol, fo'n cri, fa nourriture,
fon plumage, Tes dimennons. Volume VI,
96 if 97.
Merle vert de l'ifîe de France; efpéce
nouvelle, fon plumage, {es dimenfions.
Vol. VI, 84..
Merle vert des Moïuques. Voye£ BREVE
de Bengale.
Merle violet à ventre blanc de Juida, fà
taille, ion plumage. Vol. VI, 104..
Merle violet du royaume de Juîda , fon
plumage , fa taille ; comparé au merle vert
d'Angola. Vol. VI, 63 £r 64.
Merles blancs ou tachetés de blanc. Vol. VI,
13 i? 14..
MEROPS 0w Guêpier, conformité des tache*
de fa queue avec celles de la queue du
kittaviah. Vol. III , 363 if 364. Nom de
merops donné à la pie de la Jamaïque.
Vol. V, 134.
MESANGES percent & déchirent ies grainesi
Vd 1,55.
MÉTHODE de Frifch , qui diftribue ht
genres & les efpèces des oifeaux d'après
i leur manière de vivre & la différence d<
leur nourriture , porte fur.' un mauvais fon-
dement; jamais on ne déterminera la nature
d'un être par un feul caractère ; on ne.peuN /
des Matières. eu
■donner une connoiffance compïette de chaque
efpèce en particulier que par fa deferiptioo
jointe à fon hiitoîre. Vol. I, ^^ if 55»
Défauts de la méthode de M. Frifch. Ibid,
De celle qui prend les caractères des efpèces
dans la différence des couleurs du plumage.
Ibid, 96 if fuiv, 320 if 1,2.1. Toute
bonne méthode de diftribution des animaux
doit tendre à réduire au jufte le nombre
des efpèces. Vol. I , 100 ^y 101.
{ MIGRATIONS des oifeaux, ajoutent beau-
coup à la difficulté de faire leur hiitoire.
Vol. I , xix. Les circonftances des migra-
tions varient dans les différentes efpèces.
Ibidem, 15 if 16. Les oifeaux captifs
s'agitent beaucoup dans îa faifon deiïinée
à ces voyages. Ibid. 16. Le fens intérieur
de l'oifeau eft principalement rempli d'images
produites par le fens de la vue ; ces images
fuperftcielîes , mais très - étendues , font la
plupart relatives aux mouvemens , aux
diftances , aux efpaces , il porte , pour ainix
dire , dans fon cerveau une carte géogra-
phique des lieux qu'il a vus ; & cette
connoiffance , jointe à la facilité qu'il a de
parcourir ces mêmes lieux , font l'une dts
caufes déterminantes de fes fréquentes mi-
grations. Ibid. 8 1 . Vol. IV \ 243 — 260. Le
; froid n'influe pas fur les migrations des
grives. Vol. V, 393. Migrations irrégulières
• du bec-croifé & de quelques autres oifeaux.
; Vol. VI, 175-^77.
cv) Table
MlLAN ou Milan royal , voit du haut des
airs un petit lézard, un mulot, &c. Vol. I,
9 . Eft. avec la bufe & le corbeau , le repré-
sentant parmi les oi féaux , de l'hiène , du
loup, du chacal. Ibid. 51, Voye^ Bec.
Reffembïe au vautour par le naturel & les
mœurs ; eft plus commun , approche plus
ies lieux habités , s'établit dans les pays
cultivés, abondans en gibier, vokille, rep-
tiles , infectes ; on l'approche aifément , n'efl
point fufceptible d'éducation , reffembïe
beaucoup à la bufe , mais s'en dhtingue
comme de tous les autres oifeaux de proie
par fa queue fourchue ; iï l'a auffi plus
longue , le vol eft fon état naturel , & iï
l'exécute avecaifance & prefque fans aucun
mouvement apparent , fi ce n'eft celui de
îa queue , quelquefois il plane immobile des
heures entières ; fon combat ou plutôt fa
défaite ïorfqu'il eft attaqué par l'épervïer.
fbid. 277 — 28 1 . Ne pèfe que deux livres
& demie , n'a que dix-fept pouces de lon-
gueur jufqu'au bout des ongles , & cependant
a près de cinq pieds de vol; a l'iris , la peau
du bec & les pieds jaunes ; fe nourrit aufli
de cadavres , de tripailles , de poiffons morts ,
de ferpens ; on Ta vu avaler un pigeonneau
tout entier avec fes plumes. Ibidem, 282
&" 283. Niche dans des trous de rochers ,
quelquefois, dit -on, fur de vieux chênesc
. (ou de vieux iapins , pond deux ou troiS1
ceufs ; plus ronds que ceux de poule ; tacheté*
des Mat i ères. cvïj
de jaune fale ; eft répandu dans tout i'ancïen
continent , depuis la Suède jusqu'au Sénégal.
Vol. I, 283 ^284.
MlLAN de la Caroline ou Épervïer à queue
d'hirondelle de Catefby , oïfeau du Pérou,
que l'on ne voit à la Caroline qu'en été,
eïpèce étrangère , voifïne de notre milan
royal. Ibidem , 286, 312. Pèfe quatorze
onces ?*a quatre pieds de vol, vit de reptiles
& d'infectes. Ibid. 313.
MlLAN noir ou Etolien , eft plus noir & un
peu plus petit que le milan royal, & il a
les pennes de la queue prefque toutes égales
entre elles , mais il lui reffembfe à tous
autres égards ; il eft de paffage , Belon les
a vus traverfer le pont Euxïn en files nom-
breufès; plus commun en Allemagne qu'en
France ; refte l'hiver en Egypte ; vient dans
îes villes , fê tient fur les fenêtres des
maifons ; il a la vue & le vol fi fûrs, qu'il
faifit en l'air les morceaux de viande qu'on
îui jette. Ibid. 286 — 28c/.
Vil LAN comparé avec la bondrée. Vol l%
296 <&T 2yj* Avec l'oifeau Saint-Martin y
à la harpaie , à la bufè. Ibid. 301 — 316»
Au bufàrd. Ibid. 310.
Miroirs ou les yeux de la queue du paon.
Vol. IV, 39. On en voit des veftiges fur
les plumes de la queue du paon bîanc*
Ibidem, j8#
cvii) Table
.Miroirs ou yeux fur les plumes de l'argus
Vol. IV, i 10. Sur celles du chinquis. /bit
i 16 if 117. Du fpîcïfère. Ibidem, 1 1
— 121. De i'éperonnier. Ibid. 122, 12
if 126.
Module des planches enluminées , eft par
tout la douzième partie de la longueur d
i'oifeau mefuré depuis la pointe du be
jufqu-au bout de la queue. Vol. I, xii). '
JVI <E U R S des animaux dépendent beaucou
de leurs appétits. Vol. I , 51. Les oifeau
ont plus de mœurs en général que \t
quadrupèdes. Ibid. 68, 69 if 83. Ceu
qui fe nourriflènt des fruits de îa terre vivei*
en famille, cherchent la fociété de leui
femblables, fe mettent en troupes nom'
breufes & n'ont d'autres querelles que ceîk
que produit l'amour ou l'attachement poi
leurs petits. Ibid. 95. C'eft des déftrts qu'
faut tirer les mœurs de la Nature. Ibid, 257
JVÏoiNEAU ou Moineau franc, moineau d
ville , pafferon , paflicre , pefferat , parât
paiife, paifToreile , paffereau , pierrot, mcinet
gros - pillery , guilleri , moucet , moifTor.
Vol. VI, 208 if fuiv, Réduction d'efpèce<
Ibidem, 208 — 211. Variétés de cou leurs
Ibid. 2ii. L'efpèce du moineau eft répandu
depuis la Suède jufqu'en Egypte, au Sénégal
Ibid. 211 if 212. Variétés de fexe. Ibiœ
Les moineaux fe plaifent dans les lieu
habités; font opiniâtres, rufés; font troi
des Mat i È re s. cix
pontes; leur nid, leurs œufs, leur nourri-
ture ; effet de la fumée de foufre fur eux ;
dommage qu'ils caufent aux voKères, &c„
Vol. VI , 212 — -217. Durée de leur vie ,
leur éducation , leurs mœurs ; font folitaires ,
vont quelquefois en troupes; leurs amours;
nichent quelquefois fur les arbres ; s'em-
parent du nid des hirondelles & des pigeons.
Jbid. 217 — 221.
VI 01 N EAU à bec rouge du Sénégal. Voye-^
Moineau du Sénégal.
Moineau à collier. Voye% Friquet.
Moineau à la Soukie. Voye% Soulcie.
Moineau à tête rouge. Voye^ Friquet.
4oiNEAU à tête rouge de Cayenne. Voye^
Friquet, Passevert.
40INEAU au collier jaune. Voye^SoULCVï.
Moineau blanc ; variété du moineau.
Vol. VI, 211.
iloiNEAU brun & blanc. Vol. VI, 21 r.
A O I N E AU de bois. Voye^ Soulcie.
Moineau de campagne. Voye^ Friquet.
IIoineau de Capfa. Voye^ Dattier.
Moineau de Cayenne. Voye^ Friquet,
PÈRE-NOIR.
Ioineau de datte. Voye^ Dat tier.
1 o 1 n e a u de Java. Voye% Paûda^
.PÈRE-NOIR,
ex Table
Moineau de la Caroline. Voye^ Frique
huppé.
MoiNEAudela Chine. Voy, Quadricolof
Moineau de la côte d'Afrique. Voy. Beau
marquet.
Moineau de Macao. Voye^ Père-noir.
Moineau de Madagafcar. Voye^ Fou DU
Moineau de montagne. Voye% Friquet
Moineau du Brefil. Voye% Père-noir.
Moineau du Canada. Voye% Soulciet, .
Moineau du cap de Bonne-efpérance. Voye
Croissant, Foudis.
MOINEAU du royaume de Juida. Voye
Père-n o ir.
Moineau du Sénégal; en quoi diffèi
du nôtre. Vol, VI, 2.2.2 £7 223.
Moin eau jaune. Vol, VI, 212,
Moineau Indien. Voye^ Padda.
MOINEAU noir ou plutôt noirci. Vol VI
21 I.
MOINEAUX, s'accouplent Ta femelle reftan
droite fur fes pieds , & leur accouplemen
dure très-peu , mais il fe renouvelle très
fouvent. Vol. I, 78 if 79.
MoloxitA ou Relîgîeufe d'Abyflïnie, corn
paré au merle ordinaire pour la forme, la taille
la nourriture , &c. plumage du moloxita
pourquoi appelé rtligieufe* Vol* VI, 1 1 o
d e s Ma t i è r e s. ex)
klOQUEUR, eft de la même efpèce que le
merle de Saint-Domingue de M. Brifïbn ,
que fon grand moqueur, que le merle cendré
de Saint-Domingue de nos planches enlu-
minées , que le t^onpan de Fernandez , fon
tet-çonpan, & fon cent-^pnpantli , & Ton cen-
contlatolli , enfin que le moqueur de M.
Sloane. Vol. V, 4-4-5- — 4.4-8. Son chant,
accompagné de mouvemens cadencés. Ibid*
'4.5 1 — 4-54- Son plumage, Tes dimenfions;
iieux où il fe trouve; fon nid, fa nour-
riture ; maniè*e de Pélever en cage , {es
mœurs, Tes parties internes, lbid. 4-5 1 — 4.5 6.
Loqueur de M. Sloane, efl notre moqueur,
[oqueur François , a plus de rapports avec
nos grives; Tes différences, Tes dîmenfions,
fon plumage, fon chant, fà nourriture-»
Vol. V, 449 & 450.
OQUEUR, (grand) le même que le moqueur.
.0 QUE URS , réduction des e/pèees à deux.
Vol. V, 445 — 448, Voyez Cencon-
tlatolli, centzonpantli,
Jetzonpan, Tzonpan.
OUCHET. Voyei ÉPERV I E R.
OU ET TES, femblent être toujours en
mouvement & ne fe repofer que par inflans.
~'ol. I, 41. Les mouettes des Barbades
vont fe promener en troupes à plus de deux
cents milles de la côte & reviennent le même
jour. Ibid, 45.
cxi) Table
Mouvement, les oifeaux y font très-propre \\
es; rrès-habilcs , et par cetrc raifon ils ont d I
avoir le Cens de la vue plus parfait. Vol. I
9 <iT fuiv. La feule vîteffe du vol d'u K
oiieau peut indiquer la portée relative d
la vue. Ibid. 10. Le mouvement paroi I
plus naturel aux oifeaux que le repos. Ibu D
41. Cela influe fur leurs habitudes & Iei|
incline!. Ibid. 42.
Mue, les oifeaux y font fujets comme le
quadrupèdes , font fourîrans alors & meurer
quelquefois ; aucun ne pond pendant c
temps. Vol 1 , 61 if 62. Etfets de la mu|i
des oifeaux quant aux couleurs du plumage
Ibid. 97. £t même quant à celles du pelag
des quadrupèdes. Ibidem. Dans certaine
eipèces d'oifeaux les trois premières mut
entraînent des changemens coniidérables dar
les couleurs du plumage. Ibid. 98. Tenir.
de la mue des faucons. Vol. Il, 24. D
paon. Y cl. IV, 4 — 40. Double mue de
cailles. Ibid. 266 & 267.
N
lN APAUL ou Faifan cornu , comparé a
dindon, plus reflemblant au raifan , ik\
cornes, fa gorgerette, fon plumage, fes aile ,
courtes; eitun oiieau pelant. Vol, IV , 1 1
• — 114.
des Matières, cxtl)
JARINFS du Percnoptère , ont un écoulement-
continuel & fort dégoûtant. Vol. I , 211.
Du griffon , font fort amples. Ibid, 2 ] 8.
ATURE, ce mot a deux acceptions, eu
c'eft un être idéal auquel on ru' norte ,
comme à une caufe active , tous les eitets
con flans , tous les phénomènes de l'Univers;
eu c'elt la fomme des qualités dont cette
caufe active a doué les être particuliers.
Vol.l, 3 ^ 4. Nature des oifeaux. Ibid.
4- &* fttiv. Uniformité du plan de ia Nature
prouvée parles rapports particuliers, obfervés
entre la tribu des oifeaux & celle des
quadrupèdes. Ibid. 50. C'eft fouvent des
pays étrangers, & fur-tout des déferts qu'il
faut tirer les mœurs de la Nature. Ibid, 257.
\TUREL, en: l'exercice habituel de l'inftincT:
guidé & même produit par le fentiment.
VcL I, 4.
I D des oifeaux , la femelle le commence
(par néceflité , le mâle amoureux y travaille
par complaifance. l'o/. I, 69. Ce travail
commun forme un attachement réciproque.
Ibid. Les oifeaux qui ne font point de nid
ne fe marient pas , & fe mêlent indiffé-
remment. Ibid, 73. Les hiboux n'en font
point ordinairement , mais fe fervent de ceu s
~ s autres oifeaux. VcL II, 139. II en e-fl
inli de la hulotte. Ibid. 162.
ïMENCLATURE des oifeaux , fes difficultés,
VcL 1, iv, v, vj & vij. Néce-fïïté de s;en
cxh Table
occuper. Vol. III, i — 6. Inconvénient
des licences de la Nomenclature. Ibidem
20. > 379-
Nourriture des oifeaux, confifte en toui
ce qui vit <St végète. Vol. I, 52. Ils fonl
affez indifférens fur ie choix , ne favourem
- point ce qu'ils mangent, font privés de h
maftication qui fait une grande partie de h
jouiiîànce du fens du goût, ils ont ce fen«i
très-obtus , fans difccrnement ; ils s'empoi-
fonnent fbuvent en voulant fe nourrir. Ibid
52 4? 53. Rien de plus gratuit & d<
moins fondé que la diilribution des oifeaux
tirée de leur manière de vivre ou de h
différence de leur nourriture. Ibid, 56. Or
peut dire des quadrupèdes comme des oifeaux
que la plupart de ceux qui fe nourriffen
de plantes ou d'autres alimens maigres
pourroient aufïi manger de la chair; le
granivores recherchent les vers, lesinfeéles
les parcelles de viande avec avidité , oi
nourrit avec de la chair le roffignol qui n<
vit que d'infeclts; les chouettes fe rabatten
fur les phalènes , les oifeaux les plus carnaï
fiers mangent, à défaut de chair , du poiffon
àcs crapauds, des reptiles; prefque tous le
granivores ont été nourris d'infecles dans I<
premier âge. Ibid. 55 ^r 56.
NOYAU cartilagineux dans la dernière pochil
inteftinale , joignant l'anus de rautruchéi| t
Yvt.il, 230 Ù' 2-lif d? 2^1.
QCOCOUÏ
o
P E s Ma T 1 È R E s. CXU
o
COCOLIN ou Perdrix de montagne, du
Mexique , plus gros que nos perdrix , climat
oùiïfe plaît. Vol. IV, 299. II eft une autre
efpèce d'ococolin. Ibid. 300.
Odor AT , ne peut être que le fens du fèn-
îîment , efl plus parfait dans l'animal que
<îans l'homme. Vol. I, 5, 17. Ceïuî du
corbeau & du vautour eit fort Inférieur à
celui du chien & du renard. Ibidem, 17.
■Cependant les oifeaux carnafTiers paroifîènt
en général avoir plus d'odorat que les autres
oifeaux; <3c comme la finefTe de l'odorat
fupplée à la groïïîèreté du goût , ilsparoiffent
suffi avoir le fois du goût meilleur que Ies>
autres oifêaux. 1bid. 53. Voye^SENS. Dans
l'homme & dans î'oifeau, l'odorat eft le
cinquième fcns ; dans le quadrupède il efl
ie premier. Ibid. 67. Fort émoufTé dans
l'autruche. Vol. II, 261.
(E I L , plus fenfible dans les hiboux , & en
général plus parfait, plus travaillé dans les
oifeaux que dans les quadrupèdes. Vol. 1,6.
Jlefl auflï très-fauple ., Te renfle ou s'aplatit p
fe rétrécit ou s'élargit^ &c. Ibid. 9. II efl
plus grand proportionnellement. Ibid. u.
Singulière "onformation de l'œil de l'orfraie,
connue d'Arîftote, & vérifiée par Aîdro-
vande. ibidem, 161 <tt fuiv. L'œil <Ju
Vifeaux , Tome FX ç
exvj Ta b l e
jean-Ie-bïancfoutient l'éclat du fbleil. Vol. I,
178. La pupille de l'oeil des oifeaux de
proie nocturne , fe rétrécit concentrîquement.
Vok II , 1 1 9. Les yeux de l'autruche difpofés
de manière qu'elle peut voir des deux à la
fois le même objet. Ibid, 220. Du dindon.
Vol. III, 208 & fuiv.
OEUFS ne font point caufe , dans les efpèces
'des oifeaux de proie, de l'excès de grandeur
des femelles fur les mâles , comme ils en
font caufe parmi les poiffons Si les infectes.
Vol. I, 89. Les aigles .n'en font que deux
ou trois , & en général les oifeaux en pondent
d'autant moins qu'ils font plus grands & plus
gros. lhid. 92 <tf 116. Les œufs de milan
<x de tous les oifeaux de proie font plus
ronds que l'es œufs de poule. Ibid. 28.4.
' GEufs dVutruche dans l'ovaire. Vel. 11,23 ô> •
Confondus quelquefois avec des œufs de
crocodiles. Ibid. 2 <p.. Hiftoire des œufs de
la poule. Vol. III, 102 & fuiv. Œufs à
deux jaunes ; œuf dans un œuf; épingle dans
un œuf; œuf hardé; œuf à coque double
ou à coque épaiffe; œuf à pédicule, e4
forme de "poire1," fie cylindre, de fpîraîe ;
œuf portant l'empreinte d'un foleil ■, d'une
éciipfe , d'une comète ; œufs lumineux. Ibid,
1 07 ifi 108. Prétendus œufs de coq. Ibid.
109. Évaporatïon de l'œuf, moyens de
l'empêcher & de conferver les œufs. Ibid.
ï ï 2 & 1 1 3 . Effets de la fécondation fur
l'œuf. Ibid, 116 if fuiv. Pvapport conilant
d è s - Ma t i è s e $. cxvij
©r^fervé entre ïa couleur des œufs & celle
du plumage. Vol. III ,. I 84- ^ 185. Diiîé-
" rence de couleur entre les ceufs des peïntades
fauvages , & ceux des peintades domefliques.
Ibid. 264 Ù* 265. (lEufs zéph}'riens. Vol.
IV, 22. (Eufs des paons. Ibid. 28, 53.
Ole, qui a vécu, dit-on, quatre-vingts ans.
Vol. 1,4-8.
Oiseau de Dieu. Voyez Manucode.
Oiseau de Nazare, plus gros qu'un .cygne,
a prefque tout le corps couvert de duvet
noir, des plumes frifées au lieu de queue,
les jambes hautes, trois doigts à chaque
pied ; pond un œuf unique dans les forêts
fur un tas de feuilles; on trouve un œuf
dans le géfier des petits. Vol. Il, 34^ _£?*
346. Cet oîfeau comparé avec le dronte
& le folitaire. Ibid. 347 — 351.
OISEAU de Paradis ; erreurs à fon fujet.
Vol, N , 207 — 210. .Ses longues plumes \
-fubaïaires , les longs filets de fa queue ;
plumes veloutées de la tête. Ibidem, 210
— 214. Mue de cet oifeau , climat qui lui
convient; fa nourriture, (a chafTe, fon vol.
Ibid. 214, — 218. Inconnu aux Anciens ;
variétés obfervées dans cette élpèce. ibid.
218—221. ' On mutile quelquefois des
oifeaux à beau plumage, autres que des
oifeaux de Paradis. Ibid. 221 if 2.2.2..
Oiseau de riz. %y% Padda.
e ij
cxvYi) Table
OlSEAU fleuri de Fernandez.Koy.XoCHITOt.
Oiseau Saint- Martin, autrement
faucon - lanier & Ianîer cendré , diffère des
faucons & des ïaniers par fes jambes
îongues & menues , & fe rapproche en
cela du jean -le- blanc & de la foubufe;
efl un* peu plus gros que la corneille, a le
corps plus mince , n'avale pas les petits
animaux tout entiers , comme font les autres
gros oi féaux de proie , mais les déchire avec
le bec ; reffemble à la foubufe à beaucoup
d'égards. Vol. I, 298 if 299. Se trouve
en France, en Allemagne, en Angleterre;
comment chaffe aux lézards , fcs mœurs font
ignobles & approchent de celles du milan;
cû différent du henharrier. Ib'id. 300 if
301, Fréquente comme lui & comme la
foubufe les colombiers & les baffes-cours,
Ibid. 30 3.N'efl point, comme on l'a dit,
le mâle de la foubufe. Ibid, 3 04,.
OiSEAUX, leur hiftoîre moins détaillée ici
que celle des animaux quadrupèdes , &
pourquoi. Vol. I , ) -— iv. Leurs efpèces
font beaucoup plus nombreufes & fujettes à
beaucoup plus de variétés à raifon de l'âge ,
du fexe y du climat , de la domefticïté , &ç.
Ibid. iv if fuiv. Difficultés de leur nomen-
clature, de leur defçrïption, de leur hiftoîre
& de rendre leurs couleurs avec le pinceau de
ia parole. Ibid. vij & viij. Leurs différences
apparentes portent fur les couleurs; encore
des Matières, cxlx
plus que fur les formes. Vol. I , viij. Sont
moins afTujettis que les quadrupèdes à la
loi du climat, lbid. xviij. N'obéilTent qu'à
la faîfon. Ibidem. Sont plus chauds, plus
prolifiques que les quadrupèdes , & par
conféquent plus fujets à fe mêler avec les
femelles d'efpèces voifmes , & à produire
des métis féconds , d'où s'enfuit une plus
grande multiplicité d'efpèces. Ibid, xxxij.
Pian pour arriver à une hïftoire comple'tte
des oifeaux. Ibidt xxxiv — xxxvj. Les oifeaux
ont le fens de la vue plus parfait que les
quadrupèdes. Ibidem, 6, 4.1. Exceptions
apparentes. Ibid, Voye^ GEil. Les oifeaux
font plus propres & plus habiles au mou-
vement que tous les autres animaux. 9
if fuiv. 45. ConnoifTent mieux que nous
les qualités de l'air , en prévoient mieux
les variations. Ibid. 12. ConnoifTent mieux
aufîi les grandes diftances & la furface de
notre globe. Ibidem, 14.. Par cette raifon
voyagent plus & plus loin. Ibid. 1 5 Ù*
fuiv. Voye^ MIGRATION. Plufiéurs n'ont
point de narines extérieures. Ibid. 17. Ont
le fens de l'ouïe plus parfait que l'odorat,
le goût & le toucher, plus parfait même
que l'ouïe des quadrupèdes. Ibid, 19. Ont
en général la voix plus agréable, plus forte,
& ils prennent plus de plaifir à l'exercer.
Ibid. 19, 22. Se font entendre d'une lieue
du haut des airs. Ibid. 27. Ont les organes
, de la yoix plus compliqués. Ibidem, 24»
e iij
cxx Table
Volent fans fe fatiguer , & chantent de
même, puisqu'ils chantent en volant. Vol, \,
24. Sont moins fufceptibles d'être modifiés
par l'homme. Ibid, 33 <tf 34. On apprend
■ cependant à quelques-uns à chaffer, à rap-
porter le gibier. Ibid. 34<£?" 35. Un oifêau
de haut vol peut parcourir chaque jour quatre
■ou cinq fois plus de chemin que le quadru-
pède le plus agile. Ibid, 42 if 45. Les
oifeaux vivent plus à proportion que les
quadrupèdes. Ibidem, 47. Croiffent pi us
promptement, & font plutôt en état de fe
reproduire. Ibidem. Rapports particuliers
cbfervés entre la tribu des oifeaux & celle
des quadrupèdes; parmi les uns & les autres
il y a des efpèces carnaffières & d'autres
qui obfervent la diète végétale , & pourquoi..
Ibid. 49 à? 50. Vqye% INTESTINS. En
général font afîez indifférens fur le choix
de la nourriture , & fouvent ils fuppléent
à l'une par une autre. Ibid. ^2. La plupart
des orfeaux ne font qu'avaler fans jamais
favourer. Ibid. 53. Vqye^ NOURRITURE.
Plufieurs dont le bec effc crochu, préfèrent
les fruits & les grains à la chair; prefque
tous ceux qui ne vivent que de grains ,
ont été nourris dans le premier âge avec
des înfecles par leurs père & mère. Ibid,
5 6 . Les oifeaux prefque nus , tels que
l'autruche, le cafoar, le dronte , &c. ne
fe trouvent que dans les pays chauds ; les
' oifeaux des pays froids font bien fourrés.
des Matières, cxxj
Vol. 1 , 60, Tous font fujets à la mue comme
les quadrupèdes. Jbid. 6 1 iT fuiv. Voye^
Mue. Les oifeaux l'emportent fur les qua-
drupèdes pour le toucher des doigts, dont
ils faififTent les corps. Jbid. 66. Sont plus
capables de tendreffe , d'attachement & de
morale en amour que les quadrupèdes ,
quoique le fond phyfique en foit peut-être
plus grand que dans ces derniers ; ils paroiflent
s'unir par un pacte cohftant & qui dure au
moins autant que l'éducation de leurs petits.
Jbid. 68, 69 if 83. II faut excepter la
perdrix rouge & quelques autres efpèces.
Jbid. 72. Les oifeaux qui pourroient encore
fe livrer à l'amour avec fuccès , fe privent
de ce piaifir pour fe livrer au devoir naturel
du foîn de la famille. Jbid. 77 <t? 78.
N'ont qu'une feule façon de s'accoupler.
Jbid. 78. Plus indépendans de l'homme,
moins troublés dans leurs habitudes natu-
relles -, ils fe raiîèmbïent plus volontiers entre
eux. Ibidem , 83. Ont plus de befoin que
d'appétit , plus de voracité que de fenfualité.
Jbid. 82. Voyez MIGRATION. Ne peuvent
avoir que des notions peu diilincles de la
forme des corps. Jbid. Comment imitent
notre parole & nos chants. Vol. lil , 150.
. près de Ja queue
de groffes glandes , des efpèces. de réfervoirs
pleins d'une matière huileufe, dont ils fe
e ïùj
tXXl) T A B L £
fervent pour Iuftrer & vernir leurs pîumes.
Vol. I, 60. Les membranes qui uniffent les
doigts de leurs pieds , ïa légèreté de leurs
plumes & de leurs os, la forme de leur
corps , tout contribue à leur faciliter l'action
de nager; il y a plus de trots cents efpèces
d'oifeaux palmipèdes , & l'élément de l'eau
femble appartenir plus aux oifeaux qu'aux
-quadrupèdes. Ibid. 64. &* 65. Oifeaux de
proie aquatiques comparés avec les oifeaux
de proie terrefïres. Ibid. 86 — 88. Parmi
les oifeaux aquatiques , comme parmi les
terreftres, il y en a qui ne volent point.
Vol. II, 208.
Oiseaux de baffe-cour, ne font point de
nids , ne s'apparient point , le mâle pafoît
feulement avoir pour fès femelles quelques
attentions dé plus que n'en ont les quadru»
pèdes. Vol. I, 73»
OlSEAUX de fauconnerie, de Ta première
clafle, ce (ont les gerfauts, les faucons, les
iacres, les ïaniers, les hobreaux , les émé-
rillons & hs crécerelles ; ont tous les ailes
prefque auffi longues que la queue , la pre-
mière penne de l'aile faite en lame de couteau,
& aufîi longue que la fuivante , qui eft la
plus longue de toutes. Vol. I, 34.0.
OlSEAUX de Paradis, fembïent être toujours
en mouvement & ne fe repofer que par
inltans. VoL l, 4.1.
DES M ATI ÈRES. CXXliJ
OISEAUX de proie , n'ont ordinairement ni
jabot, ni géfier, ni double cœcum, & leurs
ïntefh'ns font moins étendus que ceux des
oifeaux qui fe contentent d'une nourriture
végétale. Vol. I, 50^51. Ont la langue
molle en grande partie & affez femblable
pour la fubflance à celle des quadrupèdes ;
ils ont donc le goût meilleur que les autres ,
d'autant qu'ils paroiiTent aufïi avoir plus
d'odorat. Ibid. 53 &*. 136, Les plus voraces
mangent du poiffon , des crapauds , des
reptiles Iorfque la chair leur manque. Ibid.
56. Ont I'eftomac membraneux. Ibid. 5.9.
II n'y a pas une quinzième partie du nombre
total des oifeaux terreflres qui foient car-
nafïiers , tandis que dans les quadrupèdes
il y en a plus du tiers. Ibid. 85 & 86*
JVIaîs en revanche il exïfte une grande tribu
d'oifeaux qui font une prodigieufe dépré-
dation fur les eaux, tandis qu'il n'y a
guère parmi les quadrupèdes que les cailors ,
les loutres , les phoques & les morfes qui
vivent de poiffon. Ibid. %j.
OISEAUX de proie terreflres, comparés avec
Jes oifeaux de proie aquatiques. Vol. 1,85
if 86. Ordre dans lequel on parlera des
premiers dans cette JHiftoire des Oifeaux»
Jbid. 8 8 . Dans toutes les efpèces d'oifeaux
de proie, les mâles font d'environ un tiers
moins grands & moins forts que Jes femelles »
d'où s'elt formé le nom générique de tier-
celet , qui , défigne le mâle dans toutes ces
cxxh Table
efpèces. Vol. 1 , 89 if 90. Tous ces oï/eatix
ont l'appétit de la proie & le goût de la
chafîè , le vol très-élevé , la vue perçante ,
l'aile & ïa jambe fortes , la tête groffe , la
langue charnue, Peftomac fimple & mem-
braneux , les inteftins moins amples & plus
courts que les autres oifeaux, le bec crochu,
• quatre doigts bien féparés à chaque pied ;
ifs habitent les montagnes défertes , font
leurs nids dans les trous de rochers & fur
les plus hauts arbres ; plufieurs efpèces fe
trouvent dans les deux contïnens , quelques-
unes ne paroifTent pas avoir de climat fixe <3c
bien déterminé. Ibid. 90^91. En général
font moins féconds que les autres oifeaux,
& le font d'autant moins qu'ils font plus
grands. Ibid. 91 if 92. Ont prefque tous,
plus ou moins, l'habitude dénaturée de
chaffer leurs petits hors du nid bien plus tôt
que les autres , & dans le temps qu'ils leur
devroient encore des foins ; forcés par leur
conformation à fe nourrir de chair, par
conféquent à détruire & à faire la guerre
fans relâche, ils portent une ame de colère
qui détruit tous les fentimens doux &
: àfFoiblit même la tendreffe maternelle; preifés
de leur propre befoïn , ils entendent impa-
tiemment les crîs de leurs petits, & fi, la
proie devient rare, ils les expuîfent, les
frappent & quelquefois les tuent dans un
accès de fureur caufé par la mifère. Ibid.
€)j if 94,: Sont infociables par la mêAie
des Matières* cxxv
raifon. Vol. I, 94. Vivent appariés, même
après la faifon de l'amour & jamais en
famille. Ibid. 9 j . Changent de couleurs à
ïa première mue & même à la féconde &
à la troifième. Ibidem, 97 if 98. II y a
apparente qu'ils fe cachent pour boire ,
comme fait le jean-Ie-blanc. Ibid, 179. Se
diftinguent en oïfeaux guerriers , nobles &
courageux , tels qiie les aigles , faucons _,
gerfauts , autours , laniers , épervieïs , &c.
& en oifeaux lâches , ignobles & gourmands,
tels que les vautours, milans, bufes , &c.
Ibid, 186. Antipathie nécefTaire entre' tous
les oifeaux de proie. Vol. V, 4.7.
OlSEÂUX de proie nocturnes, ne voient
ni au grand jour, ni dans Fobfcurité pro-
fonde. Vol. II, 99 if fuiv. Attaqués dç
jour avec acharnement par les petits oifeaux.
' Ibid. 1 o 1 : Quels Tortt ceux qui fupportent
le mieux la lumière. Ibid, 102. Sont tous
compris fous Ie& deux genres du hibou <Sc
de la chouette. Ibid. 103. La plupart de
ceux qu'on trouve en Amérique ne diffèrent
- pas allez de ceux d'Europe pour qu'on ne
puiffe leur fupppfer une même origine. Ibid,
105. Semblent avoir le fens de la vue obtus ,
\ parce qu'il eil trop affeclé de l'éclat de la
lumière / paroiflent avoir le fens de l'ouïe
' fïiperreuf^ à tous re£ autres oifeaux & ani-
maux , ils peuvent ouvrir & fermer les
oreilles à vbïonté:; leur, bèc ' ell entouré de
petlve^'pluiùeS^ tournées en avant, les deux
e vj
cxxvj Table
pièces y tant fupérieure qu'inférieure , font
mobiles, -l'ouverture en eft très-grande; le
font craquer fort fouvent; ont l'un des trois
doigts antérieurs mobiles , de manière qu'ils
peuvent le tourner en arrière ; lorfqu'ils
fortent de leur trou , prennent leur vol en
culbutant, fans aucun bruit, comme fi le
vent les emportoit & toujours de travers.
VoL II, 1 18 .— 12.0.
OnocrOTALE, le fqneïette- de ce gros
oïfeau ne pefok que vingt-trois onces. Vol. I,
4.6. On dit qu'il vit jufqu'à quatre - vingts
ans, Ibid. 4.8.
ORANBLEU ou Merle du cap de Bonne-
efpérance ; origine de fon nom , fbn plumage.
Vol VI, 69 & 70.
Oranvert. Voye^ Merle à ventre orangé
du Sénégal; fon plumage, iês dimcnfions.
VoL VI, 68 êr 69.
Or€BEF ou Gros-bec des Indes. VoL VI>
196.
Oreilles du Grand-duc. Vol. II, 122»
De Fautruche. Ibid. 288'^ 289.
ORFRAIE, ne pond que deux œufs. Vol.- 1 ,
02. Se charge, dit-on, de l'éducation des
petits du pygargue chaffés & abandonnés
par leurs. père & mère. Itid. 14.1.. Fait à
vérifier. Ibid. 159* ChafTe aux oifeaux de
mer. Ibidem, 152 i? 1.58. Appelé grand
aigle de mer , eft plus gros -que ie graod
des Matières, cxxvlj
aigle , mats a les ailes plus courtes , a les
ongles noirs, fémi- circulaires , les jambes
jaunes , nues à la partie inférieure , une
barbe de plumes fous le menton y d'où lui
eft venu le nom d'aigle barbu; fe nourrit
de chair &. de poiffon & enlève l^s che-
vreaux , les agneaux , les lièvres & les oies
auffi-bien que les pohTons; ne pond que
deux œufs & n'élève ordinairement qu'un
petit ; rangé par Ariftote avec les oifeaux
de nuit; fcs yeux font conformés diffé-
remment de ceux des oifeaux de nuit ôç,
de ceux des oifeaux de jour ; il a la cornée
recouverte d'une membrane très -mince qui
forme l'apparence d'une petite taie fur le
milieu de la pupille , & qui eft environnée
d'un anneau parfaitement transparent; chaiîe
la nuit & ie jour, n'a pas le vol fi rapide
nr fi haut que l'aigle. Vol. Il , 157 — 1 64,*
II y a des orfraies de différentes grandeurs.
Ibid. 172. Cette efpèce n'eil nulle part
nombreufe, mais elle c.fl répandue prcfqxie
par-tout en Europe, il paroît même qu'elle;
efl commune aux deux continens , & que
les Hurons l'appellent fondaqua, lbid. 72.
ORTOLAN, nom donné à une très-petite
tourterelle. Vol. IV, 4.04.
Os. des oifeauy;, ont la cavité plus grande que
ceux des quadrupèdes & f nt /péciftquement
plus légers,, ce qui contribue non-feulement
à la viteife du vol, mais à la durée de la
"cxxviij Table
vie des oifeaux; leurs os plus folides & plus
légers demeurent plus long-temps poreux, &
ne s'obftruent pas auïïi promptement que
dans les quadrupèdes : car cette obftruelion
de la fubftance des os eft la caufe de la mort
natufeîle. Vol.l, 46— -49. Les poiflbns
qui ont les os encore plus légers , plus
ducliles qiie'Ies oifeaux, vivent auiïi plus
' long-temps ; les femmes , par la même raifon ,
vivent plus long - temps que les hommes.
Vol. I, 49.
Ovaire , unique dans les oifeaux; exceptions
propofées j mais qui ont befoîn de conrir-
t. mation. Vol. II, 239 ^240.
Oviductus unique , même dans les oifeaux
à qui l'on attribue deux ovaires. Vol, II,
240.
OuÏE , ce fens eft plus parfait dans les oifeaux
que dans les quadrupèdes, & après la vue,
c'eft le fens" le plus parfait des oifeaux , on
en peut juger par la facilité qu'ils ont de
répéter une fuite de Tons & d'imiter la parole
humaine , & encore par le plaifir qu'ils
prennent à chanter. Vol. I, 19, 29, 34
<tf 41 . Vqyi^ Sens.. Dans l'homme; l'ouïe
eft le quatrième fens , de même que dans le
quadrupède ; il eft le fécond dans Foifeau.
Ibidem , 67. Les oifeaux de proie nocltrrrfès
paroiffent avoir le fens de l'ouïe fupérieur à
tous les autres' oifeaux, ils ont les conques
^es oreilles plus gVamfeS/ il 7 a àulTi-chei
DES M À T lÈ. RES. Cxxlx
eux plus d'appareil & de mouvement dans
cet organe qu'ils font maîtres de fermer &
d'ouvrir par un privilège qui leur eft propre..
Vol. II, i i 8 — 120. On a dit que l'au-
truche étoit privée du fens de l'ouïe, lbid»
287 èr 288.
OUROUA. Voyez VaUTOUR du BrefnV
OuROVANG ou Merle cendré de Madagafcar ;,
fon plumage, Tes dimenfions. Vol, VI, 72.
Comparé à notre mauvis. lbid. 73.
OuROUBOU. Voye^ VAUTOUR du Brefiî,
Ma rchand.
OUTARDE. Vol III, 6 — 56. Sa nomen-
clature. iBid. 6 — 25. DifFérences du mâle
& de la femelle, lbid. 26. Dimenfions de
l'outarde, lbid. 26 & fuiv. Son poids.'
/ZvV/. 2 8 . A trois doigts à chaque pied , un
duvet couleur de rofe ; fes autres caractères.
lbid. 30 & fuiv. Ses ongles, lbid. 33. Ses
.oreilles, fa langue; poche dont l'orifice eft.
fous la langue, lbid. 34- if 35. Obferva-
tions anatomiques. Ibidem, 37 — 4. y. Sa
nourriture, lbid. 4.0. Sa ponte, fon incu-
bation, lbid. 4.3 4? 44.. Ses mœurs, fon
allure; manière de. la prendre. Ibidem, JjÀ
— 48 . Va quelquefois en troupes , fon
climat, fes migrations. Ibîd. 48 — 51. N'a
point paffé en Amérique. lbid. 52—55,
Ufages de fa chair & de fes plumes. lbidK
J5 5 . Pourquoi nommé otis par les Anciéns,-
Jbid, 75.
cxxx Table
Outarde d'Afrique. Vol.- IIL, 76. La même
que l'autruche volante. Ibid. 76 — 79.
OUTARDE huppée d'Arabie. Voy. LohoNG.
OUTARDE moyenne des Indes. Voye-^
Churge.
OuTARDEpefée & mefurée. Vol III, 285
fr 286.
OUTARDE ( petite ) ou Canepetière, pourquoi
appelée ainfi. Volume III, 97 — 59. Ses
dimenfions. Ibid. 62 if 63. Ses propriétés;
variétés produites par la différence du fexev
Ibid. 64- if 65. Ses amours, fa ponte, fon
palîàge, fa nourriture; moyens de prendre
ces oifeaux. Ibid. 65 if 66. Lieux où ils
fê -trouvent. Ibid. 66 — 71. Sa manière de
voler & de courir , fes. mœurs , qualités de
fà chair. Ibid. 71 if 72.
Outarde ( petite) huppée d'Afrique. Voye^ '
HOUBARA,
Outarde ( autre petite ) huppée d'Afrique*.
Voyeç RH'AAD.
X A D P A ou Oïfeau de riz ou Gvos-bec cendré
de la Chine , moineau de Java , moineau
Indien ; fon beau plumage. Vol. VI 3. 1Q2,
— 194..
Palmipèdes, font au nombre de plus <fè
trois cents. Vol 1? 64.,
DES M AT hÈ B E S. CXXXJ
Va L M I S T E ; d'où vient ce nom ; plumage
de cet oifeau, Tes dimenfions ; variété. Voh
VI, I02 - IO4.
PAON, n'efl pas la centième partie d'un bœuf
Si. fe fait entendre de plus loin. Vol. I, 20.
JEffc avec le coq, le dindon & les autres
oifeaux. à jabot, le repréfentant des bœufs,
des brebis , des chèvres & des autres rumi-
nans. Ibid. 52. Sa beauté, fon aigrette, fa
queue , couleurs de fon plumage , leur jeu
dans les dirférens mouvemens du mâle lors-
qu'il elt animé par l'amour. Volume IV,
ï — j. Sa mue. Ibid. 5. EûV originaire des
Indes orientales d^où il s'ell répandu (lic-
ceiTivement. Ibid. 5 — 20. D'où lui font
venus les noms d'avis Mïdica & d'oifeau
â-Q Samos. Ibid. r^- — 17. Ne paroît pas
naturel à l'Afrique. Ibid. 10 — 13. Ni à
l'Amérique, 'nid. iq ^f 20. Eft un oifeati
pelant à ailes courtes & queue longue; ne
fè plaît pas dans les pays fept'entrïbnatix.
Ibid. 20. Les mâles ardéhs pour leurs femelles
fè battent r dit-on, enr'eux; ont befoin de
pluiieurs femelles chacun , mais non pas; en
tout climat. Ibid. 20 — 22,. Sont oifeaux
pulvérateurs , la femelle e(l lafcive, ponxl
fans accouplement des œufs inféconds. Ibid,
22 i? 23. Age adulte de ces oifeaux,
production de la belle queue du mâle. Ibid,
24. if 2j. Saifon de leurs amours, moyen
de l'avancer. Ibid. 25. Pontes , incubation^
œufs, précautions à prendre pour qu'Us ne
s
cxxxtj Table
foient pas caffes dans la ponte même ou par M
îe mâle , & pour que la couveufe ne les
abandonne pas. Vol. IV, 2 5 — 32. On en fait
couver par des poules vulgaires ; éducation
des petits. Ibidem, 26 — 36. Semblent Tel
carefffer, mais en effet fe grattent récipro-f
quement avec leur bec, &. pourquoi. Ibid, g
40 <zy 41. Leur manière de manger, de#
boire; tube inteflinal, canaux biliaires &[
pancréatiques, cœcvm double , croupion gros. Il
Jbid. 4.1 <£t'4.2. Comment dorment, aiment
la propreté ; leurs excrémens , aiment à
grimper. Ibid, 42 <tf 43. Leur voix, leurs
aifferens cris. ïbid, 44 & 45 . Leur fympa-
thie avec le dindon , durée de leur vie, leur
nourriture; manière de les prendre à Cam-
baie, qualités de leur chair. Ibid. 46 — 53.
PAON blanc, variété. Vol. IV, 54 — 58.
Vertiges de miroirs fur les plumes de fa
queue. Ibid. 58.
Pa O N panaché , femble être le produit du
mélange du paon ordinaire & du paon blanc;
fes petits moins délicats à élever que ceux
du paon blanc. Vol. IV, 59.
Parât. Voye^ Moineau.
Pa RESSEUX, fe meuvent très - lentement
& ont les yeux couverts & la vue baffe;
c'eft une règle générale. Vol. 1 , 11.
PAROARE, nom formé du nom Brafih'en
tije guacu paroara , connu fous celui de
des Matières, cxxxnj
cardinal dominiquaïn , fon plumage, différence
de la femelle. Vol. VI, 244^ 245.
PAROARE huppé ou Cardinal dormniquain
huppé de la Louifiane. Vol. VI, 24,5.
Pa R R a k A de JBarrère , qui le nomme aulîi
' faifan , fa huppe. Vol IV, 159 — 1 6 1 .
PASSAGE ( temps du) des faucons étrangers.
Vol. II, 25 — 29. Kbj/rç Migration.
PASSE-BLEU ou Moineau bleu de Cayenne,
a rapport au friquet , & plus encore au
paiTe-vert. Vol. VI, 236 <^ 237.
; Pa S S e R AT, paffereau , paffereau fauvage ,
pafîêron. Voye7 Friquet & MoiNEAU.
Passe-vert ou Moineau à tête rouge de
Cayenne, approche de notre friquet , quoique
d'un plumage tout différent. Vol. VI, 236.
PASSIÈRE, paiffe, pahTe de faule, paifforelîe.
Voye^ Friquet & Moineau.
Pa UPIÈRE, féconde paupière des oifeaux ,
& fon ufage. Ko/. 1,7- Paupière fupérïeure
de l'autruche mobile & bordée de longs cils.
Vol. II, 220.
PAUXI ou le Pierre, ow Pierre de Cayenne,
hocco du Mexique de Briffon ; cufco , poule
Numidique ; fon bec chargé d'un tubercule ,
fa taille , fon plumage ; fe perche , pond à
terre ; nourriture des petits , fon naturel ,
lieux qu'il affecfte; différences entre le mâle
& la femelle. Vol, IV, 1-4.2, — 14.6.
cxxxiv Table
Peau ou cuir de l'Autruche. Vol. II, 276.
PÉCHEUR ( le) des Antilles, du P. du Tertre,
eft. très - vraifemblablement le même que
J'épervier-pêcheur de la Caroline de Cateiby,
6c ce dernier par fa forme , (a groffeur , Ton
plumage & Tes habitudes, femble appartenir
à I'efpèce du balbuzard. Vol. 1 , 1 99 — 202..
Quoiqu'il ne fafïèpas fa guerre aux oifeaux,
ni niême aux animaux, mais feulement aux
poiffon's, les oifeaux ne laiffent pas de s'at-
trouper pour le pourfuivre à coups de bec
jufqu'à ce qu'il change de quartier; pêche
comme le balbuzard; les enfans des Sauvages
i'élèvent & s en fervent à la pêche. Ibid.
200^ 201 . Faucon-pêcheur des Antilles*
Vol. II, 23. De la Caroline. Ibid. Faucon*
pêcheur du Sénégal. Voj/e^ TaNAS. Tous
les oifeaux pêcheurs rejettent par le bec les
arêtes & les écailles de poiflbns, roulées ert
petites- pelottes. Ibid. 51.
pEitfTA£>E où Méîéagride , ou Queteîe , oa
Guinette , ou Poule d'Afrique , de Numidie,
poule perlée , perdrix de Terre-neuve , diffé-
rente du pintado. Vol. III, 232. Différences
du mâle & de la femelle. Ibid. 234., 235,
24.3 <£t* 25 i. Cette efpèce s'efl perdue &
retrouvée ; a été tranfportée en Amérique.
Ibid. 235 if 23.6. Changemens qu'elle y {
a éprouvés. Ibid. 23.8. Variétés dans lai
couleur des barbillons. Ibid. 234., 238, ,
244. if 2^i. Dans les habitudes &IeH
DES 'M A T 1 È R E S. CXXXV
mœurs , & dans la couleur de la chaîr.
Vol. III, 237 if 238. Dans la grofféur
du corps, lbid. 238. Dans la forme àçs
membranes du cou , le nombre & la hauteur
des plumes ou filets de la tête. lbid. 240
— 24.2. Dans I,es couleurs du plumage.
lbid. 24,0^—242 , 248 if 249. Dans ïa
couleur , ïa forme & les dlmenfions du
cafque, &c. lbid. 242 if fuh>. Dans la
couleur des œufs , &c. lbid. 265 . Ce qu'on
| doit penfer de toutes ces variétés. Ibidem ,
S 244 if 245. La peintade n'eft point le
i dindon ni le knor-haan. lbid. 247-^-240.
; Plumage , ailes , queue ; pourquoi paroît
\ boflue, comparée à la perdrix, lbid. 2yo9
251, 257 ^263. Oreilles découvertes ,
k cafque , yeux, bec, pieds, ongles, lbid,
I 252 ^ 25 3. Parties intérieures, lbid. 254
I — 257. Son cri, fes mœurs portent I'em-
1! preïnte du climat. lbid. 257 — 260. Ses
|i| allures , fà nourriture, lbid. 260 if 261.
i! Aime les marécages, s'apprivoife ; comparée
au faifan. lbid. 262 if 263. Sa ponte
i! beaucoup plus confidérable dans la domef-
rjjicité que dans l'état de fauvage; différence
'des œufs dans ces deux états. lbid. 26$
^"-—26<). Incubation, foin de la couvée,
éducation & développement des petits, bon
goût de leur chair, lbid. 26^ — 268. Le
imâle produit avec la poule domeftique «des
If œufs inféconds. lbid. 268. (Eufs de peintade
'bons à manger. lbid, 269. On trouve de
çxxxv) Table
ces oifeaux , non-feulement en Afrique, mai
encore en Afie & dans le fud de l'Europe
n'ont pu s'habituer dans la partie fepten-
trionale. Vol. III, 269 — 271. Sont rare
en Angleterre. Ibid. 271. Plus commun
en Grèce qu'à Rome. Ibid. 272 ^273
Semblent être oifeaux de pafTage, puifqu'il
revenoienttous les ans dans le pays où étoi
le tombeau de Méléagre. Ibid. 273.
pERCNOPTÈRE, eft un vautour, ou fi loi
veut, la dernière nuance entre l'aigle & I
vautour, & la plus voifme du vautour, don
iï a les principaux caractères & les mœurs
il porte fur la poitrine une tache brune
Iiférée de blanc , figurée en forme de cœur
dégoûtant par l'écoulement continuel defk
narines, & par un fécond écoulement d
falîve qui fe fait par deux autres trous don
fon bec efl percé ; il a l'iris d'un jaun
rougeâtre , une efpèce de fraife blanch
au-deilous du cou , le jabot proéminent I
approche du grand aigle pour la groflèur
a les ailes plus courtes & la queue plul
longue. Vol. I, 209.
PERDRIX , comparée avec la peintade I r
Vcl.lil, 250,258^263. Dénomj
brement des différentes efpèces de perdrix |
Vol. IV, 162 — 165. Efpèces renvoyée | '
du genre des perdrix. Ibid. 165 — 1 c*8 .
Perdrix de la nouvelle Angleterre, Vol. IWjfc
237 if 238. \ki
p
DES AI A T I È RE S. CXXXVlj
PERDRIX de montagne , moyenne entre la
grife & la rouge. Vol. IV, 195 if 196,
3ERDRIX de.montagne du Mexique. Vol. IV,
299 if 3OO. Vovl'i Ococolin.
Perdrix de roche ou de la Gambra.
Vol. IV, 235.
Perdrix de Terre-neuve. Vcy. Peintade,
Perdrix des Indes de Strabon. Voye^
Outarde.
Perdrix du Sénégal. Voye% Bis -ergot.
dERDRIX grife , en quels pays fe. trouve a
en quels pays ne fè trouve point. Vol. IV,
169 — 1,7-? » Ne s'accouple point avec la
rouge, eft d'un naturel plus doux, aime
les plaines , y niche à terre ; Tes amours ,
combats des mâles , pante, œufs, incubation ,
éducation des petits. Ibidem, 172 — 181.
Indices de l'âge, nourriture pendant l'été &
pendant l'hiver , cri de la perdrix , furabon-
dance des mâles , manière de prendre les
mâies furnuméraires. lbid. 181 — 18 4-. La
perdrix eil fédentaire , craint l'oifeau de
durée
de fa
la
proie, quree ue Jd. vie, comment on
multiplie dans les parcs , comment on nourrît
& on élève les petits ; leur chair , leur btc9
obfervations anatomiques. lbid. 185 — 188.
'ERDRIX grife-blanche. Vol. IV, 1 89 — 191.
'ERDRIX grife, (petite) a le bec plusaïongé
& les pieds jaunes ; elle eft oifeau de païTage;
exkxvhj Table
rapports & différences des deux eipèces.
Vol, IV, 192. ir 1 Q 3 . La chair de perdrix
cft quelquefois remplie de grains de fable. .
Ibid. 1 94-
P.ERDRIX perlée de la Chine. Vol. IV K
236 {? 237.
Pe R DR I X rouge eu Perdrix grecque ou Bar-
tavelle , ce qu'en ent dit les Anciens , anal vie
Se réduit à Ces jult.es termes. Vol. IV, 197
& /un-. Organes de la digellion, durée de
/à vie, nid, combats des mâles, telVicuies
de grandeur variable, accouplement, pontj
Ibid. 200 — 211- (Œufs détruits par les
mâles; ce qu'on doit penfer de la double
ponte , de ces mâles qui fe cochent les uns
les autres, de ces femelles qui conçoivent à
la voix du maie, du point -d't.onneur des
mâles de joute. Ibid. 202 — 208 ^212.
Crofleur de la bartavelle , fon cri , fon féjour
ordinaire, fa ponte. Ibid. 2c8 ^209. S'eft
mêlée avec la poule ordinaire ; couve 4es
œufs étrangers. Ibid. 2 1 o if 2 1 1 . Moyens
de prendre les mâles. /£/*/. 212.
Perdrix rouse-blanche. Vol. IV, 222.
PERDRIX rouge d'Afrique , a les éperons | Fi
plus longs 4 la queue plus épanouie que r
« perdrix, & la gorge rouge. Vol. IV 3 232
Perdrix rouge de Barbarie , plus petite
.que notre perdrix grrfe , fon plumage, for* }■
co-hier. Vol, IV, t 34.
Perdrix
'DES Mât I È res. cxxxh
Perdrix rouge d'Europe; Ton fejour;
combien fe plaît dans rifle de Nanfio ; fa
chair prend le goût des chofes dont elle vit;
fon vol ; fe perche & fe terre ; Tes mœurs
différentes de celles de la perdrix grife & de
celles de la perdrix d'Egypte; s'accoutume
difficilement à la captivité; fufceptible d'édu-
cation. Vol. I V, 2 I 3 22 I .
PÈRE-NOIR, fe trouve probablement dans
les climats chauds des deux continens ; connu
au Mexique fous le nom de yohual tototl*
Vol. VI, 223 — 226.
PÈRE-NOIR* à longue queue. Vol. VI,
226 & 227,
Perroquet d'Allemagne. Voye% Bec-
croisé.
Perroquets âgés de trente & quarante ans.
Vol. 1,4-8. Les perroquets & plufieurs autres
oifeaux > dont le bec efl crochu, femblent
préférer les fruits & les graines à la chair.
Ibidem, 56. Ont le bec fupérieur mobile,
comme l'inférieur, Jbid, 57.
PERROQUETS de mer, ainfi queïespingoïns>
voient & nagent, mais ne peuvent marcher.
Vol. I, 63.
j Perruche fans pieds , comme un oifeau
de Paradis. Vol. V, 221.
Petitesse , dans les oifeaux comme dans les
quadrupèdes, le produit de la génération eft
Oifeaux, Tome VI* £
~€xl 'Tablé
proportionnel à la petiteffe de l'animal^
Vol. i, 92.
Pet rat. Vqye% Friquet.
Pi AT S, petits de la pie. Vol. V, 12 y.
PiCACUROBA du Brefil-, efpèce de tourte»
Vol. IV, 402..
PlCS, te nourrhTent comme IesTourmilliers,
jen tirant également la langue pour la charger
d'infectes, & font parmi les oifeaux les
repréfentans des fourmilliers. VcL 1, 51.
Picuipinima. Voye^ Petite Tour-
terelle. Vol. IV, 40 5 .
Pie, agace , agaffe , ajace , jaquette , dame,
puaffe , &c. Ses rapports avec les corneilles
& ks choucas, eft omnivore, on la drefle
à la chaffe; eft appariée toute la belle faifon,
voie en troupe l'hiver. Vol, V, 117 — 119.
Devient aifément familière ; fon talent pour
imiter différentes voix & inflrumens, &
même la parole. Ibid. 119 ^120. Cherche
la vermine fur le dos des cochons & des
brebis, vole .différentes chofes & les cache
bien , fes ailes , fa queue , fon yol , fes
mouvemens continuels, fon naturel. Ibid.
12.0 — 125. Son nid; eft ardente dans fes
amours , fort attachée à fa couvée, la défend
courageufement ; {es prétendues connoîf»
fances arithmétiques , fes œufs ; dans quels i
cas fait une féconde & une troifième couvée.
Vol. V? 124— 127. Ses petits aveugles en 1
des Ma tïé r es. ex//
lîaïfîant, leur chair. Vol. Y, 127. Plumage,
«nie, à quel âge les jeunes acquièrent leur
iongue queue, durée de la vie. lbld. 128
— 132. Sa langue. Ibidem, 12.0 if 130,
Parties intérieures. Ibid. 130.
Pie blanche de Vormius & autres, Vol. Vf
131 if 1 32.
PîE brune ou rouflatre. Vol. V, 132,
P'IE de la Jamaïque, aufïï appelle choucas,
mérops , merle dçs Barbades ; fa taille , fou
plumage , fon nid ; vole en grandes troupes ,
paroît frugivore; fa chair; en quoi diffère
de nos pies & de l'ifana; Ces rapports avec
le tefquifana. Vol. V, 134. — 138.
Pie de I'ifle Papoe, Voye^ ¥ardioles
Pie de Madras. Vol. V, 274.
PîE de Perfe d'AIdrovande ; n'eil point 11:1
caffique. Vol. V, 324.
Pi E des Antilles, Ces rapports avec la nôtre *
fa queue , fon cri , fon naturel , fa chair ;
en quoi diffère de notre pie; fes couleurs*
Vol. V, 138 — 14.2.
PîE du Mexique, (grande & petite) Voye^
ZANOÉ & HOCISANA.
PîE. du Sénégal. Vol, V, 133.
PîE noire & jaune d'Edwards, Voyez
CASSIQUE jaune,
cxli) Table
Pieds, leur couleur paroît varier quelquefois
dans les oifeaux , foit par Vâge ou par d'autres
cîrconftances. Vol. il, 33.
Pieds de l'Autruche. Vol. II, 220.
Pieds du paon. Vol. IV, 44.
Pie-GRIÈche grife, très -commune en
France 6c fédentaire, païïe l'été dans les
bois , niche fur les grands arbres , en hiver
s'approche des lieux habités ; pond de ûx à
huit œufs , a grand foin de Tes petits , refte
en famille tout i'hiver. Vol. II, 70 — 72.
Son vol, fon cri. Ibid. 72 £7" 73. A les
yeux bruns., Jb id. 78. Variétés dans cette
efpèce quant à la couleur ; venant d'Italie ,
des Alpes. Ibid. 73 — 75. Variétés quant
à la grandeur. Ibid. & fuiv. Autres variétés
du cap de Bonne-efpérance , de la Louifiane,
de Cayenne, du Sénégal, de Madagafcar,
des Indes, &c. Ibid. 75 — jj.
Pie-GRIÈCHE huppée du Canada , ne •
diffère de notre pie-grièche roiuTe que par fa
huppe & fon bec un peu plus gros. Vol. II,
97 & 98.
Pie-grièche rouffe , plus petite que la
gvife , a les yeux d'un gris blanchâtre , le
bec & les pieds plus noirs , niche dans les 1
p*ïaines fur un arbre touffu , part l'automne t
en -famille , eft la feule qui foit bonne à à
manger; le mâle & la femelle font d'égale !
grofTeur , diffèrent . par le plumage ; pond! ,
des Mat iè re s, cxlil)
Cinq à ûx œufs , fait fon nid avec beaucoup
d'art, aufli hardie que la grife. Vol, II, 78
— 8 o. A pour variétés les deux pies-grièches
du Sénégal des planches enluminées, n,os
477 '> fig- ** & 479*
Pies-grièches, les mâles font de la même
groffeur que les femelfes. Volume II, 62.
Quoique petits, fe font craindre des bufes,
des milans , des corbeaux , & refpecter des
faucons , éperviers , &c. fe nourriflent com-
munément d'infectes & aufïi des petits
oifeaux , même de perdreaux, de jeunes
lévreaux , &c. enfin de grives & de merles
pris au lacet. Ibidem, 67 — 6<). fVoye^
BÉGARDES, CALI-CALIK, ECOR-
CHEUR, FlNGAH, GoNOLEK,
L ANCRAI EN, SCHET-BÉ, ÎCHA-
CHERT, TCHA-CHERT-BÉ, VANGA.
PIERRE ou Pierre de Cayenne. Voy. PaUXI.
PlGEON melTager fait en un jour plus de
chemin qu'un homme à pied n'en peut faire
en ïix. Vol. 1 , 44. Pigeon âgé de vingt-
deux ans , n'avoit celle de pondre que les
fix dernières années de fa vie. Ibid. 48»
Réduction des efpèces de pigeons. Vol. I V,
301 & fuiv. Quelle eft la louche première
des différentes races. Ibid. 304. Pigeons
déferteurs qui le perchent , d'autres qui
s'établiffent dans des trous de muraille.
Ibidem , 306. Pigeons de volière , gros <Sc
petits, captifs fans retour, Ibid, 307 — 300.
Cxlh T'A BLE
Origine des différentes races. Vol. IV, 309
ifjiihi. Pigeon des colombiers , fes pontes,
quels colombiers il préfère. Ibidem, 318.
Tous les pigeons ont plus ou moins la
faculté d'enfler leur jabot. Ibïd. 324-. Mœurs
des pigeons, leurs amours. Ibid, 34.9 if
350. Se trouvent par -tout dans les deux
continens. Ibid» 35 1 if fuir,
Pigeon à la couronne blanche. Vol. I V,
359-
PlGEON à queue armelée de la Jamaïque»
Vcl. IV, 373-
Pigeon à taches triangulaires d'Edwards*
Vol. IV, 372.
Pigeon brun des Indes. Vol. JV, 355»
Relève fa queue. Ibid.
Pigeon carme, le plus bas de tous. Vol I*Vjj
338.
Pigeon cavalier. Vol. IV, 344.,
Pigeon coiffé. Vol. IV, 332.
PlGEON coquille HoIIandois ; variétés»
Vol. IV, 336 if- 337.
PlGEON couronné (gros) des Indes. Vol.LV)
379-
Pigeon cravate, l'une des plus petites races.
Vol. IV, 335.
Pigeon culbutant, très-petit. Vol. IV, 34.QJ
fiGEON de la Jamaïque. Vol, IV; 359,
DES Ma T I È È E s. cxh
PiGEON de la Martinique,' Vol. IV, 354.
Pigeon de NIcobar. Vol IV, 377^ 378.
FlGEON de Nbrwège. Vol. IV, 342.
PiGEON de volière. Vol. IV, 304., 317
& 345.
Pi M A lot, oifeau à Bec large, ayant ks
habitudes de l'étourneau. Volume V, .2.68
d? 269.
PlNGOiNS, ainii que les perroquets de mer,
volent & nagent, mais ne peuvent marcher»
Vol I, 64..
Pi que- bœuf, fa grofîeur, pennes de là
queue > infectes dont il efl friand; d'où lui
vient Ton nom. Vol V, 239 d? 24.0.
Planches coloriées ou enluminées de$
Oifeaux. Vol. I, ix , &c.
Planches noires. Vol I, xi).
Plastron blanc. Voyt^ Merle à pFaftron
blanc.
yPLASTRON noir de Ceyîan ou Merle à collie*
du cap de Bonne - efpérance , comparé au
merle & à la pie ; Ces dimenfions , Ion plu-
inage , différences de la femelle, elle reffemble
à Toranvert; fa véritable patrie. Vol. VI ?
64.-68.
Plumes, font d'une fubftance très-légère >
d'une grande furface & ont des tuyaux
creux. Vol. I, 45. Plumes des oifeaux
aquatiques, des oifeaux du nord. Ibid, 59
/ «5!
V
cxlv) Tablé
if 60. Vqye% Mue. Les vautours n'ont
Ï)oint de plumes , mais un fimple duvet fur
a tête. Vol. 1,91. Les plumes du mansfeni
iont û fortes & û ferrées que fi en le tirant
on ne le prend à rebours , le plomb gliffe
defTus & ne pénètre point. Ibid, 202 if
203. Plumage de l'épervier & de l'autour,
fujet à varier beaucoup par les deux pre-
mières mues. Ibid, 32.1 if 322. Pujuoes
de l'autruche. Vol. II , 218, 219,^ 277
— 279. Rapport confiant obfervé entre la
eouleur des plumes & celle des œufs. Vol. III,
1 84. — 186. Plumes doubles du tétras. Ibid,
2.76. Plumes de la queue du idttaviah ou
gelinotte de Barbarie , ont des taches blanches
à leur extrémité , femblables à celles du
mérops ou guêpier. Ibidem, 363 if 364..
Plumes de la grofle gelinotte du Canada. Ibid,
410 if 41 1. Du paon. Vol. IV, 2-^ j,
37 — 40. Du faifan. Ibid. 69 — 72. De
î'argus ou luen. Ibid. 110. Du chïnquis.
Ibid. 116 — 118. Du fpicifère. Ibid. 1 1 8
if 1 19. De I'éperonnier. Ibid. 121 — 127,
De l'oifeau de Paradis. Vol. V, 207.
Podobé du Sénégal, fa taille, fon plumage \
comparé au merle ordinaire. Vol. VI , 55.
Poissons, vivent plus long-temps que les
oifeaux, 6c pourquoi. Vol. I, 4.9.
PolATOUCHES, roufïettes & chauve-fburîs ,
&c. font la nuance entre les quadrupèdes &
les oifeaux. Vol* il9 2.07.
des Matières. cxIvïj
Ponte , une femelle d'oifeau en fait plufieurs
fucceffivemcnt , Û fès œufs fui font ôtés,
mais ii elle les conferve , elle s'occupera avec
fon mâle du foin de les couver & d'élever
les petits , fans fe livrer aux émotions d'amour
qui pourroient donner la fécondité à de nou-
veaux œufs & l'e uftence à une nouvelle
famille; celle qu'elle a, occupe tous fes
foins, abfbrbe toutes fes affections; fon atta-
chement pour fes petits effc alors fa paffion
dominante , devant laquelle fe taifent toutes
îes autres parlions. Vol. I, y y i? 78.
POULE Numidique. Voye^ PAUXI.
Pou L E rouge du Pérou. Voye^ Hocco.
POULES éperonnées, ont beaucoup xi'autreS
rapports avec les coqs. Vol. III , 94. Leurs
qualités. Ibid. 97. Poules de Rhodes moins
fécondes que les autres. Ibid. 102. Poules
non fécondées par le coq, produifent des
œufs non féconds. Ibidem, 102 l? 103»
Temps de la ponte, ieur fécondité. Ibid. 110
^ ni. Leur paffion de couver. Ibid, 1 1 8
— 122. Leur conduite à l'égard de leur
couvée. Ibid. 134, d? fuiv. £t d'une couvée
étrangère. Ibid. 136. Manière d'y fuppléer
par art. Ibid. 137 & 'fuiv. Poules d'Afrique,
de Barbarie, de Guinée, de Jérufalem, de
la Meque , de Mauritanie , de Numidie , de
Pharaon, poules perlées, &c. Voye^ PeiN-
TADE. Les poules ordinaires ont les narines
recouvertes d'un opercule. Vol. IV, 1 88*
fy.
txhïï) Table
Se font mêlées avec I'efpècede la bartavelle*
Vol. IV, 2IO ^211.
POUMONS, communiquent dans Pautruche
Sl le pélican , avec le tïfïli cellulaire. Vol. II ,
241 & 24.2. Ne paroiffent formés dans
l'oeuf couvé qu'à la fin du neuvième jour.
Vol. III, 125. Leur mécanique dans le
Coq. Ibid. 147, &c. Communiquent avec
le péricarde dans la peintade. Ibid. 257.
POUSSINIÈRES fervant à élever les petits
poulets. Vol. III, 138 i? fuiv.
Poux des paons. Vol, IV, 4.1.
Promerops fans pieds, comme un oifeau de
Paradis. Vol, V, 221.
Ptarmigan,Ko/. III, 5 50' «y 401.
PYGARGUE ou Aigle à queue blanche, cette
efpèce efl compofée de trois variétés , le
grand pygargue , le petit pygargue & le
pygargue à tête blanche.. VoL I, 138. Les
noms de ces oifeaux indiquent leurs diffé-
rences; Ariflote a parlé du grand pygargue,
fous le nom de hinnularia , car il attaque
les faons. Ibid* 139. Les pygargues diffèrent
des aigles par la nudité de la partie inférieure
des jambes , par leur bec jaune ou blanc,
par leur queue blanche ; ils fe plaifent dans
ïçs plaines & les bois voifins des lieux habités ;
ôl fur-tout dans les climats froids. Ibidem
139 & J40,
des Ma t i è ke s. cxILr
PvGARGUE (le grand ) eft auffi gras , au
moins auffi fort & plus féroce que l'aigle
commun , produit deux ou trois petits , il
les chaflë du nid avant qu'ils foient en état
de fe pourvoir ; (on dit que l'orfraie en
prend foin ) fait fon nid fur de gros arbres ;
ne chaffe que pendant quelques heures dans
le milieu du jour. Volume I, 14.0 — 143.
Comme il ne chaffe ordinairement , ainfi que
le grand aigle , que de gros animaux , il fe
raffafie fou vent fur les lieux fans pouvoir les
emporter , & comme d'ailleurs il ne fouffre
point de chair corrompue , il y a iouvent
difette dans le nid, les aiglons deviennent
Criards, fe battent pour fe difputer la nour-
riture, & les père et mère doivent avoir'
empreffement de s'en débarraffer, Jbid, lâp:
<L? 143.»
F Y G A R G u E , comparé au jean - le - blancv
Vol. I, 176..
Q
Q
UADRICOLOR ou Moineau de la Chine*
gros -bec de Java; fon plumage. Vol, VI r
198 ' d? 199..
UADRUPÈDES, leur hifloïre moins difficile
à faire que celle des oifeaux, & pourquoi.
Vol. 1 , j &. ij, 11 n'y en a guère plus de
deux cents efpèces, Ibidem,- dont l'hiftoire
ck la defcriptïon font le fruit de vingt ans
4e travail, Jbid, Il cft-afîèz facile de donner
et Table
une connoïflance dîflïncle de chacun-, zvtd
un bon deffin ; rendu par une gravure noire
& une bonne defeription. Vol. I , viij. La
plupart des quadrupèdes ont l'odorat plus
vif, plus étendu que ne l'ont les oifeaux.
lbid. 5 if 17. La durée de leur vie eft
proportionnelle au temps employé à leur
accroifïement , & ifs ne font en état d'en-
gendrer que lorfqu'iïs ont pris la plus grande
partie de leur accrohTement. Ibid. 47. Rap-
ports particuliers obfervés entre la tribu des
quadrupèdes & celle des oïfeaux. lbid. 48V
JI y a dans ces deux tribus des efpèces
carnaiïîères & d'autres qui fê nourrifîènt de
matières végétales, & pourquoi. Ibid. 5 o èf
fuivantes. Dans les quadrupèdes, fur-tout dans
ceux qui ne peuvent rien faîfir avec leurs-
doigts, qui n'ont que de la corne aux pieds ou
des ongles durs, Fe fëns du toucher paroît
réuni à celui du goût dans la gueule, lbid,,
65. Les quadrupèdes éprouvent les impref*
fions duïixième fens dans toute leur violence.^
c'eft un befoîn prefFanî, un defir fougueux j.
une efpèce de fureur , ils ne connoiïïènt
point la fidélité réciproque; les pères ne
prennent aucun foin de leur génïture. Ibid,
é8 if 69. II faut excepter le chevreuil ^
les loups , les renards. Ibid. 72 * Le tiers
des quadrupèdes eft carrïaffier , tandis qu'à
peine la quinzième partie des oifèaux font
©ifèaux de proie , toutefois en n?y com-
prenant pas tes oifeaux de proie aquatique!
rDES "M AT ÎÈ R ES* $
qui forment une tribu très-nombreufe. Vol, l7
86. II n'y a guère parmi les quadrupèdes
<jue les caftors , les loutres , les phoques <3c
les morfes qui vivent de poifîbn. Ibid. 87..
Les quadrupèdes fe rapprochent des oifeaux
parles polatouches, roufTettes, chauve-fouris,.
<xc. des cétacées, par les phoques, morfes
& lamantins; de l'homme, par îe gibbon %
le pitheque, l'orang-outang; des reptiles,,
par les fourmïlliers , phatagïns, pangolins £
des cruftacées, par les tatoux. Vol, II, 207.
QUETELLE. Voyez PEINTADE,
Queue du dindon , comment fe relevé*
Vol III, 189 if 193.
Queue du faîfan. Vol. IV, 69 — 71. De
l'argus ou luen. Ibid. 110. Du chinquis»
Ibid* ny. Du fpïcifère. Ibid* 119. De
î'éperonnier. Ibid. 121 — 127. Individus
iàns queue dans quelques efpèces d'oifeaux*,
Ibid. 155.
Queue fourchue cru miîan royal, cet attribut
lui eft propre & le diftingue de tout autre
oifeau de proie. Vol. I, 279.
Queue dix paon , fes couleurs , fes mouve-
mens. Vol. IV, 3 , 4, 38 & 39. Ses belles
plumes tombent tous les ans. Ibid. q. iy 4,0*.
Ce que c'eft que les miroirs ou les yzm$
Ibid* 39»
cïtj Table
Queue du paon blanc, a des veftiges de!
miroirs-. Vol. IV, 58.
Queue du tétras, fe relève comme celle du
dindon. Vol. ["II-, 277. Et celle de la grofîe
gelinotte du Canada. Ibid. 4-12.
Queue de I'hoitlaïlotl. Ko/. IV, 160.
QUEUE en éventail de Virginie. Vol VI r
19 1 & 192.
Queue finguïière du rollier. Vol. V, 185.
iX 193. Du pique-bœuf. /ta/. 2 3 9 ..
R
R
ACKLEHA NE de Suède , feroit le petit
tétras à queue fourchue , s'il avoit des bar-
billons & qu'il n'eût pas le cri tout différent*
Vel M, 330—332.
RAMIER, pïùs gros que ïe Jbizet, a pu
contribuer, ainn* que le bizet & la tourterelle ,
à ïa multiplication indéfinie de nos races de
pigeons. Vol. IV, 361, 362 &* 387. Leurs
paflages , îeurs pontes , leur nid ; temps de~
ï 'incubation , leur roucoulement, leur nour-
riture, leur manière de boire ; qualité de leur
chair ; comment' on les prend ; leur efpèce
peu nombreufe. Ibidem, 365 — 3°9» Se
trouvent par-tout dans les deux continens.
Ibid. 369 — 371 . Voyei PlGEON à queue
anneiée de la Jamaïque & PlG£QJN[ à taches
triangulaires d' Edwards.
DES M AT 1 ÈRE S. clif)
Ramier bleu.de Madagafcar. Vol. IV, 375-
R A M I E R dts Moluques ; variété du nôtre»
Vol. IV, 373 — 374-»
R A M LE R vert de Madagafcar. Ko/, 1 V, 3 76 ..
Ramiret, efpèce nouvelle & des plus jolies»
Vol. IV, 376 «ZT 377.
JR.EINS de l'aigle commun, font fort petits
à proportion de ceux, des autres oifeaux.
Vol. I, 137.
Religieuse,. Vbye^ Moloxit*.
Renard, a le fens de l'odorat plus parfait
que le corbeau & le vautour. Vol. I, 17.
Dans cette efpèce, la fociété du mâle &
de la femelle dure autant que l'éducation des
petits. Ibid. 72.
RÉVEIL-MATIN. Voye^ CAILLE de Java.
RhA-AD <?w Saf-faf, oz/ petite Outarde huppée
d4Afrique , n'a point de fraife comme le
houbara; fon plumage. Vol. III, 86 £? 87»
Rh A AD ,. (petit) ne diffère du premier que
parce qu'il eu. plus petit , qu'il n'a point
de huppe, & par les couleurs du plumage.
VoL lll, 86.
Rocher aie. Voye? Bizet.
ROCHIER, nommé faucon de roche, pîus
petit que la crefferelle , femblable à i'émé-
rillon de fauconnerie; habite ies rocher^,..
Vol, U, 56 — 5 S,
jtlh Table
Kolle de Cayenne ou Grivert, a beaucoup
de rapport avec le rolle de la Chine; Tes
différences. K<?/. V, 183.
KoLLE de ïa Chine, efpèce moyenne entra
les geais & les rolliers. Volume V, i8x,
& 182.
Kollier, réduction des efpèces apparte-
nantes à ce genre. Vol. V, 176 — 180.
On a donné au rollier les noms de geai de
Strajbourg , de perroquet d'Allemagne, de
pie de mer ; avec quel fondement ! Ibid,
184 — 186. Ses migrations ou voyages
depuis la Suède en Afrique ; fes mœurs ,
fon plumage; variété d'âge. Ibidem, 186
« — 1 89. Nid, les petits y font leurs ordures;
nourriture des rolliers , qualités de leur chair,
détails anatomiques , &c. variétés de fêxe.
Ibid. 189 — 193. Le shagarag de Barbarie ,
efr. une variété de cette efpèce. Ibid. 193
<t? 194..
5R0LLIER d'Abyiïînîe, avec une variété qui
efl le rollier du Sénégal. Volume V, 195
i? 196. !%
Kollier d'Angola , comparé à celui <fc
Mindanao. Vol. V, 1 97-
Kollier de Goa; variété de celui d'Angola^
Vol. V, 200 ^201.
Kollier de Madagafcar, diffère du &©tr^
K^ V, zqz & 205*
2> ê s Ma t i è r e s. ch
RoLLiERde Mindanao ou Cuit , variété du
rollier d'Angola. Vol. V, 197 if 200.
jRollier de Paradis, doit être entre les
rolliers & ies oifeaux de Paradis. Vol, V^
204.. Mutilé comme un oifeau de Paradis,
Ibid. 205 if 206.
Rollier des Antilles. Voy. Pie des Antilles.
JtOLLlER des Indes, a le bec large à fa bafe
& fi large qu'on l'a appelé grand 'gueule dk
crapaud. Vol. V, 201 if 202. A les ailes
longues. Ibidem.
RoLLIER du Mexique. Vol. V, 203 if 204.
JRollier du Sénégal; variété de ceiui
d'Abyïfmie. Vol. V, 196 if îyy.
Rose- gorge ou Gros-bec de la JLouifiane.
Vol. Vf, 188.
Rossignol, remplit de Tes fons tout autant
d'efpace qu'une grande voix humaine. Vol. I ,
20. Chant du roflignol & Tes amours. Ibid,
37 ^ 38. Dégénère, après la fàifon de
l'amour, en un coafTement rauque & très-
défagréable. Ibid. 3 8 . On le nourrit de chair
hachée , quoique dans l'état de nature il ne
vive que d'infectes. Ibid. 56.
Rossignol d'Efpagne de M. Sïoane,forï
nid, variété. Vol. V, 337 if 338.
Rouge-noir ou Gros-bec de Cayenne»
VOL VI; IOO,
chj Table
PjOUGE- QUEUE ou Pie-grièche de Bengale,
de îa groffeur de notre pie-grièche grife, a
du rouge fous la queue & au-dciîous des
yeux. Vol. Il, 88 ■ djT 89.
Rgugettes, roufîcttes , chauves - fouris
& po lato tien es , font la- nuance entre les
quadrupèdes & les oifeaux, comme l'au-
truche, le cafoar & le dronte , font la nuance
entre les oifeaux & les quadrupèdes. Vol, I?
259 ; & Vol. II, 207.
Kousserolle ou Roflîgnol de rivière;
fon chant, Tes allures, fon nid; Tes rapports
avec la grive, Tes différences. Vol. V, 4.05
— -4.07. Se trouve aux Philippines. Ibidem?.
407.
ilousSEROLLE (petite) appelée efFarvater
eft huppée, fon babil, fon vol. Vol, V?
407.
OacrE, a le bec & les pieds bleus comme
le Ianier, efl devenu rare comme lui; il eft
auffi court-empîeté, de forme plus arrondie
que le faucon , & très-hardi ; c'efl un oifeau
de palfage; on ne fait où' il niche. Vol, I;
-34-9 — 3 5f-
Sacre d'Egypte. Volume l, 232, 2 35"
— 238.'
Sacret,. eft le tiercelet ou mâle de l'espèce
du facre. Vol, I, 351.-
des Matières, chlj
SAISON, les oifeaux font beaucoup plus
fournis à la loi de la faifôn qu'à celle du
climat. Vol. I, xviï) & xix.
Sansonnet. Voye^ É tour ne au.
Saui-JALA ou Merle doré de Madagafcar,"
fort plumage, Tes dimenfions. Vol. VI , 99
& 100.
Saulet ou Paille de faule. Voye? Friquet.
Schet-bÉ ou Pie-grièche ronfle de Mada-
gafcar, reffemble plus à la bécarde à ventre
jaune , qu'à nos pies - grièches , & diffère
moins de nos pies-grièches.que cette bécarde»
Vol. Il , 94,
SENS , origine du fentiment. Vol. I, 4. Leurs
différais degrés de perfection dans l'homme
& les diffère ns animaux. Ibid. 5 if fuiv.
Sont hs premières puiffances motrices de.
I'inflmcl. Ibid. 6. Dans l'homme le toucher
eft Je premier, c'eft-à- dire , le fens le plus
parfait; le goût eft le fécond , la vue l&
îroifième , l'ouïe le quatrième, & l'odorat
îe dernier^ Dans le quadrupède , l'odorat eft
le premier, le goût le fécond, ou plutôt
ces deux fens n'en font qu'un , la vue le
troifième , l'ouïe le quatrième , ôc le toucher
le dernier. Dans l'oifeaitla vue eft le premier,
i'ouïe eft le fécond, le toucher le troifième,
ïe goût & l'odorat les derniers ; & dans
chacun de ces êtres les fenfations dominantes
fui vent le même ordre. Ibid. 6j. Sixième
fens commande à tous les autres. Ibid, 68*
clvii)
Ta BLE
SENS AT IONS dominantes dans l'homme,
dans les quadrupèdes & dans les oifeaux.
Vol. I , i o ^7* 2.0. Suivent l'ordre établi
pour les fens. Voye% GoÛT, Odorat,
Ouïe, Sens, Toucher, Vue. Celles
qui viennent du fixième fens, commandent
à tous les autres. Ibid. 68.
Se N T I M E N T dans les animaux , dépend de
l'organifation en général, & en particulier
de celle des fèns. Vol. I, 5.
SERINS, fe mêlent avec le§ chardonnerets
& les tarins. Vol. 1, xxxij.
Shaga-RAG, variété du rollier. Vol. V, r 9 3.
Si FIL ET. Voyez Ma^IUCODE à fix filets.
Vol. V, 233.
Siffleur, paroît avoir plus de rapport
avec les troupiales qu'avec les baltimores,
eft nommé baltimore vert, par M. Briiïbn.
Vol. V, 316 àt 317.
Solitaire de fine Rodrigue, pèfe jufqu'à
quarante-cinq livres; fon plumage; comparé
avec le dronte & I'oïfeau de nazare; fa
femelle a l'apparence de deux mamelles; il
n'a prefque point de queue, des ailes courtes
& inutiles ; l'os de l'aile terminé par un
bouton fphérique, dont il fe fert pour fe
défendre , & pour faire en pirouettant une
efpèce de battement d'aile, par lequel il
rappelle fa femelle. Vol. il, 336 — 339.
Eft très-folitaire en effet; ne pond qu'un.
des Matières, dix
eeuf fur des amas de feuilles ; le mâle & la
femelle refient unis pour long-temps ; ont
une pierre affez groffe dans I'eitomac ;
couvent pendant fept femaines ; ne mangent
point étant pris ; ïa chair des jeunes , bonne
à manger. Vol. II, 339 — 344»
Son, porte beaucoup plus loin la nuit que
le jour; plus loin l'hiver quand il gèle 9
que par le plus beau temps de toute autre
faifon ; & la différence eu du double.
Vol. I, 25 ^26. Le fon monte, parce
qu'il efl: réfléchi de bas en haut. Ibid. 28.
Les bruits foudains doivent effrayer, faire
fuir les oifeaux qui ont le fens de l'ouïe
fi parfait , tandis que les fons doux doivent
ks faire approcher. Ibid. 8 1 .
Sors, (faucon) Vol. II, 8 é? 19. Temps
où il faut les prendre. Ibid. 25.
SoUBUSE, autrement aigle à queue blanche,
faucon à collier, comparée avec Toifeau
Saint-Martin. Vol. I, 300 — 302. £t avec
la harpaie. Ibid. 305. N'attaque que les
foibles , volailîe , pigeons , mulots , reptiles ;
a le vol bas. Ibid. 303. Le mâle n'a pas
le collier hérifïé de petites plumes , qui
diflingue la femelle ; fe trouve en France
& en Angleterre ; pond trois ou quatre œufs
rougeâtres ; niche fur des buiffons épais.
Ibid. 305. Comparée avec les milans Sz
les bufes. Ibidem.
goULClE ou Moineau à la foulcie ; au
çte Table
collier jaune» moineau de bois:; en quoi
diffère du moineau, fa ponte, Ton nid; fe
met en troupe de très-bonne heure; refte.
. toute l'année en France , eft de paffage en
Allemagne , ne paroît pas en Suède , craint
îe froid , fa nourriture , évite les pièges , fe
prend aux filets. Vol. VI, 2^0 — 24.2.
Soulciet, efpèce étrangère voifme de Ta
foulcie, mais plus petite, connue fous le nom
de moineau du Canada. Vol. VI, 24-3.
SpicifÈRE , c'efl le paon du Japon d'AIdro-
vande ; Ton aigrette. Vol. IV, 118. Son
plumage", fa queue , fe5 miroirs ; différences
entre le mâle & la femelle; Ces rapports
avec le paon & le faifan; reffemble fort
T au faifan du Japon de Kèmpfer. Ibid, 1 1 8
121.
S T o u R N E ou Étourneau de la .Louifiane.
Vol. V, 263 àr 264.
S-UBERBE. Voyev MANUCODE noir de la
nouvelle Guinée. Vol. V, 231 ^232.
SïROPERDIX d'ÉIien , différente de notre
petite perdrix grife'. Vol. IV, 1 9 3 àf 1 94.
T
T
ALCH.ICUATLI de Nierembers; , *ft
peut-être une variété du petit duc. Vol. Il 9
156.
Janaombé <w/ Merle de Madagafcarv
des Matières, clxj
Comparé au mauvis , fon plumage ; fon bec
crochu. Vol. VI, 81 — 83.
Ta nas ou Faucon pêcheur du Sénégal.
Vol. II, 41 & 42.
Tarins, ie mêlent avec les chardonneret*
& les ferins. KôA I , xxxij.
ÎCHA-CHERT de Madagafcar , a les ailes
pîiées , aufîi longues que Ta queue , à -cela
près , approche aflez de notre pie-grièche ;
paroît faire la-nuance entre elle <Sc le Iangraien
-de Manille. Vol. Il, 89 £7 90.
T.C HA-CHERT-BÉ ou grande Pie-grièche
verdâtre de Madagafcar , ne diffère du
Schet - bé que par quelques variétés de
.plumage & par ion hec un peu plus court
& moins crochu ; efpèce de becarde*
Vol. II, 950
Tchouet. Voyei Friquet.
Tecolotl de Fernandez; variété du moyen
duc. Vol. II, 14.1.
TEMPS, efl: de toutes les chofes celte qui
nous appartient le moins , & celle qui nous
manque le plus. Vol. I, xxvij.
TENDRESSE maternelle ; fes devoirs l'em-
portent dans les oifeaux fur les émotions
des fens. Vol. I , y y <tf 78.
ÎERAT-BOUiAN ou Merle des Indes ,
comparé au merle , fes différences , fon plu-
mage, fcs dimenfions. Vol.» Vlj.yiï £? yy%
clxlj Table
Testicules des oifeaux fe fïétriflent & (k
réduifent prefque à rien , après la faifon des
amours , au retour de laquelle ils renaiffent
& groffiffent au-delà de ce que femble
permettre la proportion du corps. Vol. I,
39 <tf 4-0. Ceux d'un aigle commun qui
a été difféqué par M.rs de l'Académie,
étoïent de la groffeur d'un pois ; les reins
étoient auffi très -petits à proportion. Ibid»
137. Ceux de l'autruche varient prodi-
gïeufement pour la groffeur. Vol. II, 236
^237. Ceux des femelles des canepetières
& des outardes. Ibid. 237^238. Vol. III,
152. Quelques peintades n'en ont qu'un
feul. Ibid. 2.56.
Te te, première partie qui paroît formée
dans l'oeuf couvé. Vol, III, 122. Elle -eft
jointe à l'épine du dos. Ibidem.
TETRAS ou Cédron, ou grand Coq de bruyère,
de montagne , de bois , ou Coq noir , ou
Coq fauvage , ou Faifan bruyant ; en quoi
diffère du faifàn. Vol. III, 274- ^275.
£n quoi il reffemble au coq, & en quoi
il en diffère. Ibid. 276 ^ 277. Ses plumes,
Ibid. 275. La femelle ne fait point de nid,
Biais couve fes œufs fort affidument fur fa
mouffe. Ibid. 276 — 280. Grandeur du
tétras , il relève fa queue comme le dindon.
Ibid. 2.jj. Conjectures fur les noms que :
les Anciens lui ont donnés. Ibidem, 270/
47 fuiv* A des fournis couleur ds feu >
hâbitç,
DES -Ma T I È Ê E S. cîxïy
, - habité l les pays froids & ' les montagnes ; fa
chair eft éxquife. Vol. III, 283. Paroît
. n'avoir point de langue étant mort. Ib'd»
284 & 285. Ses pieds pattus , Ton bec,
fa langue, fon jabot, fon géfier. Ibid, 287
^288. Sa nourriture épiantes qui lui font
- contraires. Ibid. 288 if 289. Différences.
de fèxe , d'^ge , &c. Ibidem ,290, 295
— 299, Comment appelle & féconde fes
poules, fes amours. Ibid. 293 <£r fttiv,
DeftrucVion des vieux coqs favorable à la
multiplication de I'efpèce. Ibid. 297. Ponte,
œufs, incubation, petits, leur éducation,
difperfion de la famille. Ibid. 298 £r 299»
Pays qu'ils, habitent ; les oifeaux de proie
. leur donnent la chafte par préférence. Ibid,
300 ^301.
TETRAS (petit) à plumage variable ou petit
Tétras blanc, n'eft blanc qu'en hiver; ne
fe perche point ; mâ-Ie & femelle font de
même plumage , fe tiennent dans les taillis
en troupe; On ne dit point qu'ils aient fe
deffousdes pieds velus. Vol. III, 332 — 335»
TETRAS (petit) à queue fourchue eu
Gfiannot, à prefque les mêmes noms & les
mêmes qualités du grand tétras, dont il ne
diffère effentiellement que par fa petiteffe ÔQ
fa queue fourchue. Vol. III , 3 02 — - 30 5 ,
Variétés de fexe , d^àge. Ibid. 306 — 3 1 o„
Volé en troupe , fe perche , fa nourriture,
Ibid. 3 i o #*" 3 1 1 . Comment paffe l'hiver j
Oifeaux, Tome VL g
clxh Table
pays où il fe plaît. Vol. III, 311 — 3 r^.
Ses amours, Ton cri d'appel. Ibid. 313
— 3 1 5 . Ponte , œufs , incubation , petits ,
degrés de leur accroifîement ; chaffe qu'on
donne aux tétras. Ibid. 315^ fuiv. Au
chien courant. Ibid. 326. S'apprivoifent.
Ibid. 319. Un vieux coq commande ordi-
nairement la troupe. Ibid. 325.
TETRAS (petit) à queue pleine ou Coq
noir, ou Poule morefque. Vol. III, 303,
328 if 331. DiiVmgué du précédent par
fa queue pleine & Tes barbillons charnus.
Ibid. 331. Seroit le Rackle-hane de Suède ,
s'il n'avoit pas de barbillons & la voix
différente. Ibid. 330 — 332.
Tetzonpan, appartient à I'efpèce du
moqueur. Vol. V, 44-7.
Tezquizana du Mexique , paroît avoir
beaucoup de rapports avec la pie de la
Jamaïque. Vol. V, 1 3 6.
TIERCELET, nom générique qui défîgne
le mâle dans toutes les efpèces d'oifeaux de
proie, & pourquoi. Vol. l> 90.
TlLLY. Vqye% GRIVE cendrée d'Amérique.
Vol. V, 437. '
TOCOLIN, ococolin , troupiale gris de M.
Briflbn , oifeaux du Mexique , fon bec , fa
groifeur ; où fe tient & niche ; ne paroît '
pas être un pic, Ton plumage, fa chair.
VqU V, 292.
DES M AT 1ER ES. cTxV
265 267.
Toucher, efl le fens de la connohTance ,
. eft plus parfait dans l'homme que dans
. l'animal. Vol. ï9 5 . Dans les quadrupèdes
qui ne peuvent rien fàifir avec leurs doigts,
ce fens paroît être réuni avec celui du goût,
dans la gueule de l'animal. Ibid. 65. Les
oifeaux l'emportent fur les quadrupèdes,
quant au toucher des doigts , cependant ce
fens efl encore imparfait en eux, attendu
la callofité de leurs doigts. Jbid, 66. Voye%
Sens* Dans l'homme, le toucher eft le
premier fens, c'eft-à-dire, le plus parfait*
Jbid. 6y. Dans le quadrupède il eft le
dernier, dans l'oifeau il eft le troifième. Ibid,
ToucNAM-courvi, ou Gros-bec des
Philippines ; couleurs du plumage du mâle
& de la femelle, nid de cet oifeau. Vol, VI ,
195.
Tourne- PIERRE , nom donné au cpuïon-
chaud , & qui convient à la frayonne*
Vol. V, yy.
ToUROCCO , c'eft la tourterelle à large queue-*
du Sénégal. Vol. IV, 395.
Tourte de la Caroline. Vol. IV, 401.
Tou rtelette , c'eft la tourterelle à cravate
noire. Vol. IV, 396.
To urterelle, fon paflage , comparé a «
paffage du bifet & du ramier, va par troupe Ç
sJJ
:cTxv) Table
«urne ic^ uvis , y muic , il j^t'ic MTt«_ *J
pigeon, fes amours, fcs excès. Vol. IV,
382" — 390. Ses variétés . Ibid. 390 jjf
39 1. Ses rapports avec le bifet & le ramier.
Ibid. 3 9 1 . Se trouve dans les deux continens*
Ibid. 384.-386.
Tourterelle à coliier. Vol. IV, 390.
Tourterelle à collier du Sénégal.
Vol. IV, 394.
To URTERELLEà cravate noire. Vol. I V,
397-
Tourterelle à gorge pourprée, d'Am-
boine. Vol. IV, 398.
ToURTERELLEa gorge tachetée , du Sénégal.
Vol. IV, 395.
Tourterelle à large queue, du Sénégal.
Vol. IV, 395.
Tourterelle à longue queue , d'Edwards.
Vol IV, 393.
Tourterelle d'Amboïhe. Vol. IV, 400.
Tourterelle de Batavia. Vol IV, 398.
Tourterelle de Java. Vol IV, 399.
Tourterelle de la Caroline. Vol IV,
4.01.
Tourterelle de la Jamaïque. Vol IV>
402 .
Tourterelle du Canada. Vol IV, 40 r.
To U RT E R E L L E ( petite J appelée aûffi ortolan
des 'Mat iÈ re s. clxvt}
. & cocotzïn. Vol. IV, 4.04. Autre d'Aca-
pulco. lbid. 4-0,5 . Autre de la Martinique.
Ibidem.
Tourterelle rayée de la Chine. Vol. IV,
399-
Tourterelle rayée des Indes. Vol. IV,
4.00.
ToUYOU, autruche d'occident, de Magellan ,
de la Guiane, &c. autruche bâtarde . . .
afïèz commune au Brefil, au Chili, dans
toutes les terres Magelîaniques , &c. ne fe
trouve point dans l'ancien continent ; eft le
plus gros oifeau du nouveau , a fix pieds
de haut, la cuhTe égale à celle d'un homme,
le long cou , ia petite tête , le bec aplati
de l'autruche , dans le refle reffemble plus
au cafoar; il a les ailes très - courtes , les
pieds longs, trois doigts à chaque pied;
court très-vîte, eit probablement frugivore,
a une efpèce de corne fur le bec. Vol. I,
. 63; & Vol. II, 290 — 300. Comment
couve fes œufs en différens climats ; comment
nourrît fes petits, lbid. 301 — 303. Mœurs
fociales des jeunes, leur chair eft un bon
manger; ïes plumes du touyou ne valent pas
celles de l'autruche. lbid. 303 — 30 j.
TRICOLOR huppé ou Faifan doré de la
, Chine, fes couleurs, fa huppe, ia queue.
Vol. IV, 101 — 104. Produit avec notre
faifan des métis peu féconds. lbid. 1 02 -
105 & 106. Différences entre le mâle &
clxvnj Table
îa femelle , entre la femelle jeune 6c la vieille.
Vol. IV, 103 if 104,. (Eufs, durée de la
vie. Ibid, 105.
TROUPIALE ou Cul- jaune, oifeau deBanana
d'Albin, fon bec, plumes de fa gorge,
couleurs de fon plumage , fes dimenfions ,
fes rapports avec la pie & l'étourneau ; fa
nourriture , {es mœurs fociales , fon nid ,
fes difpofitions à la domeilicité. Vol. V,
277 — 280.
Troupiale à ailes rouges. Voye^ Com-
mandeur.
TROUPIALE à calotte noire, ou Troupiale
brun de la nouvelle Efpagne. Vol. V, 305 .
TROUPIALE à queue annelée. Voye%
Arc-en-queue,
Troupiale à queue fourchue. Vol. V, 273.
Troupiale de Bengale, eft un étourneau,
Vol. V, 273.
Troupiale de Cayenne, de la Guyane»
Voye^ Commandeur.
Troupiale de la nouvelle Efpagne. Voye^
XOCH ITOL.
Troupiale des Indes 3 n'eft pas un troupiale.
Vol. V, 275.
Troupiale du Mexique. Voye^ Acolchl,
Troupiale du Sénégal. Vol. V, 271 à*.
2j2. Voye? Cap-more.
Troupiale gris. Voy% To colin»
des Ma tières. dxk
TROUPIALE huppé de Madras, de BrhTon,
efl peut - être le gobe - mouche huppé du
même. Vol. V, -273.
TROUPIALE noir ; a été nommé corneille,
merle , choucas ; plumage, dimenfions, climat,
nourriture. Vol. V, 301 df 302.
TROUPIALE noir, (petit) Vol V, 303.
TROUPIALE olive de Cayenne. Vol. V,
309 & 310.
TROUPIALE tacheté de Cayenne; en quoi
diffère du rouge tacheté. Volume V, 306
— 308.
TROUPIALES, leurs rapports avec les
étourneaux , confhuifent autrement leurs
nids , appartiennent à l'Amérique. Vol. V,
27 1 . Réduction d'e/pèce. Ibid. 272 iffuiv.
Leur bec comparé à celui des cafliques ,
des baltimores & des carouges. Ibid. 27 j
& 2.-76. Caractères qui leur font communs
avec ces oifeaux. Ibid. 276.
Troupiales de BrhTon. Vol. V, 272
& fuivantes.
Troupiales de Madras, ne font pas des
troupiales. Vol. V, 272. Repréfentans en
Afrique des troupiales Américains. Vol. V,
312, ifc.
Turnix. Voyei Caille de Madagafcar.
TuRVERT, c'eft la tourterelle verte d'Am-
boine de M. Briffon. Vol. IV, 397— 399.
g'1'1'1)
rxx Ta
BLE
V
V
A N G A de Madagafcar , tfpèce de bécarde.
Vol. II, 93.
Vardiole , n'efl point Poifeau de Paradis,
quoique Séba lui donne ce nom , fa queue ,
ion plumage, Tes ailes, Tes pieds. Vol. V,
14-3 & 144.
, Va r I é T É S , en très-grand nombre dans les
oifeaux, à raifon de l'âge , du fèxe, du
climat , de la domefticité , &c. Vol. I , iv
<3c v En général les variétés , & par confé-
quent les affinités , font beaucoup plus
nombreufes dans les petites efpèces que dans
les grandes. Vol. I , iv & xxx.
Vautour , Ton odorat fort inférieur à celui
du chien & du renard. Vol. I, 17. Le
vautour cruel , infatiable, eiî le repréfentant
du tigre, lhid. 5 1 . En quoi diffère de l'aigle,
àes éperviers , des bufes , des faucons , des
milans. Ibid. 90, 204. — 206, &c. Les
vautours fe réunilTent en troupe , feuîs entre
îes oifeaux de proie , s'acharnent fur les
•cadavres; femblent réunir la . force & la
cruauté du tigre avec la lâcheté & la gour-
îriandife du chacal , qui fe met également
en troupe pour dévorer les cadavres. Ibid,
204 & 205. Yeux .à fleur de tête, duvet,
fin de défions les ailes , ongles , attitude , vof-.
Ibid. 205 d? 2.06. Port d'ailes. Ibki. 211.
des Mat i È èes. clxx}
Intérieur comparé à celui de l'aigle. Vol. I ,
220. Le vautour craint plus le froid que
îa plupart des aigles; moins commun dans
ie nord , plus nombreux en Egypte , en
Arabie, dans l'Archipel , en Afie, &c.
. ufage de fa peau paflée avec le duvet. Ibid*-
2.26 <tf 22 7. Mange de l'herbe dans le
cas de neceffité. Vol. III, 2^.
VAUTOUR à aigrettes, moins grand que le
perenoptère, le griffon & le grand vautour i
queue longue & droite ; fes aigrettes ou
cornes fe forment des plumes de fa tête qui
fe relèvent quand il eft pofé , fon vol ; chaffe
les oifeaux , les lapins , les jeunes renards ,
les petits faons , le poifîon ; mange hs
cadavres , fupporte un jeûne de quatorze
jours , niche fur les grands chênes & fur les
rochers efearpés , né pond qu'un œuf ou
deux. Vol. I, 223, 225 — 229.
Va UTOUR brun d'Afrique , a les pieds
couverts de plumes. Volume I, 230 y 231
<kr 234.
Vautour doré. Vautour fauve. Voye^
Griffon.
Vautour du Erefil. Voye% Marchand. -
VAUTOUR (grand ) ou Vautour cendré , un
• peu moins gros que le griffon , dont il diffère
encore par le duvet du cou plus long, plus
- fourni & de la couleur du dos , par une
• cipèce de cravate blanche & par quelque
elxxij Table
diverfité de couleur. VoL I, 22 1 if Juiv.
Le vautour noir de Bdon appartient à cette
efpèce. Ibidem, 228. Le genre du grand
vautour contient plus d'efpèces que celui
du petit, fbid. 229.
VA UTOUR ( grand ) d' Ariftote. Voyeç
Griffon.
Vautour jaune. Voye^ Griffon.
VAUTOUR Ianier moyen. Voye^ HARPAYE,
Vautour (petit) de Norwège à tête blanche,
a le bas de la jambe & les pieds nus ; c'efl
vraifemblablement le petit vautour blanc
des Anciens ; eft commun en Arabie , en
Egypte , en Grèce, en Allemagne & jufqu'en
Norwège ; a la tête & le defibus du cou
dénués de plumes & d'une couleur rou-.
geâtre ; plumage. Vol. 1 , 231. On voit en
Abyflinïe de ces petits vautours blancs , qui
ont la bafe du bec entourée d'une peau jaune
qui s'étend fur la tête jufqu'aux oreilles ,
defeend en pointe fous le cou , eft dans ïes
uns nue , en d'autres garnie de plumes effilées*
de duvet , quelques - uns font cendrés.
VAUTOURS, ( roi des ) eft le plus bel oifeau
de ce genre & gros comme une poule d'inde,
a les aiies & la queue plus courtes à pro-
portion que ïes autres vautours ; il a le bec
<St les principaux caractères des vautours,
& de plus une crête dentelée & mobile fur
DES M AT I È RE S. clxXUJ
ïe bec , les yeux entourés d'une peau rouge ,
l'iris couleur de perles, au bas du cou une
fraife dont I'oifeau peut fe faire un capuchon ,
ce qui a donné lieu de lui appliquer le nom
de vautour moine. Volume I, 238-— 24.1.
Plumage de cet oïfeau ; la couleur des pieds
eft variable dans les différens individus;
les ongles font fort courts & peu crochus ;
cet oifeau eft de l'Amérique méridionale,
depuis & compris ïe Brefiï jufqu'à la nou-
velle JEipagne. Ibid. 2.A.1 — 245. II s'élève
fort haut , en tenant les ailes étendues , &
ion vol eft fi ferme , dit-on , qu'il réfifte
aux plus grands vents. Ibid. 244. N'attaque
que les animaux les plus foibles , rats ,
lézards, ferpens; vit auffi d'excrémens, fa
chair eft déteftable. Ibid. 24.5,
VerdiN de îa Cochinchine, fon pïumage,
fon bec de merle , fes dimenfions. Vol. V I M
116 ■& 1 17.
VERT doré ou Merle à longue queue du
Sénégal , fon vol étroit , fon bec court , fes
pieds longs , fon plumage. Vol. VI, 57 &*
5 8 . Individu de cette efpèce qui a la queue
beaucoup moins longue. Ibid. 58.
VESICULE du fiel, eft grande dans laigïe
commun & de la groffeur d'un marron,.
Vol I, 137. Manque à quelques peintades ,
auquel cas ïe rameau hépatique eft fort-
gros. VoL lll g 256,
clxxh Table
■Vie des femmes plus longue que celle" dc$
hommes. Vol. 1,4-9. Voye^ CYGNE.
V I E des oifeaux plus longue à proportion
que celle des quadrupèdes, relativement au
temps employé à l'accroifîement. Vol.' I,
47 dX fuiv.
Vie des poîflbns pïus longue que celle des
oifeaux, & pourquoi. Vol, \, 4.0.
U N A U , quadrupède fort lent & qui a la
vue baffe , comme tous les pareffeux.
Vol. I, 11.
Voix des oifeaux, en général plus forte à
proportion & plus agréable que celle des
quadrupèdes. Volume I > 19 ^ 41. Plus
- agréable dans les pays peuplés & policés
que dans les déferts de l'Afrique & de
i' Amérique. Ibid. 2.9. S'étend, fe fortifie,
fe change , s'éteint ou fe renouvelle fuivant
? les cïreonilances, le temps, &c. Ibid. 36.
Il y a un rapport phyfique entre les organes
de la voix & ceux de la génération ; rapport
indiqué en ce que les premiers ne s'exercent
jamais plus que lorfque les derniers font plus
en action. Ibid. 3 S (^39. Obfervation à
faire fur les organes de la voix des oifeaux
dans le temps où ils font en amour. Ibid.
Force de la voix des aigles. Ibidem, 1 34*
Voix ou cri de l'autruche. Vol. II, 288.
Où fe forme la voix du coq , &c. Vol. III ,
149.
Vol de Fétourneau. Vol V, 244 & z.y}*
D ES Ma tiè re s. rkxi
y uiu Ww ^îr^^ji, dépend de ia fbiw vk*
mufcles pectoraux & du peu de volume <Sc
de mafTe du corps , relativement à l'étendue
■ de la queue & des ailes , & à la légèreté
des parties dont elles font compofées..Ktf/.,I ,
2 i , 4.5 d? 4-6. En trois minutes on perd
de vue un aigle qui 's'élève & qui préfente
une étendue de plus de quatre pieds , d'où
il fuit que cet oifeau parcourt plus de fêpt
cents cinquante toifes par minute. Ibid. 43.
Vol des oifeaux, ëfl quatre ou cinq fois
plus vite que la courfe du quadrupède le
plus agile. Ibid, 45 . Voy. Ailes, Faucon ,
Mouettes, Mouvement, Oiseaux.
Vol du milan. Vol. I, 279 ^280.
Urine d'autruche. Vol. 11,230.
"Vue , ce fens eft plus parfait dans les oifeaux
en général, que dans les quadrupèdes. Vol. I,
6 <&* fuiv. Sans cela les oifeaux n'auroient
jamais ofé fe fervir de leur légèreté , & ïî
jamais la Nature a produit des oifeaux à
vue courte & à vol rapide, ces efpèces
auront péri. Ibid. 9 i? 10. La vue eft le
feul fens par lequel on puiffe comparer
immédiatement les elpaces parcourus. Ibid,
Ce fens eft obtus dans les quadrupèdes qu'on
nomme parejfeux, & qui ne fe meuvent que
très -lentement. Ibidem, 1 1 . Un objet ne
difparoi't à la vue qu'à la di (lance de trois
mille quatre cents trente-fix fois fon diamètre.
Ibid, 13. Vbye^ SENS. Dans l'homme la
tlxXVJ T A B L M
3uadrupède, & le premier dans I'oifeau*
bid. 67. Semble obtus dans les oifèaux de
proie nocl urnes , parce qu'il eft trop fen-
fifale. Kof. II, 118.
X
X
O C H I T O L , troupîaîe de îa nouvelle'
Efpagne de Briffon , eft félon Fernandez
le coftotol devenu adulte. Volume V, 288.
Diftinclion de deux xochitols décrits par
Fernandez , dont l'un nommé aufîî oifeau
jieuri 9 femble être celui auquel le nom de
coftotol peut convenir dans Ton premier âge ;
ce xochitol eit nommé carouge par M. BriÏÏbnt
paroît être plutôt un troupiaîe, fufpend Ton
nid comme ce dernier; fon plumage, fa
nourriture. Vol. V, 2S8 — 2,01.
Y
X A COU, lacupema, fon cri. Vol. IV, 149.
N'eft ni un faifan ni un dindon; fes rapports
avec l'un & l'autre & avec les hoccos ; la
taille , fon cou , fon bec , fa queue. Jbid.
150 <fcr 151. Le guan ou quan des Indes
occidentales d'Edwards, femble appartenir
à cette efpèce, fon plumage , fa chair bonne
à manger, eft , félon Ray, de la même efpèce
que le coxolitli de Fernandez. Ibidem #151
des Matières, clxxvlj
if i c 2 . Le marail efl peut-être fâ femeïle.
Vol IV, 153.
Yeux. Voye^ (Eil. Ceux de IVatruchea
\oi, 11, 220 <^y 2.4,5.
ZjANOE, compare à îa pîe , fbn çri , fbn
pïumage. Ko/. V, 14-5.
2.0NÉCOLIN, chante affez bien , efl huppé;
fa femelle. Vol. IV, 292 £T 293.
ZoPILOTL, nom Mexicain du vautour du
- Brefil, ou du Marchand. Vol. I, 247.
ivjV .J!e Za 7^& •fo Matières.
FAUTES A CORRIGER.
Tome IV.e
MTAGE S S S' Mgne $ > Prge«n des Indes orientales^
bJeL pigeon-brun , &c»
Tome V.e
Page 62, ligne 22, après le mot nombre; ajoute^
pendant l'été.
Page y 4. , ligne pénultième , Europa; lifez Europeœ,
Page $ 6 , ligne / / , un noir ; life^ un cendré en
partie.
'Même page , ligne 12, un cendré; life^un tout noir*
Page 24.8, ligne i.re, longueur; life^ langueur.
Page 42 pt ligne 8, Turdus illis ; lifez Tura'us-ittas»
i
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